la guerre
aerienne
la semaine
liturgique
le saint du jour
2. LA PATRIE DU 13-1-40.
de guerre où il travailla comme serrurier
Membre du Parti Communiste depuis 1916,
il reprit du service actif après la révolu
tion de mars 1917 après avoir fait par ie
du Soviet (conseil révolutionnaire) du ré
giment, il devint successivement commissai-
re d'un détachement destiné lut er contre
les Blancs, président du comité révolu
tionnaire Tchéliabinsk (Sibérie) et chef
des troupes d occupation du même endroit.
Nommé en 1921 au Commandement Su
périeur du Conseil de Guerre cte la Répu
blique d Extrême Orient, il devint en 1924
sous le nom d'emprunt de Galen con
seiller militaire du Gouvernement national
chinois Canton où il organisa l'armée
rouge du Kuomintang il collabora avec
Tchang-Kai-Chek et dirigea ses opéra
tions mili'aires. Celui-ci perça bientôt
jour l'identité de son conseiller et Galen
dut fuir sous un déguisement en Russie So
viétique. Il y fut aussitôt inves i de hautes
charges militaires, entre autres celle d'au
xiliaire du Chef de l'Arrondissement mi
litaire d Ukraine.
Lors des frottements entre la Russie et
le Japon, Bliicher fut chargé de former
une forte armée soviétique en extrême
Orient.
Bliicher possède la confiance de Staline
et passe pour un soldat sérieux dans les
cercles militaires.
Le maréchal Boudienny, commandant de
Moscou est titulaire d'un des pos es mili
taires les plus importants du pays.
Sous l'ancien régime, il avait été sous-
officier dans un régiment de dragons. Ses
ennemis assurent qu'aujourd'hui encore,
il ressemble davantage un sous-officier
qu'à un maréchal les bolcheviks eux-
mêmes redoutent dit-on de le voir prendre
de l'avancement.
Boudienny assure pouvoir, par une atta
que de cavalerie vaincre en vitesse un
groupe de tanks et sauter n'importe quel
obstacle en fil de fer barbelé Dans les
cercles soviétiques, on se raconte sur lui
les anecdotes les plus extraordinaires.
Le Commandant supérieur de l'Arrondis
sement Militaire de Kiew, Fedko a derriè
re lui une carrière aussi mouvementée, mais
aussi peu préparée au point de vue profes
sionnel. Il était menuisier. La conscription
le prit en 11,916, mais il vit peine le front.
Démobilisé en 1918, il travailla comme a-
griculteur et entra dans les formations bol-
■chevistes. Le Soviet du Nord Caucasien,
où il avait des amis le promut directement,
peine arraché sa charrue, au comman
dement de la deuxième armée. Il se montra
courageux pendant la guerre civile et fut
décoré quatre fois de l'Ordre du Drapeau
rouge. Il reçut plus tard le commandement
d un arrondissement militaire dans l'armée
rouge de Bliicher en Extrême Orient. Il
s'est fait particulièrement remarquer par
une cruelle et sanglante répression des ré
voltes paysannes.
Jamais il n'a montré trop de zèle en ce
qui concerne les théories militaires.
Dybenko avait terminé un cycle de 3 ans
d'études quand il fut enrôlé en 19,2 com
me matelot dans la marine, de guerre.
En 1917, il se mit la tête des matelots
mutinés, tua et pilla, ce qui lui valut, après
la victoire des bolchevistes, d'être nommé
ministre de la marine.
Après la sanglan e conquête de la Cri
mée, il devint le chef de la République de
Crimée et plus tard, directeur de l'admi
nistration d'artillerie. Dybenko est égale
ment trois fois décoré de l'Ordre du Dra
peau Rouge.
Il semble qu'en Russie sovié'ique, on
accorde peu d'importance la préparation
militaire et la science acquise par l'étude,
quand il s'agit du haut commandement.
Ce qui compte, c'est la soumission ser-
vile au Tsar du prolétariat mondial
Staline.
Il n'en va pas mieux en ce qui concerne
la plupart des officiers soviétiques.
Presque tous manquent d'instruction su
périeure.
Il y a des analphabètes parmi les offi
cier d'Etats-Major. Les éléments du savoir
militaire leur sont enseignés au moyen de
rapides cours oraux.
garde nos frontières.
L'union nationale, que concrétise le mi
nistère, rappelle tous les belges qu'à
l'heure du danger la force réside dans
foubli de ce qui divise pour n'agir qu'en
vue de ce qui unit.
