Bruges. Un amusant Concours La meilleure Blague A utomobilistes, M. COMYN -• REGOM PNEUS mmm CE SUD, dimanche ,19 février 1939, SOCIETE ROYALE DE MUSIQUE Nous félicitons cordialement la dé vouée Présidente de la Société Royale de Musique pour le grand, le très grand succès, que fut la représentation de di manche dernier. Les chanteurs de Vien- né ont presque provoqué un miracle... La salle du théâtre était comble, archi- comble au point qu'il fallut augmenter le nombre des chaises dans les loges et les baignoires. Quand on se souvient de certaines salles presque vides pour des spectacles de tout premier ordre, on apprécie d'autant mieux le succès rem porté par la Société Royale de Musique. Ce qui encouragera, s'il en était besoin, la Baronne Kervyn continuer, et lui indiquera, peut-être, l'utilité de ne don ner que deux concerts par saison, mais des concerts de tout premier ordre, plu tôt que de disperser ses efforts sur trois programmes. Quant la parfaite exécution du pro gramme par les jeunes chanteurs vien nois, il est inutile de nous répéter, et la critique pleine de louanges faite par le chroniqueur de la Libre Belgique, et que nous avons donné la semaine der nière. se rapporte parfaitement au con cert de Bruges. UNE CONFERENCE DU DIRECTEUR DE L'UNIVERSITE COLONIALE A l'invitation du Cercle Colonial et Maritime, le Directeur de l'Université Coloniale d'Anvers, Monsieur N. Lau- de, donnera Bruges une conférence Intitulée l'Expansion Belge sous Léo- pold I et Léopold II. Cette intéressante causerie, qui sera rehaussée de projections lumineuses, aura lieu le dimanche, 19 février, 5 h. de l'après-midi en la salle De Buck, place St Jean. Prix d entrée 2.00 fr. Entrée gratuite pour les membres et leur famille. CONCERTS DU CONSERVATOIRE Le 3e concert d'abonnement sera com me de tradition un concert spirituel, dont le numéro principal sera le psau me symphonique LE ROI DAVID, d'Arthur Honegger, d'après le drame de René Morax. Œuvre puissante, la plus remarquable, peut-être, des productions depuis le début du siècle. Cette oeuvre a été révélée au public brugeois il y a 10 ans et c'est la de mande de nombreux amateurs de mu sique que Maître Ryelandt en a décidé une nouvelle audition laquelle aura lieu le dimanche 12 mars, 4 h. au théâtre communal. L'on peut dès présent retenir ses places en la maison Van Hecke, rue Espagnole. BRIDGE DE CHARITE Le Comité de l'U.M.V.G. se permet de raopeler que la fête de charité (Tour noi de Bridge et souper) aura lieu le dimanche 19 février 16 h. 30 dans les salons du Grand Hôtel rue St-Jac- ques. en ville. Les adhésions seront reçues avec re connaissance. En dehors du droit d'inscription, aucun appel ne sera fait la générosité des participants. UN LOCAL S. V. P. La le unité des Guides Catholiques de Belgique, du district de Bruges voit le nombre des Guides et des Claires- joies augmenter, mais hélas son local ne suivant pas le mouvement, elle demande si vous ne pourriez l'aider en lui ren seignant un grand local assez vaste pour y installer ses sections avec leurs coins de patrouilles ou de sizaine et y pou voir jouer. Un ancien atelier, un étage ou un rez de chaussée (une ou deux pièces) assez grand mais pouvant s'éclairer et se chauffer en vue des réunions d'hiver fe rait bien son affaire si pas trop diffi cile d'accès ou trop cher de location. Les propositions peuvent être faites par écrit la cheftaine Mlle Coppieters 't Wallant, 18, quai Spinola, Bruges. PRIX LITTERAIRES La Commission provinciale des Beaux- Arts de la Flandre Occidentale décer nera dans le courant de l'année ûn prix de 5.000 frs. au littérateur qui aura écrit le meilleur ouvrage en langue flamande. Peuvent participer tous les hommes de lettres nés en Flandre Occidentale ou y domiciliés depuis cinq ans. Les manuscrits doivent être déposés avant le 15 août chez Je secrétaire de la commission. FIANÇAILLES Sont officielles les fiançailles de Ma demoiselle Hélène Obolensky fille du prince Nicolas Obolensky et die la Princesse née Soukhotine, tous deux dé cédés, avec le Chevalier Thierry van Outryve d'Ydewalle, fils du Chevalier André van Outryve d'Ydewalle et de Madame, née de Vrière décédée. PAGES D'HISTOIRE LOCALE Nous lisons dans Le Soir PAGES D'HISTOIRE LOCALE L'importante bibliographie que les historiographes ont consacrée au vaste domaine de l'histoire locale, s'est enri chie ces temps-ci de quelques travaux dont les Episodes de la Vie des Ducs de Bourgogne Bruges par feu le baron van Zuylen, archiviste de l'Etat Bruqes, sont tirer hors de Dair. C'est un volume de 250 pages, édité en fran çais par Cultura auquel devra se ré^rer quiconque veut se documenter sur le règne bourguignon en Flandre, sous Philippe le Hardi et Tean sans Peur. Un importapt chapitre de l'ouvra ge est consacré la Cour des Prin ces l'opulente résidence de la Maison de Bourqoone, dont les ducs firent leur centre d'affaire politique pendant leur séiour Rruges. De ce vaste édifice, qui occupait tout un quartier de la ville au XVe siècle, il ne subsiste plus qu'une aile hourrée de souvenirs, où s'isole au jourd'hui une communauté religieuse. Ce que fut cette Cour M. van Zuvlen en étale l'extraordinaire inventaire en nous introduisant dans l'intimité de la vie ducale aux raffinements insensés. L'auteur rectifie la version