Philippe de Comixes
Conférence
Vandervelde.
Tabak.
Greater Belgium
Ph. de Comxnes.
Briefwisseling.
Voordracht Vandervelde.
Les droits proteeleurs.
Ed. Froidure.
hun het kiesrecht besteelt, vijanden
omdat gij den boterham van den werk
man met uw beschermwetten driedub
bel belast, vij anden van den leperschen
werkman in 't bijzonder omdat uwe
boterbelasting den leperschen handel
in den grond boort en gij het mini
mum dagloon weigert.
Het Nieuwsblad, het katholiek orgaan
van Ieperen, belooft ons de verdedi
ging der klerikale politiek. Zoo veel
te beter, confrater, daar verwachten
wij u.
Wat ons betreft, in onze polemiek
zullen we nooit de personen aanvallen,
maar wel hun gedachten en openbare
maatschappelijke handelingen
Ongelukkiglijk leeft de klerikale po
litiek van woorden en persoonlijkheden.
Dat is wat ons verschilt, beste con
frater.
Leest, beste lezer, het Nieuwsblad
van Ieperen. Y. P.
Nos lecteurs savent que M. Emile
Vandervelde, le jeune et éloquent
député socialisfe de Charleroi, fera
Samedi 15, a 8 1/2 keures du soir, dans
la Salie des Anciens Pompiers, une
conférence publique sur le Collectivisme.
Nous ne pouvons que féliciter la
Jeune Garde progressiste, qui a pris
l'initiative de cette intéressante réu-
nion. Elle montre par la que son but
est de faire connaitre a tous la vérité,
d'oü qu'elle vienne.
Car de deux choses l'une ou les thé-
ories de M. Vandervelde sont vraies,
ou elles sont fausses.
Si elles sont vraies, on ne peut trop
les répandre pour en convaincre tout
le monde.
Si elles sont fausses, on ne peut trop
les faire connaitre, pour mettre le bon
sens public a même d'en faire justice.
La conférence de M. Vandervelde
aura peut-être aussi pour efl'et d'ins-
truire ceux qui combattent le collecti
visme enle dénaturant,mais qui ne par-
viendront pas par de pareils procédés,
a renverser les théories du parti ou-
vrier beige. lis auront,dans deux jours,
une idéé exacte du collectivisme et
seront mieux a même d'en signaler les
points faibles, s'ils en découvrent.
Le Journal d: Ypresdans son numéro
de Mercredi, annonce a ses lecteurs,
avec une intention trop facile a. saisir,
que la conférence se donnera au local
de l'Association libérale. L'Association
libérale n'est pour rien dans l'organisa-
tion de la Conférence c'est la société
des Anciens Pompiers qui a mis obli-
geamment sa salie a la disposition de la
Jeune Garde. Le truc du Journal est
usé; on ne se paie plus de mots a Ypres,
et le mot collectivisme n'efiraye pas plus
que celui de socialisme chrètien. On voit
le fond des choses, et l'on juge.
Suivant le même/owm«Z(des bureaux
duquelil sembleque l'onpuisse cracher
dans la Garonne, tant les gasconnades
y poussent naturellement) la conférence
deM. Vandervelde aura pour eftet de
donner a la liste clériale, aux élections
communales, 1700 ou 1800 voix de ma-
jorité au lieu de 700 ou 800
Faut-il que les cléricaux soient peu
rassurés sur le résultat des prochaines
élections, pour crier si haut qu'ils
croient a leur succès!
Le Journal sait si nous sommes bons
prophètes nous allons lui dévoiler,
sous le sceau du secret, le plan de la
Jeune Garde progressiste, avec les ré-
sultats qu'elle en attend, et que nous
attendons avecelle,en pleineconfiance.
Après la conférence Vander vel de, les
cléricaux seront, en eftet, surs de 1800
voix de majorité.
La Jeune Garde fera ensuite venir
Anseele,après quoi les cléricaux auront
3000 voix de majorité assurées.
Viendra alors l'abbé Daens, ce qui
réduira a 67 le nombre des voix de la
liste libérale.
Enfin, la Jeune Garde fera appel a
MM. Yves Guyot et Ch. Vercamer, ce
qui, d'un bond, amènera a la liste anti-
cléricale une majorité de 1000 voix.
