La liberté et l'I.N.R. Hôtel Excelsior LE SUD YPRES (Suite de la page 4) POUR GAGNER PLUS EST LE JOURNAL DE TOUTE LA REGION. JACQUES VEYS-DE WULF La Butte WARNETON Tél. Comines, 135. UN RESTAURANT DE PREMIER ORDRE A L' Grtxnd'Plece YPRES. SA CUISINE EXQUISE SES VINS DE CHOIX. SPACIEUSE SALLE POUR NOCES ET BANQUETS DEMANDEZ NOS PROJETS DE MENUS. 368 LE SUD, dimanche 5 mars 1939. S Pour les sociétaires, l'entrée de la salle est de 2 fr. pour les grandes per sonnes, 1 fr. pour les enfants. Retenir ses places d'avance, partir de jeudi 2 mars, chez M. A. Parent, Café du Beffroi. Location 0,50 fr. ETAT-CIVIL. SEMAINE RELIGIEUSE Mariages. Deweer Octave, maga sinier Comines et Irène Vandaele, s. pr., Comines-Belgique. Jules De- keyser, ouvr. papetier Wervicq et Jeanne Bulteel, ouvr. d'us, Comines- Belgique. Botton Francisque, tisse rand Comines et Vandooren Hélène, ouvr. d'us, Comines-Belgique. Le- percq Jean, rubanier Bas-Warneton et Braem Emilie, ouvr. d'us., Comi nes-Belgique. Décès. Parsy Marie, s. p. 86 ans, veuve d'Ennetières, Rue de Warneton. Les statistiques établies par un im portant groupement d'hommes de bu reau, nous ont appris que, sur 10.000 employés occupés dans les diverses branches de l'activité commerciale, in dustrielle ou financière, 250 gagnent moins de 500 Fr. par mois, 2.100 tou chent de 500 1.000 Fr. 4.500 reçoi vent de 1.000 1.500 Fr. 2.250 ont des appointements variant de 1.500 2.000 Fr. 900 seulement parviennent obtenir des émoluments dépassant 2.000 Fr. On en conclut que près de 70 p.c. des employés gagnent mois de 1.500 Fr. par mois et l'on considère, juste titre, que les ressources des travailleurs intellec tuels de nos entreprises sont nettement insuffisantes. Pourtant la réalité doit être plus tragique encore que la statis tique, on n'a recensé que des employés adhérant un organisme de défense professionnelle et l'on ne s'est adressé qu'à ceux qui sont en pleine activité, mais on n'a pas tenu compte de la mul titude des employés isolés dont les émo luments sont tellement maigres qu'ils ne peuvent s'affilier aucun groupe récla mant une cotisation on n'a pu compter non plus les chômeurs partiels, dont les prestations et les appointements se ré duisent des demi-mois, ni les pauvres honteux et les exploités car il y en a qui n'ont pas voulu, par dignité, dé clarer leur misère aux dirigeants de leur propre association ou qui n'ont pas osé avouer que, pour obtenir un emploi, ils •ont dû accepter des conditions de fa mine. Certes, cet état de choses lamentable résulte en ordre principal du marasme -général des affaires comme on dit au jourd'hui, et de la réduction souvent ir- Tationnelle des frais généraux d'exploi tation. On a remarqué cependant que l'em ployé n'est guère soucieux de son ave nir, qu'il se fait trop souvent de dan gereuses illusions sur ses capacités, qu'il ne se doute nullement qu'il doit, comme tous les travailleurs, s'adapter aux exi gences nouvelles de l'évolution économi que. Il n'a ordinairement qu'un objectif immédiat être placé et, lorsqu'il occupe une place, il savoure benoîtement sa bonne fortune, mais il ne fait rien pour la garder, pour l'affermir, pour la rendre plus avantageuse. Il ne fait rien Si il deman- - de de temps autre une augmentation son employeur en invoquant des char ges famiales accablantes, la vie chère ou tout autre motif de lamentation. Il est pourtant extrêmement rare qu'un patron accorde quelque attention, de tels arguments pour lui, une seule chose importe l'utilité, la compétence