généralement admise, oui attribue la construction de la résidence au fastueux Philinpe le Bon (1429). Textes nouveaux l'anoui, il montre que, dès la fin du XlVe siè cle. Philippe le Hardi constitua cette ré sidence, acclimatant en même temns dans la cité, les traditions d'art et de faste dont Philinoe le Bon sera, mieux que Jean sans Peur, le brillant conti nuateur. L'ouvrage comporte également une description détaillée des châteaux de Wynendaele, Maele, Moerkerke, ainsi que des seigneuriales demeures de Gruuthuuse, l'hôtel Adornes et l'hôtel Bladelin Bruges. M. J. De Smet, archiviste adjoint de l'Etat, publie un vivant aperçu sur la vie de la cité au début du Xlle siècle Charles le Bon et son temps (1119- 1128). C'est le journal d'un contempo rain, Galbertus, clerc attaché la chan cellerie de Flandre, Bruges, qui four nit l'historien les données essentielles de cette étude, car Galbertus est une des rares sources d'information sur la vie populaire, religieuse, aristocratique, l'institution communale d'une époque qui n'est pas très édifiante au sens his torique et vertueux du terme. M. J. De Smet présente Charles le Bon, comme un doux prince Scandinave, pacificateur, juste et altruiste, dépaysé dans les lieux anarchiques et toublés où le destin l'ap pelle et où il mourra. Brève et claire, cette étude est comme une réduction de 1' Histoire du meurtre de Charles le Bon du grand Pirenne. Dans la revue Biekorf (La Ruche, janvier 1939), M. R. V. apporte une excellente contribution sur la justice Bruges au XVIe siècle en révélant d'ex traordinaires jugements empruntés aux Verluytboeken qui sont les registres criminels les plus anciens conservés aux archives locales. Ce qui frappe surtout dans ces jugements, c'est que les pei nes sont le plus souvent mal propor tionnées l'importance du délit. Les pu nitions capitales ordinaires disent que les condamnés seront ensevelis vivants, décapités la hache, avec ou sans con fiscation de biens, subiront la mutila tion, le stigmate au fer rouge, la fla gellation et pourront, jusqu'en 1554 date de l'édit impérial qui introduit les travaux forcés dans l'arsenal judiciaire être déportés pour un nombre d'an nées déterminé en Italie, au Portugal, en Hongrie. L'incendiaire était brûlé vif, on brûlait les cheveux aux sodomites et aux sourcières, question, dit l'un de ces jugements, de leur donenr un avant- goût des feux de l'enfer et lorsque, par hasard, la sorcière était chauve, le bourreau la coiffait d'une perruque de lin et la faisait flamber. On perforait la langue des médisants au moyen d'un alêne incandescent, quant aux mutila tions les plus courantes, c'était l'ampu tation d'un doigt, d'une main, sinon des deux mains, d'uqe sinon des deux oreil les. Mais tout ceci était infiniment moins déshonorant que de se voir couper la barbe et les cheveux... Il est intéressant d'observer qu'exis tent encore dans le langage et les ha bitudes populaires, des souveniu assez précis de ces inhumaines pratiques ju diciaires. «Je vais te couper les oreilles», il est puni du côté où il a péché (ge- straft langs waar hij gezondigd heeft) sont expressions courantes. Et la foule n*a-t-elle pas, après guerre, infligé quantité de femmes qui avaient frayé avec l'occupant, l'infamante correction des cheveux coupés «Parlez-moi d'humour... LE SUD organise pour la première fois, l'intention de ses lecteurs, un concours distrayant et facile. Il s'agit tout bonnement de nous envoyer le plus joli mot d'esprit, l'histoire la plus spi rituelle. REGLEMENT 1 Nous prions les concurrents de se souvenir du provèrbe les plaisante ries les plus courtes sont les meilleures et d'en tenir compte dans leur réponse... 2) Les blagues grivoises seront écartées d'office par le Comité 3) Chaque concurrent pourra nous envoyer autant de réponses qu'il lui plaira, la condition expresse qu'à chacune d'elles soit joint un exemplaire du présent avis découpé dans LE SUD 4) Les réponses devront nous parve nir avant le samedi 4 mars. Elles seront examinées impartialement par le Comité de Rédaction du SUD pour Cour- trai. 5) Les QUATRE MEILLEURES REPONSES seront publiées dans le SUD du 11 mars. PRIX: Les QUATRE GAGNANTS rece vront, franco, une bouteille de l'excel lent ROYAL RED TIPPERARY PORT (porto rouge) offerte gracieu sement par la firme courtraisienne bien connue: VEUVE GRYMONPREZ- SOETE, Rue Faubourg de Tournai, 9, Courtrai. Les réponses doivent être envoyées l'adresse suivante Rédaction du SUD C/O Mr Gérard DES MAREZ, Chaussée de Gand, Courtrai. Province de Flandre Occidentale. FONDS DES MIEUX DOUES. Il est porté la connaissance des intéressés que les requêtes tendant obtenir l'aide du Fonds des Mieux doués doivent être adressées au Gou verneur de la Province avant le 15 mars prochain. Toutefois les personnes domi ciliées Bruges, Courtrai, Mouscron, Ostende et Roulers, doivent adresser leur demande l'administration com munale. Les requêtes introduites après la date fixée seront laissées sans suite. Pou? ot«tenir le metiî*—taSométr**» de rot pneu, adrttMsx-vooB un tecfeaMÔcu Plaça Peereboam, YPRES. TéL 103. CONSEILS GRATUITS - TOUTES REPARATIONS. Voue y trouverez toutes les marque* de pneus neufs garantis et aux conditions les meilleures. SERVICE DE GONFLAGE GRATUIT.

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