Voila au moins un plan de campagne
Het Journal dj Ypres spreekt over de
voordracht van Vandervelde. Volgens
het klerikaal blad zal de socialistische
afgevaardigde komen spreken tegen
de beurs der eigenaars.
Arme sloor Weet ge niet anders te
zeggen En is er in uw ziel geen ander
verzuchting dan de beurs
Is er dan geen zucht tot grootere
maatschappelijke rechtvaardigheid
Ofwel de gedachten van MVander
velde zijn de juiste, en dan kan niet
genoeg propaganda gemaakt worden
voor die gedachten
Ofwel zijn gedachten zijn onjuist, en
dan kunnen die onjuiste gedachten
niet genoeg onder de oogen van het
volk gebracht worden.
Dat is ook juist wat de Jonge Wacht
doet.
Het Journal zegt (och arme dat de
voordracht Vandervelde ons 1000 stem
men zal ontnemen.
We kennen een goed middel om die
1000 stemmers welke le Journal d1 Ypres
aanziet als ramollis terug to win
nen. We zullen een voordracht vragen
aan M. Yves Guyot ofwel aan M. Oh.
Vercamer.
De naam van den eersten is gemengd
in het nieuw Parijzer schandaal, en de
tweede werd provinciaal raadslid ge
kozen dank aan de klerikalen
En dan zullen we goedgekeurd wor
den door le Journal d'Ypres.
V. P.
Le vote des articles du projet pro-
tectionniste continue, et le projet est
assuré d'une majorité. Les membres
de la droite se sont fait des concessions
réciproques chacun d'eux a accordó
aux autres une part de la curée, a condi
tion que les autres lui en accordent une
aussi. L'accord s'est fait pour partager
les dépouilles du travailleur, et s'est
fait au mépris de tous les engagements.
Les députés de Bruxelles, qui s'é-
taient engagés a repousser tout droit
d'entrée pesant sur l'ouvrier, se sont
arrangé de faqon a assurer l'adoption
des divers articles. lis se sont partagé
la besogne, tels votant Partiele 2, tels
autres Partiele 3, etc. Bel exemple de
moralitó parlementaire.
II est juste de reconnaitre qu'ils
n'ont pas été les seuls a agir de la sorte.
M. de Montpellier, de Dinant, 'fait
un grand discours contre les droits sur
le beurre... et les vote.
M. Janssens, de Saint-Nicolas, se dé-
clare libre-échangiste, et vote les
droits. M. Verwilghen, de Saint-Nico
las aussi, connu comme libre-échan
giste déterminé, imite son collègue.
M. Bailly, de Thuin, le protégé du
protectionniste M. t'Serstevens, fait
afficher la veille du ballottage du 19
Mai qu'il repoussera tout droit d'en
trée, et, faisant volte-face comme un
vieux parlementaire, vote les droits
Nous n'en finirions pas, si nous énu-
mérions tous les cléricaux qui ont
violé leurs engagements.
La conduite de nos députés yprois
est assez intéressante a signaler.
lis ont voté les droits sur les perches
a houblon sans doute dans l'intérêt
des cultivateurs qui leur ont donné
leur vote et qui paieront plus cher les
perches nécessaires a leur culture
Dans la discussion sur eet objet, M.
Helieputte disaitChacun ici défend
son intérêt personnel, ce qu'on ex-
plique par ce fait que M. Helieputte
serait propriétaire de sapinières dans
la campine. Nous préférons croire que
M. Helieputte, parlant ainsi, défendait
son intérêt électoral en préconisant un
droit qui favorisera quelques gros pro-
priétaires de sapinières de son arron
dissement au détriment de tous les
cultivateurs de houblon.
C'était le moment ou jamais pour
M. Colaert de défendre ses intéréts
électoraux, en défendant les cultiva
teurs de son arrondissement contre la
rapacité des propriétaires de sapins.
Pas du tout; M. Colaert a voté le droit
demandé par son ami M. Helieputte.
En revanche, il a signé un amende
ment demandant un droit sur les légu-
mes et primeurs. M. Helieputte votera
sans doute l'amendement de M. Co
laert.
Pour le droit sur le beurre, M. Co
laert déclare, au Conseil communal, il
y atrois semaines, qu'il a I'intention
de proposer par amendement un droi
de 0 fr. aux 100 kilos, et qu ne ro
tera aucun droit supérieur a btr.
