La question scolaire.
Philippe de Comines.
M. Golaert.
medeburgers niel le vreden zijn,
want
«1° Onze vrienden hebben slechts
klerikalen geplaatst
aIn de Burgerlijke Godshuizen
b) In het Weldadigheidsbureel
c) In de Academie
d) In de Nijverheidsschool
ln de openbare Bibliotheek
ln het bestuurlijk Bureel der
middelbare school.
En 't zelfde klerikaal blad voegt er
bij
Zoo binnen eenige weken de
meerderheid dezer besturen nog
door een klerikaal versterkt wierd,
dan nog zouden onze tegenstan-
ders geen rede van klagen hebben.
Zoo dus is er eene nieuwe kleri
kale benoeming op handen
En wij daarom klagen
Neen, wij kennen u te goed.
Wij stippen slechts aan dat het eer
ste artikel van uw programma LIEGT
Gelijkheid en vrijheid voor allen.
Wij stippen slechts aan dat het
tweede punt van uw programma
LIEGT
Geen verdrukking van den arme
meer I
Bewijs?Zie onze eerste blad
zijde.
Gelijkheid Maar gij zijt partij
gangers der klassenverdeeling.
Vrijhei it Maar het liberalism
heeft 50 jaren gestreden voor de
grondwettelijke vrijheid tegen de kle
rikalen, tegen de banvloeken van
Rome welke onze algemeene vrij
heden verdoemd hebben I
2° Wat de gunsten en leveringen
aangaan, zegt het Journal,daar zijn
de katholieken als vroeger niet meer
buiten gesloten.
Als vroeger is een eenvoudige
bewering.
Maar wat wij kunnen zeggen, en
gij moet zulks bekennenWAT
GUNSTEN EN LEVEBINGEN AAN-
GAAN, DAAR WORDEN HEDEN
ALLE LIBERALEN BUITEN GE-
SLOTEN.
Uw programma Gelijkheid en
vrijheid voor allen is dus 'n leugen.
Wat de bedieningen en ambten
aangaat, kan men beweren dat de
schaal langs onze zijde heit? Het
katholiek bestuur heeft alle ambten
en verworven rechten geëerbie-
digd.
Zoo spreekt le Journal.
Het klerikaal bestuur heeft ambten
en verworven rechten zoo zeer geëer
biedigd dat M. Creus, beambte op het
Stadhuis, datM. Vandenbussche, sur
veillant in de Academie, aan de deur
gezet werden.
Waarom
Minder politiek, meer bestuur.
Maar, nu de gemeente-kiezingen
daar zijn, durft men niet openlijk
meer slaan. De apostels winden er
doekskens om en troetelen met hand
schoenen. Zij zijn laf, laf zooals in
1884 toen M. Surmont plechtig be
loofde nooit aan de openbare scholen
te raken, maar eenige jaren diezelfde
scholen vernietigde. Zij slaan in '1
donker, zij slaan de kleinen.
Zoo zetten zij onlangs een braven
werkman aan de deur, in 't Bestuur
der Godshuizen Waarom? Die arme
werkman is liberaal.
Leve de vrijheid voor allen l
En de klerikalen durven nog spre
ken over ambtenaren en over even
wicht.
Het Gouvernement benoemt kleri
kalen.
De provincie benoemt klerikalen.
De stad benoemt klerikalen.
Waar blijft het even wicht
Het klerikaal programma is en blijft
een LEUGEN.
Geen schooloorlog meer kreten de
klerikalen in 1890.
En zij schaften het Collegie af, al
hoewel zij beloofd hadden dat elke
huisvader het onderwijs naar zijn zin
zou behouden.
En zij schaften de kostelooze be
waarscholen af.
En zij verhoogden het schoolgeld
der betalende meisjesscholen, om
deze school in den grond te boren.
En met dat geld zouden zij werken
uitvoeren.
En met dat geld voerden zij niets
uit.
