YPRIANA PASTILLES BORSTPILLEN van F. VERGAU9EI Gratis et franco. REiÊÜES-L'ABBAYE GÜSTIVE MAILLiIRD, QUARTIERS I L00ER. M MME M. MEIER Philippe de Comines Elf Elf TE au bureau de eelte feuille: CIVIL ET MILITAIRE, DEUX BEAUX S'adresser rue du Sé- minaire, n°3. Ux pIIOcès SCÏBrifi«ce Un Million en poche Vêlements imperméables avcc ou sans écuries il U M 12 II IJ M it <f!^§9 C2 U f| f f chez Mme veuve VAN KEMMEL, Grand'Place 5 Wili s forme de cette transaction avec une transaction, a bien fait disparaitre de petits cabarets, mais a laissé subsister les grands, a même augmenté leur clientèle, et la consommation d'alcool n'a pas diminué d'une goutte. Pareil système est détinitivement condamné, paree qu'il est impuissant contre l'al- coolisme. Le monopole. Dans un autre ordre d'idées, on a préconisé, comme moyen d'enrayer l'alcoolisme, le monopole par l'Etat de la fabrication (ou tout au moins de la rectification) et de ia vente des alcools. Et ei nous ne nous trompons, le mono pole de l'alcool trouvera au sein de la commission d'études un éloquent et vigoureux défenseur dans la personne de M. Em. Cauderlier, qui ne sera sans doute pas seul de son avis. Le monopole aurait plusieurs avan- tages. 11 permettrait de ne livrer au commerce que des alcools de bonne qualité, purs de tous les alcools supé rieurs qui sont les plus nuisibles. 11 permettrait aussi d'en régler la vente comme on le jugerait convenable dans Fintérêt public. En outre, considéra- tion qui n'est pas sans importance, il ne troublerait pas (du moins immédia- tement) les combinaisons de M. le ministre des finances, car il fournirait au trésor des ressources plus considé- rables que celle qu'y fait entrer l'ac- cise sur l'alcool et la bière. Et par la même, il permettrait de dégrever la bière, qui, coutant moins cher, aurait bientót fait de supplanter l'alcool dans la consommation. Ce serait du collectivisme, s'écriera- t-on a droite. Qu'importe s'il élimine toutes les causes de maladie ou de crime, dues a l'alcoolisme Du collectivisme pareil, nous en voulons bien il n'est pas pour nous eftrayer. IVopt ïou locale. Nous n'avons pas parlé encore d'un système trés en faveur dans les pays anglo-saxons, qui a fait ses preuves dans plusieurs Etats d'Amérique, et qui sera probablement sous peu appli- qué en Angleterre. C'est le système dit de 1'option locale. Sir William Harcourt a déposé le 8 Avril, a la Ohambre des communes, un projet de loi relatif a l'établissement et un controle local pour le trafic des boissons alcooliques. Ce projet, modi- fiant en quelques points un bill déposé il y a deux ans, règle l'application d'un principe inscrit au programme du parti liberal anglais depuis 1883. De nombreux conservateurs en sont d'ailleurs partisans. A la demande du dixième des élec- teurs d'un quartier dans les bourgs, ou d'une paroisse dans les districts ruraux, les électeurs du quartier sont convo- qués pour faire connaitre la décision qu'ils entendent donner, dans leur res sort, au problème de l'alcoolisme. Leur décision est valable pour le res sort et y est appliquée. Les électeurs pourront profiiber to- talement, a la majorité des deux tiers, le trafic des spiritueux. En cas d'adop- tion, un délai de quatre ans est accordé pour la mise en vigueur du nouveau régime. Celui-ci, de trois en trois ans seulement, peut être aboli ou modifié, a la simple majorité (fes voix. A la simple majorité des voix, la réduction du nombre des débits peut être votée. Dès lors, un quart d'entre eux peuvent être suppnmés par les voies judiciaires. Enfin, la simple majorité des élec teurs suffira pour décréter la fermeture des débits les Dimanches et les jours de lête. Des exemptions pourront être accor- dées, c'est nécessaire, a des hotels, auberges ou restaurants. Conformément a ce qui a été fait déja