LA FEMME
la chaine
de
mimie
quelques pensees
petits conseils
jets. ct»»« s» d°ivn"
cri de pauvresse
i"£av« «™p.. dam
CHRONIQUE
ESPERANTISTE
SUE»!
de poulet a la livandiere
Faire cu>re un Poulet Pesant non vidé un
plus d'un kilogramme, ou même une
"le grasse en pot-au-feu. Quand elle est
cuite, la découper dans un plat chaud
i la napper de la sauce suivante mettre
(jre dans une casserole un morceau de
îirre gros comme un œuf. Tourner dedans
la cuiller de bois trois cuillerées bouche
farine. Passer cette sauce qui doit être
laisse la passoire. Délayer petit petit
((C ju bouillon de la cuisson du poulet
n'à consistance de crème très claire lais-
r bouillir dix minutes. Dans un bol, mé-
nger trois jaunes d'oeufs avec une cuillerée
J|icbe de beurre que l'on aura fait fondre
an peu de lait froid (la valeur de trois
lillerées bouche environ). Ajouter un
itir peu de jus de citron. Bien mêler le tout,
,js l'ajouter la sauce en tournant tout le
aips. Faire chauffer sans bouillir jusqu'à
i que la consistance soit celle d'une crème
laisse qu'on passera au-dessus du poulet
■avers un chinois de faon en recou
rir tous les morceaux qui auront été tenus
es au chaud. On peut ajouter la sauce des
lampignons cuits au beurre et des truffes,
bis on ne les mettra que lorsque la sauce
t finie.
ILETS DE HARENG A LA DAUBE
ROLLMOPS)
Retirer la peau des harengs détacher les
tes. Laisser dessaler dans l'eau fraîche, re-
ouvelée de temps en temps, pendant 5 6
entes. Laisser égoutter et bien essuyer.
Mettre une fine tranche d'oignon et un
tain de poivre sur chaque filet l'enrouler
l fixer au moyen d'une brochette de bois,
'lacer les filets dans un bocal, y verser du
en vinaigre de façon y faire baigner lar-
[iment les harengs. Ajouter 2 ou 3 gros
«gnons coupés en tranches et quelques tran-
hes de citron. Couvrir le bocal d'une feuille
e gros papier maintenue par une ficelle.
Conserver dans une cave fraîche et laisser
uriner pendant 8 10 jours avant de con-
immer.
Les filets la daube sont servis, soit avec
es haricots coupés, soit avec des tomates
ircies ou une salade de tomates, etc.
ÎVRAUT A L'ANGLAISE
Dépouiller un jeune levraut et tacher de
vider sans lui faire une trop grande ouver
te au ventre. Hacher le foie. Hacher un
r°s oignon et le passer dans du beurre, sans
1 laisser roussir. Faire avec un morceau de
®ie de pain et une pinte de crème une pâte
peu épaisse, y ajouter autant de beurre
f il y a de pâte, l'oignon et le foie hachés,
«ivre, sel, muscade, une pincée de sauge
'rhée et pilée et trois jaunes d'oeufs. Bien
rélanger le tout et remplir de cette farce
■ntérieur du levraut. Recoudre l'ouverture,
eurrer un grand papier, en envelopper le
ivraut, le ficeler et le faire rôtir dans un
°ttr tfts doux pendant plus d'une heure. Le
fbarrasser du papier, le découper et le servir
"osé du jus de la cuisson, lié avec un peu
rine, un très petit morceau de Liebig et
®e goutte d'eau.
*NARD AU CELERI
Préparez un canard s'il n'est pas très
'3s' piquez-le d'une dizaine de lardons rou-
ans un hachis de persil, ciboules, écha-
s, thym, laurier, sel, poivre et muscade;
'ce«z-le pour le poser dans une marmite de
Inte SUr une couenne de lard, ajoutez un
®'-pied de veau et du lard en morceaux,
atre oignons, deux carottes, deux verres
Jau ou de bouillon, deux cuillerées d'eau-
oJ'e °U Un verre de vin blanc fermez
l0jjneUsement et faites cuire dans un four
es ret°urnez demi-cuisson, retirez tous
egumes que vous remplacez par du céle-
°u en branches. En supprimant le ce-
Peut servir ce canard sur des pois
s mis l'eau froide, écrasés en purée et
d« jus du canard.
