Arthur van Vormezele.
Congres progressiste.
Het Willemsfonds
te Utrecht
en D1 Schaepman.
Loting.
La question scolaire.
Quelques mots de réponse
Ph. de C.
L'électorat communal.
ingelicht. Naar de voorspellingen van
onze schriftuurlijke profeten zal het
volgende gebeuren de eene helft zal
de andere helft dood slaan, en de over
gebleven helft zal weer vechten en
zoolang - dat eindelijk Anseele en Van
der Velde alleen zullen overblijven.
Alsdan zal Anseele naar den eenen of-
den anderen Ravaillac of Balthazar
Gerards gaan, Vander Velde zal om 't
leven gebracht worden zooals vroeger
Hendrik IV en Willem van Oranje door
het toedoen der klerikalen en An
seele I zal regeeren over de Belgen.
Het Nieuwsblad is waarlijk naïef. Het
knipt een volzinnetje, meent dat het
slim handelt en kraamt de grootste
beestigheid uit welke ooit werd uitge
kraamd. De socialisten zouden van
geen grondwet meer vrillen. Beste
confrater, gij doet ons glimlachen.
Weet ge wel, dat de klerikalen van onze
grondwettelijke vrijheden niet willen
Dat GIJ zelf niet wilt van de vrijheid
der drukpers, ingeschreven in ons
grondwet van de vrij heid der gods
diensten, ingeschreven in ons grond
wetvan de vrijheid der gedachte,
der ambtenaars en der rechters, ge
waarborgd door ons grondwet van
de gelijkheid der Belgen (welke voor
de kiezing beteekent het algemeen
stemrechten leugenachtig geboekt in
diezelfde grondwet
Een republikein en ieder burger
heeft het recht republikein te zijndat recht
waarborgt de grondwet een republi
kein getrouwheid aan het koningdom
doen zweren, is een domheid. En wan
neer Anseele zegt dat de grondwet
maar een ingebeelde vrijheid geeft daar
de werkman slechts vrij is... te kre-
veeren, dan heeft Anseele volkomen
gelijk Geen zedelijke vrijheid zo7ider
stoffelijke vrijheid.
Wat eindelijk de toekomende maat
schappij betreft, zoo het Nieuwsblad
weet welke bepaalde wetgeving de 20e
eeuw zal leveren, zoo verklaren wij
hem eenig op de wereld. In afwachting
raden wij hem aan de programmas
van de Kristene Demokraten, van de
Progressisten en van de Socialisten te
lezen en te studeeren en té hekelen en
weerleggen zoo het past en zoo hij
kan.
A la réd act ion de LA LUTTE
J'ai été sensible a l'honneur cepen-
dant un peu satirique que vous
m'avez fait en me donnant la dédicace
d'un important article sur la nouvelle
législation scolaire.
Je crois devoir, a cette occasion, un
mot d'explication a vos lecteurs.
Je considère que la question, qui
doit préoccuper avant tout les hommes
politiques, est celle de faire l'éducation
politique des citoyens, auxquels on
vient d'octroyer le droit de sufirage.
Pour cela ïl faut l'introduction de l'in-
struction primaire obligatoire. II taut
que tous sachent lire, écrire et calculer
pour pouvoir exercer en connaissance
de cause leur participation aux afïaires
publiques.
Pour moi, cette question est d'un
intérêt primordial, supérieur a toute
autre considération. Les citoyens éclai-
rés, doivent pouvoir trancher toutes
les questions économiques, politiques
et sociales pour le plus grand bien de la
généralité.
J'ai foi dans l'honnêteté, la droiture
du peuple beige et dans les prestigieux
bienfaits de la science.
Dans l'état actuel des choses en Bel-
gique, il n'est pas possible d'obtenir ce
puissant facteur de progrès et d'éman-
cipation Venseignement primaire obliga
toiresans le concours de tous les par
tis politiques. Sans ce concours toutes
les lois quelques coërcitives, quelques
draconiennes qu'elles soient, seraient
sans efficacité.
Done pour faire oeuvre durable, il
faut admettre, co mme satisfaisant a
l'obligation scolaire, les écoles libres
qui ont un minimum de programme
scientifique déterminé par la loi. Et,
cotnme conséquence, il faut admettre,
dans une mesure raisonnable et équi-
table, la subvention des pouvoirs pu
blics a ces écoles.
