Msaraissant le Satnedi l'union fait la force. Administration et^RMaclion rue au Beurrc, 20, Ypres. Journal libéral démocratique d'Ypres et de TArrondissement Vrijzinnig volksgezind weekblad van Ieperen en van bet Arrondissement Les vieux cléricaux jugés par les démocrates chrétiens Aan de landbouwers Samedi, 2 Février 1895 PRIX DE L'ABONNEMENT Par an 3 francs. Par an 3 fr. SO c. Annonces 10 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. Wer schijnende des Zaterdags. Découpé dans Ie Démocrate, organe des cathoh'ques pottiéristes démocrates-chrétiensde Verviers. A propos de l'interdiction de la vente du Peuple dans les gares «lly avait la plus d'une liberie en jeu et plus d'un principe violé, et l'on croyait que M. Vandenpeereboom obéissait a ses senti- rnents religieux pour determiner ainsi quels étaient les journaux reconnus dangereux pour l'ordre public et les bonnes mceurs. C'eüt été au moins décent, malgré l'injus- tice de la mesure. Mais la discussion nous a appris qu'aux yeux du ministre des chemins de fer il était assez indifférent qu'on attaquat la religion pourvu qu'on respectat le capital. Et voila comment il est impossible de se procurer dans les gares le journal le Peuple, alors qu'on vous présente a chaque instant la Chronique et le Courrier de Biuxelles. Et d'un Apropos de l'engpardon, de la réplique de M. "Woeste a M. Daens. i La joute qui vient de se terminer a la Chambre a la confusion du plus féroce réac- tionnaire que la baine politique ait jamais engendré est encore plus édifiante. M. I'abbé Daens aurait affirméque les ou- vriers d'Alost, traqués par la rapacité patro- nale, devaient s'adresser au bureau de bien- faisance pour ne pas mourir de l'aim. II faut avoir toute l'audace d'un démocrate- chrétien pour avancer de pareilles choses, si l'on considère que nous traversons une ére de prospérité inouie et que nos bons indus- triels se sont donné Ie mot pour travailler a perte pour l'unique plaisir de fournir k leurs ouvriers l'occasion de se faire des rentes. s Aussi l'honorable M. Woeste n'a-t-il pas raté l'occasion de protester de sa voix la plus aigre. Fort des sympathies des réactionnaires de toutes couleurs, il a pu déverser a l'aise le vinaigre et le fiel dont son ame est remplie, dans le secret espoir que l'exécution d'un prêtre lui vaudrait la reconnaissance des con- servateurs francs-masons dont il rêve de faire ses fidèles allies Les diatribes de l'homme néfaste ont re<;u l'appiobation de tous ceux qui ont au cceur le mépris du pauvre et la baine de l'ouvrier, depuis Ie financier Beeckman jusqu'au do- mestique Mousset. Cedernier a bien mérité de la réaction seul avantage peut-être qu'il comptait retirer de son éleclion it la Chambre. Quoi qu'il en soit, ces discussions auront ouvert les yeux de beaucoup d'ouvriers chrétiens qui ont cru pouvoir placer leur confiance en des conservateurselles établis- sent, a toute évidence que Ie parti conserva- teur ne veut rien faire de sérieux pour la classe ouvrière et que son but au pouvoir est de mainteniv les abus et les injustices qui entretiennent et fortijienl les privileges de la grande classe. Ainsi, s'adressant aux ouvriers, peut-on appliquer la phrase fameuse de Gambetta, en changeant un seul motle conserva- tisme, voila l'ennemi Et de deux I Du Palriote, sur le même sujet Voici notre sentiment. L'attitude de M. Woeste envers M. I'abbé Daens est injustiGable. M. Woeste pouvait balailler avec M. le député Daens. II avait, comme catholique, moins que personne le droit de s'attaquer au prêtre. Et cependant, il 1 a fait de telle facon qu'il lui serait difficile de defendre encore un prêtre outragé par un mé- créant. Comme le remarque uue feuille gan- toise dirigée par un honorable chanoine, un ministre d'Etat n'a pas plus qu'un autre com- pétence pour s'occuper de la juridictiou ecclé- siastique. Jamais M. Woeste ne s'est attaqué k un membre de Ia gauche comme il a attaqué M. I'abbé Daens. Jamais un impie n'a attaqué un prêtre avec moins de réserve Si Mgr Stille mans avait été présent, il aurait certainement protesté contre l'abus criant qui était fait de son nom, de ses conversations privées, de ses lettres confidentielles, lettres dont il a blamé et regretté publiquement la divulgation. Puis, après avoir constate l'attitude de la droite