SPORTS
BIBLIOGRAPHIE
LES LAINES DE
L'ARSENAL
AIME GRUWF^
YPRES
A MENIN
REG"OM-PN EUS
CINEMA FLORA
CHRONIQUE
FEMININE
Faute de place la suite de l'article
L'Age de la France (voir n" 13
avril) par Louis Habran, paraîtra la
semaine prochaine.
IX CENTENAIRE DE LA NAISSANCE
DE ST. ARNOLD
OSTEND TENNIS CLUB
YPRES ET LA GUERRE
POUR VOS TRICOTS
LAINES LAVABLES
FILATURE
DE L'ARSENAL
S. A. YPRES
MONUMENTS ET SITES
DISTINCTION HONORIFIQUE
IN DE P U PPEN
2-4, Rue au Beurre, YPRES
TIMBRES DE RATIONNEMENT
EXCELSIOR
GRAND-PLACE
ETAT CIVIL
M. C O M Y N
DISTINCTION BIEN MERITEE
GRAND-PLACE
LA BARONNE DE MINUIT
SPLENDEUR
QUELQUES PENSEES
5. LA PATRIE DU 20-4 40.
Sous le haut patronage de Leurs Excel
lences Mgr. H. Lamiroy, Evêque de Bru
ges, et de Mgr. E. V. Ménechet. Evêque de
Soissons, s'est constitué un Comité d'hon
neur composé des Rmes Abbés de St. An
dré et de St. Sixte, des Vicaires Généraux
de Bruges, de Mgr. Callewaert, Mgr. Du-
gardijn, Aumônier en chef de l'A. B., et
de Mgr. Colle, Aumônier de la Cour, le
quel, sous la présidence du Rme Père Abbé
de Steenbrugge et avec ie concours du
clergé de Tiegem et d'Oudenbourg se pro
pose de commémorer dignement le 9e cen
tenaire de la naissance du chevalier-moine-
abbé-évêque, qui alla se sanctifier la
grande Abbaye de St. Médard, et envoyé
par le grand Pape Grégoire VII, revint
prêcher et établir la paix en Flandre. L'Ab
baye de St. Pierre Oudenbourg dans l'in
tention des donateurs et du St. Fondateur
fut un monument de paix. L'Abbaye de
Steenbrugge par la volonté de Sa Sainteté
Pie XI, est l'héritière de cette ancienne
fondation et continue sa mission de paix.
Au milieu des bruits de guerre et un
peu cause de cela on a décidé de fêter
ce centenaire avec un certain éclat.
Le Mardi 30 Avril, fête de l'exaltation
des reliques de St. Arnold toutes ses reli
ques seront réunies l'église abbatiale où
sera célébrée une Messe Pontificale 9 h.
Vo avec sermon par le R. Curé d'Ouden
bourg. Après les Vêpres Pontificales 3
heures ces reliques seront portées en pro
cession jusqu'à la chapelle de St. Pierre,
dans les jardins de l'Abbaye, escortées par
un groupe de la paroisse de Tiegem, lieu de
sa naissance (10401 et d'Oudenbourg, où
il mourut le 15 Août 1087.
D'autres fêtes auront lieu Tiegem le
jour de la Pentecôte, la St. Pierre en
différentes localités, le 15 Août Ouden
bourg, le 16 Août Steenbrugge et le 18
Tiegem.
Puisse le saint Patron de la paix, d'après
les vœux de Mgr. Ménechet nous épargner
du fléau de la guerre et rendre tous la
paix
YPRES
L'activité du club, malgré les temps pré
sents s'annonce comme devant être très sé
rieuse. Les dates des tournois suivants ont
été retenues la Fédération Royale Belge
de Lawn Tennis.
Mai 12, 13. Tournoi de Pentecôte.
Août 2, -3. 4, 5, 6. Grand Tournoi
série A. B. C.
Août 17, 18, 19. Tournoi scolaires.
En outre les éliminatoires locales et ré
gionales du championnat de Belgique des
séries B et C auront également lieu sur les
installations de l'Ostend Tennis Club.
Les membres mobilisés des clubs de Bel
gique affiliés la Fédération Royale Belge
de Lawn Tennis qui sont de passage Os-
tende, auront accès aux installations sur
présentation de leur carte d'affiliation la
F. R. B. L. T. 1939 ou 1940, et y sont
cordialement invités. Pour les autres mem
bres les mêmes conditions d'abonnement
que l'année précédente sont maintenues.
