JUSTICE ET BON SENS TRESORS RELIGIEUX DE LA VILLE DE MOUSCRON HERSEAUX LUINGNE DU 6-4-40. 6. LA PATRIE CHAUFFAGE CENTRAL DE TOUS SYSTEMES Etablissements A. VAN DORPE fir FILS Rue de Roubaix 11 15, MOUSCRON Tél. 206 UNE BELLE NOMINATION c. S. NOTE DE DERNIERE MINUTE ETAT CIVIL UN SUBSIDE ETAT CIVIL FILM DE LA SEMAINE FAITS DIVERS DE LA SEMAINE Perdu ou volé Vagabond ETAT CIVIL Statue de la chapelle St ACHAIRE Mouscron. ■- I Ktouscron Exigez W SYSTEME D'ACCELERATION THERMIQUE applicable toutes les installations. Membres agrées de l'Union Belge des Installations de Chauffage. NOMBREUSES REFERENCES EN BELGIQUE ET A L'ETRANGER 1 C'est bien dommage qu'il n'y ait pas eu la foule qui autrefois, au début, assistait aux séances du Conseil Communal Les gens auraient, et cela n'arrive pas cha que fois, les gens auraient appris quelque chose. Ce fut propos des centimes ad ditionnels pour 1940. majoration et approbation évidemment, bien sûr La minorité vota contre pour parler le lan gage du prétoire communal. Evidemment, bien sûr encore II faut dès maintenant penser aux circulaires de la prochaine cam pagne électorale et pouvoir en ce mo- mrnt-là, poser aux défenseurs des intérêts des petits commerçants, et des classes moy ennes. Monsieur Vandevelde, l'ex-maire, déclara comprendre la situation difficile (il aurait pu dire mauvaise) des finances de la ville et trouva comme conclusion toute logique ces prémisses, plutôt gentilles, qu'il estimait une erreur d'accorder des sub sides aux écoles libres dans les circonstances actuelles Nous comprenons très bien que ce Mon sieur trouve que ce soit une erreur... com me nous comprenons très bien qu'il ait ajou té dans les circonstances actuelles pour la galette par pur fair-play et que dans son for intérieur, il a pensé que c'était toujours une erreur que d'accorder des subsides ce genre d'écoles Erreur ab solue en elle-même, et en toute circonstan ce L'histoire de notre ville en les dernières, n'est qu'une illustration de cette mentalité et de ce fait Mais nous prétendons, nous, que ce Monsieur fait erreur, contre la justice et le bon sensIl convenait que l'échevin de l'Instruction publique attrapât la balle au vol, et la renvoyât la figure de celui] qui l'avait lancée II y a des joueurs de balle la paume qui font ça avec une maîtrise et un brio qui vous forcent l'ad miration Ce Monsieur l'Echevin est un de ces joueurs qui s'ignorent peut-être mais qu'on ignore pas longtemps le temps de faire une joute au plus deux ou trois. Et cette fois, la première riposte porta droit juste chacun en eut son com pte et ne demanda pas son reste C'est d'ailleurs tellement clair et élémen taire comme logique la défense des subsides aux écoles libres, qu'il suffit d'une petite mise au point, moins, d'une explication pour rallier tout homme dont le cerveau n'est pas obscurci par le sectarisme ou qui n'a pas perdu de par un parti politique des potique, le droit de réfléchir et de penser Mais voir la ténacité que certaines appor tent continuer de combattre les subsides ou au moins de les critiquer, on se deman de si tout le reste de leur programme n'est pas secondaire pour eux, et s'il y a encore place pour la justice et le bon sens Tous payent les écoles, tous peuvent profiter des subsides de la ville en sauve- gardant leurs convictions religieuses Est-ce limpide cela Or, il ne l'a pas dit, mais il aurait pu le dire, l'Echevin de l'Instruction publique, il n'est pas prouvé que ce soit chose possible dans nos écoles communales Je dis nos écoles Le con traire est plutôt prouvé Vous parlez de renvoyer une balle Mon vieux c'est presque en plein œil un coup comme ça i II y a environ 3500 enfants dans les écoles libres contre 1580 dans les écoles officielles Attrape c'est bien lancé. Merci Monsieur l'Eche vin pour ce renseignement qui vaut son pe sant d'or Je savais pour ma part que les écoles libres étaient plus fréquentées que les autres, mais je n'aurais jamais osé penser d'aussi effarantes disproportionsPrès de 2000 de plus Presque rien Merci Monsieur l'ex-maire de nous avoir obtenu ce renseignement C'est pour la justice jusqu'ici. Le bon sens maintenant tout froidtout nu Un élève de celles-ci les officielles) coû- te 220 francs la ville, tandis