MEETING
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
Ieperen en van het Arrondissement
Journal
libéral démocratique
d'Ypres et de l'Arrondissement
Aan H. Moerman.
Le bout de l'oreille
de Rodomont.
Philippe de Comines.
De welsprekendheid
Iweins d'Eeckhoutte.
Philippe de Comines
Het Nieuwsblad zegt
La loi Schollaert.
Samedi, 20 Juillet 1895. 5 centimes le numéro. lre année. N° 58.
Schooi wet-Schol!aert.
PRIX dp: L'ABONNEMENT
Par an 3 francs.
Par an 3 fr. 50 c.
Annonces 10 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
M*araissant le Sameeii.
Wer schijnende des Xaterdags.
LUNION FAIT LA FORCE.
Administration el Redaction rue au Beurre, 20. Yprcs.
Omdat gij zijt een kunstenaaréén
van de weinige die scheppen en
tevens weergeven
Omdat gij zijt tevens flink als be
stuurder en als toonzetter, wat eens
het onmachtig en het onwetend ge
babbel van 't gepeupel der onvatbaren
voor kunst ook raasde of zaagde.
Omdat- wij uw doel kennen.
Omdat wij weten dat gij zult laten
hooren aan het volk, aan het groote
het machtige, het gevoelvolle volk. d?
schoonste scheppingen der heerlijkste
artisten uit het vaderland van Benoit
en Tinei, van Bach en Beethoven en
Wagner, van Berlioz en Vincent
d'lndy, van Verdi en Boito.
Daarom
En om de feestelijke inhaling van
Maandag,
Wenscht u geluk
DE STRIJD.
VOORUITSTREVENDE JONGE WACHT
ZONDAG AANSTAANDE
ten 8 live,
in het Huis der Oud-Pompiers.
togen de
Sprekers: 31*I-V eveoitllie.
professor aan de Hoogeschool van
(lent, algemeen secretaris van t
Willemsfonds
31. Wilder, onder
wijzer le Molenbeek S4 Jan.
Décidément, on a tort de ne pas lire
le Journal ddYprcs.
On y trouve parfois de précieuses
indications sur l'état d'ame de nos clé-
ricaux, et sous leurs rodomontades on
découvre des indices certains de la peur
bleue que leur inspire l'approche des
elections communales.
Prenons le n° du Journal dYYpres du
10 Juillet deruier. Nousy lisons un ar
ticle Colères impuissantes qui semble
rempli d'une enüère confiance dans le
corps électoral, devant qui nos maitres
se présenteront plus blancs que la
blanche hermine. II leur suffira de se
montrer u pour écraser définitivement
les débris épars de ce qui fut autre
fois le puissant parti libéral.
Cette belle confiance témoignerait
d'une persistance d'illusions remarqua-
ble, si elle était sincère.
Lisons quelques lignes de plus, 1 ar
ticle Du Progrès a la Lulte
En note d'une appreciation décou-
pée dans la Revue de Belgiqne et concer-
nant la récente brochure de M. V erca-
mer, le Progrès écrivait
Quelques journaux avancés out
si vivement reproché a M. Vercamer
n l'amertume de son langage. Ils se
sonttus lorsque le compagnon-député
Malempré... s'est écrié dans unmee-
ting a Cornesse moi je crache d la
gueule des représentants de la bourgeoi-
n sie etc.
Puisqu'on insiste, et que nous som
mes de ceux qui ont reproché a M.
Vercamer, non l'amertume de son lan
gage, mais ses procédés de polémique,
disons que nous nous sommes tus au
sujet de la prétendue parole de M.
Malempré, paree que nous n'avons pas
l'habitude dejuger les paroles de qui
que ce soit d'après les versions du
Patriote. D'ailleurs, la parole attribuée
a M. Malempré fut-elie exacte (et elle
ne l'est pas), elle ne justifierait pas les
procédés de M. Vercamer.