Maar met dat geld betaalden zij
4000 fr. aan hunne bewaarscholen en
met dat geld betaalden zij 5000 fr.
aan de school van Sl Lodewijk van
Gonzague.
Zij zijn hun eigen edelmoedigheid
moè en hebben openbare centen noo-
digom scholen zonder waarborg te
ondersteunen,
Zij zijn laf.
Zij kruipen en zij doen kruipen.
Zij logen en zij zullen liegen A. M.
D. G. Reusje.
Plus de guerre scolaire s'écriaient
en 1884 les cléricaux qui aspiraient a
renverser le ministère libéral.
Plus de guerre scolaire s'écriaient
ceuxqui, en 1890, se sont emparé de
l'Hötel de Ville d'Ypres.
C'étaient ceux-la même qui, par dé-
pit de ne plus règner sur l'enseigne-
ment officiel, par crainte de voir les
jeunes esprits émancipés échapper a
leur joug séculaire, avaient déchainé
sur le pays l'odieuse guerre scolaire de
1879.
On pouvait les croire a même d'é-
tekidre l'mcendie qu'ils avaient allu-
mé, et cette illusion n'a pas été pour
peu de chose dans leur succes. Depuis
10 ans qu'ils règnent sur le pays, ose-
rait-on dire que, dans aucune localité
du pays, il n'y a plus de guerre sco
laire
La réaction en matière d'ensei-
gnement est toujours poursuivie avec
un acharnement sans exemple, et est
subie avec une résignation qui serait
inconcevable, si la formidable poussée
vers d'autres conquêtes démocratiques
et sociales n'avait momentanément fait
reculer au second plan le souci de l'af-
franchissement de l'école populaire
publique.
La loi scolaire de 1842, résultat d'un
compromis qui ne satisfit personne,
n'avait pas cru pouvoir donner a l'éco
le publique un caractère nettement
confessionnel, paree que en droit,
sous le régime de la Constitution, il y
avait doute si cela était légalement
possible. Mais en admettant le prêtre
a l'école a titre autoritéelle plagait
en rêalité l'enseignementpublic sous la
coupe épiscopale.
Dès le lendemain de sa mise en vi-
gueur, la loi de 1842 fut l'objet des at
taques de tous les partis les libéraux
réclamant déja l'enseignement public
neutre, laïque et obligatoire les clé
ricaux prétendant destituer l'Etat de
son droit et de son devoir constitution-
nels d'organiser l'enseignement public
a tous les degrés.
La loi de 1879 vint proclamer les
vrais principes de l'Etat en matière
scolaire.
Dans notre pays de liberté de con
science, oü l'Etat reconnait tous les
cultes sans en favoriser aucun, il est
inadmissible qu'il fasse donner dans ses
écoles un enseignement confessionnel
queleonque. L'enseignement public
doitêtre absolument neutre, purement
scientifique, dégagé de toute preoccu
pation religieuse ou sectaire.
La loi del879 l'organisa surces bases.
Elle admit encore le prêtre a l'école,
mais plus d litre autorité, seulement
pour venir y donner l'enseignement re-
ligieux en dehors des heures réservées
a l'enseignement scientifique. Cet en
seignement religieux ne devait être
donné qu'aux enfants dont les parents
en exprimeraient le désir.
Cette situation, dont le clergé catho-
lique s'accommode parfaitement en
pays protestants (en Angleterre et en
Amérique par exemple), lui parut into-
lérable en Belgique. Habitué a règner
a l'école, ayant eu jusque la la haute
main sur l'esprit de l'enseignement, le
choix des méthodes et des livres, pos-
sédant en un mot ie pouvoir de laQon-
ner a sa guise les jeunes intelligences,
il prétendit ne pas perdre ce monopole.
Plutót que d'accepter un amomdnsse-
ment des privilèges qu'on lui avait
laissé usurper au mépris de la Consti
tution, il mobilisa toutes ses forces.
