WAKNÉTOX.
Oü en est le Congo?
Philippe de Comines.
Ypres-Gourtrai.
L'abbé Daens
jugé a Fétranger.
Nécrologie.
UI MONSIEUR SfS
État-Civil cTYpres,
University Extension.
gene welke publieke bedieningen uit
oefenen of uitgeoefend hebben of een
der beroepen uitoefenen of uitgeoe
fend hebben gemeld in art. 17 der wet.
Ook 3 stemmen
De bezitters, 35 jaren oud, van on
roerende goederen met minstens 48
fr. kadastraal inkomen of van eene in
schrijving of boekje van minstens 100
fr. rente en die aan de voorwaarden
gemeld in lilt. A voldoen (gehuwd of
weduwenaar met kind en 15 fr. per
soonlijke belastingen).
3 stemmen
De bezitters van onroerende goede-
»en van minstens 150 fr. kadastraal
inkomen.
Hebben 4 stemmen
De bezitters van diplomas (gemeld
in litt. C) en die eigenaar zijn van on
roerende goederen van minstens 48 fr.
kadastraal inkomen of van een boekje
of inschrijving met 100 fr. rente.
4 stemmen
De bezitters, 35 jaren oud, van di
plomas (gemeld in C) gehuwd (zelfs
zonder kinderen) of weduwenaren met
kind, betalende 15 fr. persoonlijke be
lastingen.
Dok 4 stemmen
De gehuwde burgers (zelfs zonder
kinderen) of weduwenaren met, kind,
35 jaren oud, betalende 15 fr. persoon
lijke belastingen en die eigenaar zijn
van onroerende goederen van kadas
traal inkomen van minstens 150 fr.
La question du Congo est entrée dans
une phase nouvelle.
La commission des XXI a reconnu
l'impossibilité de terminer l'examen
du projet de reprise, en temps utile
pour que la question puisseêtre résolue
par les Chambres dans la session ac-
tuelle. En effet, le gouvernement n'a
encore répondu qu'a une faible partie
des deinandes a lui posées par la com
mission (que serait-ce si celle-ci n'a-
vait écarté les principales la com
mission de son cöté n'a pas encore
discuté les réponses ministérielles.
Cette sage lenteur rend impossible
la discussion publique a bref délai du
projet de reprise. Gr, la créance de
cinq millions de M. Browne de Tiège
est recouvrable le ler Juillet, sinon les
16 millions d'hectares sur lesquels ïl a
hypotkèque deviendront sa propriété.
Et comme l'Etat du Congo n'a pas le
sou pour rembourser les cinq millions,
empruntés a M. Browne malgré les
engagements pris envers l'Etat beige,
force lui serait de supporter un amoin-
drissement de 16 millions d'hectares,
si nous ne lui venions en aide.
En présence de cette situation, MM.
De Lantsheere et Woeste ont préconisé
l'ajournement du projet de reprise, le
premier jusqu'au jour ou la commis
sion aura terminé son travail, le second
jusqu'en 1900. Jusqu'a l'époquo de la
reprise éventuelle, la Belgique fourni-
rait au Congo les ressources nécessaires
pour se soutenir. [ja commission, en
majorité hostile a la reprise irnmédiate,
s'est ralliée a cette manière de voir,
dans les ümites de ses attributions,
c'est-a-dire en invitant le gouverne
ment a prendre des mesures dans le
sens qu'elle indique.
Devant i'attitude de la commission,
notre brave gouvernement qui voulait,
il y a quelques semaines, a cheval sur
la reprise irnmédiate du Congo, affron
ter les périls de la question de confian-
ce, a rengainé ses belliqueuses inten
tions et s'est rallié a l'avis des XXI.
Ce n'a pas été sans tiraillements. M.
de Mérode, ministre des affaires étran-
gères, qui, en signant le traité avec la
France, avail escompté le vote du pro
jet de reprise, a jugé de sa dignité de
se retirer du Cabinet.
M. Deburlet lui succède aux affaires
étrangères.
M. Schoilaert, (ne lisez pas Colaert)
représentant pour Louvain, remplace
MDeburlet a l'Intérieur et a l'Instruc-
tion publique. Un nouveau ministère,
celui du Travail et de l'Industrie, a été
créé pour M. Nyssens, également dé-
puté de Louvain.
Une petite remarque dès que l'a
journement du projet de reprise du
Congo a été connu, les fonds congolais
ont commence, a dégringoler. Résultat
pré vu depuis longtemps, sauf par les
gogos qui ont acheté en Janvier der
nier, comptant sur la fermetó d'un
gouvernement qui voulait la reprise
irnmédiate et qui pour se cramponner
au pouvoir, a une fois de plus changé
d'avis sur une question capitale.
