Philippe de Comixes. Au Congo-cimetière. Mirakel. L'élection d Osteiide. De nieuwe Schoolwet. LES AMENDEMENTS HELLEPUTTE. Les amendemeats de M. Helleputte viennent d'etre distnbués aux députés. M. Helleputte maintient l'obligation de la religion au programme des écoles communales ou adoptées, le cours de religion étant obligatoire sauf' demande expresse des parents. 11 laisse subsister l'inspection ecclésiastique, l'inquisition plutöt, que telle que l'entend M. Woeste, et conserve au gouvernement l'inique droit de révoquer les institu te urp paree que tel est son bon plaisir. Quant aux notions de sciences naturel les que les cléricaux proscrivent (paree qu'elles constituent un enseignement de faits, non de mots), inutile de dire que M. Helleputte continue a leur fer mer laporte de l'école primaire. L'art. 6 du projet Schollaert stipule: l'instituteur s abstient, dans son ensei gnement, de toute attaque contre les convictions religieuses des families dont les enfants lui sont contiés. M. Helleputte ajoute contre la légitimité de la propriétèprivêe et Vorganisation actuelle de la familie. Enfin nous n'avions pas encore dans la loi le ménage a trois de la religion, de la familie et de la propriété Grace a M. Helleputte, ga y est. 11 faut être professeur a rUniversité de Louvain pour s'imaginer des insti- tuteurs ayant assez peu de sens pédago- gique pour faire a des enfants de 6 a 12 ans des théories sur la familie et la propriété M. Helleputte, hypnotisé par sa devise ronflante, ne s'apergoit pas qu'il laisse introduire d'un autre cöté dansles écoles, par l'intermédiaire de la Bible et des Pères de l'Eglise, de singulières théories sur la propriété et la familie. Quel éclat de rire parmi les bons amis de M. Helleputte, parmi les démocrates-chrétiens qui résistent en core a la domestication, quand on y connaitra son amendement Ce dernier est en germe dans le pro- gramme du futur congrès de la Ligue démocratique dont M. Helleputte est président inamovible quoique blamé. On y lit (3° section, instituteurs, 111). La propriété étant, avec la religion et la familiela troisième base de Vordre social... Or, voici ce que la Justice sociale du 16 Juin, reproduisant le programme du congrès, y ajoutait en note Nous est avis qu'on pourrait te dispen ser de répandre sous prétexte d'anti- socialisme, des erreurs du genre de celle que nous soulignons La propriété est un droit trés respectable et qui doit être défendu, mais elle n'est pas du tout, avec la religion et la familie, la troisième base de l'ordre social. La troisième base de l'ordre social c'est la société civile qui est une sociélé comme l'Eglise et la familie, nécessaire corrime elles. II est étonnant que la direc tion de la Ligue démocratique s'ernpêtre encore dans des erreurs comme c alles que nous relevons ici. Voila qui prouve 1°) Que tous les cléricaux n'adorent pas avec M. Helleputte l'organisation actuelle de la. propriété 2°) Qu'il ne suffit pas d'une éducation cléricale pour arriver a cette adoration de la propriété que M. Helleputte veut imposer a tous, et a laquelle doit con- duire l'enseignement de la religion, gardienne des cofires-forts honnête- ment ou malhonnêtement remplis. Nous trouverons a no.tre tour éton nant que les démocrates-chrétiens auteurs des lignes que nous avons citées, trouvent tres bien qu'on impose a toutes les écoles et a tous les enfants l'obligation de la religion ils ne com- prennent done pas que c'est une fla grante violation de la liberté de cons cience, indispensable a la société civile, cette troisième base de l'ordre social Pas plus que des réactionnaires cléri caux, ils ne comprennent done que l'intérêt de la société civile réclame l'enseignement d'une morale indépen- dante de toute religion, basée sur ce qui unit les hommes et non sur ce qui les divise et que eet intórêt n'est pas contradictoire avec ceux des autres bases de l'ordre social Tant il est difficile de se défaire com- plètement de l'esprit sectaire qu'on veut développer chez tous les enfants. M. Helleputte propose d'enlever aux communes la direction des