l
l'inion fait la force.
AVIS IMPORTANT.
Journal
libéral démocratique
d'Ypres et de TArrondissement
m
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
leperen en van het Arrondissement
Dank.
Openingszitting
der Kamer.
mm MAiTSEg.
Leurs promesses.
Leurs actes.
ONZE MEESTERRENS
Hun beloften.
Hun daden.
Samedi, 24 Novembre 1894.
5 centimes le numéro.
N° 4.
re
annee.
PRIX DE L'ABONNEMENT
Par an 3 francs.
Par an 3 fr. SO c.
Annonces 10 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
ar ai mant Se Havnedi.
Verschijnende des Zaterdags.
Adminisfralion et Rédaclion rlie au Bcurre, 20, Ypres.
EENDRACHT
MAAKT MACHT.
ILUTTE-DE
STRIJD sera en-
voyé gratuitementj iis-
qu'au premier Janvier
prochain, aixx person
ae® qui s'abonneront,
pour nmo ounce, a diater
die cette époque.
Wij bedanken het Laatste Nieuws
het Weekblad van leperende Toekomst en
nog andere bladen voor hun goed ont
haal.
BERTEN afwezig. Was hij bang
voor de socialisten of was hij bang...
den mond te moeten openen
(De d.d. voorzitter moest in den
raad 1° de zitting openen, 2° rouwbe-
klachten aan de familie van den Rus-
sischen Czar sturen
IWEINS heeft, door ingeving van
den H. Geest, den eed afgelegd in 't
franselt.
De H. Geest is 'n franskiljon.
COLAERT heeft ook den eed afge
legd in 't f'ranselt.
En Coremans riep hem toe En dat
is 'n Vlaming
Van Poperinohe.
A Messieurs les électeurs de la ville
d Ypres,
Messieurs,
Nous avons l'honneur de venir solliciter
vos suffrages pour Télcction communale du
19 Octobre prochain.
d Vous nous connaissez tous.
t> Yprois de coeur et d'ame, nous sommes
dévoués aux intéréts moraux et inatériels
de notre chère ville.
Depuis cinquante ans, le libéralisme est
niaitre de l'administration communale. Cin
quante années de politique étroite et mes-
quine, d'arbitraire et d'exclusivisme, de
guerre a uos croyances religieuses et a nos
convictions les plus chères
Le parti libéral s'est emparé de toutes les
places. Toutes les administrations publiques
sont entre ses mains. Pour lui toutes les
faveurs rien pour ceux qui ne partagent
pas les idees libérales.
Vos intéréts matériels sont négligés: Le
commerce, autrefois florissant, diminue
d'année en année. La population de la ville,
au lieu d'augmenter sans cesse comme par-
tout ailleurs dans le pays, ne fait que dé-
croitre. L'industrie languit et menace même
de disparaitre.
Les organes de la presse libérale procla-
ment que ce Eest pas laf ante de l'adminis
tration communaleque c'est l'initiative
privée, seule en jeu, qui fait défaut.
Nous croyons que l'initiative privée doit
être stimulée, secondée et constamment en-
couragée par les pouvoirs publics.
y Les bras ne manquent pas a Ypres. L'in-
telligence ne fait défaut ni a nos rares pa
trons, ni a nos excellents ouvriers.
Le moyen d'implanter et de développer
l'industrie a été indiqué récemment par un
de nos concitoyens, dévoué comme nous aux
intéréts matériels de la ville il nous faut
une eau meilleure et plus abondante Meil-
leure pour la consommation plus abondan-
dante pour les besoins de l'industrie. En
donnant de l'eau a la ville, nous sommes
convaincus, comme M. Annoot, que nous
perinettrons a l'industrie de se produire a
Ypres comme a Courtrai, a Roulers et ail
leurs.
Le commerce, aussi bien que l'industtie,
exige le développement et 1'amélioration de
nos voies de communication. Nous sommes
déoidés a faire les plus grands sacrifices
dans ce but.
L'administration communale actuelle,
uniquement préoccupée de faire la guerre a
Tenseignement privé et religieux, consacre
le tiers du budget communal a l'instruction
publique Ypres est la ville du pays oü, eu
égard a la population et aux ressources
privées, les gaspillages scolaires sont prati-
qués sur la plus vaste échelle.
»Nous sommes partisans de l'enseignement.
