mw'ïsssa?, iwt De Congo Phil. y. Komen. Les partisans des coups d'Etat. Ph. de C. - - nogflt i""ia "V M. Georges Lorand lui demandait de poser au gouvernement. II ne faudrait pas croire que les questions écartée3 sont ou sans impor tance, ou inutiles parce que lumière est faite sur les faits qu'elles mention- nent. En voici quelques-unes a titre d'échantillons, (la place nous manque pour les reproduii'e toutes)on pourra juger si elles n'intéressent pas l'avenir du Congo ou de la Belgique. 1°) Le gouvernement a-t-il été mis a même de vérifier ou de faire vérifier la situation de l'Etat du Congo a ce jour, par une inspection de ses comptes, livres, papiers, et l'exposé des motifs est-il le résultat de cette enquête 2°) Le gouvernement beige n'a-t-il pas cru devoir, dans l'intérêt de la sécurité de la' Belgique et de ses bons rapports avec d'autres puissances, adresser des observations a l'Etat indé- pendant au suj et de certains incidents diplomatiques et notamment A. Lors du conflit de frontières avec la France sur i'Ouellé. B. Lors de plusieurs conflits avec le Portugal. C. Lors de l'arrangement conclu avec l'Angleterre Fan dernier, lequel a dü donner lieu a un échange de notes diplomatiques. Ne peut-on nous communiquer la correspondance qui doit avoir été échangée en ces diverses circonstances entre la Belgique et l'Etat indépen- dant 3°j Un conflit de l'Etat indépendant avec le Portugal n'a-t-il pas été poussé si loin que le Portugal a envoyé a l'Etat indépendant un ultimatum et une cauonnière devant Boma 4°) Le gouvernement beige n'a-t-il pas eu a intervenir auprès de l'Pltat indépendant pour défendre des com- mergants beiges contre une concurrence illégitime dont ils se plaignaient de la part de l'Etat indépendant 5°) Les puissances garantes de notre neutralité et les autres puissances in- téressées au partage de l'Afrique ont- elles reconnu le droit de preference de la France En ont-elles été informées par la Bel gique En avaient-elles été informées par l'Etat indépendant Le gouvernement n'a-t-il pas une correspondance diplomatique a com muniquer a la Chambre a ce sujet Sur quoi se base-t-il pour croire que le jour ou nous voudrions céder le Congo a la France, d'autres puissances ne feraient pas opposition a cette ces sion Sur quoi se base le département des affaires étrangères pour affirmer que l'octroi d'un tel droit de préférence et surtout sa mise a exécution serait. ab- solument compatible avec notre neu tralité et laisserait entière notre liberté d'action 6°) Avant d'assurer le passé financier de l'Etat du Congo, ne conviendrait-il pas, tout au moms, de faire vérifier sa comptabilité par une commission tech nique spéciale 7°) Le gouvernement a-t-il un pro gramme de dépenses d'utilité publi- que au Congo N'a-t-il pas notamment, pour s'en tenir au réaeau fluvial, a faire la carte de navigation de ce réseau, a faire des dragages, a baliser, a construire des ports, des voies d'accès, de3 stations, aes hópitaux, des entrepots, des éco- les, des forts 8°) Quel a été le cout des expéditions contre les Arabes Quel a été le produit du butin fait dans ces expéditions En quoi consis- tait-il Sous quel poste figure-t-il au budget Qu'a produit en butin et combien a coüté l'expédition Vankerckhoven Que devieunent les prisonniers Que sont devenus les esclaves repris aux Arabes Que sont devenuos les planta tions des Arabes A combien de vies humaines estime- t-on le coüt de ces campagnes civilisa- trices 9°) L'Etat indépendant n'a-t-il pas eu souvent a