Journal
libéral démocratique
d'Ypres et de l Arrondissement
Politiek overzicht.
Le torchon brüle....
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
leperen en van het Arrondissement
Maatschappelijke
vraagstukken.
Encore l'école neutre.
Samedi, 50 Mars 1895.
5 centimes le numéro.
lre année.
N° 22
PRIX I)E L'ABONNEMENT
Par an 3 francs.
Par an 3 fr. SO c.
Annonces 10 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
M^araissanl le Mameeii.
L UNION FAIT LA FORCE.
Administration et Rédaclion
Gaarne zouden wij een omstandig
verslag der beraadslagingen over de
gemeentekieswet geven. Doch ons blad
is te klein om al de goede redenen der
tegenstanders en al de dommigheden
der voorstanders neêr te schrijven.
Wij verzenden den lezer naar de Han
delingen of naar het Beknopt Verslag
wier lezing hoogst aanbevelingswaar
dig is om te zien hoe diep een partij,
de klerikale, kan vallen.
M. De Burlet lei zijn voorstel neêr
Dinsdag.
M. Magnette verdedigde het A. S.
op 21 jarigen leeftijd.
M. Schollaert (lees nietColaert)
ondersteunde den stemrechtdiefstal
ten nadeele der werklieden en zei wat
onnoozelheden over de Parijsche Com
mune, onnoozelheden welke door het
Nieuwsblad en le Journal zullen overge
nomen worden en waarop wij terug
komen.
M. Bertrand stelde M. Woeste voor,
in 1870 voorstander van het A. S., en
M. Drumond, de katholiek antisemiet,
welke de Commune verdedigt.
M. De Trooz speelde op de fluit van
M. Schollaert.
M. Mansart en M. De Fuisseaux
toonden dat de klerikale wet gericht is
tegen de socialisten.
M. Yandervelde en M. Anseele ver
pletterden de reactionnairs, de eerste
door zijn redeneering, de andere door
zijn spot.
Eindelijk toonde M. Woeste nog be
ter aan dat de klerikale wet gericht is
tegen de socialisten dus, een vuile
partij wet.
Décidément, le grrrand parti catho-
lique dont, il y a quelques années, au
fort de nos querelles libérales, on van-
tait si haut l'indissoluble unité, le
grand parti catholique connait chaque
jour de plus prés la discorde et la
division.
Le ferment démocratique a pénétré,
irrésistible, dans les rangs cléricaux
comme partout. Les vieux cléricaux,
les Woeste, les Helleputte, les Colaert,
ayant entendu les premiers craque-
ments précurseurs de l'écroulement
final et des temps nouveaux, ont pres-
senti la fin de leur règne et ont tressailli
d'épouvante.
Pour prolonger leur domination
pour retarder le jour oil ils devront
apporter les modifications indispensa-
bles a la situation sociale qui, bonne a
eux, est si dure aux travailleurs, au
peuple pour endiguer enfin ce mouve
ment démocratique qui menace de les
balayer, ils essayent d'embrigader les
ouvriers catholiques sous prétexte de
saine et pratique démocratie, afin d'en
faire les soutiens et les instruments de
leur politique réactionnaire.
Mais pas mal de démocrates-chré-
tiens vraiment convaincus, refusent de
se laisser domestiquer, comme dit
l'abbé Daens, pour le plus grand profit
et la, plus grande tranquillité des vieux
cléricaux. II parait que la muselière
n'est pas dugout de tout le monde;
d'oü colères et grincements de dents.
On sait comment M. Woeste n'a pas
ouvert une seule fois la bouche a la
Chambre sans se laisser aller a de vio-
lentes et haineuses diatribes contre
l'abbé Daens. L'abbé a répondu avec
une dignité et un calme qui contras-
taient étrangement avec la nervosité
rancunière de M. Woeste.
Mais le j ournalHet Land nan A eist
qui défend la politique de M. Daens, y
met moins de formes parlementaires.
Son ton peut nous donner une idéé de
l'apreté de la lutte entre conservateurs
et démocrates dans l'ex-fief électoral
de M. Woeste, et de l'abime qui y
sépare désormais les deux fractions du
parti catholique.
Nous citons Het Land van A eist
On reproche au parti chrétien, qu'il
est élu par les socialistes et par les libé-
raux
Et quand le parti démocratique atta
qué de cette facon répond
M. Woeste, a Alost, votre co-candi-
dat, est allé méndier les voix de porte
en porte chez des libéraux, des francs-
macons, des socialistes, cüez tout le mon
de...