--
Nous apprenons avec plaisir que la
socióté de ia Flandre Occidentale vient
de faire droit a la demande qui lui a
été adressée par le Cercle Commercial
de notre ville et qui, tendait a voir
rétablir le train du dimanche, partant
a 9 heures 40 de Courtrai, et arrivant
a Ypres a dix heures 30. Ce train est
en correspondance avec le train par
tant de Bruxelles a 7 h. 50. Nous
émettons le vceu de voir couronner de
succes ce nouvel essai dü en grande
partie a l'amabilité de M. Vanden-
bogaerde, le directeur gérant de la
Société, qui en toutes circonstances
cherche a rendre service auxyprois.
II y a une vingtaine de jours, un
quotidien trés répandu de Paris, ie
Journalpubliait un article consacré au
depute démocrate d'Alost. L'article
fait partie d'une série de portraits
d'ecclésiastiques en vedette écrits par
M. Jean de Bonnefon, un publiciste
catholique qui s'est fait une spécialité
de la connaissance des personnalités
religieuses de notre temps.
Nous détachons quelques passages de
i'étude de M. de Bonnefon
Dans une ville conservatrice, bégueuleet dé-
vote de ce pays, Alost, est né un liorarne qui
étonne ses compatriotes et les séduit aussi. II
s'appeile Daensil est prêtre, démocrate et
député il a cinquante-cinq ans il était ignore
hier et voici que le bruit de ses idéés passé
déja les frontières saus s'arrêter aux formalités
de ia' douane.
Ce fut un grand tapage quand il entra dans
la mêlée, aprés cinquante années de prière et
de travail silencieüx. II se leva seul, sans ami,
sans partisans, avec sa soutane sur le dos et
ses idees en sautoir, pour lutler contreun des
paladins les plus élégants de l'Eglise beige,
contre un prélat laïque fort puissant, M.
Woeste, une sorte de Cbesnelong qui aurait
réussi.
Quand on entendit pour la première fois
cette voix de prêtre qui se nut a planer et ii
retenir sur les deutls de la mine él les tristes-
ses de la terre, il se produisit un étonnement
sans égal parmi les catholiques, qui ignorent,
en Belgique comme ailleurs, que toutes les
vérifés sont les déduclions de la vérité reli-
gieuse
be peuple plus neuf et plus smcère sesentit
remué sur une aile robuste et porté pour la
première fois loin du vide des tbéories cliari-
tabies, loin des prodigieuses chimères socialis-
tes, plus loin encore des basses volonlés et des
égoïstes tombinaisons clières aux conserva-
teurs.
La vérité fait tout pour les hommes quand
ils vont a el le et qu'ils la cboisissentel Ie don
na au pauvre abbé Daens une force qui
augmenta la sienne elle ajouta son être a
l etrede ce prêtre sans passé.
Jamais, disait-il l'autre jour, a un ami de
France, venu exprës pour le voir dans la mo
deste maison d'Alost, oü sa soeur vend des li-
vres et oü lui se repose en travaillant, jamais
je ne pourrat croire que l'Eglise de Jésus-
Christ interdjse a un de ses Ills d'arracher
enfin a la bourgeoisie la part du lion.
Vous medemandez ce qui m'a fait démo
crate eb bien c'est de voir sur la neige
durcie de nos chemins, des femmes et des en
fants s'en aller avant le jour fatiguer leur
corps, abrutir leur ame dans des usines. Com
ment voulez-vous qu'un être qui toute la
journée fait un travail de brute se retrouve
le soir intelligent et pensant? Comment vou
lez-vous que la femme entretienne sou foyer
et rende sa maison cbère au mari, douce aux
enfants quand elle y rentre harassée, brisée par
un travail surhumain
La réglementation du travail n'est pas, quoi
qu'on en ait dit, la mort de l'industrie. Au-
dessus des cris d'une bourgeoisie qui craint de
perdre quelques sous, nous devons mettre
l'éternelle justice. Si l'homme ne doit jamais
être l'esclave de la machine, la femme et l'en-
lant ne doivent même pas en être les servi-
teurs.
Ma théorie est simple l'homme au travail,
Ia femme au foyer l'enfant a l'école. Le sa-
laire familial basé sur les besoins du père, du
mari n'est pas un rêve. 11 peut être apphqué
domain si le patron y met quelque volonté.
Avant d'aller évangéltser les nègres du Congo
et donner la-bas le plus formidable soufilet au
droit de propriété que la bourgeoisie revendi-
que si haut ici, il aurait fallu raclieter les
nègres de nos ateliers, ceux qui, par le travail
du corps, passé l'étal de torture, attentent a
l'immortalité del'ame.
