Coipagnie Belge d'issiras des Classes Hsgeaass
Marché
Léon Grillet
Baron Noël de VINCK Zonnebeke
Daniel LELEU
PETITES ANNONCES
.SIEUW
saa
LE SUD, dimanche 28 août 193g
Poor les petites annonces, et la eur-
s'y mppotte, noe lec-
it priés de s'adresser chez
BOUDRY-TEMPERMAN, Imprimeur,
Rue de Menin, 25, Y près. TéL 247.
Le tarif est de 1 franc la ligne avec
de 5 francs par insertion.
EN WESTFLANDRE
LA
Agent de change correspondant
près de la Bourse de Bruxelles.
31, RUE DE MENIN, Y P R E S
Téléph. 144
BOURSE TITRES
COUPONS CHANGE
Bureau ouvert le dimanche
pendant la saison.
A COMINES, Monsieur bonne instruc
tion Français-Flamand ayant loi
sirs cherche occupation représentation
ou agence sait conduire auto. <§f—
Ecrire rédaction journal.
BELLE MAISON située Comines,
n° 195, route de Comines Wervicq,
avec environ 400 m. de terrain, pou
vant servir pour tout commerce.
Renseignements chez le Notaire DE-
VOS Wervicq.
A LOUER
au Bizet-Ploegsteert (frontière)
BELLE MAISON DE COMMERCE
HOTEL CAFE RESTAURANT
AFFAIRE A SAISIR
Cause départ étranger je cède bel
Etablissement plein centre grandes
facilités ae paiement Clientèle lo
cale et touristes toute l'année. Gros
chiffre d'affaires Comptabilité
l'appui. libre suite Long bail
Moitié sa valeur.
Ecrire Mr VEREECKE, Notaire,
MOERKERKE-par-Bruges.
QUELQUES INSTANTANEES
VOUS ASSURE VOUS SOUTIENT VOUS DÉFEND.
SA CARACTÉRISTIQUE
LA RAPIDITÉ DANS LE RÈGLEMENT DES SINISTRES.
Siège social GAND
AGENTS DANS LE SUD
FAUT-IL SUPPRIMER OU
CONSERVER LES CIMETIERES
AUTOUR DES
VIEILLLES EGLISES
Encore un couvercle
270
LE COIN DE L HUMOUR
Le bon truc.
Jacques VEYS,
Une bonne raison.
Au café.
UNE CEREMONIE FRANCO-BELC*
DU SOUVENIR, A LOCRE
L'inauguration d'une plaque la mé
moire de la 2e brigade de
cavalerie légère française.
avec jardin. Conviendrait pour Phar
macie ou droguerie... (Environs dé
pourvus de commerces de ce genre).
Adresse au bureau du journal.
(Suite de la Ire page)
Inspecteur pour le Sud de la WESTFLANDRE:
L. TOUSSEIN. 475, Ch. de Ghis telles. St-ANDRE-BRUGES
ÏPRES et «Bvnom
L'illustre communiste français Rap-
poport est dégoûté, mais là totalement
dégoûté du bolchevisme.
Que ces messieurs de la gauche lisent
attentivement cette description, faite par
un communiste notoire du paradis Sta
linien.
Le pays est condamné, comme
l'époque du bas-empire romain, au ré-
gime du silence, du mouchardage, de
la trahison. Aucune sécurité pour per
sonne. Non seulement on fusille les ré
volutionnaires, le plus souvent sans ju
gement. mais s'ils réussissent arriver
jusqu'au tribunal public, on leur fait
avouer, par toutes sortes de procédés,
les crimes les plus abominables en con.
tradiction avec tout leur passé et leur
caractère.
Staline a démontré qu'un pays sans
liberté est condamné aux pires excès et
rend le bien-être impossible ou illu
soire.
La Commission royale des Monu
ments et des Sites a adressé aux gou
verneurs des provinces la lettre suivan
te
La Commission royale constate que
nombre de communes rurales ont fait
disparaître ou projettent la suppression
des cimetières autour des églises pa
roissiales.
L'ambiance de calme et de recueille
ment que ces champs de repos créent
autour des églises aide aussi mettre
celles-ci en valeur. Il est remarquer
que dans les villes aussi modernes que
New-York et où le terrain a une valeur
énorme, on conserve soigneusement les
cimetières autour des églises anciennes.
La question d'hygiène peut certes être
invoquée, mais nous pensons, d'après
l'avis d'hygiénistes autorisés, qu'on en
exagère l'importance, et au surplus on
peut créer un nouveau cimetière hors
l'agglomération pour les inhumations
nouvelles, sans supprimer le cimetière
ancien.
Nous vous saurions gré, M. le Gou
verneur, de vouloir bien insister après
des administrations communales pour
qu'elles veillent, l'avenir, la conser
vation des cimetières anciens, en tenant
compte des suggestions ci-après
1. Maintenir autant que possible, Ie>
cimetières dans le voisinage, des églises
rurales. N'en décider la désaffectations
qu'en cas d'absolue nécessité
2. Conserver les cimetières désaffec
tés avec leurs tombes et dalles funérai
res
3. Clôturer ces champs de repos a
l'aide d'un muret de peu de hauteur et
non par une grille en fer
4. Clôturer les parties de cimetière
non limitées par une rue ou une place
publique, mais touchant des champs
ou jardins, par une bonne haie vive
5. Etablir des plantations d'arbres ou
de broussailles là ou c'est possible.