Il faut aller dans la vie, content de son
sort, loin de 1 envie inquiète, essayant de ne
pas s irriter des obstacles et égrenant avec
soin toutes les joies offertes, même les plus
petites. C est le secret du bonheur.
Il n est rien de meilleur pour l'âme que la
confiance et l'ouverture. Il y a des natures
tristes et concentrées, pleines de bons senti
ments intérieurs et de bonnes pensées, mais
qui éprouvent de la peine s'épancher
c'est un état fâcheux de l'esprit et du carac
tère. L'habitude de la taciturnité et de la
concentration produit la longue l'aigreur
et la misanthropie.
Réaliser le bien moral dans toute l'étendue
de nos forces, c'est l'obligation croire au
triomphe, la réalisation du bien, c'est la
foi de la conscience.
X
L'homme vraiment jeune qui a confiance
en lui ne se préoccupe pas du succès de son
voisin. Croyez en vous tout est là Soyez
le fier et ferme artisan de votre bonheur.
X...
Une des choses les plus importantes dans
ce monde, c'est de se connaître soi-même et
de savoir mesurer les forces de son âme cel
les de son état.
X
MARC DE CAFE
Le marc de café s'utilise de différentes fa-
Employé chaud, il nettoie les bouteilles,
verres ayant contenu des liquides gras, les
casseroles, les bouteilles de pétrole, les
éviers. C'est un désodorisant.
Il ravive les couleurs des tapis.
Il nettoie les bas et gants noirs en soie.
Teinte les dentelles.
Il sert d'engrais pour les plantes d appar
tements et éloigne les pucerons, les fourmis.
On peut le faire sécher et 1 humecter d eau
froide ou chaude pour l'utiliser.
POUR ENLEVER LES TACHES D'ŒUFS SUR
LES COUVERTS D'ARGENT
Lorsque l'argenterie reste en contact avec
des œufs, elle noircit sous 1 action de la for
mation du sulfure d'argent. Pour la nettoyer
il suffit de la laver l'eau ou ont bouilli des
épluchures de pommes de terre.
POUR NETTOYER LES CHAPEAUX EN
FEUTRE (demandé par un lecteur
Dégarnir complètement le chapeau, cest-
dire enlever le ruban et sortir le cuir, bour
rer le chapeau de chiffons.puts, al aide d une
brosse douce trempée dans de 1 eau ammo
niacale (une cuillerée bouche par litre
d eau)brosser le chapeau dans le sens du
de l'eau pure, faire secher a 1 air.
humidite des armoires
nouvelées assez souvent.
AUMAraEbbT- combien parmi vous veu-
lenToutriemonde dit oui sauf Jean.
M °'abbé. Mais Jean, vous ne voulez
Pa Jean'-—Maman m'a recommandé de ren
trer directement la maison en sortant de
l'école.
Alors, il paraît qu'on remet ça
Ça c est la fameuse chaîne de
prières qui est bien l'abomination de la
désolation.
Vous savez, naturellement, de quoi il
s'agit
Très anonymement, vous recevez un pe
tit papier moins que ious ne trouviez le
poulet dans votre boi j aux lettres ou, sans
destinataire précis, dans un quelconque
lieu public). Il s'agit d'une prière soi-
disant écrite par un officier américain ou
n'importe quel personnage exotique plus
ou moins extraordinaire a beau mentir
qui vient de loin, dit le proverbe), d une
prière que vous êtes invité transmettre,
en la recopiant vous-même, quelques per
sonnes, sous peine des catastrophes les plus
terribles.