Quoi qu'il en soit, le Journal dJYpres,
reproduisant la note du Progrèsla fait
suivre des lignes que voici
Trés juste, confrère jamais plus
juste mais soyez done un peu logi-
que, s'il vous plaitet quittez ces
n malappris
Quittez ces malappris pour aller
oü pour venir a nous, cléricaux,
n'est-ce pas, Journal voila le fond de
votre pensée. Senez-vous tellement
sur d'un échec que vous n'aviez plus
d'espoir qu'en la trahison d'une frac
tion du parti libéral (vain espoir, d'ail
leurs) Vous aurez beau tacher de
retirer ce que vous avez dit ou de 'in
terpreter autrement,le bout de l'oreille
a percé, tout le monde l'a vu.
Faut-il tout de même que vous ayiez
perdu la tête, pour oser insinuer pa-
reille proposition au moment ou vos
amis viennent de déposer ia loi Schol-
laert
VAN M.
We lazen in La Rèforme van Donder
dag
Toen MDemblon die woorden uit-
gesproken had, schreeuwde en riep
en huilde M. Iweins d'Eeckhoutte.
Met stentorstem raasde hij Tot de
orde en hij sloeg met zijn vuisten op
zijn bank dat het daverde.
Het schijnt dat ons gek personnage
gekend wordt in de Kamer als Hercule
der Foore. Dat is ook een welsprekend
heid. De brave man verdedigt Familie,
Eigendom en Godsdienst met zijn vuis
ten te slaan en met zijn mooie stem te
schreeuwen.
Wij lezen in Le Peuple van heden.
M. Demblon sprak weer en werd on
derbroken door M. Iweins d'Eeck
houtte welke riep GenoegEn M.
Demblon sprak tot onzen afgevaar
digde
Gij, Mijnheer, gij die nooit den
n bek hier geopend hebt, gij zoudt
n eerst moeten bewijzen dat gij spre-
ken kunt vooraleer genoeg te schreeu-
n wen als een uwer collegas spreekt.
Zoo M. Demblon op dat bewijs
wacht, dan zal hij nog lang wachten.
M. Iweins die niet spreken kan, is nu
gedoopt. Hij is de huiler der Kamer.
Er is questie M. Iweins op stal te
zetten, bij de ezeltjes van M. Colaert.
Le Journal se dérobe.,
Nous avions, dans notre n° du 5, posé
au Journal JYpres trois questions.
Nous lui avions demandé
1°) de justitier la propriété nonfondée
sur le travail personnel du propriétaire, et
de démontrer ainsi la nécessité du droit
absolu a l'héritage et l'iniquité d'un
impöt progressif sur les successions.
2°) de démontrer que le mariage, tel
que l'entendent les socialistes, est cette
promiscuité dos sexes dout il a parlé
maintes fois.
Pour se dispenser de répondre a ces
deux questions, le Journal prétend y
avoir répondu dans son dernier article
sur la conférence Vandervelde, paru
en même temps que le nótre. Or, son
article est du 3, et nos questions ont
été posées après lecture de eet article,
et publiées le 5
Ayant lui-même conscience de sa pi-
teuse attitude, le Journal nous sert,
contre l'irnpöt progressif, une page de
Louis Reybaud, raisonnant dans l'hy-
pothèse oio la part de VEtat serait égale
ou supérieure d celle de l'individu
Si e'est par de pareilles absurdités
qu'on s'imagine renverser la théorie de
1'impót progressif sur le revenu et les
successions....
Que le Journal se donne la peine de
lire le projet de loi de M. Hector Denis
concernant Pimpöt progressif sur le
revenu. Sur les revenus dépassant de
plus de 400,000 fr. le minimum exonéré
de 1,200 fr.on ne percevrait que 4 1/2
p. c. de i'excédent de revenu. O'est le
taux maximum proposé par M. Denis.
Qu'on ne vienne done pas nous par-
ler, avec Jéröme PaturÓt, de part de
PEtat supérieure a celle de l'individu.
O'est faire preuve d'une ignorance in-
qualifiable ou d'une mauvaise foi trop
flagrante.
Quant a notre 3e question, elle était
Pourquoi le Journal s'attache-t-il a
détruire l'effet de la conférence Van
dervelde, puisqu'elle lui a fait gagner
1,000 voix, il l'a dit lui-même
Le Journal nous répond que c'est
pour gagner les voix de ceux qui ne
veulont pas se rallier aux idéés collec-
tivistes de M. Vandervelde. Comme si
c'étaient ces idéés qui serviront de
base a la lutte électorale
Décidément, le Journal divague.