Le nombre et la qualité de nos établisse-
inents d'instruction le prouvent surabon-
damment. Nous voulons que tout le monde,
le pauvre comme le riche, puisse recevoir
une instruction convenable, dans les écoles
privées ou dans les écoles publiques. Mais
nous ne voulons pas que sous prétexte d'en-
seignement on gaspilie les deniers publics,
ne laissant ainsi que des ressources iusuffi-
santes pour l'exécution de travaux néces
saires ou utiles au développement du com
merce et de l'industrie.
II y a trois ans, vous avez fait l'honneur
a uii de nos amis de l'envoyer au Conseil
communal. Vous l'avez vu a l'oeuvre. Vous
avez pu juger si les catholiques sont les
enneinis de la lumière, de la liberie et du
progrès. t> comme nos adversaires so plai-
sent a les appeler.
Ami du pauvre et de i'ouvrier, M. Co-
laert a constamment défendu leurs droits.
Dévoué au commerce eta l'industrie, i! a
réclamé sans cesse le développement de
notre système d'eau et la creation de nou-
velles voies de communication.
Ennemi degaspillagesscolaires,il a indi
qué les économies que l'on pouvait, faire,
notamment en diminuant les traitements
excessifs de certains chefs d'institutions pu
bliques.
Nous sommes convaincus que vous êtes
partisans de cette politique qui est la notre.
Avec M. Colaert rious disons
Egalité et liberté pour tous
Plus d'oppression du pauvre
Plus de gaspillages
Plus de guurre scolaire
Moins de politique et plus d'administra-
tion i
j> Industrie, commerce et travaux publics!
x> Voila notre programmeVousnous aide-
rez a le réaliser complètement en nous ac
cordant vos suffrages.
René Begerem, Louis Biebuyck, Cyrille
Boone, Breyne-Devos, Iweins d'Eeckhoutte,
Eugène Struye, Surmont de Volsberghe,
Charles Van Raes. (1)
C'est en s'aflublant de cette procla
mation hautement mensongère Journal
(IJ M. Ch. Vanraes, a été remplacé par M.
Justin Berghman.
d' Ypres, 15 Octobre 1890) et en mettant
a leur service la fraude et la corruption
que les hommes de la nuit du DFévrier
firent la conquête de notre Hotel de
Ville
Yprois
Depuis quatre ans vous vous trouvez
malgré vous soumis au joug clérical
Depuis quatre ans vous pafissez
d'une situation qui vous a été imposée
par la plus flagrante des injustices
L'heure approche oü vous aurez a
vous rappeler le passé
L'histoire est la, féconde en ensei-
gnements, terrible dans sa sincérité
pour nos adversaires
C'est l'histoire de ces dernières an
nées que nous nous proposons de vous
refaire en vous exposant d'une part
les promesses de nos cléricaux, d'autre
part leurs actes
Sans entrer dés aujourd'hui, dans
les détails que comportera cette revue,
qu'il nous suffise de faire un appel
général a vos souvenirs.
Qui done oserait prétendre que nous
avons l'égalité et la liberté pour tous
Qui nous dira qu'il n'y a plus d'op-
pression du pauvre, plus de gaspilla
ges, plus de guerre scolaire, qu'il y a
moins de politique et plus d'adminis-
tration
Qui se vantera de notre industrie, de
notre commerce et de nos travaux pu
blics
Lecteurs, scrutez vos consciences et
vous répondrez avec nous que le parti
clérical a forfait a tous ses engage
ments.
Aan de heer en kiezers der stad
leperen.
Mijne Heeren,
0 Wij hebben de eer uwe stemmen t.e
komen vragen voor de gemeente-kiezing van
19n October aanstaande.
1 Gij kent ons allen.
s Ieperlingen van hart en zie!, zijn wij
de zedelijke en stoffelijke belangen onzer
dierbare stad verkleefd.
j> Sedert vijftig jaar is het liberalismus
meester van het stedelijk bestuur. Vijftig
jaar enge en kleingeestige politiek, wille
keur en uitsluiting, oorlog aan ons gods
dienstig geloof en aan onze dierbaarste
overtuigingen.
De liberale partij heeft alle plaatsen
ingenomen. Alle openbare besturen zijn in
hun handen. Vóórhaar, alle gunsten, niets
voor degenen welke geen aanhangers zijn
van de liberale gedachten.