qu'un élève des écoles libres ne coûte que 80 francs, sans compter l'amortissement des locaux, qui pour ces derniers, est pro- priété privée J'imagine que Jo'é Louis frappe de la même manière que l'Echevin de l'Instruction publique Mous- cron deuxième reprise et on ne parle plus de l'autre On a beau parler de so lution nationale pour la question scolaire... C'est le système parapluie ça et ce n'est plus de mode Comme exécution, c'est rapide simple et facilesans avoir l'air d'y toucher encore Le Journal de Roubaix dit que la discussion est restée courtoise Personne en France n'était aus si courtois et poli que Deibler mais il coupait la tête aux gens tout de même C'est d'un vrai exécuteur des hautes œu vres L'échevin de Mouscron est de cette école Qui sait on verra peut-être la pro chaine réunion de conseil, l'ex-maire, en véritable bon samaritain de finances publi ques, et gagné et guéri par les coups ren voyés proposer la suppression des écoles officielles et leur remplacement par des écoles libres C'est ça qui en ferait une économie et qui aiderait la santé de nos finances Comme quoi on aboutit parfois tout ail leurs qu'à l'endroit qu'on avait envisagé.. Ce n'est pas tout fait au point le système parachute Le ÇonseU communal a nommé huis- clos Monsieur le Docteur Maertens comme médecin-chef du service de la grande chi rurgie aux hôpitaux civils et polyclinique communale de la ville. Cette nouvelle pa rue aux journaux quotidiens mais qui cir culait en ville depuis quelque temps a été ac cueillie avec grande satisfaction, voire avec joie par le peuple de chez nous. Tout le monde connaît déjà les grands services que Monsieur Maertens a rendu bon nombre de nos concitoyens, et le nom qu'il s'est fait parmi les chirurgiens de grande école dont s'honore notre pays. La Patrie souhaite que Monsieur Maertens puisse de longues an nées durant continuer pratiquer son art pour le soulagement et le plus grand bien des Mouscronnois, et que ex-interne des cli niques du Docteur Sebrechts de Bruges, il devienne Mouscron ce que Monsieur Se brechts est Bruges un très grand bienfai teur de la population. Eric Verraest, rue du Blanc-Pignon 170. Annie Delotel, rue de Menin 60, Estaimpuis (Refuge), Willy Vanhout- te, rue du Bilemont 339. Freddy Van Caeneghem, rue du Dragon 77. Serge Renard, rue des Brasseurs 3. Mariages Roger Coysmans, rattacheur et Irma Demeyere, soigneuse. - Robert Coussens, bobineur et Emma Devolder soi gneuse. Abel Gérard, boulanger et Rei ne Arnould, ménagère. Aimé Keser, chauffeur d'auto et Irène Lemant, confec tionneuse. Charles Brouck, corroyeur et Marie Goegebuer, confectionneuse. Décès Julienne Allard 40 ans, domic. Estaimpuis. Claudine Glorieux 4 m., rue du Mont-à-Leux 155. Abraham Bostoen 75 ans, av. Jean-Jaurès 24. Jacques Vanseveren, 13 ans, rue de la Mar- lière. Paulus Verdoolaege, 84 ans, rue Ste Germaine 205. Marie Verstraeten, 71 ans, Petite-Rue 7. Marie D'Hellem- me, 70 ans, rue du Nord 118. Jean Malisse, rue du Nouveau-Monde 531, 1 jour. Marie Callens, 83 ans, rue du Couvent 39 (Refuge). Clémence Van- derbauwede 63 ans, rue Sainte Germaine 225. Marcel Maeckelbergh, rue de Me nin, 24 (Hôpital auxiliaire). Charles- Louis Rysselinck, 84 ans, rue de Rome 57. (SUITE) LA STATUE DE SAINT ACHA1RE de l'artisan qui a voulu sans aucun doute y mettre tout son art. En général, la pièce manque de lignes constructives les épaules sont trop rondes, les oreilles sont mal dis posées, la bouche a certainement reçu un mauvais coup de ciseau ou a subi une retou che peu heureuse. En un mot, comme nous le disions tantôt, construction défectueuse dans les formes. En 1914. la statue était fort négligée et un peintre Mr Charles Cracco, lui imposa des teintes peu adaptées. Nous avons exa miné les peintures successives et il faut l'avouer la pièce a subi l'assaut des badi geonneurs La critique sévère que nous venons d'é mettre a été fortement adoucie par la dé coration apportée dernièrement au buste par un artiste mouscronnois. Mr Ernest Cracco a fait œuvre utile en 1937, car mal gré une distribution de teintes trop mortes il a su rendre la sculpture une valeur et surtout une vitalité et c'est son mérite. Nous voudrions en quittant la chapelle pouvoir émettre