Moyens matériels et moraux, argent,
confessionnal et excommunication fu-
rent mis en oeuvre pour faire la guerre
a l'enseignement public, pour dépeu-
pler les écoles communales, persécuter
les instituteurs et les administrations
indépendantes du clergé, pour jeter la
division et la discorde dans les families,
même pour insurger contre la loi des
populations fanatisées.
Les prêtres d'une religion de paix et
de concorde semèrent la guerre, di-
visèrent le pays en deux camps enne-
mis et entretmrent soigneusement un
conflit dont ils devaient sortir vain-
queurs, grace a leur organisation at
tendant sur tout le pays, grace a leurs
ressources matérielles et morales mises
en branie partout sur un ordre venu
de l'épiscopat.
Revenus au pouvoir, les cléricaux
démolirent 1'oeuvre encore incomplète
de 1879.
Le principe constitutional de l'école
neutre ne pouvant convenir a leur ba-
soin de domination et de compression
des esprits, ils proclamèrent, par la
bouche de M. Woeste, que l'ensei
gnement public peut être confession
nel, quand la commune l'entend ainsi.
Done, la commune, qui ne peut ven-
dre un meuble hors d'usage sans l'au-
torisation des autorités supérieures, la
commune est investie de pleins pou-
voirs pour prendre des mesures qui
peuvent opprimer les consciences elle
a pleine autorité pour se mettre au-
dessus de la Constitution et supprimer
les écoles, sans autre restriction que
d'en conserver une queleonque
On sait combien les communes out
usé largement de la puissance de des
truction mise entre leurs mains. Cela a
été redit cent fois et doit l'être encore,
pour que le souvenir de pareilles hon-
tes ne s'ellace pas avant la reparation
de ces hontes mêmes.
Et le gouvernement s'est mis de la
partie en autorisant plus de 250 com
munes (parmi lesquelles il en est de
5000 et de 8000 habitants a ne con-
server aucune école publique et a les
remplacer par les écoles épiscopales.
Les subsides de l'Etat ont été réduits
des 2/5, le reste étant réparti non d'a-
près la population scolaire, les besoins
budgétaires et les efforts accomplis,
mais d'après la population des com
munes.
Au 31 Décembre 1890, il y avait en
Belgique 4097 écoles primaires com
munales et 1576 écoles adoptées. Les
premières sont presque toutes ouverte-
ment confessionnelles, les dernières
sont entre les mains du clergé. Le
catéchisme dominetout,dit M. Smets (1)
il est la méthode, il commande aux
maitres, il régit la science, il est le
point de départ et le but de l'ehseigne-
ment et de l'éducation populaire.
La province de Limbourg, ajoute-
t-il, est particulièrement intéressante
a cet égard. 68 communes au moins sur
206 y ont été autorisées a supprimer
leur dernière école. II reste dans toute
la province, 145 écoles communales,
toutes confessionnelles vraisemblable-
ment. Elle a par contre 153 écoles
adoptées dont le personnel compte 84
religieux des deux sexes, s'il est permis
de s'exprimer ainsi a propos de moines
et de nonnes. Et, en tout elle possède
15 écoles gardiennes dont 5 commu
nales avec un personnel de 8 institutri-
ces, et 10 adoptées faites par 20 reli-
gieuses. Voila certes une province ou.
l'on a réalisé le maximum de confes-
sionnalité avec le minimum d'ensei-
gnement
Et tout cela au nom de la liberté
d'enseignement et de l'autonomie com
munale
Mais la liberté d'enseignement ne
peut être que le pouvoir laissé a tout
citoyen d'établir a ses frais une école
organisée comme il l'entend et sous sa
responsabilité. Ce n'est que par une
aberration mentale qu'on peut la faire
consister dans la faculté pour les pou-
voirs publics d'échapper a l'obligation
que la Constitution leur impose, d'or-
(1) Revue pédag. beige, 1894, p. 89.
ganiser un enseignement a tous les de
grés. Et cet enseignement public, pour
être accessible a tous, doit être libre
de toute attache avec quelque religion
que ce soit. La liberté d'enseigne
ment, telle que l'entendent nos cléri
caux, s'appellerait plus justement la
liberté d'ignorance
Et l'autonomie communale, parions
en C'est un des grands chevaux de
batailledu parti clérical, et il est cu-
rieux de voir comment ils entendent la
pratique de cette autonomie.