Cette opinion est le fruit d'une mure
réüexion Je m'en suis expliqué dans
les meetings publics, lorsque j'étais
candidat aux élections législatives. i
Et, dans cette voie,j'ai posé un jalon
en votant un subside a l'école catholi-
que Sl Aloïs. C'est une avance en vue
d'amener la pacification scolaire et
l'instruction primaire obligatoire.
Evidemment, nous, libéraux, même
libéraux radicaux, dit-on parfois, nous
préfèrerions l'enseignement absolu-
ment neutre et laïc. Evidemment les
catholiques voudraient l'enseignement
absolument confessionnel. Mais il s'agit
d'un intérêt urgent, supérieur de pro
grès, de paix et de conservation socia
le nous devons être tous bons patrio-
tes et faire taire nos préférences.
Je vous remercie, Messieurs, de
l'hospitalité que vous avez bien voulu
accorder a ces lignes et vous salue
amicalement.
Polydore Vermeulen.
Expliquons-nous d'abord sur l'inten-
tion satirique que notre honorable cor-
respondant prête a notre dédicace.
Nous avons voulu attirer son attention
toute spéciale sur Particle a lui dédié,
paree que nous savions se3 opinions en
matière scolaire tout a fait opposées
aux nötres.Nous avons vu dans ce petit
artifice un moyen de lui direclairement
ce que nous pensons de sa manière de
voir.
Mais nous estimons trop M. Ver
meulen, et sa personne nous est trop
sympathique, pour que nous ayons
voulu lui être désagréable. Nous avons
toujours admiré la parfaite sincérité et
le courage avec lesquels, presque seul
dans le parti libéral, il défend les prin
cipes scolaires exposés encore dans sa
lettre. Si les cléricaux avaient, en pro-
posant le système que nous avons cri-
tiqué, le quart de la bonne foi de M.
Vermeulen,.... notre article d'il y a
huit jours eüt été moins long.
Noussommes complètement d'accord
avec M. Vermeulen sur la nécessité de
l'enseignement primaire obligatoire et
pour les mêmes motifs qu'énonce M.
Vermeulen.
Notre correspondant croit que cette
réforme ne peut être réalisée que de
l'accord unanime de tous les partis.
Mais nous ne sachions pas que le parti
clérical ait jamais manifesté une ten
dance bien marquée a se rallier au
principe de l'enseignement primaire
obligatoire la réforme étant urgente,
il faudrait bien, le cas échéant, la faire
sans les cléricaux.
J1 faut admettre, com me satisfai-
sants a l'obligation scolaire, les écoles
libres qui out un minimum de pro-
gramme scientifique déterminé par la
loi.
M. Vermeulen subordonne done a
une condition l'octroi de subsides aux
écoles libres l'adoption par eiles d'un
proj et scientifique minimum déterminé
par la loi. Pareil programme existe-t-il
pour les écoles libres
L'école Sl Aloïs a-t-elle paru a M.
Vermeulen réumr des garanties corres-
pondantes a pareil programme L'en
seignement des sciences naturelles,
entre autres, y est-il donné, nous ne
dirons pas comme la loi l'exige, puis-
que la loi l'a rendu facultatif même
pour les écoles publiques, mais comme
les nécessités modernes l'exigent
M. Vermeulen a voté le subside a
l'école S' Aloïs comme une avance en
vue de la pacification scolaire. M.Ver
meulen a été dupe de sa bonne foi, en
faisant des avances aux gens qui, mal-
gré leurs promesses, venaient de sup-
primer le Collége communal sous pré-
texte d'économies. Que M.Vermeulen
essaie de se faire rembourser ses avan
ces, en demandant un subside pour une
oeuvre quelconque d'enseignement li-
bre laïque. II verra comme il sera
reiju...
M. Vermeulen pense qu'en matiè
re scolaire nous devons tous faire
taire nos préférences dans un but pa-
triotique.
