Bruges.
COURTRAI
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M. COMYN REGOM PNEUS
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VERS... LA FRONTIERE
SALON PRINTANIER DE LA
FLEUR A BRUGES.
UNE REPLIQUE DE LA STATUE DU
ROI ALBERT A BRUGES.
SOCIETE ROYALE DE MUSIQUE
DE BRUGES.
NECROLOGIE.
LA SAISON 1939.
LE SUD, dimanche 9 février 1939
MON CURE, SA SŒUR ET MOI
THEATRE COMMUNAL.
CONSEILS GRATUITS TOUTES REPARATIONS.
SERVICE DE GONFLAGE GRATUIT.
ou plutôt «No... de Grenze tel est
le titre de la revue d'Henri Van Daele
qui sera interprêtée le lundi 13 février,
20 heure? au Théâtre de Bruges. Cette
revue humoristique et d'actualité a con
nu 6 semaines de grand succès Gand
et 2 mois de représentations Bruxel
les. La soirée se donne sous les aus
pices de la Fraternelle d'Après-Guerre
du 13e Artillerie au profit de sa caisse
de secours.
Location jusqu'au 1 février A la
Maison des Fraternelles, 11, rue Nico
las Despars Bruges chez A. De Ghe-
selle, 12, avenue Léopold I F. Hans-
sens, avenue Reine Elisabeth, 7 W.
Hanssens, rue du Congo, 23, Ste
Croix; R. Stragier, rue Daverloo, 175,
Assebrouck R. Michot, rue de la
Paix, 18, Ste Croix; M. Clarie, rue
Daverloo, 12, Assebrouck.
A partir du 1 février au bureau de
location du Théâtre.
Prenez vos cartes dès présent et fai
tes les numéroter Les premiers seront
mieux... servis.
En 1912 la Grand'place de Bruges
était transformée en un immense jar
din. Une quantité de lauriers de toutes
formes bordait les parterres fleuris, où
l'on pouvait admirer les "cultures de nos
jardiniers de l'époque.
Vingt sept ans se sont écoulés de
puis. Et cette année, grâce l'initiati
ve de la Société d'Horticulture, une im
portante exposition sera nouveau or
ganisée au cœur de notre cité (cour de
Halles et Gouvernement). Le public
pourra s'y rendre compte de l'immense
progrès réalisé dans ce domaine dans
notre région.
Cette exposition se tiendra Pâques
et sera remarquable non seulement par
la présentation des produits horticoles
et l'amélioration de la culture, mais
aussi par la diversité des nouveautés.
charge par l'institution jalouse, ils vont
s'incorporer la musique, vivre, non
plus seulement d'elle et pour elle, mais
avec elle, dans la plus stricte, la plus
étrange symbiose.
Divisés en petits groupes, ils travail
lent comme les autres écoliers. Plus
tard, quand cessera l'enchantement, ils
seront rendus leur destin d hommes,
et d'hommes pauvres (tous sont fils du
peuple). Il leur faut donc apprendre
lutter, se défendre. Chaque jour, levés
dès six heures et demie, ils étudient jus
qu'à quatorze heures les programmes
scolaires de leur âge. Une heure de jeux
ou de sport (seul le football est exclu,
cause de la respiration) et c'est le tour
de la musique vocalise, solfège, exer
cices plusieurs voix, ils connaissent
tout, ils sont rompus tout.
En quelques mois, les garçons acquiè
rent leur voix si claire, inhumaine for
ce de pureté, leur voix véloce et libre,
ivre de sécurité, sans bavure, sans fausse
note, sans une hésitation, sans un injuste
accent. L'équipe des Wïenersangerkna-
ben continue. Les traditions courent.
Mozart, Schubert, Haydn, Brahms,
Mendelssohn, tant d'autres et jusqu'au
tumultueux Offenbach repassent de voix
en voix, obéis, protégés, servis.
Mais cette vie où Se mêlent le travail,
la musique et la foi exige des ressour
ces. L'Autriche dépouillée a chassé les
mécènes. Le problème matériel se pose.
Ce château, le château de la musique,
il faut l'entretenir. Les Knaben y pour
voiront eux-mêmes. Selon des engage
ments prévus de façon qu ils reçoivent
leur ration normale d'études scolaires
les Petits Chanteurs courent le monde.