LA REVUE GENERALE.
Sommaire du 15 avril 1940.
Charles de Liedekerke. La bataille pour
la liberté. Georges Virrès de l'Académie
royale de Littérature. Les jours enfuis.
C. Requette. La stratégie du blocus. Jean-L.
Hollenfeltz. Orval et Luxembourg Léon
Papeleux. La vie quotidienne d'un cadet du
régiment de ligne. Lily Wigny. L'enfant
et le livre. Henri Glaesener. Alfred de
Musset et George Sand, protecteurs des
artistes. Jean Bastin. Les démissions de
Delcassé en 1905 et de M. Eden en 1938.
Geoffroy de Halleux. Pages d'Italie. Camil
le Melloy. Petit Baedeker lyrique. (Poè
mes). Jean Vossen. Les lettres flamandes:
Karel Van de Woestyne et Henriette Ro
land Holst. Germaine Sneyers. Revue lit
téraire le journal de Gide. Fernand
Baudhuin. Notre économie Agraire.
Le dur privilège d'être une ville histori
que a coûté de lourdes rançons au cours des
âges. Mais plaie d'argent n'est pas mortelle,
et les habitants de notre ville trouvèrent
toujours l'énergie nécessaire pour redresser
l'économie de leur région. Pas évidemment
avec l'éclat du treizième et du début du
quatorzième siècle, mais assez cependant
pour nourrir la dense population qui a tou
jours habité la Westflandre.
Ainsi, au moment où nos provinces con
naissent la splendeur du règne de Charles-
Quint, Ypres se débattait dans le plus com
plet marasme. N'est-ce pas le 22 mars
1540, il y a quatre cents ans exactement
que les vicaires-généraux de la Morinie, ré
sidant Ypres, adressaient une requête au
Prince.
Pendant la dernière guerre entre l'empe
reur et le roi de France, il se trouvait en
cette ville plus de huit cent tisserands, qui
n'avaient d'autre ressource pour entretenir
leur famille, que le métier de tisser la laine.
L'état de guerre ayant empêché de se pro
curer de la laine, ces huit cent familles ont
dû être nourries et entretenues aux frais de
la ville. Voilà le problème du chômage aus
si âpre qu'à notre époque.
Et le document qui se trouvait aux ar
chives d'Ypres ajoutait que la ville d'Ypres
était le réceptacle de tous les malheureux
de la West-Flandre, que la guerre chassait
de leurs foyers. Et comme il ne se trouvait
aucune forteresse depuis Ypres jusqu'à
Saint-Omer et Aire, où ils pussent se re
tirer, tous les tisserands du plat-pays
étaient venus se réfugier Ypres.
En ce temps la Ville d'Ypres comptait
six églises paroissiales, mais dont le revenu
était excessivement restreint elle se trou
vait en outre fort surchargée par l'entretien
des quatre ordres mendiants et par plusieurs
couvents de femmes vivant d'aumônes.
Voilà le bon vieux temps! Ne nous plai
gnons pas trop de notre sort actuel, et ne
croyons pas aux légendes de l'« âge d'or
L'humanité sera toujours condamnée ga
gner son pain la sueur de son front, et il
faut prendre son parti des misères de la val
lée de larmes.
LES MEILLEURES
Par arrêté royal du 10 février 1940 sont
classés, conformément la loi du 7 août
1931, en raison de leur valeur artistique,
archéologique ou historique, les monu
ments ci-après
1° Les halles et le beffroi, Yprès, pro
priété de la ville, cadastre section F, Nos
252r, 252p, 252q, 252/o
2° L'hospice Saint-Jean, Ypres, pro
priété de la commission d'assistance publi
que, Ypres, cadastre section H, Nos 26d
et 29a
3" L'hospice Belle, Ypres, propriété de
la commission d'assistance publique, cadas
tre section I, Nos 148b et 160a
4° L'église Saint-Jacques, Ypres, pro
priété de la ville, cadastre section H, No
485b
5° L'église Saint-Martin, Ypres, pro
priété de la ville, cadastre section F, No
254b
6° En raison de sa valeur esthétique, le
site de l'église et ses abords (cimetière et
mur de clôture), Alveringem, tel qu'il
est délimité au plan annexé au présent ar
rêté.