Les cléricaux font-ils taire les leurs,
lorsqu'ils annoncent, par la bouche de
M. Deburlet,l'intention de rendre con-
fessionnelles toutes les écoles officiel
ies lorsque les journaux cléricaux
vont jusqu'a demauder que les écoles
libres oü la neutralité religieuse serait
pratiquée, soient exclues des subsides
qu'ils réclament pour l'enseignement
libre et que M. Vermeulen est prêt a
leur accorder
Est-ce la Tégalité scolaire dont la
bonne foi de M. Vermeulen croit voir
la réalisation dans l'adoption du projet
ministériel
M. Vermeulen réclamera certes de
sérieuses garanties en faveur de l'éga-
lité de toutes les écoles devant les sub
sides. Les lui accordera-t-on En l'ad-
mettant même,les inconvénients signa-
lés par M. De Harlez n'en subsisteront
pas moins, et M. Vermeulen ne tardera
pas a se convaincre qu'en dehors de la
neutralité de l'école publique, il n'est
pas de solution définitive possible.
Verschoven om rede van plaatsgebrek
Een anti-protectionnist hoofdartikel
gericht tot de landbouwers van de om
streken van Becelare welke een be-
schermingvragend verzoekschrift naar
de Kamers zonden.
Le Congrès progressiste se réunira
Dimanche.
Question du Congo.
Electorat communal.
Uit Utrecht komt ons een tijding die
iedereen in Zuidn«derland verbaasd
heeft.
Van klerikalen en katholieken kant
zijn wij aan verdraagzaamheid niet
meer gewend, in België.
Wij herinneren ons een tijd toen een
Iepersche vuilrik den braven, den ge
leerden, den frisschen talentvollen Ju
lius Vuylsteke, de ziel van 't Willems
fonds, trachtte te bezwadderen....
Doch laten we dat potje gedekt.
Uit Utrecht dus lezen we een nieuws
in de vlaamsche bladen, dat iedereen
verbaasd heeft.
In de nieuwe stndentenafdeeling (100
leden sterk), heeft op 18n Februari 11.
gesproken, ten voordeele van het
vlaamsche Willemsfonds, in een mid
den van meestendeelsprotestantsche en
vrijzinnige studenten, wie
De grootste redenaar van Nederland.
De hoofdaanvoerder der katholieke
staatspartij
Een Roomsch katholieke priester.
Dr SCHAEPMAN.
Hij sprak ten voordeele van den
strijd van 't Willemsfonds.
Hij sprak ten voordeele van onze
rechtvaardige taalbeweging (1).
Hij sprak over de Nederlandsche
dichters en kunstenaars.
Hij sprak over de eenheid van Noord
en Zuid Nederland.
En toen hij gedaan had, deed dat
bestuur van protestanten en geuzen
den gevierden spreker uitgeleide in
eerestoet.
Toen Julius Vuylsteke naar Ieperen
kwam.... Doch laten we dat potje ge
dekt. W
Nous reproduisons ci-dessous, a titre
de document, les articles essentiels du
projet de loi communale déposé a la
Chambre par M. Deburlet. II est bien
tel que l'avait fait prévoir le discours
prononcé au banquet Francotte par
notre premier.
Le texte ne fait pas mention de la
transaction avec la Représentation pro-
portionnelle dont M. Deburlet a parlé
dans ce discours. D'après l'exposé des
motifs, cette transaction sera organi-
sée par une loi spéciale qui suivra le
vote du projet ci-dessous, et qui règle-
ra la forme des opérations électorales.
Comme nous l'avons dit, M. Deburlet
proposera la suppression du ballottage
par i'application de la R. P. dans les
(1) Den 15" Sept. 1894 (we waren toen nog
niet geboren) schreef een sukkelaar van het
Nieuwsblad (5e kolom), om de vlaamsche kie
zers nog wat meer te bedriegen, dat de
vlaamsche beweging bijna geheel eene katho
lieke beweging is.
D'Schaepman bewijst zulks inderdaad, in
zijn hulde.... aan 't Willemsfonds. Zoo
't Nieuwsblad dan toch vlaamsch kon schrij
ven
cas oü le premier tour de scrutin n'a-
mènerait pas l'élection, la majority
absolue,d'un nombre de candidate égal
a celui des mandats a conférer.»
