l'union fait la force. Journal liberal démocratique d'Ypres et de l'Arrondissement Vrijzinnig volksgezind weekblad van leperen en van bet Arrondissement Politiek overzicht. Électorat communal. Philippe de Comines. Gemeentekiezers. Samedi, 26 Janvier 1895. 5 centimes le numéro. lre année. N° 15. PBIX DE L'ABONNEMENT Par an 2 francs. Par an 2 f'r. 50 c. Annonces 10 centimes la ligne. Réclames25 n Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. i»araissant le Samedi. Verschijnende des Zaterdags. Administration et Redaction rue an Beur re, 20, Ypres. EENDRACHT MAART MACHT. De Handelingen der Kamer van 18Q Januari 1895 kwamen ons te laat in handen om verleden week een opmer king neer te schrijven over de ietwat zage-zagerede van M. Colaert. Onze Kamerheer sprak na verschil lende zijner collegas over de vermin dering der rechterlijke kosten. (Wij, vooruitstrevers willen het gerecht kosteloos en rap). En hij voegde erbij Ik heb voor me een brief welke mij zooeven werd medegedeeld door mijn vriend en collega, M Iweins d'Eeck- houtte wien een zijner kiezers vraagt n of het niet mogelijk ware de kosten n en lasten van erfenisrechten te bepa- len naar de aanzienlijkheid der erfe- nis. Wij doen dezen kiezer opmerken dat hij zijn briet met een verkeerd adres heeft verzonden. M. Iweins is 'n stomme Kamerheer. Gemeentekieswet. Het Volkorgaan der Gentsche kristene demokraten noemt het systeem van M. Surmont, Pijfleroen, De Burlet en Cie EENE BEESTIGHEID. Dinsdag22n Januari. M. Defnet stelt eene nieuwe wet voor over de jacht, welke de landbou wers het recht toestaat het schadelijk wild te dooden. De Strijd voegt er bij dat alle jachten zouden moeten ver pacht worden door de gemeenten welke met die opbrengst, betaald door de rijken, de noodlijdenden zouden kun nen ondersteunen. M. De Fuisseaux vraagt een pensioen voor oude werklieden. Bravo Over de rede van M. Goremans zullen we zeggen dat de progressisten volle dige gelijkheid der 2 talen willen. Woensdag23a Januari. M. Anseele toont aan dat zelfs onze kleine werkmanswetten niet geëerbie digd worden door de fabrikanten. Wij kunnen erbij voegen dat we een fabri kant kennen welke slechts verleden week de kinderen onder de jaren niet meer gebruikt. Die heer heeft dus, met toestemming der overheden, den spot gedreven met de wet gedurende jaren. Op het vraagstuk der domeinengoe deren komen we later terug. Donderdag23" Januari. Overstrooming van ministerieel wij water. Dans la même séance du conseil des ministres oü la proposition de reprise du Congo a été adoptée, le ministère a, parait-il, arrêté les grandes lignes du projet de loi électorale communale qu'il présentera aux Chambres a la fin de Janvier (quand la question du Congo sera résolue). On remarquera que la gestation de cette loi essentielle a été bien laborieu- se, tandis que celle de la reprise du Congo n'a guère duré. Ne comparons pas l'importance des aflaires du roi et des financiers avec celles des affaires du pays, les intéréts du Congo avec ceux de la Belgique... Comme il fallait s'y attendre, la loi électorale communale dont a accouche si péniblement le ministère est une loi réactionnaire. Maintenant que la frousse du 18 Avril 1893 est passée, on cherche a reprendre peu a peu ce qu'on a été forcé d'accorder aux revendications populaires. Contrairement a toute lo- gique et a toute tradition, on veut faire adopter pour la commune un corps électoral plus restreint que pour les Chambres. Le léger et vaniteux Mirabeau-De- burlet a sans doute oublié que rien n'est durable, de ce qui se fait sans le concours de la volonté populaire. Aussi les intentions réactionnaires du minis tère ne nous attrayent-elles pas il lui sera impossible de les réaliser, paree que le peuple n'en veut pas. Toujours est-il bon de les signaler. Le projet ministériel divise les élec- teurs en trois catégories, élisant cha- cune un tiers des conseillers, catégories déterminées selon le système du vote plural renforcé par quelques conditions de eens. Telles