BILLET
PARLEMENTAIRE
Pour les ETRENKES
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LA GUERRE
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TROIS LIVRES
SCOUTS
2. LA PATRIE DU 30-12-39.
les auront compromis.
r,n 191-i., tes peuples étaient libres et les
situa.ions itei es. Aujourd liui au contraire,
des fiots de pactes ont encnevètié les inté
rêts et les responsabilités, il 11 y a pius de
vér.tables neutres et tous, seiniainant l'un
1 autre, côloien t'abîme dars la contusion
de Babel.
A Genève, quand la Finlande deman
dait qu'on la sauve, le courage sociétaire
fut a ta mesure de l'éloignement géogra
phique de TU. R- S. S. et de certaines
grandes puissances. Les abstentions et les
déclarations qui mo.ivèrertt les votes le
prouvent.
A l'assemblée, 9 membres sur 40, et au
conseil 3 membres s abstinrent la déci
sion. A part cela, la S- D. N. fut unanime
voter l'exclusion. A rassemblée, tandis
que l'Iran et l'Afghanistan, isolés en.re
TU. R. S. S- et le golfe Persique, rel
iaient leurs délégués, ce furent les trois
Scandinaves, Danemark, Suède, Norvège,
très exposés entre TU. R. S. S. et i'Al-
1 -magne, les trois E.ats baltes, Lituanie,
Lettonie, Estonie, clients de i'U. R-
S. S., la Chine, inquiète entre 1 U- R. S.
S. et le Japon quand elle considère le
sort qui échut la Pologne entre TU. R.
S. S. et l'Allemagne, la Bulgarie très dé
tachée des influences dominantes du mi
lieu, la Suisse, dont la neutralité intégrale
est reconnue depuis 1938, qui s'abstin
rent- La Finlande, ne voulant pas être
juge et partie, fit de même. La Turquie et
ia Roumanie, malgré leurs liens avec les
Anglo-Français, avaient longtemps hésité
prendre l'attitude qu'on attendait d'elles.
An conseil, où l'Iran n'avait pas paru
et d'où un Balte douteux, la Lettonie,
avait été écarté, et où on avait introduit
la Boiivie, la Chine, l'Egypte, la Finlan
de et TUiîion iSud'Africaine, quand il
s'agit d'appliquer l'exclusion après le vo
te de i'assemblée, la Chine qui cependant
a l'habitude d'en appeler au pacte pour
elle-mcme, persista dans son abstention
la Grèce et la Yougoslavie, sensibles tou
tes deux, comme la Bulgarie d'ailleurs,
l'influence italienne, s'abstinrent aussi,
ainsi que la Finlande.
(A suivre). Louis HABRAN.
Le Palais de Gencve est bien le Palais
des Ombres ombres orgueilleuses des
grandes nations qui sont parties, Etats-
Unis, Brésil, Japon, Allemagne, ltaiie, Es
pagne, U. R- S. S. ombres tragiques des
na.ions qui ont été rayées par la îorce de
la liste des Etats autonomes Ethiopie, Au
triche, Tchécoslovaquie, Albanie, Pologne
ombres réalistes et dédaigneuses des na
tions ibéio-américaines qui ont déserté la
maison de la confusion et de la décadence
de i imrope L.osta-riica, ouatema.a, iNi-
earagua, Honduras, Salvador, Chili, Véné-
zuéla, Pérou ombres burlesques de l'Af
ghanistan et de l'Iran (Perse) dont les
délégués présents Genève se font porter
absents l'assemblée.
Maintenant, il ne reste plus dans la
maison, comme grandes nations, que l'An
gleterre et la France. Et ainsi s'accuse la
tare de l'institution interna.îonaie la
confusion du traité de Versailles avec le
pacte dont la définition peut re 1 or
ganisation, la stabilisation du monde au
profit de deux des grands vainqueurs de
1918
La S. D- N. n'est pas établie sur des
bases naiurelies ni smeeres elle obéit
des intérêts particuliers dont l'influence
y est prépondérante, et exclusive des in
térêts des autres. L'Angle.erre, avec les
onze voix qu'elle contrôle (la sienne, cel
les de l'Eire ou Irlande, du Canada, de
l'Union Sud-Africaine, des Indes, de 1 Au
stralie et de la Nouvelle-Zélande, domi
nions, et celles du Portugal, de l'Egypte,
de la Turquie, de l'Irak, satellites) est
bien la planète dominante, inspiratrice et
et conductrice de la constellation.
