REGARDS A L'EXTERIEUR Cl NE M AS LE SAINT DU JOUR BRUGES COURTRAI MOUSCRON OSTENDE YPRES MAISON DEM AN JE SAIS Réflexions a propos d'un manifeste. SAINT CALLSITE, PAPE. D'IXELLES LA GRANDE MARQUE SIGNE DE QUALITE LES MEILLEURES BIERES Ses spécialités: Nœuds de Bruges Pains d'amandes Pains d'épices, etc., etc. La presse fit un accueil tjrès varié la publication de ce que Cassandre appelle des brèves réflexions se rapportant la neutralité belge, accueil allant de la sim ple désapprobation ou du désaveu, jusqu la plus folle colère. On doit condamner les publicistes qui ont cru habile de jeter la suspicion sur la personnalité des signa taires du manifeste ou qui n'eurent qu'une hottée d'injures pour toute réponse leur argumentation, le procédé re lèse que son auteur et jamais la personne visée. On ne peut émettre aurun doute sur la bonne foi des signataires du manifeste, mais on peut croire une erreur d'optique de leur part et leur reprocher 1 excès dans lequel ils tombent au même titre qu'ils condamnent les empiétements du matérialisme déchaî né. C'est cette erreur que je voudrais ici démontrer. 11 n'est pas douteux que notre neutralité doit être sauvegardée entièrement et abso lument, pour autant qu elle ne soit mena cée ni directement ni indirectement. Il n'est pas moins certain que 1 Allemagne est cau se de la guerre pour son impérialisme re vendicateur et l'Angleterre pour son impé rialisme conservateur, quoique, au fond du cœur, ce soit cette dernière que nous reconnaissions le droit de défendre sa pro priété contre la première. Les erreurs de la politique anglo-française de 1919 1938 ont été stigmatisées ici comme il convient et ont été souvent données comme cause certaine d'un nouveau conflit. En cela donc je ne puis qu'approuver le texte du manifeste, mais je poserai ici la ques tion qui doit être résolue avant que la con clusion ne nous entraîne demander la ces sation immédiate des hostilités. comment les valeurs spirituelles seront-elles le mieux défendues, par la guerre ou par la paix Qu'on veuille bien me lire attentivement, j'entends que ce ne sont pas les horreurs de la guerre ni les destructions sans nom bre qu'elle entraîne avec elle qui pour ront jamais amener un redressement des valeurs spirituelles et encore moins leur accroissement, et c est bien durant la paix qu'on verra leur efflorescence, je veux di re que la paix immédiate pourrait compro mettre gravement l'avenir et que la guerre maintenant est peut-être la seule façon de résoudre le problème posé l'Europe. Les auteurs souhaitent que le germanis me puisse encore être réduit et tous ceux qui voient en lui un danger permanent pour la stabilité européenne le souhaite ront avec eux. Admettant que le prix qui doit être payé pour aboutir ce but soit très élevé, et rien ne prouve qu'il le soit réellement, le jeu ne vaut-il pas la chan delle Je crois bien que oui. De même, que le national-socialisme soit l'expression actuelle du pangermanisme, nul n en dou te, aussi est-ce être doué d'une bonne dose de naïeveté que de croire la Grande-Bre tagne capable de faire la guerre dans le seul but de détruire ce régime intérieur allemand. Qu'elle se soit imposé cette tâ che comme but ne dit pas qu'elle ne re cherche aucune autre issue la situation actuelle en Europe et plus particulièrement en Allemagne, et serait-elle encore le seul but poursuivi, la nuisance du régime pour la gêne sérieuse qu'il cause aux pays voi sins est suffisante pour en demander la disparition, car la liberté de se donner le gouvernement qui lui plaît, n'autorise pas un peuple être la cause de troubles dans les pays qui sont en relation avec lui. En somme, ce que les signataires du ma nifeste proposent, c'est de terminer la guer re en protégeant dorénavant l'Occident contre le pangermanisme par la stratégie défensive et en guettant le moment où il sera possible d'affaiblir l'Empire allemand d'Europe. Tout bien considéré, selon le proverbe des paysans de chez nous un oiseau dans la main vaut mieux que deux autres qui volent, la bonne logique deman de que les Alliés ne lâchent pas la pour suite qu'ils ont commencée contre ce que les auteurs du manifeste eux-mêmes appel lent une hégémonie regrettable et nuisi ble. N'oublient-ils pas, ces mêmes auteurs, que toute paix pour être durable