Compagnie Belge ûssims des Classes flegseess Léon Grillet LE SUD Baron Noël de VINCK Zonnebeke Daniel LELEU PETITES ANNONCES 9 LE SUD, dimanche 9 octobre 1938. Pour les petites annonces, et la cor respondance qui s'y rapporte, nos lec teurs sont priés de s'adresser chez BOUDRY-TEMPERMAN, Imprimeur, Rue de Menin, 25, Ypres. Tél. 247. Le tarif est de 1 franc la ligne avec minimum de 5 francs par insertion. Agent de change correspondant près de la Bourse de Bruxelles. 31, RUE DE MENIN, YPRES Téléph. 144 Bureau ouvert le dimanche pendant la saison. A LOUER au Bizet-Ploegsteert (frontière) BELLE MAISON DE COMMERCE Etude du notaire Jacques Ramault Wervicq. VENTE PUBLIQUE Séance ADJUDICATION DEFINITIVE le LUNDI 24 OCTOBRE. Etude de Maître ERNEST DE COCK., Notaire YPRES. LE LUNDI 17 OCTOBRE! 1938 PETITE MAISON A LOUER. BELLE MAISON située Comines, n° 195, route de Comines Wervicq, avec environ 400 m. de terrain, pou- vant servir pour tout commerce. EN WESTFLANDRE LA VOUS ASSURE VOUS SOUTIENT VOUS DÉFEND. SA CARACTÉRISTIQUE LA RAPÏDTTÉ DANS LE RÈGLEMENT DES SINISTRES. Siège social GAND. AGENTS DANS LE SUD COMINES i LA FRONTIERE DU SUD-EST. EST LE JOURNAL DE TOUTE LA REGION. UN TOURISTE A YPRES EN 1714. BOURSE TITRES COUPONS CHANGE A COMINES, Monsieur bonne instruc tion Français-Flamand ayant loi sirs cherche occupation représentation ou agence sait conduire auto. Ecrire rédaction journal. avec jardin. Conviendrait pour Phar macie ou droguerie... (Environs dé pourvus de commerces de ce genre). Adresse au bureau du journal. d'une MAISON avec annexes, atelier et porte cochère, non entièrement ache vée et contenant 2 ares 80 ca. de fonds bâti et non bâti, sise Comines, rue d'Houthem. Occupée par les vendeurs Monsieur et Madame Joseph Delbecque-Verleure et fibre quinze jours après la significa tion de l'adjudication. VISITES tous les jours de 9 12 h. chaque fois 3 heures de relevée, au café Duc de Brabant chez Mr. Ver- meulen, Rue de la Gare Comines. Porté 22.400 fr. 3 heures de relevée en l'hôtel de l'Epée Royale Ypres, Grand Place Roi Albert. Mise prix avec prime d'une maison avec dépendances Ypres Rue Eigen Heird, No 19. Occupée par Marcel STAMPER moyennant 125 fr. par mois, et les charges. Adjudication le lundi 31 octobre 1938. S'adresser, 73, rue de la Marlière, Mouscron. Renseignements chez le Notaire DE- VOS Wervicq. Inspecteur pour le Sud de la WESTFLANDRE: L. TOUSSEIN, 475, Ch. de Ghis telles, St-ANDRE-BRUGES YPRES et enk» 270 (Suite de la Ire page) avec les Allemands dit-elle sans dé tours, autant et même mieux, vaut-il que ce soit pour aujourd'hui. Il faut en finir avec les concessions, les recu- lades, les incertitudes. Concernant la Belgique, si certains reconnaissent qu'en gardant sa frontière de l'Est no tre pays contre la France, la plupart des Français de la région tiennent grief la Belgique d'avoir quitté le camp de l'Alliance française, et vont même jus qu'à faire un parallèle désobligeant en tre notre quatrième Roi et son père. On sent que la France a compté sur le sol belge comme sur un bouclier, non passif mais actif, et sur l'intervention de l'armée belge ses côtés en toutes éventualités. A Sedan, où je suis passé le jeudi, 22 septembre, 5 de la population avait gagné l'intérieur de la France. Le reste attendait la mobilisation, qui de vait s'opérer sur place. Les réservistes frontaliers se connaissent, du soldat l'officier, et doivent se concentrer autour des abris de mitrailleuses éta blis la limite septentrionale du terri toire. Sur les routes, les maisons-fron tières cuirassées sont occupées. Plus l'est, entre Montmédy et i-on- guyon, d'imposantes fortifications per manentes dominent le territoire belge. C'est le prolongement de la ligne Ma- ginot le long de notre frontière. Sur les pentes et dans les intervalles des ouvra ges, des abris bétonnés de mitrailleuses et de canons légers s'échelonnent, ser rés. La présence et l'activité de troupes françaises s'accusent et certains jours, devant la trouée belge de la Vallée du Ton, des mitrailleuses ont été avancées en rase campagne, aussi loin que pos sible. lies patrouilles battent les forêts. La nuit, des feux optiques animent le silence mystérieux de la nature. A Longwy, où commence la frontière du grandduché de Luxembourg, 1 ac cumulation des moyens de combat de vient tout fait guerrière et le gou vernement du grand-duché ne s'est pas trompé en signalant au nôtre la con centration d'un corps d'armée français. Le 24 septembre, tous les frontaliers français de moins de 40 ans ont été mobilisés midi. Ils avaient huit heu res pour rejoind "C. On signale le dé part d'hommes de près de 50 ans. Il y a quelque 15 jours déjà, en un seul dimanche, 60 trains d'hommes et de matériel étaient passés rien que par le rail de Montmédy Longwy, filant vers l'Est. A Longwy, si les autorités ne contraignent pas les civils l'évacua tion, elles ne les en dissuadent pas et les y aideraient plutôt. Les municipa lités de la Vallée de la Chiers ont reçu les approvisionnements de sacs de sa ble destinés garnir les planchers des greniers et toit "-es. La pop-dation du grand-duché de Lu xembourg vit en état d'alarme. En trente minutes, une colonne motorisée débouchant d'Allemagne ou de France peut