Amour de 1 Angleterre et de la France,
qui 3ont redevenues des belligérants, s'a
gitent dans la contusion et 1 intrigue int
poussière de petits peuples qui se disent
neutres, mais qui oublient la maxime
Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu
es
i.i parmi eux, ce qui reste des nations
ibéro-américaines forme un groupe d'ex
cités qui font du chantage au pacte et qui
peuvent achever de brouiller les cartes de
l'Europe sans s'exposer personnellement,
mais sans pouvoir non plus apporter au
cune aide sur le champ de bataille aux
nations européennes qu'ils compromet
tront.
Le Crédit Anversois et le Ministère
n'c-t-ce pas un vaudeville d fin d'année qui
se joue dans les salons de la rue de In Loi
Le Ministre des P. T. T. a remis le 2 décem-
b e sa dactylo un chèque de mille francs
p-yable aux guichets de la succursale de Ber-
chem. Cea lui vaut une sérne grand or-
chrtre la Chambre. La dactylo, les mille
francs et le ministère reçoivent les honneurs
d? iAnalytique.
Or le premier décembre Madame Wauters,
en brave bourg oise qui se prépare faire ses
courses de ménage, reçoit un chèque de mille
francs de son mari et se rend en toute inno
cence une des succu sales du Crédit Anver
sois Bruxelles pour garnir de qu Iques bil
lets son sac vide. Cette fois c'est le Cabinet
du Premier Ministre qui sert de cadre une
explication plutôt embarassée et ennuyeuse
de la part du Ministr de l'Information Na
tion: le.
Tau! cela ne rehausse guè'e le prestige du
Ministère. Tout cela ne donne qu'une piètre
idée de nos mœurs politiques belges. Ces in
cidents burlesques npeuvent avoir quel-
qu'utilité que si M. Pierlot les met profit
pour réduire le chiffre de ses ministres et le
ramene- des proportions raisonnables. Dix-
huit Excellences, au moment où nous som
mes, c'est vraiment abuser de la crédulité pu
blique. A ma honte je dois avouer que peu
de parlementaires les connaissent tous il
faudrait presque leur imposer un exercice
de mémoire.
Que fait Paul-Emile Janson, assurément
homme de bon conseil, dans cette galère Et
Henri De Man, joue-t-il de la flûte pour
améliorer les loisirs du soldat Ne pour
rions-nous nouépargner le luxe, dans un
peys où les journaux foisonnnent. d'un mi
nistre de l'Information Nationale Et de
puis quand la Santé Publiqu? nous impose-
t-elle un tel souçi, qu'il ait fallu ériger en
département autonome, la direction attachée
de temps immémorial au Ministère de l'In
térieur 2
Deux bourrasques assaillent en ce moment
le cabinet.
La grève d s mineurs du bassin de Mons
et de Charleroi. Personne ne contestera que
le métier de mineur soit rude, et que nom
breuses sont les victimes du grisou. Mais
n'est-ce pas un crime de lèse-patrie que d'ar
rêter le travail un moment où le charbon
est notre seule monnaie d'exportation où il
est l'élément fondamental de notre écono
mie belge. Il ne faut pas chercher bien loin
pour découvrir les auteurs de ta grève. Le
communisme veille dans les corrons ses me
neurs connaissent le langage incendiaire qui
allume dans les cœurs des ouvriers les pas
sions mauvaises, qui opposent la misère des
prolétaires au luxe des barons de la mine.
En France la guerre a permis de mater les
fauves de la troisième internationale. N'ou
blions jamais que nous avons au milieu de
nous des créatures la solde du Kremlin, qui
poursuivent inlassablement l'effondrement de
notre pays par le triomphe de la révolution
communiste.
Deuxième tempête Que se passe-t-il au
Sénat Depuis les dernières élections la Hau
te Assemblée a perdu son calme et sa sérénité.
Auparavant c'étaient les gamins de la Cham
bre, qui, pétulents et querelleurs, faisaient au
Ministère la vie dure. Actuellement les Pères
Conscrits veulent retrouver une seonde jeu
nesse, et ils brûlent de ravir la Chambre les
lauriers de la guérilla. Les bénéfices excep
tionnels ont réchauffé le sang glacé des in
dustriels libéraux. Ils menacent de culbuter
Gutt et son projet. A droite également il y a
des résistances les diplomates cherchent des
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VINGT SCOUTS AUTOUR DU
MONDE 11 francs.
formul s transactionnelles. Pierlot
reste ferme sur ses positions JUS(/U
il
nateurs devant Ls responsabilités™""*
votes désirent-ils une crise mmisté T.