procéder a des exécutions de villages manu militari Combien de villages ont été ainsi brülés Combien d'exécutions capitales ont eu lieu et combien d'indigènes ont été condamnés a la servitude pénale A quoi les emploie-t-on Le gouverne ment entend-il continuer a appliquer la peine de mort au Congo 10°) Quel les sont les parties du tern toire pour lesquelles des dénombre ments ont été faits et quels renseigne ments a-t-on sur la population des autres Pourquoi ne produit-on pas les éléments de ce calcul Quelle est la proportion des esclaves et celle des hommes libres 11°) Sur quoi le gouvernement se base-t-il pour dire que la reprise du Congo par la Belgique a été jusqu'a un certain point acceptée d'avance par les Chambres constituantes 11 y a encore bien des questions inté- ressantes parmi celles que la commis sion des XXI refuse de laisser poser au gouvernement Mais celies-ci suffisent pour montrer que ce ne sont pas des questions puériles ou superflues. Les questions 2, 5, 8, 9 ci-dessus ne sont-elles pas entre autres d'une im portance capitale pour apprécier l'oeu- vre civilisatrice et les actes diploma tiques accomplis jusqu'ici Mais ces questions indiscrètes sont sans doute des questions embar- rassantes, et M. Beernaert, qui nous a lancés dans l'aventure congolaise, le sait bien. Or, c'est M. Beernaert qui, en sa qualité de président de la Chambre, preside la commission des XXI. C'est même lui qui a choisi les commissaires de la droite, tandis que ceux de la gauche étaient désigués par leurs col- iègues. Dans ces conditions, il y règne en maitre, et il n'a garde de laisser venir aujour des questions qui pourraient compromettre son cher Congo. Reste a savoir ce que le pays pensera de ces procédés. M. De Lantsheere disait, il y a peu de temps, a la Chambre, que s'il y a des questions sur lesquelles la lumière doit être faite pleine et entière, ce sont les questions du Congo. M. Beernaert n'est pas de cet avis. Pas de réponse, pas de lumière sur des points essentiels. S'il n'y a rien a cacher, remarque le Patriotepourquoi cet étrangle- ment C'est ce que tous les gens de bon sens se demanderont. Et la commission des XXI s'imagine peut-être qu'elle inspire confiance au pays, lorsqu'elle veut étouffer la faible lumière nunistérielle sous le boisseau aux décisions de parti pris en onze hofbouwkundige belangen. Zulk is de titel van het vlugschriftje, opgesteld door onzen medeburger M. Ed. Froidure, druiventeeler, en uit gegeven als bijvoegsel bij het '■'■Maand schrift der hof bouwmaatschappij van het arrondissement Ieperen Dat het M. Froidure enkel te doen was partijgan gers voor de onmiddelijke overname te winnen en dat de hofbouwkunde slechts kilometers verwijderde betrek kingen heeft met het Congovraagstuk is licht te bemerken zelfs bij een op pervlakkige lezing. Ook beschouwt M. Froidure het vraagstuk in 't alge meen, in opzicht van het algemeen be lang, m soms zeer gebrekkig vlaamscli, doch altijd verstaanbaar. We zullen M. Froidure voor al zijn dwalingen en onrechtvaardigheden niet op de kneu kels tikken. Wij zullen M. Froidure enkel zeggen dat wij ook slechts een overtuiging «na rijpe en vaste beweeg redenen opgedaan hebben;), dat. hij ongelijk heeft en onvoorzichtig is over de tegenstrevers van den Congo te schrijven dat zij handelen om kiesre- denen omdat wij hem zouden kunnen antwoorden dat buiten eenige huur lingen van den Congostaat, eenige offi cieren welke hun camaraden vooruit willen en eenige hielenlikkers van het Koningdom niemand de onmiddelijke