ou, plus exactement, le rendement de son personnel. SAINT-MARTIN Dimanche 5 mars Deuxième dimanche de Carême. A 7 h. communion géné rale pour les membres de la Ligue masculine du Sacré-Cœur. A 2 h. 30 Vêpres, Salut et sermon de Carême. Lundi 6 Fête de Sainte Colette Ab solution générale pour les membres du Tiers-Ordre. Jeudi 9 Ouverture de la neuvaine Saint-Joseph. MESSES ANNIVERSAIRES SAINT-MARTIN Dimanche 5 mars 8 h. 30 pr. Mr. René Butein. Ail h. 30 pr. le Dr. Van Robaeys. Mardi 7 7 h. pr. Messieurs Roger et Armand Persyn. SAINT-PIERRE Dimanche 5 8 h. 30 pr. Mr. Pierre Butaye. A 10 h. messe chantée pr. Léon Raec- kelboom. SAINT-JACQUES Dimanche 5 7 h. 30 pr. Mr. Emile Van Huffel. A 8 h. 30 pr. Marie Demeersseman. SAINT-NICOLAS Dimanche 5 9 h. pr. Mr. et Mme Emile Degrou (Eigen Heerdstraat). ETAT-CIVIL Naissances. Vanbelleghem Willy, Porte des Récollets, 5 (de Langemarck). De Wulf Christiane, Porte des Ré collets, 5 (de St-Jean). Hoflack Da niel, Porte des Récollets, 5 (de Vlamer- tinghe). Harenand Liliane, Porte des Récollets, 5, (de Langemarck). Lief- hooge Liliane, Porte des Récollets, 5 (rue de Dixmude, 5). Comyn Paul, Porte des Récollets, 5 (de Wytschaete). Garreyn Willy, Rue Watering, 15. Van Renterghem Jules, Porte des Récollets, 5 (Ch. de Bruges, 70). Décès. Teneur, 63 ans, cordon nier, époux Leroy Marie, Rue Close, 14. Decock Godelieve, 14 jours, rue Ju les Capron, 6. Le Goueff Jeanne, 43 ans, négociante, ép. Cornelis Pierre, (de Messines). Laçante Emile, 20 jours, Zaalhof, 2. Gillis Maurice, 50 ans, négociant, ép. Devos Marie-Louise, Rue de Lille, 8. Claeys Ivette, 20 jours. Ch. de Zonnebeke, 24. Vincke Flo rentine, 79 ans, s. pr., célib., Ch. de Menin, 25. Dethoor Gilbert, 20 jours, Ch. de Poperinghe, 143. Leroy Ho noré, 83 ans, s. pr., ép. Devos Marie, Ch. de Dickebusch, 175. Vantorre Pauline, 66 ans, religieuse, Rue de Lille, 85. Un employé débrouillard n'ignore pas cette préoccupation patronale il s'ef force d'augmenter son capital-con naissance afin de présenter, aux chefs d'entreprises qu'il sollicite, des aptitu des plus nombreuses, plus réelles, plus productives. Pour gagner plus, il n'est, en effet, que deux moyens offrir mieux ou of frir plus Bilanbert. (Suite de la Ire page) Bien souvent Anvers, Gand ou dans d autres villes encore de cette Flandre que j'aime toujours revoir, je renoue conversation avec des amis fla mands qui expriment les mêmes idées que je vous expose ici ce micro. Ils ajoutent qu'on se rend compte de plus en plus, dans les milieux les plus fla mands, que ce n'est pas servir la po pulation flamande, que d'exclure le français. Nous autres, négociants, nous ne con naissons qu'un peuple, c'est le peuple belge des deux côtés de la soi-disant frontière linguistique, nous avons la même histoire et nous avons été élevés dans les mêmes idées de liberté, dans la même fierté patriotique, nous avons éprouvé les mêmes souffrances et nous avons nourri les mêmes ambitions. Je suis confus de dire ce mjcro des chose- qui me paraissent terriblement banales. Des millions de Belges ont ces mêmes pensées que j'exprime comme je peux, sans éloquence, mais du fond de mon cœur. Quelle étrange aventure a fait que depuis quelque dix ou vingt ans la vraie mentalité de nos popula tions a été déformée et défigurée par une sorte de mauvais brouillard Nous ne sommes pas responsables d une théorie unilinguiste qui n'est ni dans nos traditions, ni dans nos cœurs, ni dans le bon sens. Si elle a été un jour proclamée et adoptée l'une