un vœu et c'est celui-ci Que Saint Achaire soit seul vénéré en ce lieu et que la multitude de statues qui y ont été amenées par la piété de ces braves gens, qui en ont fait un petit paradis, soient en levées. Car il faut qu'à travers les temps la chapelle garde tout son caractère, celui d'être celle de Saint ACHAIRE. P. S. Nous signalons les orthographes différentes rencontrées au cours des recher ches Acarius (socle de la statue) Acharius (missel et bréviaire). ACKAIRE (Léon Maes Histoire de Mouscron) ACKARE anciennes archives d'après A. M. COULON. AKARE d'après un compte de l'église remontant 1519-20. Achaire ou Acaire Abbé Sabatier dans Saints de Beauvais Nous apprenons au moment de mettre sous presse que la liturgie de la cha pelle Saint Achaire veut que les fidèles après leur dévotion attachent une colonne de la chapelle un cordon ou la jarretière qui a touché la jambe ou le membre malade. Ceci fait ils doivent retourner chez .eux sans se retourner c'est-à-dire en grande vitesse. Ce serait peut-être une façon très naturelle d'expliquer le pouvoir guérisseur du Saint. Le malade fiévreux, fatigué de son pélérinage et rentrant chez lui avec une bonne suée n'aurait nulle peine être guéri du malaise qu'il est allé exposer et étaler la pitié de Saint Achaire. A moins que les médecins ne soient d'un avis contraire que, nous serions très heu reux d'enregistrer dans notre prochain nu méro. Naissances Claude Lecoutre. André Demeyer. Décès J. B. Bayaert, 57 ans. Par arrêté royal, un subside de 158.576 francs est destiné par le Ministère des Tra vaux Publics la commune pour l'amélio ration du chemin Les Ballons Broche de fer Naissance Jean-Pierre Rogge. Décès Léontine Vandewalle. Tout s'industrialise, et le temps est vrai ment aux travaux en série. Les petits maria ges tout poétiques auxquels le pont de la frontière prêtait généreusement son large dos, perdent un peu de leur originalité II y en a de trop pour qu'ils restent très pitto resques Rien qu'à la frontière de la Mar- lière il y en eut trois le Samedi Saint. Aussi les a-t-on fait en séries. L'échevin fut de faction de onze heures midi. Deux nouveaux prêtres de notre ville ordonnés Bruges Dimanche passé ont fait leurs prémices. Mercredi Monsieur l'abbé Pillyser Saint Barthélémy, ce Dimanche Monsieur l'Abbé Herpoel Luigne. La Pa trie forme pour eux les meilleurs vœux d'apostolat fécond. Dans le domaine des fêtes signalons celle de Lundi passé l'hôpital auxiliaire No 24, celle du Cercle Ouvrier au profit des mo bilisés Mouscronnois, et celle de ce jour (même programme qu'au Cercle Ouvrier) au Cercle l'Avenir. Georgette Dubois de la rue de Roubaix s'était rendue la poste pour toucher 300 francs. En cours de route elle constata qu'elle n'était plus en possession de la somme. Elle a fait une déclaration au bureau de police. François Coussement, né Nazareth en 1875, ouvrier agricole, a été dirigé sur Merxplas. Naissances Lionel Viaene, rue de la Limite 6. Rosane Staelens, rue du Cas- tert 156. Augustin Dekerckhove, rue de la Belle-Vue 3 (Maternité). Jean Malisse, rue du Nouveau-Monde 531. Chantai Coussement, rue du Théâtre 35. Nous pénétrons dans la chapelle après avair fait tourné dans la serrure de la lour de et vieille porte une de ces clefs monu mentales. On y respire une odeur d'humi dité comme dans toutes les chapelles de ce genre. Là, dans une niche romane est placé le buste de Saint Achaire. Au milieu des chan deliers et des vases antiques remplis de fleurs artificielles, vieillies par le temps, la statue de l'Evêque semble vouloir s'effacer. Statue de bois, que domine une mître de carton. Haute de 25 centimètres, elle est posée sur un premier pied de 15 centimètres qui imite si bien les vignettes d'imprimerie copiées en sculpture. Le Buste et ce premier pied sculpté sont surélevés par un bloc de bois sur lequel est peinte l'inscription S. ACARIUS O. P. N. Œuvre du 17me siècle, elle manque de cette vigueur que réclame le travail du bois. Elle est pour ainsi dire, l'interprétation en sculpture d'une peinture. Nous nous per mettrons encore une petite critique, sans vouloir en aucune façon dénigrer le travail

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Le Sud (1934-1939) | 1940 | | pagina 8