Uwe stoffelijke belangen zijn verwaar
loosd de handel, eertijds zoo bloeiend,
vermindert van dag tot dag. De bevolking
der stad, in stede van altoos te stijgen gelijk
overal elders in het land, vermindert gedu
rig. De nijverheid kwijnt en dreigt zelfs te
verdwijnen.
De tolken der liberale pers verklaren
dat het de schuld van het liberaal bestuur
niet isdat enkel persoonlijke initiatief
ontbreekt.
n Wij meenen dat de persoonlijke initia
tief moet aangevuurd, geholpen en altijd
aangemoedigd moet worden door de open
bare machten.
Handen ontbreken te Ieperen niet.
Verstand ontbreekt noch aan onze zeldzame
bazen, noch aan onze uitmuntende werk
lieden.
Het middel de nijverheid in te planten
en te ontwikkelen werd onlangs door een
onzer medeburgers,als wij aan de stoffelijke
belangen der stad verknocht, aangeduid
wij moeten beter en overvloediger water
hebben. Beter voor de verbruiking, over
vloediger voor de noodwendigheden der
nijverheid. Met water aan de stad te geven
zijn wij overtuigd, zooals M. Annoot, dat de
nijverheid zal ontsluiken te Ieperen zooals
te Roeselare en elders.
Handel als nijverheid vergt ontwikke
ling en verbetering onzer vorkeermiddelen.
Wij hebben besloten de grootste opofferin
gen in dezen zin te doen.
Het huidige gemeentebestuur, er enkel
op uit zijnde het privaat en godsdienstig
onderwijs den oorlog aan te doen, wijdt het
derde der gemeente-inkomsten aan het
openbaar onderwijs.
Ieperen is de stad van het land, waar in
evenredigheid der bevolking en private mid
dels, de schoolverkwistingen in de breedste
mate in voege zijn.
Wij zijn voorstaanders van het onder
wijs. Het getal en 'de hoedanigheid onzer
schoolgestichten bewijzen dit voldoende.
Wij willen dat iedereen, de arme als de
rijke, een passend onderwijs ontvange, in
private of officieele scholen. Maar wij willen
niet dat. onder voorwendsel van onderwijs,
men de openbare gelden verkwiste, alzoo
enkel ontoereikende middelen overlatende
tot uitvoeren van noodzakelijke en nuttige
werken voor de ontwikkeling van handel en
nijverheid.
Drie jaar geleden hebt gij een onzer
vrienden de eer aangedaan hem naar den
Gemeenteraad te sturen. Gij hebt hem aan
't werk gezien. Gij hebt kunnen oordeelen
of de katholieken de vijanden van licht,
vrijheid en vooruitgang, zijn, zooals onze
tegenstaanders hen gaare benamen.
Vriend van arme en werkman heeft M.
Colaert steeds hun recht verdedigd.
Verkleefd aan handel en nijverheid
heeft hij onophoudend de ontwikkeling van
onze waterleiding en het aanleggen van
nieuwe verkeermiddelen gevraagd.
Vijand der schoolverkwistingen heeft
hij de besparingen aangeduid welke men
doen kari, namelijk door het verminderen
der jaarwedden van zekere schoolhoofden.
Wij zijn overtuigd dat gij partijgan
gers dezer onzer potitiek zijt. Met M.
Colaert zeggen wij
Gelijkheid en vrijheid voor allen
Geen verdrukking der armen meer
n Geen verkwistingen
Geen schooloorlog
Minder politiek en meer bestuur
n Nijverheidhandel en openbare wer
ken
Ziedaar ons programma Gij zult ons
helpen dit volkomen uit te werken met ons
uwe stemmen te geven.
Begerem, Biebuyck, Boone, Breyne-
Devos, Iweins-d'Eeckhoutte, Struye, Sur
mont de Volsberghe, Vanraes. (1)
Zoo vertalen we le Journal d' Ypres van
15° October 1890.
Met zulk leugenachtig programma, gehol
pen door de overbekende middels van om-
kooperij en zeuring zijn de mannen van den
nacht van ln Februari er in gelukt het
Stadhuis in te winnen.
Ieperlingen
Sedert 4 jaar ligt ge ondanks u zeiven
platgedrukt onder 't klerikaal juk, u opge-
(i) Later vervangen door M. Berghman.
POUR LA YXLLE,
POUR LA PROVINCE,
Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les
deux FlandresjS'adresser a VAyence HavasBruxel-
les, iue de la Madeleine, 32, et a Paris,
8, Place de Ia Bourse.
ESaBSSSSBSSS