rrm> Chirurgien-Dentiste Specialiste, a l'honneur d'informer l'honorable public qu'a la demande de sa nombreuse clientèle, il sera a consulter trois jours de la semai- ne, les LUNDI, JEUDI et SAMEDI, de 9 a 4 1)2 heures de relevée, chez Mme Veuve VAN KEMMEL, Grand'Place, Ypres, n° 5. PASTILLES MILLION BORSTPIL LEN f, yergauven (K PIANO SUSTAVE MAiLLIARD, PÖISSQNNERlgl döjuïnc.ition COURTRAI, Rue »e Mouscron, COURTRAI, Gratis et franco. CIVIL ET MILITAIRE Un Million en poche AU UN BON ET BEAU Vêtements imperméables Me VAN EECKE, ÏYolaire Le Lundi 8 Avril 1895, de 53 ares 10 cenlia. COSHES; 11 PSIOGI5È& §€SEilTlFBQI E a Vactif des découvertes du XIXs siècle Composées, étudiées et dosées avecsoins, ces pastilles renferment une plus grande quantité de remèdes actifs que n'importe quel autre produit et constituent le seul et unique moyen de guérir les Rhumes, Bronchites, Asthmes et toutes les affections desvoies respiratoires. Désormaisötout le monde en aura 4 —25 la boite. - En vente dans toutes les pharmacies du pays. DÉPOT A YPRES, Pharmacie Socquet, 35, GRAND'PLACE. NEEMT Elkeen zal u antwoorden Apotheker te fSRÏJSSEL, Neemt niets anders dan de echte BORSTPILLEN van F. VERGAUWEN EISSHT WEL DEN MAAK! Mi F. VERGAUWEN EN HET FABRIEKMERK HIERNEVEN. S ft*. SSO de doos In al de goede Apotheken van 't land. Franco verzonden tegen 16 postzegels van 10 centen door M. F. Vergauwen zelf, apotheker, Anspachlaan, 160, Brussel. f^Te'glEPEREiN, bij R. Socquet, Angillis en Becuwe, apothekers I Te P0PER1NGHE, bij Ant. Monteyneapotheker. Feuilleton du journal "LaLutte-De Strijd,, 12 JEAN CHALON. L'alliance psychique de Jacques avec sa femme s'était cassée le jour oü Hélène avait nettement déclaré sa résolution d'enseigner elle-même le catéchisme une politesse calme et froide rëglait leurs rapports mutuels. Del- mas avait horreur des scènes violentes et des disputes. Entre eux ne furent soulevés que des sujets banaux, tels que la pluie, les choux de leur jardin, un fricot d'Antoinette, ou, dans YÉtoile beige, la colonne des accidents sur Iesquels l'entente pouvait s'établir sans irriter les sus- ceptibilités latentes. Des thèmes semblables s'épuisent vite. La période des longs silences eommenqa, les repas oü seul se faisait entendre le habil de Georgette, les soirees oü seul le balancier de la pendule scandait le temps. II y avait, sé- parant le mari et la femme, un vivant malen- tendu, une muette et inconciliable querelle, l'enfant, toujours la, avec sa figure saine et gaie, ignorante de ce qui arrivait. Chacun des deux s'effor?ait de gagner et de conserver l'amitiéde la petite, lui parlait gentiment de sorte qu'une personne non prévenue eüt pu se figurer d'abord que le ménage de l'ingénieur était le plus heureux du monde. Le mois de Mars est consacré k saint Joseph dont la fète se célèbre le 49. Mademoiselle Cunégonde rassembla toutes les élèves et leur dit (i) Demain, mes enfants, vous apporterez chacune unefeuillede papier k lettre et une enveloppe pour écrire au grand saint Joseph. Pendant ce mois, toutes les graces qu'il de- mande a Dieu, il les obtient. Vous réfléchirez a ce que vous aurez k lui demander pour votre salut personnel, celui de vos parents et la pros- périté de leurs affaires. Votre lettre écrite, vous la mettrez sous enveloppe avec cette mention A saint Joseph, au ciel et vous la déposerez aux pieds de la statue du saint qui est k l'église. Le facteur des cieux viendra l'y chercher. Père, déclara Georgette en reotrant, Mademoiselle a dit que je devais avoir une feuille de papier a lettre et une enveloppe... nous allons demain écrire k saint Joseph. A saint Joseph Pourquoi Pour lui demander des graces. Mais saint Joseph ne sait pas lire, mon enfantc'était un ouvrier sans instruction, et tu vas fortement l'ennuyer avec ta lettre. II devra s'adresser a quelqu'un, afin de se faire expliquerce que tu lui demanderas, et partant avouer son ignorance. Ce sera trés humiliant pour lui. Donne-moi le papier tout de même. Non Tu diras a la maitresse que j'ai refusé de t'en donner. Nous nous passerons bien des graces de saint Joseph. Voyons, Geor gette, sérieusement, tu penses qu'on peut écrire a une personne morte depuis prés de deux Moyen infaillible de faire poudre les poules. Jeunes poules d'Italie en ponte 2-25 fr. PULLNCKX a Wachte- beke. S'adresser au bureau du journal. M" TAILLEUR ÜUJÊ DE RIXS1U0E, 33, YPRES GRAND CHOIX DE sur mesure, pour Hommes, Dames et Enfants. Capotes d'officiers réglementaxres, Capotes de cochers Pélermes de chasse, Jambières et Guêtres. A des conditions particulièrement