C'est sans doute en vertu de l'auto
nomie communale que les villes libe
rates ont été astreintes, contre leur
gré et sans nécessité, a cléricaliser
leurs écoles (comme Gand) ou de subsi-
dier les écoles du clergé (comme Brux-
elles et Anvers)
Bon pour les foyers de lumière qui
ont nom Dadizeele, Steenockerzeel,
etc., l'autonomie communale; et en
core, seulement quand ils l'emploient
a démolir l'enseignement neutre au
profit de l'enseignement clérical. Mais
quand une commune entend faire usage
de ses droits sans plier devant les exi
gences d'un clergé dominateur, oh
alors, le gouvernement est la pour les
rappeler a la soumission de l'épisco
pat
Et ce sont ces mêmes gens, qui ont
toujours a la bouche les beaux mots
d'autonomie communale et qui veulent
empêcher leurs adversaires d'arriver
aux conseila communaux des localités
oü ils sont majorité L'autonomie
communale ainsi comprise est une bien
belle chose...
Nous avons jugé utile, avant d'exa-
miner les solutions actuellement pro-
posées du problème scolaire, de rappe
ler brièvement les divers régimes sous
lesquels a vécu et est mort l'enseigne
ment primaire public. Nous dirons
dans un prochain article comment
nous entendons qu'il soit garanti a
l'avenir contre les exigences de ceux
qui veulent tout entre leurs mains le
gouvernement, des hommes et l'asservis-
sement graduel de l'enfance.
Weest katholiek doch vooral
rechtvaardig en eerlijk. Veracht
de leiders van die valsclie be-
s warende partij. Geeue politieke
j> partij van het land heeft zich
ooit het duizendste deel veroor-
loofd van de onnoembare mid-
delen waarvan de oude conser-
vatieven zich bedienden.
Pastoor Daens.
(Kiesschrift De waarheid mag
en moet gezegd worden.)
M. Golaert heeft eenige woorden in
de Kamer uitgesproken, om niets te
zeggen. Hij heeft weêrom eens gepro
testeerd.
Hij protesteert tegen de evenredi
ge vertegenwoordiging.
Hij protesteert tegen Daens.
Hij protesteert tegen de republi-
keinsche gedachten.
Hij protesteert legen Coremans.
Tegen de evenredige vertegenwoor
diging protesteert hij, omdat hij met
dit rechtvaardig stelsel uit de Kamer
zou vliegen.
Tegen Daens protesteert hij, omdat
de achtbare advokaat van Poperinghe
behoort tot de partij der oude conser
vatieven welke te Aalst(1)
1° Een eerlijken priester bevlekten
2° hem mishandelden en sloegen
3° bij den bisschop het grootste
schandaal verwekten en den prelaat
leugens opzonden
4° te Gent en te Dendermonde 6 ver
oordeelingen ondergingen wegens las
ter en eerroof
5° welke priester Daens uitmaakten
voor verhopen jesuietafgevallen mon
nik, slechten priester
6° welke van advokaat de Pelsmaec-
ker zegden dat hij slechts goed is om
aan het bareel van den ijzeren weg te
blijven, dat zijn vader bewaakt
76 welke van advokaat De Backer
zegden, omdat hij boerenzoon is, dat
hij naar den stal stinkt alsof een
boerenzoon niet zoo goed is als een
heerenzoon, alsof een boerenzoon wel
ke vriend der boeren blijft niet beter
is dan een zoon van wollen wasscher,
welke stemt voor de voorrechten der
heeren.
(1) Wij bezigen hier de eigen woorden van
het manifest van M. Daens.
-
=i=
'Jfi