M. Woeste ose répliquer i Cela
nest pas vrai il ose dire que notre
Frère va débiter des mensonges a la Cham
bre. Cela n'est pas vrai, dit M. Woeste,
et toute la ville d'Alost témoignera que
c'est la vérité vraie...
j On «lit a la Chambre A Ninove M. Ie
bourgmestre a dans un meeting demande
les voix des socialistes.
Et encore une fois M. Woeste crie
Cela n'est pas vrai Ce que vous aites la
est contraire a la vérité.
Ditnanche nous étions a Ninove et que
nous disait-on Monsieur, ami, voulez-
vous centtémoins, deux cents, trois, quatre
cents, qui ont entendu que M. le bourg
mestre a demandé les voix des socialistes
I! l'a fait et toute la ville dj Ninove l'affir-
mera.
j> Qu'arrive-t-il i M. Woeste, d'oser
agir, d'une manière si malhonnète, si
OPINIATRE, si, EFFRONTEE
n Croit-il done pouvoir tordre ia vérité
suivant les sollicitaiions de son orgueil, de
son coeur envieux et haineux 1 Uhomme ne
faste, l'homme funeste pour ia Belgique et
surtout pour la Flandre, c'est M. Woeste.
A Bruxelles, clercs et laïcs en sont con
vaincus. Un des plus ardenfs catholiques
nous disaitII n'aurait pas vingt voix ici.
C'est la faute a M. Woeste que nous n'a-
vonspas la representation proportionnelle
c'est la faute a M. Woeste s'il règne une
grande dispute sur l'encyclique du Paps.
Le Pape crie alarme a cause de la mi
sère des ©uvriers, et M. Woeste ainsi que
sa bande disent que le bien-être augmente
le Pape dit qu'une nouvelle société doit êtra
établie, pour le relèvement du travail, pour
avoir ainsi la paix et le bien-être, et M.
Woeste reste a la tête des conservateurs,
c'est-a-dire des catholiques qui daignent
jeter une aumöne aux ouvriers, mais qui
ne veulent pas aider a établir la société sur
de nouvelles bases.
Quenous fait la personne de M. Woeste?
Ce sont les idéés malheureuses que nous
combattons Avec le vieux système de con-
server et de dominer, voyez done en Europe
la déchéance de la foi et des mceurs. Quelle
est encore la foi chrétienne Pour beau-
coup de riches une foi de parade, de Phari-
siens..., satisfaire leur cupidité sous le cou
vert de la religion.
II serait superflu de commenter ces
paroles du journal de l'abbé Daens.
Four faire voir que le mouvement
démocratique d'Alost n'est pas un
i er schijnende (les ffiaterdrnjs.
rue nu Beurre, 20, Ypres.
EE1NDRACHT MAART MACHT.
mouvement isolé, mais que partout le
parti catholique est en train de se par-
tager entre la démocratie et la réaction,
terminons par quelques lignes de M.
Carton de Wiart, dans la Justice sociale.
C'est a propos de la loi électorale com
munale nous avons déja publié a ce
sujet l'opinion du Démocrate de Ver-
viers, organe des catholiques pottié-
ristes.
M. Carton de Wiart écrit
Ce qui semble surtout inadmissi-
n ble, c'est que les revendications d'un
groupe de plus en plus consulérable
du parti catholique soient traitées
par simple prétérition, et qu'après
s'être moqué de nous comme d'une
n guigne,on nous fasse encore un crime
de nos protestations.
Les catholiques démocrates ne
poussent pas a la scission, a la désu-
nion du parti.
Mais il ne faut pas non plus qu'on
les y pousse
Si les démocrates-chrétiens de Bru
xelles veulent réellement, quant a la
loi communale, le suffrage universel
inscrit a leur programme, ils peuvent
beaucoup pour le faire triompher.
Comprendront-ils la grandeur du röle
qu'ils peuvent prendre Ne reculeront-
ils pas devant la colère des vieux cléri
caux qui veulent leur loi de parti
L'avenir nous l'apprendra bientöt.
Souhaitons que leur démocratie ne
soit pas une démocratie de parade,
comme la foi de beaucoup de riches
suivant Het Land nan A eist.
P. DE C.
I. Verzekering der
landt» ouwwerklieden
In Duitschland bestaat eene wet (ge
stemd den 6n Juli 1884 en volledigd
den 5n Mei 1886) welke de verplich
tende verzekering der landbouwwerk-
lieden regelt. Deze wet is nog al zeer
practisch, want zij laat verschillende
wijzen van toepassing toe, want de
landbouw werken zijn meer verschei
den en verschillend dan de fabrieks
werken.