Chevaliers errants de la musique,
clercs fidèles ils se partagent en trois
phalanges. Deux s'éloignent pour don
ner des concerts, tandis que le dernier
groupe demeure Wilhelminenberg
pour célébrer les offices.
Au programma Gallus, Naminus,
Mozart, Schubert, Wagner. Le Beau
Danube Bleu, opéra en 1 acte sur la
musique de Strauss.
Prix des places 25, 20, 15, 10. 5 fr.
S'adresser la location du théâtre, rue
Van Oost. de 10.30 12.30 h. et de
14.30 19 h.
Le maréchal Pétain vient de faire sa
voir au Musée Pro Pace Bruges, que
le Comité National Français du Mo
nument au Roi Albert, élevé et inau
guré récemment Paris, a décidé de
faire don au musée brugeois d'une ré
plique de la statue équestre qui se dresse
au Cours de la Reine Paris.
La Belgique et Bruges en particulier
seront reconnaissantes l'illustre Maré
chal de son intervention auprès du co
mité.
Voilà une magnifique acquisition pour
le Musée Pro Pace. et un bel encoura
gement pour le dévoué M. Tulpinck.
Le Père Louis Kervyn, des Missions
de Scheut, est décédé dans le vicariat
du Jehol en Chine. Il était né Hoog-
lede en 1880 et appartenait une fa
mille de missionnaires, car ses deux frè
res, Joseph et Gabriel, s'étaient comme
lui voués l'èvangélisatîon des pays
lointains. Le décédé était fils de feu M.
Alfred Kervyn-de Gaiffier d'Emerville,
en son vivant juge de paix de Bruges.
des estrades en certains endroits du
parcours pour la facilité des spectateurs
étrangers.
Le 23 juillet aura lieu sur le Markt
le Festival National Flamand de musi
que et de chants, solennité qui doit atti
rer ceux qu'intéresse la culture musicale
Nationale du pays.
Le 5 6 10 12 13 août
sera redonné sur le Markt, l'ombre
du beffroi, le célèbre Jeu du St Sang
ou H. Bloedspel. Cette représentation
comporte, y compris les musiciens, 2.000
participants. Au cours de l'été dernier,
elle fit accourir plus de cent mille spec
tateurs enthousiastes. Voilà de quoi at
tirer ce qu'on pourrait appeler le gros
public. Mais une ancienne ville d'art
comme Bruges se doit d'attirer aussi de
temps en temps dans ses murs, l'élite
du public intellectuel et artiste, pour des
manifestations d'un genre moins spec
taculaire, mais en harmonie avec ses tra
ditions spirituelles, et son atmosphère
un peu médiévale.
C'est pourquoi furent organisées
Bruges la fameuse exposition des Pri
mitifs, et celle de la Toison d'Or aux
quelles la compétence et les effçrts
acharnés de feu Je Baron Henry Kervyn
de Lettenhove assurèrent un succès sans
précédent. L'inauguration du nouveau
musée en 1930 coïncida avec une
remarquable exposition de manuscrits et
de l'orfèvrerie religieuse du diocèse.
Cette- année, l'administration commu
nale répondant la suggestion d'un
groupe d'artistes Brugeois, a décidé
d'organiser en 1939 une grande expo
sition des œuvres de Memling, ceci,
pour commémorer le cinquième cente
naire de la naissance de ce grand pein
tre, qui avec Van Eyck et plusieurs au
tres, a rendu impérissable la gloire de
l'école Brugeoise du 15e siècle.
Ce n'est pas le moment de vous énu-
mérer les œuvres de Memlinc, ni de
vous faire l'histoire du Mariage Mys
tique du St Christophe de la
Châsse de Ste Ursule et d'autres
œuvres conservées Bruges, Bruxel
les, Anvers, et l'étranger. Lors d'une
audition subséquente, une voix plus au
torisée que la mienne-pourra vous dé
crire si vous qe le connaissez déjà le
charme indicible des peintures de Mem
linc. leur perfection, leur coloris délicat.
Je me bornerai donc vous annoncer
que sa Majesté le Roi a daigné accep
ter le haut patronage de l'exposition
projetée, ce qui est une promesse de suc
cès.
Que le comité organisateur, présidé
par Monsieur le Bourgmestre Van
Hoestenberghe, s'est acquis la précieuse
collaboration de Monsieur Paul Lam-
botte, directeur honoraire des Beaux
Arts, un maître dans l'art difficile d'or
ganiser les expositions de tableaux.