overname aankleeft wij zullen M. Froidure nog zeggen dat «inlichtingen van alle kanten niet ontvangen werden, want, waarom moeten de Congoleesche beambten zwijgen Waarom antwoordt de Regeering niet op alle vragen van M. Lorand M. Froidure zegt alle Congoleesche werken gelezen te hebben, en wij zul len er bij voegen dat hij ook socialis tische heeft gelezen, want hij ontleent hun de schoone spreuk welke in de huidige maatschappij overal zou toe gepast moeten worden Eèn voor allenen allen voor eèn. M. Froidure isn* wanneer hij be weert dat de Belgisdbe belastingwet ten op die spreuk .-atanen. Wij zeggen de belastingen druk ken op den werkmaffl en op den boer en niet op den rijke - len zoo M. Froi dure dit wil, zullen wij ?t hem bewij zen. De behoudsgezinde partij waarbij M. Froidure behooiltis een school van egoïsm, zelfs in haar liefdadigheid, die partij is tegen alle rechtvaardigheid, tegen de E. V., tegen te belasting op het inkomen, tegenfeft A. S. tegen alles dat kan bij dragen tot de ontsla- ving, do ontvoogding en de vrijheid van dengene welke slechts zijn twee handen en zij n kop heeft om te den ken en om te werken. M. Froidure doet reeds de zwakheid zijner redeneering uitkomen op de eerste bladzijden van zijn vlugschrift. De statistieken, fe basis van alle economische wetenschap, maakt hij uit voor luide geruchten voor het geblaf van een schoothondje Emile de Laveleye Hector Denis De Greef Brants Van Elewyck Stuart Mill Colins Henry George Gij allen, economisten, statistiekers, gij zijt luide schreeuwers, gij zijt blaffers.... Uw cijfers Ba M. Froidure kent die niet. Ook zal hij geene aanhalenen (zooals hij zelf schrijft) enkel BËVEST1NGEN bezigen. M. Froidure, dat is niet ernstig Ziedaar de zwakte van het werkje reeds tastbaar aangewezen. M. Froidure is be.re.ii zegt hij, de bewijsstukken zijner redeneering neer te leggen. HewelWij staan alle weken een gansche kolom aan M. Froidure af zoo hij dit begeert. 3 ><e Handel. Volgens M. Froidureao i de overna me van den Congo noodzakelijk zijn om onze nijverheden van werktuigen te doen veranderen en om onze koop lieden aan te sporen meiuwe uitvoerlij- nen te scheppen. Ze zonden in den Congo een soort van Umje doen welke hen zal aandrijven later een plaats op alle wereldmarkten in te nemen. Wij vragen ons af waarom onze han delslieden in den huidigen toestand hun stage niet kunnen verrichten. W elk traktaat verbiedt hun zulks Iedereen kan dat, zoowel de En- geischman als de Framschman, de Zweed als de Hollander, En zoo de Congo behoorde b. v. aan Frankrijk, dan zou h rank rijk dit niet kunnen te gen gaan,^ want dan zon het zich èn Belg èn Engelschman èm Hollander èn -.weed èn alle anderen op den hals aaien. Wat zegt de conferentie van Berlijn? Dat alle haudel vrij ia. Dus moeten wij om den handel den Congo niet overnemen. En, clat voelen de partijgangers van de overname wel. Inderdaad Wat vraagt de Handels- earner van Cent, welke voor den Congo heelt gestemd Bat men den Belgischen handel voor rechten verleene Welnu, door het akt van Berlijn is zulks onmogelijken dus Ibeteekende de stemming der Gentselb Handelska mer... zero, want zij was gegrond op een wettelijke onmogelijkheid. Dezelfde Haudelskamer vroec voor rechten om met de vreemde "nijver heid te kampen. Dus is de vreemde nijverheid te vreezen in den Congo Voert Belgie wel zooudm den Congo m als men wel schrijft en wrijft lis S^tvjds, ja, wanneer het vaderland zich voorrechten toeeigent wffike aan den vreemde niet vcrieead worden. Maar voorrechten verkenen is ons onmogelijk inden Cong" 3 °nS Dusb Dat de handel het vaandel niet altijd volgt bewijst de handel van Algerie met Frankrijk en Engeland. Ondanks de voorrechten aan Frank- rijk verleend, voert dit land niet meer in Algerie in als Engeland dat geene voorrechten bezit. (Zie de rede voeringen van Fmet, Hanrez en Lam- biotte uitgegeven door de Vooruitstre vende Federatie. Waarom kan Engeland zooveel uit voeren Omdat Engeland goedkoop levert. En waarom levert het goedkoop Omdat het 1° beter tuig bezit. 