ou l'autre tribune du pays, c'est bien certainement sans notre adhésion. La question a été mal posée ou mal comprise. La Fédéra tion Nationale des Chambres de Com merce de Belgique vous affirme par ma voix, mes chers compatriotes, que la si tuation actuelle, telle qu'elle est créée dans nos rues et dans nos gares, outra ge notre sentiment et notre raison tout la fois. Elle a quelque chose de comi que. Elle frise le ridicule. Elle fait souf frir l'ami étranger dans son confort, dans sa sécurité. A des endroits dan gereux de nos routes, le seul mot Slip- gevaar n'arrêtera pas plus l'attention de quinze voyageurs sur vingt que ne ferait une réclame de savon ou de quin quina... Nous voudrions toujours, dans ces cas-là, voir nos deux langues, et pourquoi ne pas y adjoindre l'allemand et l'anglais quand il y a un réel danger C est en ce cas surtout qu'on regrette le manque de langue internationale, mê me si elle était tout fait rudimentaire et réduite cent ou deux cents mots Le commerce vit d'échange et de paix, et il accueille avec joie et enthousiasme tout ce qui attire la curiosité et les vi siteurs. Vivent les kermesses locales et les traditions locales et les idiomes ré gionaux et locaux, pour autant que ce particularisme ne devienne pas fanati que et inhospitalier. Ici, comme en toute PAQUEBOTS OSTENDE-DOUVRES Les 6, 7 et 8 avril, l'occasion de Pâques et les 9 et 10 avril, l'occasion de l'Exposition du Home Idéal Lon dres, émission de billets d'excursion A prix réduit, vers Douvres et Londres, valables 17 jours. Service spécial journalier de trans port d'automobiles par les paquebots passagers. Départs d'Ostende 10.50 h. et 15.20 h. de Douvres 11.55 h. et 15.55 h. YPRES Mercuriale du samedi 25-2-1939 Froment 118-123 les 100 kgr. Seigle, 75-78. Avoine 92-94. Or ge de brasseurs, 96-98. Orge four ragères, 90-92. Pois 133-135. Fé- veroles 125-128. Pommes de terre, 30-35. Beurre 23-24 le kg. Œufs 0,40-0,43 la pièce. Porcelets 20G- 220 la tête et 8-9 le kg. Paille de froment, 17-19 les 100 kgr. Paille de seigle, 16-18. Paille d'avoine, 20- 22. Paille d'orge, 22-25. Foin de prairie, 30-32. Foin de trèfle, 34-36. Foin de Lucerne, 33-35. Lin brut. 84-86. Graine de trèfle ord. 25-27. noir, 28-30. bâtard, 32-34. rouge, 34-37. blanc, 36-38. Bet teraves fourragères, 85, les 1.000 kgr. Pour vos primeurs, fruits, fleurs, ger bes, bouquets et garnitures de table, une seule adresse chose, c'est la mesure et le tact qui doi vent nous sauver. Le programme que je vous propose est facile. Il est conforme notre mentalité et nos traditions. Le Belge a toujours été l'ennemi des théo ries extrêmes il a l'esprit du juste mi lieu et le sens de la pondération. J'ap pelle de tous mes vœux le retour notre vieux et sympathique bilinguisme. Ht nous voudrions surtout que ce bilinguis me sott rappelé spontanément par nos administrations communales, nos admi nistrations provinciales, nos grandes so ciétés de transport, d'industrie et de commerce, nos musées publics, et pri vés, nos grandes institutions de tout genre et de toute destination. Nous avons grands frais fabriqué des livres Braille pour instruire et admettre nous comprendre quelques milliers de mal heureux aveugles. C'est bien le moins que nous pratiquions du bilinguisme et du quadrilinguisme, pour nous achemi ner de mieux en mieux dans la grande et belle voie mondiale de la compréhen sion générale et de la Paix universelle.

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Le Sud (1934-1939) | 1939 | | pagina 3