doit être juste Que la justice ne peut s'établir que si les justiciers sont forts assez pour l'impo ser au délinquant Que c'est une obliga tion, pour ceux qui en détiennent le pou voir de faire régner la justice, et que leurs propres erreurs antérieures n'enlèvent rien leur droit d'exercer cette fonction Que la part du feu qu'ils leurs conseillent de faire est une solution boiteuse qu'ils seront peut-être forcés de remettre en question dans des conditions moins bonnes que les présentes Qu'il serait criminuel de leur part de suspendre l'exercice de leur devoir et que la responsabilité des événements futurs retomberait sur eux Je croix, pour clôturer ces réflexions, que les signataires du manifeste ont versé dans l'utopie, craignant que ne se perdent les valeurs morales et spirituelles dans les destructions qui menacent l'Europe et le monde, mais, encore une fois, le danger est plus grand de les voir sombrer par manque de décision et d'énergie au moment où plus rien d'autre ne peut plus.être ten té. Spectator. P. S. Il se prépare en Finlande des évé nements qui pourront, dans peu de temps, modifier complètement les positions ac tuelles de l'Allemagne et de la Russie, et influer peut-être celles de la France et de la Grande-Bretagne dans un proche avenir. Le danger semble bien être pour tous l Est et la folie des dirigeants allemands apparaît toujours plus grave. Sp. A la suite de plusieurs malheurs que les païens attribuèrent la colère des dieux ou aux enchantements des Chrétiens et en particulier de notre Saint, dont tout le cri me était de chanter en secret avec les fidè les les louanges du vrai Dieu et de gagner un grand nombre d'âmes Jésus-Christ, le. gouverneur de Rome, sous l'empereur Sé vère, fit arrêter tous ces néophytes avec Calépode, prêtre, et les condamna avoir la tête tranchée. Callsite lui aussi fut ar rêté, chargé de chaînes et mis en prison où on le laissa cinq jours entiers sans nourri ture. Il eut, dans sa prison, la consolation de convertir et baptiser un soldat, Privai, et ce fut avec lui qu'il subit le martyre. P. G. LES GRANDES BRASSERIES DU 13 AU 19 OCTOBRE 1939 Les mentions en lettres grasses sont les directives de la D O C I P. S. A. 2. LA PATRIE DL 14-10-39. Seulement, on a demandé 1 Alleina- gne le retrait de ses troupes du territoire polonais, chose qui était incompatible avec le prestige de n'importe quel pays déjà engagé dans la lutte. Imposer une telle condition préjudicielle équiva- lait provoquer un refus catégorique. L'action de M. Mussolini, qui aurait pu arrêter la guerre par la signature immé- diate d'un armistice et qui, par consé- quent, aurait rendu possible un examen d ensemble de la situation, a été contre- carrée par les conditions trop onéreuses qu'on prétendait imposer l'Allemagne. En face des graves responsabilités dérivant du fait du déclenchement d'un conflit dont on ne peut prévoir toutes les conséquences pour la vie même des na- lions, l'Italie fasciste revendique son ac- tion de défense de la paix action d'au- tant plus significative et loyale qu'elle émane d'un pays préparé la guerre matériellement et spirituellement, pays qui, par la foi qui l'anime, peut aflron- ter avec toute sérénité n'importe quels sacrifices D'un journal belge du 14 septembre nous tirons ces considérations d'ordre moral La revue Relaz&oni Internatiali 4 qui publie chaque semaine une rubrique sur la politique vaticane, constate au- jourd'hui le parallélisme de la politique de paix du Saint-Siège et de celle du Palais de Venise. Elle fait allusion no- tamment la communication faite par ie gouvernement italien au Saint-Siège que le pacte germano-russe n'influera en rien la politique italienne Fégard des pro- blêmes religieux et des rapports de 4 1 Etat avec 1 Eglise. Elle expose que la volonté du Pape, de même que l'activité politique du Duce, s'inspirant de la mo- I dération et de l'équité latines, visent réaliser sur la base de la justice un équi- libre européen. Elle conclut que jamais encore comme en ce moment l'Italie, devant cette tâche, n'a été plus proche du vicaire du Christ mettre en vedette le principe de l'équité latine Le 23 septembre, quand les troupes al lemandes et russes achevaient d'occuper la Pologne, M. Mussolini, recevant au Palais de Venise les chefs fascistes de la provin