BILLET PARLEMENTAIRE (suite)
Le Comte Charles d'Aspremont Lynden
l Agriculture nous donne l'assurance que
les vaches et les cochons seront bien gar
dés et que le froment sera revalorisé. En
sa qualité d'ancien président de la Fédéra
tion des Cercles, il pourra au moment vou
lu refréner les ardeurs de certains éléments
turbulents de l'aile conservatrice.
Eugène Soudan, bourgmestre de Renaix
quitte le département de la Justice pour
celui de l Instruction Publique. Pourquoi
l honnête Duesberg est-il défenestré - Est-
il exact que les hauts dignitaires de la Lo
ge auraient exigé son départ Consta'ons
aussi le maintien d'une tradition seul un
libéral ou un socialiste peuvent accéder au
poste de premier bord de VUniversitê.
I aul-Henri Janson, l'oncle de Spaak
quitte les loisirs dorés du ministre sans
portefeuille, pour rentrer dans son cabinet
du département de la Justice. Cest incon
testablement le plus éloquent de nos minis
tres un grand prestige d'expérience et
d impartialité entoure son nom et ce n'est
guère médire d'affirmer qu'il compte plus
d amis droite et chez les socialistes, que
chez les libéraux pur sang.
Antoine Delfosse passe aux Communica
tions. Est-ce l'enterrement du projet sur
assurance obligatoire qu'il venait de dé
poser Il représentait seul au gouverne
mentla démocratie-chrétienne. Est-ce pour
empêcher tout nouvel aspirant d'occuper le
fauteuil ministériel réservé jusqu'ici Hen
ri Marck
Arthur Vanderpoorten, libéral flamand,
passe des Travaux Publics l'Intérieur.
L bomme de la rue dira qu'il n'est pas plus
pif- tTe mlnutre- que de remplir
t office de la bonne tout faire, puisqu'il
y en a qui changent de département comme
de chemise.
Albert De Vleeschauwer aux Colonies
occupe un poste de tout repos. Il n'a jamais
vu le Congo, qu'il administre travers les
fenetres de la Place Royale. Lui régnant,
anticléricalisme en Afrique pourra met
tredes sourdines ses ébats musicaux. 1
Léon Matagne aux Travaux Publics est
un nouveau-né la vie ministérielle. Il
renforce le clan sénatorial dans les conseils
de la Couronne. Pierlot, Vander Poor-
ten, d Aspremont Lynden, Janson, Soudan
sont tous sénateurs ou anciens sénateurs.
!\otre brave ami Michaux partira plus que
jamais en guerre contre la haute assemblée.
oalthazar et Marcel Henri Jaspar restent
respectivement au Travail et la Santé Pu-
olique.
Il faut croire que le bon sens politique
a des aberrations que l'homme normal ne
comprend pas.
Mon cher premier ministre, vous envoy
ez dans leur fief électoral, Henri Marck
pareeque sa dactylo a touché mille francs
aux guichets du Crédit Anversois Arthur
a"ters parce que sa cuisinière pour payer
le boucher et le boulanger s'est rendue la
meme banque pour cueillir quelques billets
de cent francs. Lm femme de César ne
peut pas etre soupçonnée nous connais
sons tous la formule grandiloquente. Et
vous gardez dans votre ministère l'échevin
de Cand, que vous avez révoqué parce qu'il
avait confie a la banque du Travail, dont
il était administrateur, quelques millions
de la caisse communale, que les contribua
bles doivent rembourser ainsi que Mar
cel-Henri Jaspar le petit neveu du grand
oncle, l homme des sociétés ténébreuses
tout cela manque de logique. Est-ce la
carte forcée Il est vrai qu'en politique
etre aveugle est parfois une qualité, et que
i f T'P ParU vaat bien une mes'
,Ll) P,eut trouver qa'un ministère
viable vaut bien un Balthazar accouplé
d un Jaspar. F
I n dernier salut aux permissionnaires
Henri Deman, qui quitte les loisirs du sot-
dot pour retrouver les syllogismes de l'é
thique socialiste; Albert Devèze qui aban-
onne les salons de l'Intérieur, pour ren
dre aux trusts financiers et aux indiscré
tions de là salle des pas-perdus le secours
de son éloquence judiciaire nerveuse et de
sa faconde confraternelle.
II ne faut pas de grands efforts tTbia-
gmation pour devenir la tâche du ministè
re sauver les choses essentielles de notre
existence nationale au milieu des orages
déchaînés sur l Europe et remettre des
temps plus proprices les réformes, luxe du
temps de paix. Que les troublions qui rê
vent de nouveaux massacres ministériels
songent que les soldats d'Hitler montent la
(Voir suite colonne précédente
IA UUICD
14 JANVIER 1940
(Suite) (1)
Reconnaissance, Attaque, et Bom-
bardemenr Leger.