M. Colaert a vote le droit de -0 tr. et
n'a présenté aucun amendement.
Inutile de dire que M. Iweins a fidele-
ment suivi son ami M. Colaert.
Sans commentaires. Les électeurs
les feront aux prochamos élections.
Ph. de C.
De tabakplanters klagen.
En dit, met rede.
West-Vlaanderen heeft een uitne
mend groot belang in het tabakvraag-
stuk. West-Vlaanderen, volgens de
officieele opgave van het jaar 1880 be
bouwt 628 hectaren 68 aren op een al
gemeen totaal van 1557 hectaren 5 aren
in België.
De tabakplanters klagen, zoo groote
als kleine.
De kleine planters willen de ontlas
ting van de belasting, de groote plan
ters willen de belasting behouden.
De groote planters willen dit om de
kleine des te beter te verpletteren. Zij
handelen uit. egoïsm en hunne redenen
zijn drogredenen. De belasting verbe
tert de cultuur niet, zooals een brief
wisselaar van le Patriote van 5Q Mei wel
wil beweren.
De kleine planters zullen verdwijnen
zoo de belasting niet verdwijnt of niet
anders wordt geregeld.
We hebben uitgerekend dat er op
1000 planters 54 zijn welke meer dan
20,000 planten aangeven, meer dan
2000 planten omtrent 238 op 1000,
meer dan 400 planten omtrent 260 op
1000, en 400 planten en minder omtrent
448 op 1000. Er zijn omtrent 708 plan
ters op 1000 welke minder dan 5 aren
tabak bebouwen, deze 708 zullen ver
dwijnen.
Moet dat zijn Integendeel.
De tabakplanters klagen. We kun
nen onzen tabak niet verkoopen en dit
door schuld der regeering. De koopers
willen onzen tabak niet omdat ze niet
weten of de wet de Sadeleer gestemd
zal worden. De planters blijven
met hunnen tabak zitten. Zij trek
ken geen cent op, zij moeten de
belasting betalen op ln Mei, ln Juni
en 15n juli, zoo niet worden zij ver
volgt, zoo de 45/100 van hun oogst
verhageld trekken zij geen centiem
op de koopers van Antwerpen en
elders speculeren op den geldelijken
nood der landbouwers. De arme land
bouwers zitten ingeschroefd tusschen
de lasten om eigenaar hunner landen,
de belasting van het gouvernement en
de kosten van vetten en andere verzor
gingen.
De planters klagen en we zullen in
een volgend nummer hun klachten
verdere ontwikkeling geven.
(Suite.) III.
Nous voila done d'accord en ce qui con-
cerne mes amis politiques, les catholiques
du moins, quant au point en litige car
pour ce qui est des questions incidentes que
vous greffez ladessus, je ne demanderais
pas mieux que d'y répondre, notamment en
ce qui concerne mes excellents amisWoeste
et le Bien publicmais cela me mènerait
trop loin et me détournerait trop de mori
sujet. Si vous le voulez bien, nous revien-
drons sur tout cela après avoir vidé les ques
tions principales. Passons aux socialistes.
Est-il bien nécessaire d'établir le carac-
tère politique de leur hostilité a la reprise
lis sen cachent bien moins encore que les
catholiques antiannexionriistes. Leurs chefs
l'avouent sans detours dans leurs organes
comme dans les assemblees publiques.
C'est Roger, le député Montois, qui dans
un meeting anticongolais faisait cette décla
ration hautemsnt suggestive et nettement
explicative de son hostilité que le rejet du
projet de reprise aurait pour aboutissement
fatal un échec au Roi.
C'est Defnet, un autre depute, qui au
Congres socialiste de Février dernier, faisait
une déclaration identique,
C'est Alfred Defuisseaux qui, en plein
Parlement^ déclarait que lui et ses collègues
socialistes étaient hostiles a l'ceuvre Royale,
a raison de leur qualité de républicains.
Ce sont d'autres chefs socialistes avouant
que leur opposition a principalement pour
but de battre en brèche la monarchie et de
nous engager daas la voie revolutionnaire.
