NOSMAITBES. Journal libéral démocratique d'Ypres et de FArrondissement Vrijzinnig volksgezind weekblad van leperen en van het Arrondissement Briefwisseling. Nouvelle violation de la loi. La fête du lr Mai. Philippe de Comines. Samedi, 27 Avril 1895. 5 centimes le numéro. lre année. N° 20. M. Colaert en M. Woeste. La lumière ministérielie PRIX DE L ABONNEMENT Annonces 10 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. Par an 2 francs. Par an 2 fr. 50 c. S*araissanl le burnetii. Verschijnende des Zaterdags. l'union pait la POR Cf. A <1 n» 11! isi ra i ion el Bédaf.lion rue au Beurre, 20, Yp res. eendracht maart macht. Van verschillende zijden ontvangen wij klachten over de handelwijze van een liberaal blad van onze stad omdat dit blad verscheidene vrijzinnige kleingeestig laat aanvallen of aanvalt op heel zonderlinge manier. Men vraagt ons of dat zal voort gaan. Wat kunnen wij anders dan de zaak betreuren Bewust blad is, zoover we weten, aan de tolk der partij niet, maar enkel de tolk van zijn uitgever-eige naar en op hem heeft invloed om die zaken te keer te gaan noch de redactie van Le Progrèsnoch de onze, noch het Bestuur der Liberale Associatie, noch de Associatie zelf, noch öeVolks- bondnoch de Wacht. Enkel onze afkeuring moet onze briefwisselaars dus te vreden stellen. On sait avec quel cynisme les cléri- caux se moquent des lois, des arrêtés royaux et des règlements, chaque fois que cela est nécessité par les intéréts de leur politique ou de leurs amis. On se souvient de 1a fagon scanda- leuse dont ils ont piétiné l'arrêté royal fixant l'alignement de la rue du Temple a la maison Leclercq-Berten. Ils se proposent d'en faire de même pour l'arrêté royal du 12 Novembre 1889 approuvant le plan et les aligne- ments du Nouveau Quartier, prés des Dames de Rousbrugge ces plan et alignements avaient été arrêtés par dé- libération du Conseil communal du 9 Février 1889. Ils prescrivent une place publique de cinguante metres de largeur a l'extrémité de la rue d'Elverdinghe. Or, e'est a Templacement de cette place décrétée, que le Collége propose de vendre a un de ses agents politiques des plus méri- tants, 600 mètres carrés de terrain a batir a 6 fr. Ie mètre carré. II faudrait tout au moins avoir la pudeur de faire voter un nouveau plan d'alignement par la majorité fidéle et soumise cela ne ferait pas un pli. Puis le faire revêtir de la sanction royale. Cela serait au moins régulier et légal. Mais les cléricaux, en Flandre, se croient au-dessus des ï'èglements admi- nistratifs et des lois. Ce sont eux les anarchistes les plus dangereux. Nous appelons sur ce point toute Inattention de nos amis du conseil communal. Reusje. Het blad van M. Colaert laat nooit geen gelegenheid voorbij gaan zonder te kloppen op Pr Daens en zonder daar tegen zijn alter egoM. Woeste op te hemelen. Doch, hoe naief dom Luistert wat M. Woeste zou gezegd hebben te Kortrijk B Het oud katholiek programma is buiten de mode geraakt en rnen ver- bant degenen welke dit altijd verde- digd hebben. AVelk is dit programma Hoort K Verdediging van het Koningdom, van de openbare vrijheden, van de parlementsregeering, van de ge- meentevrijheden, van het vrij onder- wijs welke als tern de toekomst van ji het land bevat en de vereeniging van Kerk en Staat. Als programma is 't wat oud en mager. M. Woeste verdedigt de openbare vrijheden met de andersdenkenden te helpen vervolgen. M. Woeste verdedigt de parlements regeering met de andersdenkenden met de nieuwe kieswet uit het Parle ment te willen drijven. M. Woeste verdedigt de gemeente vrijheden met de gemeenten te dwin gen scholen te betalen waarvan ze met willen. M. Woeste verdedigt het vrij onder wijs omdat dit het zijne is en wij allen dit zijne betalen, zoo betaalt M. Woeste zelf minder. M. Woeste verdedigt de vereeniging van Kerk en