en Suède,en Norvège etaux États- Ums, le projet de Sir W. Harcourt écarté complètement le principe de l'indemnité aux débitants en cas de suppression de leurs débits. Nous som mes bien certains que le ministère anglais ne voit la aucune atteinte a la propriété individuelle, et il voit juste. Le régime de l'option locale présente de nombreux avantages. L'un des principaux, c'est de faire coopérer le peuple a son relèvement. II est évident que ce résultat ne sera atteint qu'après une propagande active et générale contre l'alcoolisme (propa gande qui.est faite en Angleterre, mais pas encore chez nous). Indépendamment de cette question de propagande, une condition du suc- cès de l'option locale, c'est la partici pation des femmes au referendum. Lette condition est aussi réalisée en Angleterre, oü. les femmes chefs de familie jouissent de l'électorat muni cipal, grace a M. Gladstone, depuis plus de 25 ans. Et les femmes qui, en elles et en leurs enfants, sont les vic- tiines innocentes de l'alcoolisme, se- ront certes plus portées vers les solu tions radicales que vers les empla- tres. Le système de l'option locale a encore l'avantage de suppnmer, chez les hommes appelés a le clecreter, toute préoccupation électoraie. La décision etaut prise directement, par les elec- teurs, les députés ou les administra teurs communaux n'ont pas a craindre le bulletin de vote des mdividus qui se trouvent lésés. Mais voila l'option locale admise, on n'aurait bientót plus d'objection a faire au referendum communal, dont la droite ne veut pas, ni au vote des femmes, dont elle ne veut pas davan- tage. Nous craignons fort que, pour ces motifs, le regime d'option locale n'ait aucune chance de s'introduire a brei' délai en Belgique. II pourrait d'ail leurs provoquer, dans des quartiers ou des villages adjacents, des décisions diverses qui risqueraient d'en atténuer beaucoup les efiets. Les cabarets sup- primés a Vlamertinghe, mais mamte- nus a Brielen, par exemple, la consom mation de l'alcool serait ïnsuflisaminent entravée. Le monopole de l'alcool nous parait plus immediatement applicable Un peut l'instituer sans propagande in tense, sans organisation speciale. II nous oftre du reste des garanties sé- rieuses. II nous armerait suffisamment pour nous rendre bientót maitre de l'un des pires fiéaux de notre société, certaines geus disent même du seul. II nous semblerait encore bien plus rationnel de couper le mal dans sa 'racine, en supprimant autant que pos sible la cause essentiel de l'alcoolisme la misère. Mais c'est la une tache qui ne sera pas terminée en unjour, et nous n'es- pérons guère voir s'y atteler ferme- ment le gouvernement que toute l'Eu- rope joyeuse nous envie. Bemettons a des temps meilleurs la suppression de la cause, et prenons acte de l'intention de nos gouvernants d'en suppnmer l'un des effets. NoticesEtudes, JSotes el Documents sur Ypres, par Alp. VANDENPEEREBOOM. La collection 3francs. a Vaclif des décomertés du XIXsiècle, Comuosées étudiées et dosées avecsoihs; ces pastilles enfermentune plus grande qua„tlt, dp rcmèdes actifs que n'importe quel autre produit et constituent Ie seul et unique moyen guénr les Rhumes, Broncltites, Astlimes et toutes les affections des votes respiratoir^. c Désormais tout le monde en aura 1-25 la botte. - En vente dans toutes les pharmacies du pays. DÉPOT A YPRÉS, Pharmacie R- Socquet, 35, GRAND'PLACH mmm» NEEMT Elkeen zal u antwoorden Apotheker te BRUSSEL Neemt niets anders dan de echte BORSTPILLEN van F. VERGAUWEN EISCHT WEL DEW NAAIM VAN F. VERGAUWEN EN HET FABRIEKMERK HIERNEVEN. 1 ft*. SO de doos In al de goede Apotheken van 't land. Franco verzonden tegen 16 postzegels van 10 centen door M. F. 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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 4