Article premier. Sont électeurs p0ur
la commune les citoyens qui, réunissant les
conditions déterminées par le Code electo
ral (loi du 12 Avril 1894) pour 1 electorat
senatorial, sont domicilies dans la commune
depuis trois années au moins.
Art 2. Les dispositions des articles 2
a 6 et 8 a 23 du Code electoral relatives a
la constatation de la qnalité d'électeur, aux
exclusions et suspensions et a l'attribution
de votessuppléinentaires sorit applicaties aux
électeurs communaux sauf les modifications
suivantes
1° Le vote supplementaire prévu a l'ar-
tiele 4 de ce code est attribué, pour ]es
élections eommunales, a l'électeur, agé de
35 ans accomplis, marié ou ayant, s'il est
veuf, descendance legitime, qui paye en
principal et en additioneels au profit de
l'Etat, dans les communes au-dessous de
1,000 habitants, au moins 5 francs, dans
celles de 1,000 a 10,000 habitants, au
moins 10 francs, dans celles de 10,000 a
25,000 habitants, au moins 15 francs et
dans celles de 25,000 habitants et au-dessus,
au moins 20 francs de contribution person
nels sur la valeur locative, les portes et
fenêtres et le mobilier des habitations et ba-
timents occupés ou qui, cotisé pour pareille
contribution,est exempté du payement a rai-
son de sa profession.
2° II est attribué a l'électeur propriétaire
d'immeubles ayant un revenu cadastral de
150 francs au moins, un second vote supplé-
mentaire, indépendamment de celui que lui
accorde l'article 5, alinéa 1 du Code électo-
ral. Ces deux votes ne peuvent être cumulés
avec le vote supplémentaire du chef de la
propriété d'insoriptions ou de carnets de
rentes de 100 francs.
Art 3. Sous la réserve indiquée au 2°
de l'article précédent, l'électeur peut cu-
muler les votes supplémentaires visés a eet
article et aux articles 5 et 6 du Code électo-
ral. Toutefois, nul ne peut cumuler plus de
quatre votes.
Art. 8. Les conseils communaux ac-
tuels seront dissous par arrêté royal au plus
tard le 15 Novembre 1895. Les nouveaux
conseils seront élus par les citoyens qui, ins-
crils en qnalité d'électeurs pour le Sénat sur
les listes entrant en vigueurle lerJuin 1895,
auront été maintenus sur ces listes en qnalité
d'electeurs communaux a la suite d'une ré-
vision complémentaire effectuée conformé-
ment aux dispositions suivantes
Art. 9. Du ler au 15 Juin 1895, le
college des bourgmestre et échevins procè-
dera a la formation des listes des électeurs
communaux pour 1895-1896.
Seront seuls inscrits comme électeurs
communaux, les citoyens qui figurent sur
les listes électorales générales en qualité
d'électeurs pour le Sénat et qui ont, au ler
Juin 1895, un domicile de trois années au
moins dans la commune.
Ces électeurs seront inscrits avec le nom
bre de voix que les listes électorales géné
rales leur attribuent, sauf les modifications
résuitants do I'application des articles 2 et 3
de la prése .te loi.
Le projet gouvernemental a regu
un accueil trés froid. Un seul journal
l'a approuvé sans réserve la Libertè
Les journaux cléricaux ne montrent
qu'un enthousiasme tout relatif devant
1'aggravation des complications du
vote plural.
Aussi les dispositions ci-dessus subi-
ront-elles probablement des modifica
tions considérables dans le sens démo-
cratique.
Sans compter le petit mot que la
peuple a droit de dire... Le congrès ou-
vrier a fait entendre l'avis du parti so-
cialiste, le congrès progressiste do
Dimanche exprimera celui des libé
raux et l'on ne pourra pas ne pas les
écouter.
Nog altijd duurt de loting.
Nog altijd moet de arme soldaat
worden om den rijke te verdedigen.
Hoe lang zal die onrechtvaardigheid
nog duren Hoe lang Hoe lang
Fin de lotelingen zingen.
Ze drinken.
Men zegt dat er arme ou ders gevonden
worden die weenen.
Ik weet ook niet waarom die lieden
willen arm geboren worden.
"""m wv".wuviarvwvv-
ORDRE DU JOUR
DISPOSITIONS TRANSITOIRES