L'approche des élections lui fait per-
dre l'esprit. Nous nous y attendions.
1° Dat de onzijdige school de gedachten
bederft. (511 Juli).
Waarom neemt dan de katholieke
kerk die scholen aan in Engeland en
Amerika?
2° Dat de onzijdige school de zeden be
derft. (Id.)
De Broederkens, van proper geden
kenis, waren toch geen onzijdigen
Het Nieuwsblad drukt
een lijst van werken, door de klerika-
len verricht (13n Juli).
Het geeft op al de waterloopen,
de dakwerken, de doortrekkingen, de
kasseiingen, enz., enz. Het noemt zelfs
de wegen welke met steengruis be
leid werden.
EENDRACHT MAAKT MACHT.
We meenden dat die werken werden
uitgevoerd van den ingenieur van de
stad, maar nu schijnt het dat het M.
Berghman is geweest.
De werkzame M. Berghman Jam
mer toch dat M. Surmont zijn werk
doet.
I Iet 3ieuwsblad viert
met het Davidsfonds den slag der Gul
den Sporen. Het Willemsfonds van
Gent doet zulks ook. Voorstaanders
daarvan kennen we in beide klerikale
en liberale kampen. (Zoo Pol de Mont
enz.)
Doch het Davidsfonds geeft aan dit
feest een klerikale en zelfs een anti-
fransche beteekenis. Te onrechte
dunkt ons.
1° De slag had geen klerikaal doel,
2° in beide legers waren Belgen. De
slag was enkel een overwinning der
burgerlijke demokraten op de voor
rechten der machtigen overwinning
van vrijheid, waardigheid en onafhan
kelijkheid.
Zoo verstaan 't de vrijzinnigen.
Les protestations continuent a pleu-
voir sur le bureau de la Chambre et a
encombrer les journaux. L'indignation
est générale, et il ne parait pas que la
loi Woeste-Schollaert ait chance d'etre
votée dans la session actuelle.
Comme nous le faisions prévoir dans
notre dernier n°, M. Beernaert, dans
une réunion des droites, s'est livré a
une aémolition compléte du projet sec-
taire; MM.Théodor, Daens, Nothomb,
Surmont, le due d'Ursel et d'autres
n'ont pas non plus ménagé leurs criti
ques. MM. Helleputte et Hoyois ont
annoncé des contre-projets celui du
premier vient d'être déposé nous en
dirons quelques mots plus bas.
La Fédération des indépendants de
Bruxelles a imposé a ses élus de voter
le maintien de la situation actuelle au
point de vue de l'enseignement reli-
gieux, et de réclamer des subsides pour
toutes les écoles libres réunissant les
conditions d'adoption. Reste a voir si
les indépendants tiendront plns de
compte de l'opinion de leurs mandants
que de leurs promesses électorales.
N'empêche que le sort du projet
Schollaert est de plus en plus douteux
M. Woeste lui-même abandonne quel-
ques-unes des monstruosités de son
rapport.
La manifestation du 15, a laquelle
participaient les sociétés de l'agglomé-
ration bruxelloise, a été imposante et
belle. Malgré le refus du comité de la
Ligue libérale d'y faire participer offi-
ciellement cette société, beaucoup de
libéraux modérés figuraient dans le
cortège. La présence simultanée du
drapeau bleu et du drapeau rouge était
si peu humiliante pour les libéraux,
que la Gazelle de Charleroibien connue
par son antisocialisme, leur conseille
de prendre part en corps a la manifes
tation nationale du 28. Espórons qu'il
en sera ainsi, et que cette manifesta
tion nationale, pour laquelle les adhé-
sions arrivent en masse au comité
organisateur, réunira toutes les frac
tions de l'opinion anti-cléricale. Elle
sera d'autant plus significative qu'elle
montrera le parfait accord contre la
loi Schollaert de gens profondément
désnnis sur d'autres points.
POUR LA VILLE,
POUR LA PROVINCE,
pour les annonces de France et de Belgique (excepté les
deux Flandresjs'adresser a VAgence Moras,Bruxel-
les, lue de la Madeleine, 32, et a Paris,
8, Place de la Bourse.