M. Hector-Emile Ververken, contrôleur
du Travail vient d'être nommé Chevalier
de l'Ordre de Léopold II, par arrêté royal
en date du 22 mars 1940.
MAISON FONDEE EN 1782 --
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Ceux qui ne sont pas encore en posses
sion de leurs timbres de ravitaillement, peu
vent aller les chercher l'Hôtel de Ville
partir du mercredi 24 avril de 10 12 h.
et de 14 17 h.
Après cette date on ne distribuera plus
de timbres en échange du premier coupon.
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steenweg 61. Coppens Octavie, 86 ans
s. p. v. de Feys Pierre, Sint Janshospitaal-
straat. Cherchye Emile, 50 ans, ouvrier,
ép. de Bonté Emélie, Jules Capronstraat
20. Bonté Charles, 63 ans, brasseur,
ép. de Louwaege Irma, Elverdingestr. 36.
- Bossaert Honoré, 62 ans, maître-maçon,
ép. de Deboone Léonie, Kalfvaart 65.
Marquette Julien, 52 ans, cordonnier, ép.
de Crépin Carmen, Oude Houtmarkt 35.
Defoort Hector, 61 ans, contrôleur
d'écoles, ép. de Desimpel Marie, Deken De-
brou werstraat 3.
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On nous communique
Nous apprenons qu'un événement heu
reux a réuni hier vendredi soir, le person
nel de la firme Defauw Frères, fabrique de
caoutchouc Menin, pour fêter, le cin
quantenaire de travail, du Contremaître
Monsieur Henri Carré.
La médaille d'or de l'ordre de Léopold
II venant de lui être décernée, lui fut solen
nellement épinglée par les dirigeants, qui
lui dirent en cette occasion l'attachement et
la haute estime de tous. Ils formèrent des
vœux pour sa bonne santé et celle de son
honorable.famille et pour que l'heureux ju
bilaire puisse, au titre de doyen de la cor
poration, participer d'ici quelque temps, au
75me anniversaire de la maison.
Un magnifique présent lui fut offert en
la circonstance et le vin joyeux versé en son
honneur.
avec Claudette COLBERT et John
BARRYMORE.
avec Myriam HOPKINS "et Joël
Me CREA.
ENFANTS NON ADMIS
LES BLOUSES.
Souvent tricolores, les tailleurs trouvent,
justement dans leurs nuances une gaieté
qui rend toutes les collections téllement
agréables regarder. Leurs blouses de
soie, de lingerie, leur donnent la note de
fantaisie. Elles portent jabots, elles s'en
richissent d'entre-deux, se parent de den-'
tdlles, se corsent de nervures, de jours,
s'égayent de broderies. Elles sont, inter
changeables, s'accordent avec tous les mo
dèles et renouvellent peu de frais le
vestiaire féminin. Quelques-unes avec leurs
cols et leurs cravates font penser aux che
mises de soildats, mais, faut-il le dire, en
beaucoup plus élégant.
LES GILETS.
Tel modéliste a pensé que les robes
sans devenir excentriques pouvaient s'a
grémenter d'un gilet. C'est tout fait ce
qu'il fallait pour égayer les ensembles les
plus calmes.
Ces gilets sont de vrais gilets d'hom
mes, taillés dans de fort belles soies.
Avez-vous une robe noire Portez le gi
let rose et noir. Une bleue Le gilet bleu
et grège. Si c'est le soir et que vous al
liez quelque part... au restaurant, endos
sez le gilet noir et or, dont les poches se
ront soulignées d'une bordure de drap
corail.
LES ROBES D'APRES-MIDI.
Les jupes restent moyennement courtes
avec des effets d'empiècement la taille
et parfois avec certaines coupes qui ten
dent allonger le buste.
Beaucoup de modèles en lainage bleu
se parent au col et aux manches de piqué
ou de lingerie blanche.
Les voiles de laine se plissent finement
et retiennent leur ampleur dans un réseau
de broderie. La dentelle se place partout
en lés étroits, en entre-deux, en petits
volants plats et verticaux.
L'heure présente est souvent moins lour
de que nous ne le redoutions.
Il suffit parfois du plus petit événement
pour donner notre esprit l'agitation né
cessaire l'éclosion des idées.
La vie se passe faire acte de coura
ge
L'intelligence sans la volonté, n'est
qu'une plume la merci de tous les souf
fles.
Claire BAUER.