2° Beter vervoermiddelen bezit; Een voorbeeld De Engelsche wever weeft op 8 getouwen. De Gentenaar op 2 of 4. En nochtans is de Gentenaar be schermd. En zoo men de verbetering onzer zeevaart vraagt, zal zich iedereen bij den vrager aansluiten. En om beter tuig en om beter ver voermiddelen hebben wij den Congo niet noodig. Art. 5 van het verdrag van Berlijn zegt dat men aan niemand noch mono- polium, noch voorrecht in zake van handel zal kunnen verleenen, dat de vreemde zooveel recht zal hebben als de inboorling. Welk verschil dan voor onze nijver heid vbbr de overname en na de over name Geen. Ja wel toch. Na de overname zullen we moeten BETALEN, we zullen dat Kolenietje, dat 80 maal België kan bevatten, moe ten onderhouden en de groote olifant zal het ratje opslokken. Honderd maal is dit gezegd, hon- derde en honderde malen. Nooit werd het door een Gongolater weerlegd. Welnu we schreeuwen het nog, aan alleri die ooren hebben om niet te hooren en oogen om niet te lezen. Ja, M. Froidure, we moeten uitvoer- plaatsen hebben. En M. Froidure ver wart uitvoerplaatsen met coloniale politiek. De eerste levert profijt op, de laatste vreet ons centen op. Zoo M. Froidure zich de moeite wil getroosten de redevoering van MM. Fmet, Hanrez en Lambiotte te herle zen, alsook het werk van E. Van Elewyck (1) dan zal hij daarin zien waar en hoe we kunnen uitleveren. In ons volgeud nummer zullen we onze bespreking voortzetten. La Justice Sociale publie pour la re prise du Congo un article iustructif. Faisant bon marché du cóté affaires qui lui semble sans doute fort compro mis, l'auteur voit dans la reprise du Congo un intérêt moral important l'intérêt qu'il yaa arracher sans re volution toutè une société a la tor- peur. Et il conclut ainsi Si j'ótais député, je n'hésiterais pas. Dit-on que le corps électoral n'a d pas été consulté Dans quelle Cou- j) stitution, dans quelle loi ce referen- dum est-il organisé Personne n'est 7> élu pour exécuter les volontés de ses mandants, mais pour agir dans le 7i plus grand intérêt de la nation, sui- vant ses lumières et sa conscience. Un député a le droit de faire le bien Ti malgré son pays. )j Et si c'est un coup d'Etat, soit. 77 Napoléon en a fait un Victor Hugo 77 l'a condamué et Fhistoire l'a ab- Elle est jolie, la théorie c'est pure- ment et simplement la négation du régime représentatif. üu savait deja que les ciéricaux se sont toujours fort peu inquiétés des volontés de leurs mandants, qu'une fois élus ils font leurs affaires de parti avant de s'occu- per de celles du pays. Mais il ne s'était jamais trouvé dans leurs rangs quel- qu'un qui avouat ce que ses amis met tent en pratique. Et dire que ce quel- qu'un se croit peut-être un démocrate La Justice Sociale était plus dans la vérité lorsqu'elle blamait les députés démocrates-chrétiens domestiquós qui, contre la volonte de leurs mandants, (1) La Protection et les Salaires (Brux. Rozez)- airsgjcpg 77 SOUt. 77

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 2