Voilü ce que je dis, et je le ene aux foules
de mon pays, de tous les pays, sans souci de
coterie. Le parti démocratique chrétien ne
doit pas, lui, fonder des cercles, organiser des
comités, créer des célébrités de chapelles et de
pavlottes. II ne faut parler qu'aux foules sans
connaitre les nidividus. Tons les hommes sont
également intéressants pourquoi les parquer
par chambrées
C'est l'homme qui parle ainsi que,
s'il fallait en croire le Courrier de
Bruxelles et les autres organes réaction-
naires, le pape s'emploierait a baillon-
ner a la demande de M. Woeste et des
conservateurs tremblant devant la dé
mocratie.
Mais il est dontenx que le pape hé-
site entre les terreurs des réactionnai-
res et l'assurance de voir passer aux
socialistes les ouvriers catholiques qui
ont mis leur espoir en ia démocratie
chrétienne non domestiquée. Aussi
l'abbé Daens vient-il d'écrire a son
frère que tout va bien, et qu'on peut
s'attendre a une solution trés favora
ble.
Si d'ailleors le pape ferme la bouche
a l'abbé Daens, il ne parviendra pas a
arrêter l'essor des idees. La Belgique
est acquise a la démocratie, et lui res
tera. Ph.de C.
De notre correspondant.
Vendredi, 17 courant, ont eu lieu les
f'unórailles de M. Emile Nolf-Lahousse,
sous-chef et clarinette solo de 1'har
monie communale de Warnêton.
Originaire de Wervicq, Monsieur
Nolf était venu s'établir a Warnêton
il y a 14 ans. Ses talents artistiques
l'avaient hautement fait apprécier des
amateurs que compte cette ville ainsi
que les localités environnantes.
Aussi, un nombreux public silen
cieüx et recueilli accompagnait a sa
dernière demeure le musicien tant,
regretté.
L'harmome communale, au graüd
complet, prêtait son concours a la triste
cérémonie.
Au cimetière, Monsieur Emile Stra-
gier, membre du conseil de la musique
communale, a retracé en termes élo
quents et émus la carrière du défunt.
Nous nous faisons un devoir d'insérer
ici ces paroles qui ont profondément
touché l'assistance.
Messieurs,
La mort frappe a coups redoubles dans
nos rangs. Et quelles sont ses victimes
L'élite de notre belle phalange,...
t> Qui nous eütdit, il y a quelques semai
nes, lorsque nous aceompagnions a sa der
nière demeure le corps de notre regretté
compagnon Ernest Vanwindekens, qu'au-
jourd'hui nous conduirions notre pauvre
Emile Nolf? Nolf, notre cher sous-chef
depuis 14 ans? Nolf, la cheville ouvrière
de notre société? Nolf, 1 artiste musicien
dont la présence suffisait a nous inspirer
contiance et courage? Nolf, enfin, dont
nous étions si fiers
n Devant .^a tombe fermée, et qui va dis-
paraitre bientot pour toujours a nos regards,
perinettez que je vienne au nom du Conseii
de musique, ainsi qu'en celui de la Société
tout entière, retracer sa carrière si courte,
hélas mais, si bien remplie.
L'implacable mort nous l'enlève en
pleine force, alors que nous avions encore
tant besoin de son aide, de son talentalors
que nous cornprenions mieux sa valeur. Elle
nous l'arrache de facon inopinée, elle le
prend a sa familie, a se3 amis, a tous ceux
qui l'aiment et 1'estiment.
Oh, oui pleurons tousle bon camarade,
le vaillant fi'ère meions nos larmes, unis-
sons nos regrets a ceux de son épouse, de sa
familie éplorées; et, que la vue de notre dou-
leur apporte a la leur un léger adoucisse-
ment.
Emile! pourquoi nous as-tu quittés?
pourquoi as-tu fui notre Société dont tu
étais le plus bel ornement Le vide que
tu fais dans nos rangs est immense
jamais nous ne pourrons le combler....!
Pourquoi l'impitoyable maladie est-elle
venue ruiner ta vigoureuse constitution,
inanimer ton génie, glacer ton pauvre
corps?Oh, oui, pourquoi?.... Car, il
est rare de rencontrer un talent égal au tien.
Et, Messieurs, le plus bel hommage que
nous puissions lui rendre est de répéter ici
les paroles de eet éminent artiste qui vint a
deux reprises différentes nous prefer son
concours en des moments difficiles j'ai
consacré ma vie a I'étude de la musique,
j'ai suivi les cours du conservatoire et en
suis sorti artiste. Et cependant, quand je
suis prés de Nolt, j'oserais peut-être dire
que je suis son égal, mais non son supé
rieur.