Si vous brisez la chaîne, il vous arri
vera un maiheur Tout simplement
Devant ce chantage ingénu, on s'imagi
nerait que les neuf-dixièmes de l'humanité
vont avoir assez de bon sens pour hausser
doucement les épaules et éparpiller aux
quatre vents du ciel les morceaux de l'in
jonction puérile.
Or, il n'en est rien. Neuf fois sur dix,
au contraire, impressionnés par la menace,
les gens et même, Dieu nous pardon
ne, des gens parfois 1res intelligents
recopient consciencieusement la formule,
et se font un devoir de multiplier 1 impos
ture.
Ces gens naïfs, mais bien intentionnés,
se peuvent diviser en deux catégories les
croyants et les non-croyants.
De la part de croyants, cette obéissance
est quasi incompréhensible et tout fait
déplacée, car, indéniablement, ces repré
sailles éventuelles sentent la sorcellerie du
plus mauvais aloi.
Et quant aux incroyants, on ne voit pas
du tout quel sentiment une telle docilité
peut correspondre, ou, plutôt, on craint de
le deviner
C'est une superstition pure et simple,
analogue celle qui conduit, les yeux
fermés, et le porte-monnaie ouvert, chez la
voyante extra-lucide, chez l'astrologue ou
chez la tireuse de cartes.
On se prétend sain d'esprit, et l'on a
peur... peur du mauvais œil peur du
jeteur de sort Cest que, dans l'in
conscient de presque tous les adultes, l'en
fant n'est pas mort il traîne là un relent
des fantasmagories de jadis, on fait l'esprit
fort mais on n'a pas cessé de croire la
méchante fée Carabosse, l'ogre et ses
bottes de sept lieues.
Réfléchissons, et, je vous en supplie,
nous qui prétendons avoir la tête au milieu
des épaules, réduisons placidement en mil
le miettes toutes les chaînes maléfiques
qui nous tomberont sous la main. Je vous
donne ma parole d'honneur que nous ne
nous en porterons que mieux.
Céline Lhotte.
(Extrait de la Croix de Paris).
SIMONE.
O par pitié descends de ton grand ciel
[d'ébène,
Descends en ma chaumière, où gît la pau-
[vreté
J'ai porté, hier, ma lampe au mont-de-
tpié.é,
Petite étoile,
Je n'ai plus rien, vois-tu, pour éclairer ma
[peine.
Je frissonne sous l'ombre et tremble sous
[la nuit
Je crois, par mon enclos, apercevoir des
[gnomes
J'ai peur des coins obscurs j'ai si peur
[des fantômes
Petite étoile,
Celui de la misère, en rempant, me pour-
[suit.
Profite d'un instant où la lune se voile,
Où, complice, la nue, en la fuite, t'escorte,
Petite étoile,
J'entr'ouvrirai un peu ma porte...
Francine Forges.
EN FINNLANDO.
Capltro el la libro NORD A KAR 10*
verkita de Georges Duhamel, membro de
la Franca Akademio, tradukita de Roland
Dupuis.
Surmeti ci tiun imponan peltomante-
lon, kiu igas vin simili al besto de l'Apo-
kalipso, polusa rego aù fokotimigilo. So-
vu viajn piedojn en la for.ajn kaùcukajn
botojn, kiuj estas por vi, en tiuj nordaj
landoj, objektoj malpli de komfoto ol de
pura gentileco. Metu sur vian kapon tiun
bonan capon el simpla haùio de franca
kuniklo, kio aldonas al la komponajo îan
nedifineblan ridigan aspekton, kion niaj
sinjorinoj de l'aristokrato nomus la ka-
stanvendista apar.ajo
Kunportu, mter êiuj haroj de viaj ves-
tajoj kaj de via animo, bonan provizon da
varmo kaj ni foriru, amiko mia, ni fori-
ru
J^a malvarmo fluas tra la gorgo, simile
al dolcega trinkajo. La stratoj es as gajaj,
trankvilaj, liberigitaj de la aùtomobiloj,
per bona nega tapiso, kiun la atenta cielo
refresigas ciumomente.