atteindre Luxembourg même. Les bruits les plus fantaisistes et les plus inquiétants courent dans ce pays dés armé qui, en se privant de moyens de défense, peut vivre dans l'abondance et la facilité en temps de paix, mais est fâcheusement exposé en temps de guer re. Et nous disons fâcheusement en songant la Belgique comme au grand- duché, car supposer éventualité toute gratuite sans doute que les forces françaises de la charnière de Longwy, profitant de ce -~ue le réseau ferré du grand-duché est exploité par une administration française, ou ripos tant une irruption allemande, se por tent sur les positions de la Moselle lu xembourgeoise et de l'Our, elles com battraient avec leurs lignes de retraite orientées vers notre province du Lu xembourg. Le 23 septembre, Luxembourg, du belvédère de la fondation Pescatore qui domine le ravin dont la crevasse ma jestueuse ceinture la ville, je voulais m'orienter, et je demandai un pro meneur, bourgeois paisible et courtois, de m'indiquer les directions de la Bel gique, de la France et de l'Allemagne. Il accusa très vite le trouble qui le han tait. Le ciel, Monsieur, est noir de menaces autour de Luxembourg, dé- clara-t-il. Hitler, quand il aura réussi en i chécloslovaquie, ne dédaignera pas notre pittoresque et riche contrée. La France se frappe elle-même de déchéan ce en laissant grandir cette menace. A l'instant même, un personnage qui nous observait d'un banc voisin bondit en quelaue sorte vers nous. C'était un Français et, je crois, un agent du ser vice de renseignements (la ville de Lu xembourg regorge, parait-il, d'espions). Vous avez raison. Monsieur dit-il avec feu mon interlocuteur, la France se dégrade en capitulant. Ses armées sont prêtes, là, la frontière. Elles doivent marcher au secours des Tchèques pour tenir la parole de la France. Tandis que le Luxembour geois s'esquivait en proférant de som- ores prophéties, je répartis mon inter locuteur. qui me croyait Français Je suis Belge, et deux pas d'ici j'ai vu tout l'heure la statue de Guillaume, roi de Hollande et grand-duc de Lu xembourg, qui fit perdre la Belgique, en 1839, la moitié du Luxembourg et du Limbourg. Quand nous avons de mandé alors nos grands voisins de nous soutenir dans l'adversité, ils nous répondaient que la Belgique devait ap porter sa contribution la paix de l'Europe et que le sacrifice qu'on lui demandait Luxembourg et Maes tricht devait être consommé. Sans doute ajoutai-je, le Ca tchèque de 1938 et le cas belge de I839 ne sont-ils pas identiques, mais points de comparaison ne peuvent ètre niés non plus. Et ils sont de nature confirmer la Belgique dans son actuelle poliltique d'indépendance volontaire et armée. Remarquez d'ailleurs, qu'en af firmant sa neutralité dans ces condi tions, mon pays contribue séparer les éventuels belligérants sur une grande étendue géographique et sert donc ]a paix. Mon interlocuteur ne contesta pas l'intérêt de ces considérations pour la Belgique mais s'en tint la nécessité d'une politique de force pour la France. Le soir, je rentrais Arlon. Dans la nuit, la sirène, le clairon et le canon d'alarme réveillaient le chef-lieu de pro vince la population gagnait la rue et le peuple qui s'était porté dans les ca sernes des chasseurs andennais se cou cha sur le pavé quand l'extinction des lumières fit croire une incursion d'avions. Maint officier de réserve, pensant l'heure arrivée, avait revêtu l'uniforme et était spontanément venu se mettre la disposition de l'autorité militaire. Dans plus d'un foyer, des scè nes émouvants de mobilisation se dérou lèrent. Le gouvernement a raison de tenir les frontières alertées. Nos voisins sont dé jà engagés bien plus avant que nous dans la pensée et dans la préparation de la guerre et le désastre d'août 1914, doit être évité au prix de sacrifices vi riles qui, souscrits temps .préserveront le sol belge du pire. Louis HABRAN. n 11 (Suite de la page 4) Il faut vous dire d'abord que les en-l virons d'Ypres sont pleins de marais et de ce qu'en langage de fortifications on appelle inondations. A travers toutes ces eaux on a fait plusieurs chaussées qui sont très bien entretenues. Le pavé en est large et fort uni et entre autres la chaussée de Lille et celle de Dunker- que. La porte par où j'entrais a deux inondations ses cotez, celle de la droi te porte le nom d'Inondation de Mes sine, celle de gauche s'appelle l'Inonda tion de Bailleul. il y en a une autre qui est la droite du Canal de Bousingue, elle est beaucoup plus longue que large c'est l'inondation du Pas-de-Vires (3) proche le chemin qui conduit Cour- tray. Il y a deux ouvrages cornes au nord de la ville et deux au Sud, ceux-cy sont si prés l'un de l'autre qu n'y a qu'une demie-lune qui les pare, ces deux derniers ouvrages ont ufl double fossé et sont parfaitement bie" flanquez. La base ville est comme sepaj rée de la ville haute par trois espéc^j de demi-lunes ou Ravelins. Le Canal Bousingue partage la ville basse deux parties égales. Ce canal prend sofl nom d'un village qui est une derni^ lieue d'Ypres. Le circuit de la haute de la basse ville d'Ypres est si inéga qu'il est difficile de dire qu'elle figuri fait le tout ensemble. (3 Paddevijver.

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