sont les indications assez va- gues que donnent les journaux offi- cieux. Sans avoir besoin d'en connaitre davantage, on peut dès a présent pré- voir les dangers de pareil système. L'injuste mégalité qu'il consacre entre tous les citoyens suffirait a le faire rejeter par tous les hommes animés de l'esprit d'équité et de démocratie. Sons couleur de représentation des intéréts, et avec leur habituelle preoc cupation de mettre sous une belle formule leurs conceptions étroites et réactionnaires, les cléricaux nous pré sentent quelque chose d'analogue au système prussien des classes, qui abou- tit a de si monstrueux résultats. En Prusse, le eens est la seule base de l'électorat communal. Les électeurs les plus imposés, payant ensemble le tiers des contributions perqus dans la commune, élisent le tiers des conseil lers. Ceux qui suivent par ordre de la quotité d'impositions élisent le deuxiè- me tiers du conseil. Enfin la masse des autres, des petits bourgeois, des ou- vriers, des prolétaires, de beaucoup les plus nombreux et les plus intéressés a une gestion équitable des affaires com- munales, est réduite a la même portion congrue du tiers des élus. C'est le régime de la ploutocratie dans toute sa splendeur, le règne de l'argent sans aucune restriction. II compléte a merveille dans la vie admi nistrative le régime du sabre dans la vie civile. II assure le triomphe des intéréts des puissants des deux premières classes, portés a trouver bien tout ce qui est paree qu'ils jouissent des injustices existantes, tandis que la troisième classe, qui a besoin de réformes pour avoir un peu de bien-être, reste con- damnée au röle d'impuissante mino- rité, debrebis toujours tondue a qui le dieu Capital n'a pas la pitié de mesurer le vent. C'est bien prés de pareille situation que nos maitres voudraient nous con- duire. L'intention du gouvernement serait de tenir compte, pour le classement des électeurs, des conditions de capacité et de eens qui ont fait répartir les élec teurs généraux en électeurs a trois, a deux et a une voix (sans compter les exclus). Cette difference ne change rien a l'essence du système et n'en atténue pas l'injustice. Pareil projet n'a pour but que d'em- pêcher K les classes inférieures de con- quénr la majonté dans les conseils communaux. Et cela, de l'aveu des journaux cléricaux et du ministère, du Roi même qui, dans les audiences du ler Janvier, a exprimé l'espoir de voir voter une loi communale sérieusement conservatrice. On ne voit done pas ce qu'il y aurait au contraire de révolutionnaire dans une situation qui, sous prétexte de garanties de bonne administration, remettrait la gestion des intéréts com munaux aux mains des satisfaits, qui auront comme préoccupation princi pale de soigner les intéréts de leur classe, au détriment de ceux de la masse de leurs concitoyens Et l'on s'étonnerait si semblable régime suscitait des colères On agonise d'injures les socialistes qui parient de lutte des classesc'est-a- dire qui constatent que les intéréts de la classe capitaliste et de la classe tra- vailleuse sont en opposition les uns avec les autres, que chaque classe cherche a augmenter sa part de jouissances aux dépens de celle de l'autre. Pour un peu, on demanderait le rétablissement de la peine de mort a leur usage, paree qu'ils prêchent, dit-on, la kaine et la guerre des classes. Et ce sont ces mêmes gens qui, sur le terrain des intéréts communaux, c'est a dire des intéréts administratifs les plus immédiatement tangibles, veu- lent organiser l'antagonisme des clas ses avec la circonstance aggravante qu'ils passent le pied a l'une d'elles pour assurer le triomphe de l'autre Ou sont done les hommes d'ordre et de moraiité, oü sont les révolution- naires r Mais le projet dont nous parions est sans doute un nouveau truc de l'adroit diplomate qui a nom Deburlet. II pré sente un système ultra-réactionnaire, qu'il daignera, en discussion publique aux Chambres, laisser amender dans le sens de l'égalité alors il fera sonner