Partout il excitait l'admiration, letran-
ger nous l'enviait que serait Warnê
ton sans Nolf?Gelui qui, pour la pre
mière fois, l'entendait, en emportait une
impression d'admiraticn ineffacable r)a
tout on le choyait, on l'applaudissait
car on était forcé de s incliner devant soi'
mérite supérieur, devant ses talents artisti
ques.
Aussi comme nous le regrettons, rjous
ses camarades jamais nous n'oublierons
sa tranche humeur, son bon caractère
jamais nous n'oublierons les heures délf.
cieuses qu'il nous a fait passer, alors qUe
silencieüx et ravis, nous écoutions les ac
cents mélodieux, qui de son ame, passaient
par ses lèvres.
Jamais nous n'oublierons Ie dévouö.
ment sans hornes qu'il avail pour notre
Société car s'il l'avait voulu, lui, l'artiste
musicien, il aurait peut-être parcouru le
chemin de la gloire.
Qu'au moins, Messieurs, sa disparition
nous enseigne a nous serrer autour de notre
vieux drapeau. Aux attiédis, je viens dire
Rentrez dans les rangs, la renommee de
notre Société est en peril. Aux fermes, j8
dirai Courage, amis pensez a Ernest eta
Emile et que votre dévouement soit sembla-
ble au leur.
Oui, cher Emile, ton souvenir demeu-
rera parmi nous ineffacable et dans nos
fêtes, aux jours de bonheur, nous enverrons
a l'ami envolé, que nul n'aura pu rempla-
cer, un souvenir ému et reconnaissant, en
même temps que l'expression de nos
regrets.
Combien de fois, au moment de rudes
épreuves, nous éorierons-nous encore All
si Nolf était la du moins
j> Adieu Emile Adieu. Au nom de tes
amis, au nom de l'harmonie communale
dont tu fus une des gloires,je te dis adieu...
Adieu.et pour toujours.
Nous apprenous la triste nouvelle de
la mort de Monsieur Martial Marhem,
décédé a Warnêton, le 27 Mai courant.
Monsieur Martial Marhem était le père
de notre ami M. le docteur Marhem,
échevin de la commune de Warnêton.
Monsieur xMartial Marhem fut égale
ment échevin de la commune de War
nêton, a laquelle il rendit de précieux
services. 11 était encore actuellement
membre de la commission des Hospices
civils, il était ancien médecin du Bu
reau de bienfaisance. C'était un hom-
me de bien, qui laissera derrière lui
bien des regrets.
connaitre a tous ceux qui sont atteints
d'une maladie de peau, dartres, ec-
zomas, boutons, démangeaisons, bron-
chites chroniques, maladies de la poi-
trine et de l'estomac, de rhumatismes
et de hermes, un moyen infailiible de
se guérir promptement ainsi qu'il l'a
été radicalement lui-même après avoir
souflert et essayé en vain tous les re-
mèdes préconisés. Cette offre, dont on
appréciera le but humanitaire, est la
conséquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale a
M. Vincent, 8, place Victor Hugo, a
Grenoble, qui répondra gratis et fran
co par courrier, et enverra les indica
tions demandées.
Leergang van Plantenbiologie.
4a Les Zaterdag ln Juni, om 8 1/2
ure. LokaalBronzen Hoofd.
Onderwerp Klimmende planten,
epiphyten en parasieten.
du 24 au 31 Mai 1893.
Naissances: Sexe masculin, 2, id. féminin, 8.
Manages
Nevejans, Arthur, employé a l'admi-
nistratiou des ponts et chaussées, et
Odent, Christine, sans profession.
Schiettekatte, Jules, employé, et De-
puydtMariesans professionClaeyS)
Alphonse, boucher, et Devos, Emeliri
servante.
Décès
Béquaert, Colette, 77 ans, sans pro-
fession, rue Longue de Thourout. De
Baeke, Eugénie, 70 ans, sans profes
sion, veuve de Van Robaes, Louis, rue
de la Boule. Vercruysse, Pierre,
ans, journalier, veuf de Traquet,
rèse, rue de Menin. Planqueel, vu-
ginie, 60 ans, dent.ellière,veuvede i»
liet, Henri, rue de la Crapaudrière.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculm, 1; id. féminin, 3.
Itnprimerie de LAMB1N-MATHEE,
rue au Beurre, 20 Ypras
Kó^s^ssst?3s«5i5iasiaöaaEss
<><^><><C>jgR><><><»'