Que dès présent, grâce aux efforts
du comité et de Monsieur Lambotte,
grâce la bienveillance des diplomates
de différents pays, celles de Mécènes
étrangers, le comité organisateur peut
La Compagnie de Germain-Lucigny,
de l'Odéon, qui a enlevé de haute lutte
la sympathie des Courtraisiens par la
valeur indéniable de sa troupe, vien
dra donner le dimanche 5 février, en
soirée, la pièce devenue célèbre Mon
Curé, sa Sœur et Moi dont la folle
gaîté fera sensation. Cette œuvre sera
donnée avec tous les créateurs Ger
main-Lucigny, Suzy Marquis, Lou Au-
bel, Fernand Morenne, M. Hubert Val-
ter, M. R. Murât et tous leurs cama
rades. M. Germain-Lucigny et Hubert
Valter se partageront la partie comique
particulièrement développée et déchaî
neront le rire trois heures durant.
La location est ouverte au local du
Poids Public aux heures habituelles.
Le 3me concert aura lieu le dimanche
12 février, 16 h. au théâtre de la ville
avec le concours des Wienerzangerkna-
ben (Petits chanteurs de Vienne), de
réputation mondiale.
Chaque année, dans le Wienzeitung,
paraît la même note, le même appel
Enfants doués sont recherchés. Eli
mination préparatoire de deux années
avec cours de lecture, exercices d'oreille,
études de motets Ils se présentent par
certaines Te jury en retient environ un
•ur cinq. L'es plus parfaits deviennent
ensuite Sângerknaben. Pendant quatre
années, retirés leur famille, pris en
Représentations pendant le mois de
février 1939
Dimanche 5, 15 h. In den Wil-
deman (De Jonge Violieren).
Dimanche 5, 20 h. Mon curé, sa
sœur et moi (Germain Lucigny).
Mardi 7. 20 h. Faust (Opéra
de Gand).
Samedi ,11, 20 h. Wiener San-
gerknaben (Gala des Beaux-Arts).
Dimanche 12, 15 h. Julius Cae-
sar St Vincent,( Collège St Amand).
Dimanche 12, 20 h Karsenty.
Lundi 13, 20 h. De vreemdeling»
(Staf Bruggen).
Mardi 14, 20 h. Julius Caesar»
(St Vincent, Collège St Amand).
Mercredi 15, 20 h. Gravin Ma-
ritza (Théâtre Royal de Gand).
(Voir suite page 3)
espérer présenter aux amateurs d'art,
outre les tableaux appartenant la Bel
gique, des tableaux envoyés par diffé
rents pays d'Europe et les Etats-Unis
d'Amérique Cela formera un ensem
ble unique de 20 30 cHef-d'œuvres.
Semblable exposition sera un régal
pour les yeux, une source d'émotions
esthétiques intenses, une occasion sans
pareille pour les critiques d'art d'ana
lyser et de comparer les œuvres du maî
tre Brugeois.
L'exposition sera ouverte du 24 juin
au 30 septembre 1939.
Mesdames, Messieurs, quand vous
ferez vos projets de vacances, souve
nez-vous de Bruges... la ville la plus
rapprochée de notre littoral si hospita
lier, de Bruges, la ville aimée des Ducs
de Bourgogne, la ville du St Sang, la
ville de Memling, le peintre incompara
ble.
Nous avons parlé des fêtes qui mar
queront la Saison 1939 Bruges. Voi
ci ce qu'en a dit M. l'Echevin Ryelandt
la semaine dernière la T.S.F.
Un grand effort est fait en Belgique
en faveur du tourisme, non seulement
pour favoriser le tourisme individuel,
mais le tourisme de masse Ceci con
siste si je puis m'exprimer ainsi
attirer certains jours la «foule»,
les visiteurs en masse compacte.
A ce point de vue spécial, Bruges ne
restera pas en arrière au cours de l'an
née 1939.
Bruges avec ses rues étroites et quel
que peu tortueuses, est de l'avis unani
me la vraie ville des cortèges, surtout
des évocations religieuses et des recon
stitutions historiques. Aussi la célèbre
procession du St .Sang, organisée par la
noble Confrérie du St Sang, et datant
de plusieurs siècles, attire-t-elle tous les
ans une foule considérable. Elle sortira
en 1939 le 8 mai. L'administration com
munale compte ériger cette occasion
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4, Phn vm dm Pmmdboum, YPRE5. TéL 103.
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