bien haut ses concessions pour n'avoir pas a aller jusqu'au suffrage universel pur et simple qu'il redoute et qui ce- pendant, combmé avec la représenta tion proportionnelle, est le seul système démocratique et équitable. Le truc a déja servi pour la revision. Devant les légitimes exigences du peu ple soulevé, le gouvernement a laché le système de l'habitation pour accep ter le système plural, bien heureux d'échapper au suffrage universel inté- gral. Maintenant, la ficelle est usée. M. Deburlet est moins habile que M.Beer- naert a la faire jouer. Le peuple verra clair et ne se laissera pas extorquer un de ses droits les plus légitimes le suf frage universel pur et simple a 21 ans, avec représentation proportionnelle pour l'électorat communal. Quelle est sur cette question essen tielle l'opinion de nos sénateurs et dé- putés A en croire leur Mo7iiteur,le système des classes serait seul digno de tous les enthousiasme» dont est encore capable leur esprit, racorni par l'égoïsme de leur parti. Dernièrement, a la salie Iwems, M. Surmont a longuement péroré en fa veur du système des classes, que ie Journal d'Ypres ppelle aussi represen tation des intéréts. Et dire qu'il s'est trouvé la des gens qui se disent démocrates chrétiens, pour applaudir les preferences de M. notre sénateur. Démocrates chrétiens, les racoleurs et les enrégimentés du V olkshwis Chrétiens, c'est douteux démocrates, certainement nonIls écoutent le mai- tre, et approuvent, se souciant peu du Christ et de la démocratie. Heureusement, le concours de ces gens la n'est pas nécessaire pour faire triompher leurs droits. Les vrais demo- crates suffiront a la besogne. Wanneer de Congozaak zal afge maakt zijn, dan zal het ministerie uitkomen met zijn nieuw gebakken ge meentewet. Om het Congo vraagstuk af te maken vindt men tijd en geld, de geldmannen,de speculeermanneu gaan vóór de Belgische vraagstukken mogen wachten. Ondanks hun meerderheid zijn de klerikalen benauwd voor u, o kiezers. Zij kennen u wanneer zij u noodig hebben. Zij erkennen het algemeen recht wanneer zij aller stem moeten hebben. Toen onze confrater le Progrès de namen dergenen opgaf (waaronder alle onze lepersche volksvertegen woordigers) welke tegen het algemeen stemrecht gestemd hebben, toen werd het Journal benauwd, want wij ver keerden in kiestijdperk, en het kleri kaal blad verontschuldigde zich met te zeggen dat zich ook behoudsge zinde liberalen tegen het A. S. ver klaard hadden. Toen M. Colaert zijn laatste kiesredevoering uitspraak in de Iweinszaal, toen bofte hij er op dat het klerikaal ministerie het A. S. ingesteld had voor dé werkersraden. Dus vonden M. Colaert en zijn gezellen een argument voor hunne candidatuur in het feit dat het A. S. bestaat voor de Werkersraden. Dat argument was dus een bedriegende truk En nu, werklieden, willen diezelfde heeren u ontnemen wat zij eens ver plicht waren u af te staan. Zij willen een achteruitkruipende gemeentewet optimmeren, zij willen eene der par tijen van het land buiten sluiten, zij willen uitzonderingswetten maken. Kun nen zullen zij niet. Werklieden, ont houdt hun willen. Het ministerieel voorstel verdeelt de kiezers in drie reeksen, en elke reeks kiest 1/3 der raadsleden. Elke reeks wordt bepaald naar het systema van het meerderheidsstelsel dat nog ver slecht wordt met voorwaarden van cijns. Werklieden en burgers, gij ver draagt reeds kiezers met 2 en 3 stem men Werklieden en burgers, de man nen van 42-32 fr. belasting zijn niet dood, de klerikalen gaan ze doen ver rijzen. Op godsdienstig gebied zijn onze klerikalen God-exploiteerders en God bespotters, op huishoudkundig gebied zijn zij uithongeraars en op politiek gebied, verdrukkers, anti-demokraten, mannen met het hart in hun zak en POUR LA VILLE, POUR LA PROVINCE, Pour les annonces de France efc de Beigique (excepté les deux Flandresjs'adresser a VAgence Havas,Bruxel- les, iue de la Madeleine, 32, et a Paris 8, Place de la Bourse.

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 1