Ie cjtoyen Delporte déclaraut, dan
C'est
le Peupleque si, au dernier Congres' sq"S
aliste, on avait demandé a l'assemblée de
prononcer pour ou contre ('annexion, j
est probable que, si la question avait été
posée ainsi, l'on n'eüt pas demandé d'euquêt0
préalable, mais émis un vote de principe
contre toute annexion. Et plus loin 4 i
la politique coloniale ayarit pour but de ad
verser le trop plein de la population beU
ne peut être qu'utile aux projets de ceux quj
cherchent des dérivatifs a la question so
ciale.
Ce sont les étudiants socialistes de Liége
qui dans une assemblee générale de leur as
sociation ayant a son ordre du jour la qUes.
tion de la reprise, basaient un voeu hostile
a l'annexion sur divers considérants d'inté-
rêt politique et religieux, entre autres sur
ceux-ci Paree que la politique coloniale
n'est que la soupape de süreté par laquelie
la société bourgeoise espère échapper a son
effondrement
paree que l'annexion du Congo aurait
pour consequence une recrudescence de
chauvinisme, ce préjugé moderne
paree que les malheureux nègres se
laissent facilement amadouer par le christi
an i s m e et qu'en lui donnant ainsi prise sur
eux, l'annexion pourrait augmenter la puis
sance de la reaction cléricale
Faut-il en appeler aux journaux N'a-
vons-nous pas vu que la principale preoccu
pation du Peupledans ses premières polé-
miques surtout, était de faire honnir le Roi?
Aux hasards du hamecon, pêchons dans
la Rèforme cette déclaration que la poli
tique coloniale est un dérivatif au socialisme
dans l'esprit de ceux qui la proposent
dans la Meuseorgane libéral d'un grand
centre ouvrier, que l'opposition du parti
ouvrier est iuspirée exclusivement de mobi
les politiques et de préoccupations de parti t
Je n'en finirais pas si je voulais allon-
ger la liste des déelarations autorisées et des
aveux servant ma these.
Quoi qu'il en soit, quand je considère
quelles ruines morales et économiques se
prépare mon pays, faute d'idéal et faute
d'expansion, un messager du Dieu de Vérité
pourrait venir me dire le Congo n'existe
pas vos Africains n'ont foulé qu'un sol
imaginaire les richesses qu'ils ont cru voir
nétaient qu'un vain mirage ils ont peiné,
ils ont souffert, ils sont morts pour une chi
mèreque je n'en crierais pas
moins a mes compatriotes Cramponnons
nous sans retard et conté que coüle a cette
féconde chimère du Congo.
(A suivre).
M. Froidure essaye de prouver que
tous les adversaires de la reprise du
Congo (sauf nous sont mus par des
mobiles politiques.
Nouscommuniquerons a MM. Roger,
Defnet, A. Defuisseaux et Delporte, le
présent numéro de la Lutte. Les trois
premiers sont accusés d'hostilité au
Congo par hostilité au Roi. S'ils le ju-
gent nécessaire, ils sauront se défendre.
Pour M. Delporte,|il n'est pas ques
tion de républicanisme. Avec la Rèfor
meil croit que la politique coloniale
est un dérivatif au socialisme dans l'es
prit de ceux qui la proposent. M.
Froidure semble faire sienne cette
opinion, d'oü il résulte que ce sont
les partisans de la reprise qui en font
une question politique. Se sentant in-
capables de surmonter les difficultés in-
térieures, ils veulent nous lancer dans
des difficultés extérieures. Politique de
Napoléon III en 1870. On sait comment
elle a réussigare a nous si nous l'imi-
tons.
Et maintenant, nous attendons les
documents qui ont fait de M. Froidure
un si ardent protagoniste de cette
féconde chimère du Congo.
Wij ontvingen Donderdag namiddag
een brief van M. Lef'èvre, schepen van
Zillebeke, dus te laat om nog opgeno
men te worden in een wekelijksCtl
blad dat Vrijdag verschijnt.
Wij hebben dit reeds doen opma
ken in onzen pennentwist met den
heer Burgemeester van Waasten e
onze geachte briefwisselaars verbete
ren niet.
als
Dat is zoo vervelend voor ons
voor onze gelegenheidsmedewerkeis-
Doch M. Lefèvre verliest niets me
te wachten.
Hij zal 't gewaar worden.
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