Staat omdat zijn partij daar alle centenprofijt uittrekt. M. Woeste verdedigt ook 1° den godsdienst, 2° den eigendom, 3° het werk, 4° de familie, en 5° de werklie den. De vier eerste deuntjes zijn afge zaagd. Doch laat zien hoe hij.... de werklieden verdedigt. Rechtvaardigheid moet aan de ji werklieden verleend worden, maar i) men moet haar niet afscheiden om de lief- dadigheidVERSIERSEL VAN DEN n RIJKE, troost van den arme en die enkel den luiaard onteert. Wat stommiteit Die heer Woeste wil de armoede niet uitroeienhij wil haar slechts verzachten. Die brave heer Woeste Almoezen geven is voor hem een versierselmaar daar hij nooit gebedeld heeft, weet hij wel niet of almoezen vragen zeer troos tend is. Men ziet hier wel, wat de kleri- kalen willen. Arm arm laten Centen gevenom de stem van den arme. Wij wisten niet dat het klerikalism zoo cyniek is. Lezers oordeelt 1 Ziedaar de zienswijze van de Ieper- sche klerikalen. Zij hebben immers Godshuizen, Liefdadigheidsbureelen, V incentiusgenootschappenPatrona ges, enz. Tegen zijn gewoonte was M. Woeste zeer lief voor de socialisten (1) wellicht omdat hij zijn venijn behield voor M. Daens. In cauda venenum Een priester welke tweedracht onder de kristenen zou zaaien zou zijn zending ontrouw wezen. Zulke bestaan niet in het arrondissement Kortrijk. Maar wel in het arrondissement Aalstwaar M. Daens woont. En 't Journal voegt er bij Alleen de vereeniging kan onze n plaatsen doen behouden. Die brave M. Colaert denkt aan zijn plaats. Daarom ook wil hij van de E. V.niet. (1) En ce moment la teiltation socialiste égare les esprits droits et bien intentiounés. En ware hij in de Kamers niet meer, wat ongeluk En dat zou kunnen ge beuren door de schuld van eenige brave r, lieden, maar op den slechten meg gebracht door heerschzuclitigen en farceurs. Opgedragen aan de kristene demo krat en, heerschzuclitigen en far ceurs, welke m het arrondissement leperen niet bestaan (zegt M. Colaert op zijn blad). M. Colaert is zeer gebeten op de kristene demokraten waarschijnlijk omdat een hunner schreef over onzen Poperingschen arend Un intéressant spécimen de réact/on concentrée, dont Ie ridicule nest égalé que par la bét'se. P. Le Vrijzinnige Volksbond d'Ypres a invité toutes les sociétés ouvriéres de la ville, sans distinction d'opinion politique, a célébrer avec lui la fête du l1' Mai, la fête du Travail. Quel accueil sera réservé a l'invita- tion du Volksbondla première du genre Nous ne savons, mais nous espérons que les autres sociétés libéra- les composées d'ouvriers se joindront au Volksbondau cortège qu'il organise pour le 5 Mai. Le Journal d'Ypresprévoyant par anticipation l'adhésion des progressis- tes, n'a pas manqué l'occasion de dire, avec de petits cris de joie, qu'ils al- laient marcher encore a la remorque des socialistes. II s'est bien gardé, d'ailleurs d'énumérer les occasions oü les progressistes ont été ainsi remorqués. II est indéniable que l'idée d'une fête du travail est partie des socialis tes. Si les progressistes a'y rallient, ils seront remorqués en bonne compagnie. En eft'et, voici Particle que le Bien du Peupleorgane de l'abbé Pottier, con- sacre a la fête du 1' Mai. Les ouvriers social,stes demaudent qu'on fjsse de ce premier Mai un jour de fête, un repos legal. Si j'étais le maitre, je ne crois pas qu'une pareille demande me trouverait rébarbatif. Mes motifs, direz-vous Aux bonnes années chrétiennes du Moyen- Age, les feces étaient fréquentes on se dou- tait alors que la vie n'est pas une série de peines et de fatigues, mais bien une succes sion de travaux et dejoies. Or, rnaintenant rares sont les répits qui font toinber les bras, reposer les outils et qui donnent a 1 liomme du soleil, de la flanerie et des for ces. Car on oeuvre mieux quand on s'est repose, retrempé dans fair vif des champs ou