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(Suite)
serré de bout en bout, ils réussirent de
garder un point précieux. L'équipe des
visiteurs occupe une des premières pla
ces au classement, contrairement aux
rouge et blanc qui ne parviennent
pas quitter les derniers échelons.
A.A. Mouscron - S.K. Roulers (2
3. Au terrain de l'A.A., le S.K. Rou
lers vient de remporter un succès dif
ficile, mais combien précieux. En effet,
il permet aux noir et blanc de res
ter dans le sillage du leader qui ne les
précède que de trois points, ce qui veut
dire que leurs chances la montée res
tent toujours intactes. 11 n'en est plus
de même des Mouscronnois qui, après
un début magnifique, perdent sensible
ment pied et rétrogradent, suivant déjà
Courtrai six points.
W.S. Lauwe - F.C. Thourout 5
0 Si la victoire des étoilés était
dans le domaine des possibilités, le ré
sultat brutal de la défaite de Thourout
nous laisse quelque peu perplexes. C'est
que les noir et vert s'étaient mon
trés jusque-là la hauteur de leur tâche,
ce qui ne peut être dit de Lauwe, qui
désillusionna plus d'une fois ses plus
chauds partisans. Mais peut-être que
cette belle victoire donnera au White
Star le moral nécessaire pour affronter
avec plus de confiance ses adversaires
dans les matches venir.
St. Courtrai - R.S. Waereghem (5
0). De cette rencontre, il y a peu
de chose dire. Elle se déroula en gé
néral l'avantage des locaux, qui firent
preuve d'une classe supérieure leurs
courageux adversaires.
Waereghem Sp. F.C. Wacken (5
4 Les rouge et vert ont dû
se démener ferme pour venir bout
de leurs visiteurs, qui se sont vaillam
ment défendus jusqu'au coup de sif
flet final. Tandis que Wacken recule
encore dans le classement et occupe
une position peu honorable pour une
formation qui gagna ses trois premiè
res rencontres, Waereghem remonte
petit petit le courant et s'installe dé
jà en quatrième position.
S.V. Rumbeke S.K. Sweveghem (3
0). Venant après la superbe vic
toire contre Mouscron, la lourde défaite
des mauve et blanc nous a quelque
peu surpris. Pumbeke remonte tout
doucement le courant. Néanmoins pour
le moment, il doit toujours se contenter
de la dernière place, qu'il espère quit
ter sous peu.
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INSTANTANES
(fin de la première page)
cet équilibre son profit. La France
avait tenté d'exploiter financièrement
l'Europe danubienne, en le liant par de»
emprunts. Ce fut l'échec. Le Reich va
l'exploiter économiquement en établis
sant des échanges. C'est la logique mê
me.
Tout l'espoir de l'Angleterre, est de
voir réaliser cet équilibre, et ensuite,
cette masse, cette clientèle industrielle-
agricole étant arrivée la prospérité,
les marchands de Londres supposent
que toute l'Europe y retrouvera un cou
rant d'affaires qui redressera les mar
chés londoniens. C'est sous cet angle,
et avec cet espoir, que se négocient ac
tuellement les relations entre la France,
l'Angleterre, l'Italie et l'Allemagne.
Solution élégante condition que les
courants idéologiques alimentés par les
politiciens ne viennent pas brouiller les
cartes.
UN CONSEIL DE CABINET.
Le fameux Conseil de Cabinet du
lundi 7 novembre est destiné faire
date. Sa conclusion, rapportant la so
lution au lendemain, a intrigué beau
coup de gens sérieux. Jusqu'à présent
ils n'ont pas trouvé, ni dans la presse
officielle, ni dans l'officieuse, de quoi
satisfaire leur curiosité.
L'acouti^que a de bizarres consé
quences. Un de nos rédacteurs, suppo
sons-le assis sur un banc du parc de
Bruxelles, se perdait dans la lecture de
son quotidien, lorsque soudain, venant
des airs, Î1 entendit des voix, des
voix ministérielles Mr Spaak re
merciait ses ministres en leur réitérant
son mea culpa, et au moment de la sor
tie, il retint quelques instants ses col
lègues socialistes du gouvernement.
Notre rédacteur, cet instant précis
redoubla d'attention et voici le résumé
de la conversation qu'il surprit. Mr
Spaak parla peu près, en ces ter
mes
Camarades, les copains étant par
tis, nous maintenant. Vous m'avez
froidement lâché hier sur la question
de Burgos. Ce matin, je suis la risée de
toute la presse. Mettez-vous bien ceci
dans la tête c'est on ne peut plus sé
rieux. Si ce soir, je n'ai pas un succès
la clôture du Congrès du P.O.B., je
remets ma démission au Roi et, votre
beau petit portefeuille, auquel vous te
nez beaucoup, est perdu pour long
temps, si pas pour toujours.
Donc, comme on dit Paris, d...z
vous I Moi je vais déjeuner. Nous ver
rons cet après-midi le résultat de vos
démarches.
Voilà comment ce termina ce fa
meux Conseil de Cabinet et comment
fut obtenue la mirobolante majorité re
cueillie le lundi après-midi, par Mr
Spaak potrr sa politique extérieure,
alors que la veille, celle-ci avait été mi
se en échec propos de Burgos. Car,
il ne faut pas perdre de vue que si M.
Spaak n'a pas encore envoyé notre re
présentant officiel Burgos, il a déjà
fait beaucoup, dans la coulisse, pouT
atténuer les dégâts de cette carence.
Cela donne une saveur toute spéciale au
dernier vote du Congrès et l'indiscré
tion que l'acoustique a commise au pro
fit de notre rédacteur.
CROQUIS BRUXELLOIS.
Les sigtnaux qui règlent les passages
çloutés sont fermés pour les piétons-
Une dame blonde et élégante (nous
n'oserions dire jeune) se lance dans la
zone dangereuse. Un monsieur lui fait
remarquer le danger qu'elle ya courir.
Alors, la réponse sortit cinglante -
-Monsieur, moi, on ne m'écrase pa'
si vite que cela I
Avis aux agents de Mr Max. Mais,
n-pus croyons que si beaucoup de vieil"
les jeunesses ou de jeunes vieillesses
raisonnent ainsi, leur tâche sera diable
ment compliquée.