et de M. Begerem vouiant empêcher M. Daens de se défendre Evidemmeut il eüt nueux valu que Ie pré sident continl les débats dans les bornes de la courtoisie. Evidemmeut, toute licence ayant été laissée a M. Woeste pour accabler M. I'abbé Daens de gros mots, il eüt été bon qu'un membre de Ia droite se levat pour protester, au nom du caléchisme régie de foi et de conduite pour tous les cathoiiques sans dis tinction de rang (1) contre les atteintes por- tées a la robe du prêtre. Quant a nous, nous avons la conviction qu'aucun prêtre, qu'aucun catholique n'aurait pu assister a ces scènes violentes sans éprou- ver un sentiment de douleur et d'indignation. Nou,s sommes persuadés que l'impression qu'el- lesont causée a été telle qu'elles ne se renou- velleront plus. Applaudissez M. Woeste, MM. Co- laert, lweins et autres adorateurs de l'homme néfaste, du pape laïc Et de trois A propos de la loi communale et des projets réactionnaires que l'on prête au gouvernement, ie Démocrate de Ver viers écrit Par quels gribouilles sommes-nous done gouvernés s> Une haine sourde et aveugle règne dans le peuple contre la bourgeoisie. Le seul remède a cette situation extrê- mement dangereuse est le rapprochement des classes par la pratique de la justice envers les ouvriers, par des lois nontenant des réformes sérieuses. La lecon de l'his- toire est la qui montre a la bourgeoisie que le seul moyen d'éviter une revolution est de faire de suite les concessions justes et rai- sonnables C'est le moment que choisit notre inef fable gouvernement pour diviser les Beiges en trois classes Et ce dans l'électorat, c'est-a-dire dans l'exercice du pouvoir a la commune. Comment ne s'est-on pas dit que c'é- tait installer dans chaque commune du pays la guerre des classes Voila une étrange facon de sauver les hotels de ville des socialistes C'est le cas de dire que la peur est mauvaise conseillère II est vrai que le gouvernement obéit encore la aux grands hommes du comité de la federation constitutionnelle conservatrice dont il était jadis l'humble esclave et qui finiront par perdre le pays si on continue a les écouter. Seuls ils n'ont pas compris le sens des élections, tant leur conservatisme gateux les aveugle. Qu'allons-nous devenir avec tout cela? Et de quatre Quelques réflexions L'attitude haineuse et injurieuse de M. Woeste, la froide et cal me énergie de M. Daens, les réflexions dont les journaux cléricaux qui se piquent de démocratie accompagnent le récit de i'incident survenu entre ces deux hom mes, montrent clairement qu'un abime est en train de se creuser entre vieux conservateurs et démocrates-chrétiens. Lors des élections du 14 Octobre, on a vu les cléricaux présenter quelques candidats ouvriersles démocrates- chrétiens ont cru a leur sincérité lors- qu'ils aöirmaient vouloir améliorer sérieusement ie sort des travailleurs. Les ouvriers catholiques doivent avoir perdu leurs dernières illusions, et il y parait au langage de leurs organes. Ou verrons-nous encore des alliances électorales entre les démocrates-chré tiens, qui veuient pour le peuple la justice, et les hommes du parti Woeste, qui ne consent ent a lui accorder qu'une charité bien ordonnée en échange de sa liberté. Oü les démocrates seront-ils encore dupes des vieux parlementaires Décidément, l'avenir s'annonce bien pour les partis démocratiques, a quel- que philosophie qu'ils appartiennent. Encore un mot. Quelles injures, le Journal d'Ypres eut-il été chercher dans son incompa rable répertoire, si nous nous étions exprimé sur le compte de ses amis Woeste et Vandenpeereboom et sur le compte du ministère avec le quart de l'énergie qu'y met son coréligionnaire le Démocrate de Verviers P. de C. welke beeleii kweeken voor de fabriek van Waasten. M. de Smet de Naeyer, minister van finan cies, heeft in de Kamer zijn voornemen be kend gemaakt de bestaande wetgeving op de suikers, in zekere punten te wijzigen. Zie hier de veranderingen die bijzonderlijk de fabiikeering van suiker en het kweeken van beeten betreffen. 1° Verhooging' der belastbare hoeveelheid suikersap, die zou stijgen van 1700 tot 1800 grammen. 