dans le caltne de la familie. Sommo toute, le Travail d'une nation mérite sa fete. Ouvriers de la mine, de l'atelier, du corps ou de ['intelligence repre sented la grande vitalité du pays, l'im- mense force productrice. Et en ce siècle de démocratie, de glorification du labeur, une solennitë consacrée a cette puissance, serait de mise et de saison. Ce serait aussi la fete du printemps, du renouveau, des arbres qui éclosent, des prairies qui verdissent, des fleurs qui parais- sent, de la nature qui se pare. Pour nous Chretiens nous trouverons la une salutation au Dieu Créateur qui fait revivre toutes les beautés sorties de sa main et fanéespar l'hiver. Les ouvriers fêtant le Grand Ouvrier Enfin mai, cVst le mois de Marie. Et les travaiLeurs qui posse lent i'henreux don de la Foi viendraient ce jour-la tendre leurs bras fatigues vers leur Mere du Ciel et lui montrer leur familie bénie, femme et enfants joyeux de l'universelle gaiet.é. Et j'aura>s encore beaucoup de choses a dire aux politiciens cette concession serait un gage de paix, le rameau de l'alliance. On apaiserait des haines, on arrêterait des conflits. Le Journal d'Ypres, qui, il y a quel- qoe temps, pabhait avec force éioges certaines idéés de l'abbé Pottier sur la propriété,trouvera-t-ü quelque chose a répondre a ces excellentes paroles Saura-t-il nous faire voir quels motifs ont les non-socialistes pour ne pas prendre part a une fête dont l'initiative est partie des socialistes, soit, mais a laquelle ils ont toujours entendu don- ner un caractère universel et interna tional -* A l'heure ou notre journal paraitra, M. Anseele aura demandé a la Chambre la reconnaissance du lr Mai comme jour de fête légale. II sera appuyé par les progressistes qui, tout comme l'ab bé Pottier, voient dans cette reconnais sance un gage d'apaisement, un lien entre tous les ouvriers autre que le lien de la misère. Mais fort probablement, la droite avec son obstination a tronver mauvais tout ce qui n'émane pas d'elle, fera repousser la demande d'Anseele le gouvernement la rejettera et consigne- ra les troupes pour le jour de la fête, comme s'il était question de revolu tion Toujours le même aveuglement Ces gens-la ne voient pas que, si la fête du lr Mai a eu jusque rnaintenant un caractère socialiste, paree que les ou vriers socialistes ont été les premiers organisés, le moyen le plus simple de lui enlever ce caractère, c'est d'en faire une fête officielle, d'en faire la fête de tous les travailleurs. lis refuseront sans doute aux tra vailleurs de toute opinion une petite satisfaction si facile a leur accorder et qui ne coüterait rien a personne. Ils verront venir la fête du ll' Mai comme ils voient venir le moindre cortège ouvrier, avec, comme dit la -Justice socialele désir mal dissimulé d'en- voyer les gendarmes contre la crapule. Tant pis pour eux c'est en accumu- lant chez les ouvriers tous ces mécon- tentements qu'ils préparent leur dé- chéance prochaine. sous lc boisseau parlementaire ou les mystères congolais. a Si vous voulez enterrer une affaire, encommissionnez-la, dit la sagesse des nations. II semble que la commission parle mentaire des XXI, chargée d'examiner le projet de loi relatif a la reprise du Congo, ait a coeur de ne modifier que trés peu l'ironique boutade, car elle ne parait guère vouloir éclaircir tont ce qu'il y a d'obscur dans l'affaire con- go laise. II y a quelques jours, par un vote de droite contre gauche, elle a écarté un certain nombre de questions (25 envi ron, dont plusieurs subdivisées) que POUR LA VILLE, Puur les annonces de France et de lielgique ;excepté" los deux Flandres)s'adresser a V Aye nee Ho.vas, Bruxel- POUR LA PROVINCE, les, iue de la Madeleine, 32, et a Paris 8, Place de la Bourse. ■■-•«YttyaQQQo» Les voici

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 1