Le Sénat, au moment où j'écris est
en ébullition. CUUt
Paix sur la terre nous chantent U
voix de Noël
Irrequietum cor hominis est la tê
se de l'homme. Et partout sur la terre"''0''
la guerre. c
Les Forces Aérienne Britanniaue*
(Suite) (1)
L'aviation de bombardement comprend
de multiples types d'appareils, de tonnae
varie.
Le lirey Battle bien connu en Bel
gique, est un monomoteur (lOoO cvj p,
l place d'at.aque et de bombardement léger
n peut encore etre atteeté d autresmis
sions. Il n'est pas destiné aller très loin
de ses bases pareeque les risques de panne
et du monomoteur sont trop grands. \ean
n.o us i peut parcourir 16U0 km avec 600
kg de bombes. Sa vi esse dépasse 100 kmh
(414 pleins gaz) 4300 m., altitude qu'il
atteint en 14 minutes. Maniabilité très
bonne. La vitesse semble insuffisant en
regard des possibilités de la chasse actuel
le. Le Battle doit néanmoins etre un
bon avion d attaque au sol, et c'est sans
doute dans ce but qu'il a été construit en
séries très importantes.
Le Bristol Blenkeim qui équipe une
grande partie des escadrilles de bombar
dement anglaises et qui est en service dans
de nombreux autres pays, est le plus re
marquable des bombardiers anglais. Ceat
un inpiace de moyen tonnage l ooOO kg)
équipé de 2 moteurs de 840 cv. La vitesse
maximum dépasse 460 kmh. et le rayon
d'ac.ion peut atteindre 3200 km. Sa ma
niabilité, très grande pour un appareil
de bombardement et son armement puis
sant en tont un avion redoutable et d ail
leurs d'excellente réputation. Une version
dérivée du Blenheim le Beaufor.
sorti peu avant la guerre et équipe de mo
teurs plus puissants, possède des perfor
mances très supérieures mais encore secrè
tes.
Le Handley-Page Hampden est lui
aussi un bimoteur (2 x 8k> cv i mais il est
quadriplace et peu. emporter une charge
militaire plus importante de 600 dOUf
kg, avec une auLonomie qui varie selon
cette charge, entre 600 et 3200 km. la
vitesse maximum est d environ 42o Lai-
Cet appareil est donc relativement lent et
Soundc ue^nne p.uiol a des missions de
nuit. Cependant sa maniabilité excelle»-
te, et la aeiense qui peut tirer sous tous W
angles, en font un redoutable adversam
pour des chasseurs. Une autre quani du
Hampden est sa construction lu*
simple, aonc rapide. L appareil a lui au*t
été équipé de moteurs plus puissants qui
lui assurent des performances largement
accrues.
Le Aimstrong uihilworth whitVj
quoique plus puissant (2 x 1050 c\ j
pius leni 390 kmh. environ. Sa cump
utile et son autonomie ne dillerent
considérablement de deux du «llampdal>
11 semble réservé aux missions de nuit-
Le Vickers Wellington est un eu^
ine avion de cons.ruction massive niais
trêmement légère, grâce au procèdeide e
slrucuon géouésique breveté par -
Le fuselage, large et ventru, n est P85 -
lin, mais il ollre de très grandes lac
d'aménagement. 11 est en ettet Habita
bout en bout et possédé d ailleurs une
relie de tii l'extrême arierre, ^eiai^mea[
empennages, ce qui améliore gi au
les possibili.és de délense. Grâce a sa
reté de construction, le ^ul toù
équipe de Z moteurs de 900 P'
son poids total por.é plus de L orjnale
il possède une autonomie de vo u
de plus de 5000 km. tout en einpo ,a.
importante charge de bombes. Lu j
çain cette charge par du corn u~ t
rayon d'action atteindrait 16- p
La vitesse maximum atteint 42o jont
plafond 8000 m. Le elling 011^!^ a
on a vu évoluer une escadre eu j
Bruxelles, est un bombardier pul
(Voir suite page
(1) Voir La Patrie Nos 47, 48 et 49-