ce de Bologne, faisait une déclaration dont l'extrait suivant paraît contenir des idées essentielles Le peuple italien sait qu'il ne faut pas troubler le pilote, surtout lorsqu'il est engagé dans une navigation orageuse, ni lui demander chaque instant des nouvelles sur la roule. Si j'apparaissais un jour au balcon de la place de Venise et si je convoquais le peuple italien tout entier m'écouter, ce ne serait pas pour lui soumettre un examen de la situation, mais pour lui annoncer, comme je le fis le 2 octobre 1935 et le 9 mai 1936, des décisions d'une portée historique. Ce n'est pas le cas pour le moment. Notre politique a été fixée par la déclaration du 1er sep- tembre et il n y a pas de raison de la changer. Elle répond nos intérêts na- tionaux, nos accords et nos pactes politiques, ainsi qu au désir de tous les peuples, y compris le peuple allemand, de localiser au moins le conflit. Du reste, la Pologne ayant été liqui- dée, l'Eurooe n'est pas effectivement en guerre. Les masses des armées ne se sont pas encore rencontrées. On peut éviter ce choc en se rendant compte que c'est une vaine illusion que celle de vouloir maintenir ou, pis encore, reconstituer des positions que l'histoire et le dyna- misme des peuples ont condamnées. C'est sûrement avec la sage intention de ne pas élargir le conflit que les gou- vernements de Londres et de Paris n'ont pas réagi, jusqu'à présent, devant le fait accompli russe, mais en agissant ainsi ils ont compromis leur justification mo- raie tendant révoquer le fait accompli allemand Le 30 septembre, après que M. von Rib- bentrop était allé signer Moscou le pacte d'amitié et dâlliance du Reich Grand Al lemand avec l'U. R. S. S., le comte Ciano, répondant une invitation du gouverne ment allemand, partait pour Berlin, vrai semblablement aux fins de confronter le point de vue du fascisme avec celui du Reich avant le discours du Fuhrer devant le Reichstag. Lorsque le diplomate italien reprit le chemin de Rome le 2 octobre, les entrevues qu'il avait eues avec le Fuehrer Voire suite en bas de la colonne suivante) et avec M. von Ribbentrop étaient jugées Berlin, rapportait le D. N. B., avec la plus grande satisfaction Nous examinerons la portée morale et politique de l'intervention de l'Union So viétique en Pologne aux côtés du Reich allemand, et nous commencerons l'examen par une première indication sur certaines des conditions dans lesquelles Anglais et Allemands, en 1939, ont abordé les Russes pour se disputer leur alliance. Louis Habran. DEPOTS DANS TOUT LE PAYS CINEMA DES FAMILLES Sa dernière modèle avec Camilla Horn. TOUS CROSLY-PALACE 1) Brelan d'a's avec Ritz Brothers. AD. RES. 1) le Prince X avec Sonja Henie. Tyrone Power TOUS RES. VIEUX-BRUGES 1 Pattes de Mou che avec P. Brasseur, Renée St Cyr. AU RES. 2 La neuvième Symphonie avec Lil Dagover, Th. Loos. AD. RES. (Enfants non admis) NOVA CINEO I) Zamhounga. ADULTES. -2 Le Rebelle avec Bette Davis, George Trent. ADULTES. (Enfants non admis) ONS HUIS I Le démon de la vitesse TOUS. 2) Trois jeunes filles ont grandi avec Deanna Durbin. TOUS. REX 1 Madame et son clochard. TOUS. 2) Le Père L"bonnard. ADUL TES. St JEAN Confetti. Songe d'une nuit d'hiver. ADULTES. VOLKSBOND Le dragon approvoisé. Mélodie d'une nuit d'amour. ADULTES REX Eusèbe député avec Michel Simon, Jules Berry, Elv. Popesco iLe démon sur la ville avec Cl. Colbert. AD. RES. RIO Pur Sang avec Clark Gable. La loi du milieu avec Barbara Stanwvck. AD. RES. FORUM Loufoque et Cie avec Joan Crawford et Cl. Gable. Le mort en fuite avec Jules Berry et Michel Simon. AD. RES. FLORA 1 Les ailes de la flotte, avec George Brent. Olivia de Havilland et John Payne. TOUS. 2i Raphaël le Tatoué avec Fernandel. Armand Bernard. Aimos. etc. AD. RES. VIEIL-YPRES 1) Miarka. la fille l'Ourse, avec Rama Tahé. Suz. Desprès et Noguero. AD. RES. 2 L'irrésistible Terry avec James Cagney. ADULTES. BREIDELSTRAAT, 14, RUE DE LA BRIDE BRUGES Dors Sous mon chevet, Rose fanée. Tu ne fus qu'une fleur, tu n'es plus qu on [regret, Mais tu ne seras pas, au mépris, cou- [damne®- Dors Sous mon chevet Je sais la terre dure l'auréole éteinte Et je te soustrairai, gloire morte, a sa [plainte Sa fausse plainte. Sans crainte, Dors, Rose fanée. Franc ine Forges-

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