Bréguet 691 2 x 700 cv. 3 places, 500
kmh. 5000 m. Montée 4000 m. en
8 20" Autonomie 1UJ0 1500 km. seloa
les missions. 400 kgs de bombes. 2 canons,
4 mitrailleuses. Puissance de feu, vitesse
ascensionnelle, surnom maniabilité extra
ordinaire. Le 691 ob.int Bruxelles un
succès éclatant. C est un des avions tran-
çats les plus remarquables.
Potez 63 2 x 700 cv. tnplace susceptible
de recevoir des équipements très différents:
chasse, bombardement (660 kg.), recon
naissance, observa.ion.
460/470 kmh. Pialond 10.000 m. 2 ca
nons ou 4 mitrailleuses. Appareil excellent,
produit en grande quantité.
Bioch 174 2 x 1050 cv. triplace 520
k rnh. 5000 m. plafond 10.000 m.
Bombardement Lourd.
Lioré et Olivier LéO-45 2 xl050 cv. Dé
passe 500 kmh. au poids total de 11000
kg. Grimpe 4000 m. en moins de 10 Au
tonomie avec la charge de 1500 kg. 2600
km. Avion magnifique, très rapide et très
maniable malgré son poids, et qui n'est
d ailleurs pas au plafond de ses possibili
tés avec 2 moteurs de 1200 cv. par ex.,
ta vitesse doit être sensiblement augmen
tée.
Amiot 350 2 x 1050 cv. version militaire
de l'avion de performances avec lequel le
Commandant Rossi a conquis plusieurs re
cords de vitesse. Poids total 8000 kg. 490
kmh. Plafond 10.000 m. Autonomie: 2000
km. avec 1500 kg de bombes. Avec 2 x 1500
cv. plus de 550 kmh.
Martin M.-167 et Douglas DC.-19 amé
ricains. Caractéristiques et performances
pas encore connues. La vitesse doit être
voisine de 500 kmh.
Farman 223 4 x 1100 cv., très gros
bombardement Poids total 18.000 kg.
400 kmh. 2500 kg. sur {2500 km. (La
chaige de bombes peut ê.re portée 4200
kg. pour un rayon d'action moindre)
Grimpe 4000 m. en lff. Plafond 8000
m.
Différentes usines avaient en achève
ment ou aux essais, avant le début des
hostilités, des bombardiers de 600 kmh.
ou plus.
L'Aviation Maritime,
emploie des chasseurs Dewoitine D. (380
kmh.), des aviors d'attaque en piqué
Nieuport 140 (350 kmh.), des hydravions
torpilleurs Latécoère 290 (300 kmh.) et
plusieurs types d'hydravions de croisière
et d'exploration tels que le Bréguet Bi-
zerte 3 x 800 cv., 2à0 kmh. et une auto
nomie de 3000 km., des Latécoère 302
)210 kmh. et 3500 km.) et trois gros hy
dravions dérivés du Lt de Vaisseau Pa
lis transatlantique (240 kmh. et 6000
km. d'auonomie). Enfin le Cams-Potez
141 4 x 860 cv., d'un poids total de 22/24
tonnes vole 310 kmh et possède une au
tonomie de 25 30 heures.
Pour le bombardement, des Lioré, de
240 kmh. (2000 kg sur 2000 km.) et
des Bloch et des Amiot flotteurs, de
310 kmh. et de 1000 kg. sur 2000 km.
Conclusion.
Comme on peut le voir par ce tableau,
l'opposé de leurs alliés anglais, les fran
çais possèdent, semble-t-il, une aviation
de bombardement d'une qualité supérieu
re celle de leur aviation de chasse, en-
coie que le matériel de celle-ci soit de
bonne classe internationale. Les perfor
mances, en effet, sont honnêtes, parfois
très belles, mais la vitesse est générale
ment inférieure celle des chasseurs an
glais et allemands. Par contre le plafond
altitude maximum laquelle l'avion
peut atteindre est presque toujours
pi us élevé, et la maniabilité surtout est
remarquable et compense largement l'in
fériorité en vitesse.
Dans la classe intermédiaire chasseurs
multiples et bombardiers légers, magnifi
que matériel également, bien au point,
économique, souple et maniable, doté d'un
Suite p. 7.