Ni kuru, al la stacidomo. Sed kuru, mi
palas Ni saltu en la vagonaron.
Rapidu Ha revemulo, vi igos min
morti. Cu vi do ankoraù ne komprenis, ke
mia tuta vivo ciam antaùiras, je unu horo,
la reston de la universo Bone. Ni eksidu
ce la duoblaj fenestroj kaj ni rigardu per
niaj du okuloj plej large malfermitaj.
La vagonaro sage ekmovigas gi estas
same kiel cio en tiu lando, hejtata tutsim-
pie per ligno kaj ampleksa tendro estas su-
perplena de rondlignajoj. Kaûze de tio, ni
travojagos la landon kun modéra rapide-
Rigardu, jen la kamparo. Gi estas tute
sukeraspekta. Oni kredas ke gi es las granda
sorbeto, vasta konfita laborajo. La prujno
de l'mateno fajrkolore brilas sur la be-
tuloj. Kelkfoje pasas venteta blovo kaj la
firujno tuj forflugas. Miliono da spegu-
etoj ekturnigas kvazaù por altiri imagi-
tajn alaùdojn.
Jen la finna arbaro. Gi estas ankoraù
densa kaj maj esta gi ne forgesas ke gi
estis, dum centoj da jarcentoj, la sovaga
regino de tiu lando. Gu abia branco vi re-
bigas teren sub la nega sargo. Cu vi re-
konas la bildon Ciuj artis.oj de Finn-
lando pentris kaj desegnis gin centfoje.
Rigardu en la kovritan aleon eu vi
vidas tiun negbulon, kiu forkuras per ra-
pidegaj piedoj estas ieporo kun sia vin-
tra vesto la bestoj de tiuj arbaroj mal-
junigas tiel, êiujare. La leporoj, kelkfoje,
havigas al si la vintran félon ec antaù la
alveno de la malvarma sezono kaj tiel
ili nur farigas pli videblaj, car la naturo
ofte eraras, same kiel la homoj, kiuj pen
sas pri cio.
Vidu tiujn graciajn lignodomojn pentri-
tajn per ruga okro. Kiel viglaj estas la
koloroj en tiu lando, kie la lumo tamen ne
estas malavara.
Vidu, en la mezo de la kampoj. tiun
belan malgrandan farmdomon kun gia pu-
to, gia lavejo kaj la cambro, kie la junulir
noj dormas dum la someraj noktoj. Rigar
du la altajn kamparanojn, kiuj neniam
estis servutuloj kaj kies staturo ebligas ke
ili kontraùstaru tiun teruran klimaton.
Nia vagonaro estas tiel bone hejtita, ke
sajnas ke gi faros... frrr... penerante en
la pejzagon. Se gi trairas la malgrandajn
stacidomojn kun senre ena sonoriibruado,
gi konsentas halti en la iomete gravaj lokoj.
Magia kvieteco de la nego
Kelkfoje, unu el niaj kunuloj, endormi-
ginle pro la varmo komencas mailaùte
ronki. Tiam la lokomotivo aùdigas mallon-
gan fajfadon, kaj jen, la vojaganto tuj
respiras en silento. Kelkfoje, grumo en-
penetras en la vagonaron por prezenti fin-
najn gazetojn. Ni estas, ne forgesu tion,
en la lando de papero ciun gazeto pezas
unu funton. Kun tiu odoranta paketo en la
mano, oni povus kredi sin en Ameriko. Sed,
ne miskomprenu min. En iu Ameriko har-
monia, racia, modesta kaj mirakle kuracita
td de sia grandiozmalsano.
La libro estas vendata ce La Praktiko
0.60 guld. brosurita) 0.90 guld. (bindita).
Por la sendkosto oni bonvolu aldoni
0.10 guld.