avan- tae/euses. mille ans, que cette personne recevra la lettre et s'occupera de toi Tu crois cela, toi, si rai- sonnable Quand tu écris a tes bons parents, le facteur vient prendre la lettre et la porte dans le train, avec une quantité d'autresil faut les distribuer ensuile... Le lendemain les enfants arrivèrent a l'école. Tout le monde a son papier? demanda mademoiselle Cunégonde. Oui oui Georgette sa taisait. Et vous Georgette Papan'a pas voulu, répondit-elle en pleu- rant. Et pourquoi cela 11 dit que saint Joseph ne sait pas lire. Une paleur décolora pendant un temps trés court les joues de la vieille li 11 eAinsi se tra- hissaient chez elle les émotions. Elle déchira une feuille de cahier et la tendant a la petite Tenez 1 vous écrirez lk-dessus. Mais papa ne veut pas que j'écrive. Ah il ne veut pas. Eh bien, vous écri rez quand même. Dans un cas pareil, on doit désobéir k ses parents. Et Georgette écrivit, un peu songeuse pour- tant et se demandant qui de son père ou de la maitresse, avait raison. Quand vint le mois de Mai, les demoiselles annoncèrent k leurs élèves qu'il faudrait des fleurs pour orner fautel de la sainte vierge dans 1 école, et le grand autel de l'église Geile qui en apportera le plus, celle-lk aimera le mieux la bonne vierge, et monsieur le cure donnera k eet brave petite fille, devant toutes ses campagnes, une belle image peut- être un chapelet, un beau chapelet 'dé verre bleu. Georgette revenue chez elle choisit le mo ment ou sa mère élait seule, et lui demanda MERAÏNY - PAUWELS YPRES MM. J'ai l'honneur de vous informer d l'epoque de la nouvelle saison des Je puis actuelleinent vous Iburnin des li ui tres de 10 a '18 fr. fluitles Burnham natives, liuitres Imperiales I" quahté. liultres de Zélande, 1" qualité. liuitres Anglaises royales, liultres d'Ostende. Huitres Anglaises dites Westports.» Toutes ces liuitres sont prises au 100, sauf !es Huitres royales Anglaj, ses et les liuitres d'Ostende dont ipa maison sera toujours pourvue et qU(J je vends en gros et en détail au prjv de 12 et de 15 fr. Je puis également vous fournirdes gros ilomards de Bretagne et des Lan- goustes vivantes, du Turbot, du Sau- mon et tout autre poisson de mer. N. B. A la demande des clients je me rends a domicile pour ècailler lts Rui tres. A WE R VICQ. a 5 heures. AU PARC a Wervicq, DUNE ROWIVEJ PARTE® SITUÉE A Section du Godshuis. Occupée par Henri Leclercq. Sans droit de bail. Onsaborme au Bureau du Journal a la Saison, journal illustré des da mes, 2 francs par trimestre, 6 francs par an la permission de cueillir des lilas, qui étaient abondants et superbes cette année. Hélène accorda l'autorisation, car dans sa pensee, il ne s'agissait que d'un bouquet; mais Georgette, enthousiaste, faucha tout, im- pitoyablement eassantles branches, et elle de manda la servante pour l'aider a descendre ces gerbes jusqu'a l'école. Le mal était con sommé autant valait utiliser les fleurs et Antoinette les emporta. Sa charge. Jacques rentrant le soir vit le désastre. Hé lène essaya de lui jexpliquer.. Plus aprement qued'habitude, il repartit On pourra une autre fois me consulter avant de prendre les fleurs et les objets qui m'appartiennent. L'ingénieur aimait ses lilas il n'avait pu se défendre d'un vif' mouvement d'humeur en les voyant massacres, et leurs pauvres moi- gnons semblaient tendus vers lui et saigner. H fa 11 a 11 attendre un au la floraison suivante. Dès ce jour, Jacques devint encore plus taci- turne, et les semaines dans lesquelles Hélène et lui ne s'adressaient que les paroles absolu- ment nécessaires se succédèrent toutes pu* reilles. Après les lilas, il fallut k Georgette des Paquets de bougies. Les demoiselles avaient requis toutes les élèves d'en apporter, Pollf brüler sur I'autel du mois de Marie, et les Pa' rents se piquant au jeu et ne voulant poiu' paraitre pauvres, s'empressaient de les fourni' Hélène, avertie, s'arrangea pour que Jacques n en süt rien c'était facile. Interrogée, e"e neut pas menti mats enfin, rien ne 1°'''' geait k rendre compte de ses dépenses de me nage. Ypres, imp. Lambin-Mathée, rue au Beurre, 11. mmm Vraagt aan al uwe kennissen welke de beste remedie is tegen HOEST, VERKOUDHEID, BRONCHIET, ONTSTEKINGEN DER LUCHT PIJPEN, ASTHMA, enz. Zij alleen genezen. 3 goude medallen en een eere diploma DE NAMAKERS ZULLEN STRENG VERVOLGD WORDEN PAR SUITE. (1) Ue journal la Chronique a publlé eet épisode en 889, avee lenom de l'école. U 01TRES. DE DE EK%31ffi5Saiaaa6Z5g^T^.a^ mwrrxsTstmcs] [aygffiyiaaM LA SUITE AU PltOCItAIN NLJ1ÉU0'

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 4