Het rijk is verdeeld in 48 geweste
lijke mutualiteiten. Men betaalt vol
gens de waarde der gevaren of naar
even welke zoo juist mogelijke verze
kering welke aangenomen wordt door
den Staat.
Ziehier eenige statistieken.
In 1890 waren er 258 verzekerde
landbouwwerklieden op 1,000 inwo
ners.
Het getal 1 andbebouwingen beliep
tot 4 miljoen 776,520.
Er gebeurden 19,918 ongevallen
waarvan
4,624 door schuld van den baas
4,866 door schuld der werklieden
4,538 door beider schuld
6,875 door onvoorziene gevallen.
In Belgie werd over dit vraagstuk
nog niet beraadslaagd.
Men zou 9 provinciale mutualiteiten
kunnen stichten, beheerd en geregeld
door landbouwscheidsmannen, (1) wel-
(U In het onderzoek van 1886 werden over
al landhouvvscheidrechters gevraagd, omdat
heden de landbouwgeschillen aj te lang duren
b) te duur kosten c) door landbouwonkundigen
uitgewezen worden.
ke den vrederechter zouden moeten
vervangen, zooals wij zullen zien in
een volgend artikel.
Deze scheidsmannen zouden de geva
ren voorkomende reglementen moeten
nagaan alsook de werkplaatsen, werk
middelen en werktuigen nazien.
De hulpgelden of de pensioenen der
verzekerden, wien een ongeluk zou
overkomen zijn, zouden berekend
worden door dezelfde of andere be
voegde scheidsmannen.
Een 1/3 der verplichtende verzeke
ring zou betaald worden door den baas,
1/3 door den werkman en 1/3 door den
Staat. Doch de vraag is Nan de werk
man die zoo noodzakelijke verzekering
betalen.
II. "Verzekering-
van den oogst.
Wij hebben verleden week de ont
zaglijke sommen aangehaald, door de
landbouwers elk jaar verloren ten
gevolge van hagel en vorst. In België
bestaat een maatschappij Les Provin-
ces reünies welke den oogst verzekert.
En hoe deze bijzondere maatschappij
verzekert, toont genoeg aan dat de
redding niet van bijzonderen komen
moet, want deze verzekering 1° kost te
dure en 2° verhelpt niet.
Zij kost te duur, want de bijgevoegde
kosten verdriedubbelen den basisprijs.
De taks loopt van 1 fr. voor koorn
en aardappelen tot 5 fr. voor tabak en
teen, voor elke verzekerde honderd
franken.
De verzekeringen worden aangegaan
voor 5 jaren, doch kunnen ook aange
gaan en vernietigd worden elk jaar
mits een verhooging van 10 p. °/0
Er wordt een maximum vergoeding
van 25 fr. voor de tarwe bepaald.
Voegen wij daarbij dat nog eens de
werkingkreits te eng is, daar de som
van 100,000 fr. verzekering per ge
meente niet mag te boven gegaan wor
den, zoodat de overige oogst niet
verzekerd kan worden.
Voegen wij daar nog bij dat er zoo
veel gevallen van rechtverlies bestaan,
dat de landbouwer niet zeker is van
zijn verzekering.
Wij zeggen en vragen dus Staatsver
zekering.
De bewijsredenen van ons vorig
artikel kunnen nog bij deze gevoegd
worden.
Ziet nog hoe eene algemeene staats
verzekering heilzaam is.
De phylloxeraplaag had de wijn
gaarden van Frankrijk ten onder
gebracht.
Niets hielp. De fransche landbouwers
konden de kwaal niet uitroeien.
De Staat verschijnt met zijn alge
meene werkkracht en zijn gezament-
lijke werking, met zijn zedelijken
invloed en zijn lastenvermindering,
met zijn scheikundigen, geleerden,
laboratoriums en ingevoerde ameri-
kaansche wijnstokken en behaalt
de overwinning.
Toekomende week over veeverzeke
ring. Van. P.
Le Journal ddYprts a daigné s'émou-
voir de Partiele sur l'enseignement
neutre que nous avons publié dans le
POUR LA YILLE,
POUR LA PROVINCE,
Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les
deux Flandres) s'adresser a 1' Agence Havas, Bruxel-
les, me de la Madeleine, 32, et a Paris
£9 -«..-A. g) place de la Êourse.