En agissant ainsi les communes con
serveraient leur caractère de faubourg
de ville que certaines édilités rêvent de
donner leur commune.
rHFRCHEZ-VOUS
êtTe bien servi pour vos légumes,
primeurs, fruits, fleurs, bouquets.
o-erSe» et garnitures de table
Adressez-vous alors en toute con
fiance
La Butte
WARNETON
Dans un débit, un homme visible
ment éméché, va de table en table, de
mander la charité, invoquant une cécité
presque complète.
Il se fait renvoyer partout, lorsque
avisant une table occupée par trois nè
gres en grande conversation, il renou
velle son boniment.
L'un des consommateurs a prêté une
certaine attention au bonhomme, mais
tout coup, brûle-pourpoint, il lui
demande l'heure qu'il est.
Alors, l'homme qui espère avoir
réussi émouvoir son auditoire, tour
nant les yeux vers l'horloge
Huit heures moins dix, mon
sieur
Esclaffement général au nez et la
barbe du quidam, qui s'esquive sans
demander son reste.
Tandis que le noir avisé reçoit, com
me on dit la Chambre, les félicitations
de ses amis.
Le maître d'école. Eh bien To-
to, j'espère que ton père t'a sévère
ment corrigé pour ta mauvaise con
duite l'école
Oh non répond Toto, il dit que
•r me corriger fa:t plus de mal lui
qu'à moi
Ton père un cœur '.rop ten
dre mon garçon.
Non. monsieur, mais il a la gout
te dans le bras droit.
Cette cérémonie se déroula vers 13
h. 30, en présence des notabilités lo
cales et régionales et de l avant-garde
de l'Amicale de la 2e brigade de cava
lerie légère.
La plaque commémorative voilée de
noir est placée sur un mur de la place,
devant le monument aux Morts. A cô
té une estrade décorée de genêts pro
venant des bois du Mont-Rouge, avait
été érigée. Elle étant ornée de drapeaux
belges et français. De nombreuses ha
bitations avaient pavoisé.
Devant le mémorial se groupèrent les
enfants des écoles et de l'Institut de
Locre, porteurs de petits drapeaux bel
ges, les délégations d'Anciens Combat
tants de Locre, de Dranoutre, de Wes-
toutre, de Reninghelst avec leurs dra
peaux, les délégations des Anciens
Combattants, de Mutilés de guerre de
Médaillés militaires et de sous-officiers
de réserve de Bailleul, avec leurs dra
peaux.
Le lieutenant-colonel' de Guillebon
exposa le but de cette cérémonie du
Souvenir.
Puis M. le bourgmestre de Locre,
ceint de son écharpe, prononça en fran
çais et en flamand une allocution.
La musique joua une marche funè
bre, les drapeaux s'inclinèrent et les
enfants agitèrent leurs petits drapeaux.
Une réception la Maison Commu
ne suivit la cérémonie. M. le bourgmes
tre offrit le verre d'amitié.
M. Plichon, en sa qualité de repré
sentant de la régon voisine et amie,
salua les notabilités, exalta l'héroïsme
de la génération du feu et forma
des vœux pour la prospérité de la Bel
gique. unie autour de son Roi et de
la France unie si^our de son drapeau.
Les pèlerins dînèrent Locre même.
Ils avaient convié leur table M. le
Bourgmestre, son échevin et le secré
taire communal.
Une visite l'ancien front, agrémen
tée de causeries des généraux Prax, Ri-
vain et Arrault termina cette journée
bien remplie.
Le père Ghislain raconte l'ami
Boes, son inséparable.
...Un garnir, étonnant, te dis-je
et qui ira loin
Figure-toi que l'autre jour, il sui
vait avec attention les ébats de deux
mouches voletant de concert.
Que regardes-tu là, luî demande
son père
Des mouches, papa
Cela t'intéresse
Mais oui Il y a un mâle et une
femelle.
Allons donc I Comment peux-tu
reconnaître cela 7
Comment Regarde .11 y en a
une qui se repose sur la glace. C'est la
femelle. Et l'autre sur le bord de ta
demi-gueuze, c'est le mâle
Le papa sidéré par la finesse de son
rejeton l'a contemplé avec admiration.
Quant l'ami Boes il s'est décroché
la mâchoire de rire en entendant l'his
toire.
Mais aux dernières nouvelles tout
était rentré dans l'ordre...
Mercuriale du samedi 20 août 1938.
Froment: 125-128; Seiqle 98-100:
Avoine 110-114; orge des brasseurs
118-120: orge fourragère: 113-115;
Pois 130-135 fèves: 124-126: pom.
de terre: 30-35: beurre: 21,50-22;
œufs 0.60 Porcelets 250-290 1>
tête, 10,50 le kg. Paille de from. 18'
19; id. de seig. 17-18; id. d'avoine:
20-21 id. d'orge 22-25 foin de prai
rie 30-32 id. de trèfle 34-36 id. de
lucerne 33-35 lin brut 83-88 grai
nes de trèfle ord. 24-26; id. noires:
27-30 id. bâtarde 32-34 id.. rouge
incarnat 35-37 id. blanc incarnat 37-
38 betteraves fourragères 82-85.
Expert
comptable
«UE 0tlAClGOC*fc
WEPVICQ