2° Verhooging van het minimum van ont vangsten dat zoude gebracht worden van 6 op 7 millioen. Op de ondervraging Yan M. Bcernaert heeft de heer Minister verklaard dat de eerste dier maatregelen zoude toegepast worden bij de eerstkomende fabrikatie en de andere te beginnen met 1896. De belastbare hoeveelheid zoude dus, indien de Minister zijne inzichten durft verwezentlijken, waarschijnlijk met hon derd grammen verhoogd worden. Geldelij- ker wijze gesproken, komt die maatregel overeen met eene belasting van 2,50 fr. per duizend kilos beeten, goed en nauw keurig uitgerekend. Inderdaad, die verhou ding van 1700 tot 1800 doet het belastbare deel stijgen van 9 tot 9,53 en dat van 10 tot 10,60 op de 100 kilos beeten 5 k. 300 grammen per duizend dat maakt 2 fr. 38 en 6 kilos de duizend maakt 2,70 fr. Het middelgetal der verhooging overtreft dus middelcijfer van 2 fr. 50 c. door ons aan gehaald. De lasten verzwaren is zooveel de waar de van de fabrikeerde stoffen verminderen en bijgevolg ook die der grondstof, de beet. Te meer, het minimum der ontvangsten met een millioen op zes verhoogen, is nog maals het nadeel vergrooten de opbrengst der beeten aangedaan. EENDRACHT MAAKT MACHT. Het is waarlijk onverstaanbaar dat het Gouvernement eraan denkt de beeten te treffen, die alleen nog wat opbrengen aan den landbouwer, en dat op het oogenblik dat eene groote prijsvermindering van het suiker reeds zooveel nadeel doet. Men moet te meer het hoofd half verlo ren hebben om nu het ontwerp te voeden, uit den zak der landbouwers een millioen 's jaars te halen, terwijl gedurende de tien jaren van zijn ministerie, M. Beernaert, alhoewel de suikernijverheid zeer goed ging, zich met zes millioen tevreden stelde. Ziedaar hoe het klerikalism zijne kiezers beloont en hoe het gouvernement de beloften volbrengt door zijne vrienden gedaan. De kiezingen zijn voorbij onze schaap jes zitten in het droog, zeggen die mannen, iaat den boer maar tluiten Wij hebben reeds aangetoond boe de landbouwers gefopt werden door de fabrikanten, door de kontrakten en door de tarra. Wij lezen zooeven dat de Boerenbonden en Landbouwsyndi- katen reeds modellen van zulke kon trakten hebben opgesteld. Wij verwij zen daar heen. Wij lezen ook dat het Syndikaat van Hal een scheikundige benoemd heeft om bij de levering de berekening der graden suiker na te zien. Dit is een uit muntende maatregel. In Haspengouw ook betalen de boeren daarom een apotheker-scheikundige. Zooals men weet mag zelfs de landbouwer, in ze kere tabrieken, niet tegenwoordig zijn bij deze berekening. (1) Na zijn levering moet de leveraar op betaling wachten tot na afloop van het suikerseizoen en dat, zonder eenige vergoeding, üok is de landbouwer ver plicht een zeker hoeveelheid onder producten der suikerfabriek over te nemen. Zoo verplichten zekere fabrie ken den boer 50 ten honderd pulp te rug te nemen van het gewicht beet wortels door hem geleverd meer nog, volgens het fabriekskontrakt moet de boer zelfs 70 ten honderd aannemen zoo de fabrikant 70 leveren kan. Dit laatste is kostbaar. Iedereen weet dat geen fabrikant meer dan 50 ten hon derd goede pulp leveren kan, doch dat hij, door meer water in den pulp te laten, ook honderd ten honderd kan leveren. Zoo houdt bijna al de pulp door onze boeren uit de fabrieken ge haald, op 100 kilos gewicht, 96 kilos water en 4 kilos droge stof in. Er is echter pulp, die geen twee kilos ten honderd droge stot bevat. En de 100 kilos pulp worden door den boer betaald tegen zes frank dus voor 960 kilos water geeft de boer eene som van zes frank.... Beter nog zoo de boer geld noodig heeft en den fabrikant onmiddelijk geld vraagt, zoo moet de boer intrest betalen En nochtans heeft de boer zijn waren, zijn goed, zijn geld gele verd. Hoe vindt ge dat M. Lange- rock rekent de verliezen van den boer op 200 fr. per hectaar. Boeren, in Braband moeten de fabri kanten zich tot de syndikaten richten om beeten te krijgen. Boeren, die beeten leverdet te Waas ten, spiegelt u. A. v. V. (1) LE SOCIALISME TgBAIRE par H. Langerock (Bruxelles, Cli. Bozez, 1895) bi. 234. POUR LA VILLE, POUR LA PROVINCE, pour les annonces de France et de Belgique (eicepté les deux Flandres)s'adresser a VAgence Havas, Bruxel- les, lue de la Madeleine, 32, et a Paris 8, Place de la Bourse. (1) Je serai toujours pour les ministres de l'Egllse plein de respect et de deference, i. tCatéchisme de Malines: du sacrement de l'Ordrepage 198J

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 1