Et comme le vin venait manquer l
mère de Jésus lui dit Ils n'ont plus dt
Jésus lui répondit Femme, qu'y a-t-il
moi et vous Mon heure n'est pas
voue. Sa mère dit aux serviteu-s p
tout ce qu'il vous dira (Evongi|e fa"?
Dim. après l'Epiphanie)
Ce Dimanche est comme un prolongement
de lo grande fête de l'Epiphanie puispu,
l'Evangile nous remet sous les yeux une d*
trois manifestations de la divinité du
Christ qui célébrait cette fête. St Jean cor,,
clut en effet le récit des noces de Cana p„
ces mots Jésus fit là le premi r de sej
miracles, Cana en Galilée et il manifejt»
sa gloire, et ses disciples crurent en lui
Le premier miracle de Jésus se fait l«
prière de sa Mère. Combien puissante est lo
prière de Marie, puisque pour n'y point résis
ter, le Christ devance son heure Et com
me Marie est pleine de sollicitude, d charité
de bonté, comme Elle connait bien le cœur dt
son divin Fils puisque, malgré un refus appa
rent, elle se tourna vers les serviteurs et leur
rcommande Faites tout ce qu'il vous dirai»
A travers les serviteurs, c'est nous que
s'adresse la recommandation de la Sainte Vier
ge. Elle se charge d'intercéder pour nous et
nous devons faire tout ce que le Christ noue
dit en premier lieu, observer la loi de l'Evan
gile, obéir au Pape qui est le Vicaire du Christ
et la hiérarchie ecclésiastique, sans oublier
que le Curé de notre paroisse en est le repré-
sentnt légitime le plus proche de nous Fê
tes tout ce qu'il vous dira
Nous devons aussi obéir la volonté divine
s'exprimant par les événements grands et pe
tits qui se présentent chaque jour. Au lieu de
perdre du temps, des forces et des mérites
récriminer, mettons toute notre bonne volonté
nous adapter et faire ainsi fout ce qu'il
nous dira Mais surtout, pénétrons-nous de
ce principe que nous devons obéir coûte que
coûte toute autorité légitime car le Christ
lui-même nous a dit que toute autorité vieet
de Dieu. L'autorisé peut se tromper dans ce
qu'elle nous commande cela ne nous regorde
pas. Nous ne nous trompons jamais en obéis-
son t Ecoutons ce que nous dit Marie Fei-
tes tout ce qu'il vous dira
On lit cette semaine lo seconde Epître A
St Paul aux Corinthiens. L'Apôtre l'écrivit,
probablement d'Ephèse, vers l'on 57. Précisé
ment, il félicite les chrétiens de Corinthe dt
leur obéissance aux avis et réprimandes pu il
leur avait adressé dans une première Epître.
Au sujet des Epîtres de St Paul, St Jeoo
Chrysostome écrit Je m'attriste et je sup
porte avec peine que tous ne connaissent pus
ce grand homme comme cela devrait être, et
que l'ignorance de quelques-uns son sujet
aille jusqu'au point qu'ils ne savent pos «sot
tement le nombre de ses Epîtres. Or, cela pro
vient non de leur incapacité, mais de ce
qu'ils ne veulent pas avoir assidûment enta
les mains les écrits de ce bienheureux Apô
tre (4me leçon de Matines).
Disons nos lecteurs que les 14 Epîtres
St Paul peuvent se trouver, réunies «n
toute petite brochure facile mettre "'ons,
poche, le sac ou le manchon on ne P*u'
jecter non plus la question du prix cor
tion Desclée, par exemple, extraite de a
de Crampon (y compris les ausfations
vient moins cher que tel hebdomadaire i
ou telle revue de modes. Et pourtant, e
proche de St Jean Chrysostome est-'l,
non. mérité par les chrétiens de notre
LE 14 JANVIER
S. HILAIRE, Evêque et docteur de Ify0*
Il naquit en Aquitaine, de famille nM1
excella en doctrine et en éloquence. EngaJ'
d abord dans le mariage, il y mena une
presque monastique élevé ensuite sut
siège de Poitiers, il s'acquitta du
épiscopal de façon mériter les plus 9rdn
louanges. Il s'opposa aux Ariens comme
mur inébranlable ce qui attira sur lut
fureurs. Il fut finalement, par les ar"
de Saturnin, relégué en Phrygie. Aptes qw
tre ans il fut replacé dans son diocèse
Par ses soins la Gaule toute ent'f*MU.
ammenée condamner l'Arianisme. I
rut le jour des ides de Janvier, sous em
de Valentinien et Valens, l'<f tr0'*
soixante-neuf.