écoles, pour la confier a un bureau scolaire composé de cinq ou sept membres élus pour six ans par les chefs de familie. Le bourg- mestre et son délégué du culte catho- lique feraient de droit partie des bureaux. Les bureaux scolaires auraient les attributions qu'ont actuellement les conseils communaux en matière sco iaire. Nous ne voyons pas bien I'utilité de cette caricature d'une partie du systè- me scolaire anglais. Dès qu'on main tient l'obligation de la religion pour les écoles et pour les élèves, il est im possible de satisfaire l'opmiou pubii- que qui proteste, et toutes les finasse- ries de M. Helleputte n'y feront rien. Onze confrater het Nieuwsblad ver haalt dat er in Limburg een mirakel is gebeurd. Een genaamde Maria Crets- kens zonderde zich in hare jeugd af op een afgelegen plaats in het ouder- lijk huis, om zich in de diepste ïnge- togenheid met haren Heer en Schep- per te onderhouden maar dat gebeurde enkel in koude en gure jaargetijden. Wat betrekking er is tusschen God en de koude weten we niet. Doch, het meisje ging naar 't klooster en keerde ziekelijk weêr. Iets wat de mensch- lievendheid der kloosters uitmuntend aantoont. Doch, sedertdien leekent zich een hemelsche vreugde afop haar gelaat, haar lichaam blijft onbeweeglijk en drie a vier maal per week, ontvangt zij de H. Communie met een godvrucht en intogenheid, waarvan zich de ge wone sterveling geen gedacht kan ma ken. Sedert 6 maanden heeft ze niet meer gegeten en sedert 75 dagen (nu reeds 90 dus) geen teug water meer geno men. En het Nieuwsblad roept uit verrukt Mannen van het moderne licht, n ontsluit de schatkamer uwer weten- schappen en bewijst eens dat krach- tens de wetten der natuur, dit een verklaarbaar verschijnsel is. Wat wil zeggen in andere woorden Mirakel Mirakel in de R. K. Kerk Beste confrater Ge zij t rijk. Ge zult uw klerikale scholen niet meer behoeven te onderhouden. Henri Nizet heeft bij Rozez te Brussel een boek uitgegeven (fr. 2.50) Z'Hypnotis me. Koop dat en lees. Te Epidaur, te Delphis, te Dende- rah genazen de priesters van Serapis, Isis, en Osiris door aanraking en sug gestie. Appollonius zag te Epheses den moord van Domitiaan begaan te Rome. Een slaapwandelaar kondigt aan Didius Julianus de komst van Severus aan. De ketter Apollonius van Thyanos, tijdgenoot van Jesus, deed mét zijn hypnotism zooveel mirakels dat men hem altaren oprichtte, als aan een God. De fakirs en djoguis van Indië, de Aïssasaoeas van Algerië blijven maan den en maanden, zonder eten, in be geestering. De koningen van Engeland en Frankrijk genazen het kliergezwel door aanraking. Edward de biecht vader, Plips-August en anderen gena zen wonderlijk, terwijl de katholieke godsdienst duizenden en duizenden hystero-epileptieken, extatieken en stuipzieken.... verbrandde. Moeten we spreken van de proefne mingen van Richet, Charcot, Dr Lié- beault, De Rochas, Morselli, Bern- heim In tegenwoordigheid van zijn leer lingen en van zijn Collegas heeft Prof. Dolboeuf van Luik meer dan eenmaal zulke mirakels gedaan. Het zonder lingste is dat M. Delbceuf'n atheist is. Wij raden onzen braven engodvruch- tigen confrater ook aan de opstellen te herlezen geschreven over Louise La- teau in de Revue catholique (1869) door Dr Lefevre van de Universiteit van Leuven en do weerlegging van Prof. Delboeuf in het Journal de Liège (22 Dec. 1869.) De feiten van hypnotism zijn zoo wonderlijk dat Dr Sperling schrijft over een proefneming van M. Delbceuf Indien M. Delboeuf geen ernstig ge- leerde was en dat zijn proefnemingen niet nagezien waren door twee specia- n listen als Prof.Nuel en D' Leplat, dan zou men M. Delboeuf uitmaken voor een liefhebber van fopperijen. Onze confrater hel Nieuwsblad ver keert in een zonderlingen geestesloe- staud hij meent' dat de wetenschap haar laatste woord heeft uitgespro ken. Wat hij niet verstaat of wat nog niet uitgelegd is, maakt hij uit als mi rakel. Zoo doen de kinderen als ze den donder hooren. Wij moeten nog daarbij opmerken dat de wetenschap van het Nieuwsblad zelfs die laatste niet is, maar dat. ze dagteekent uit de middeleeuwen. V. P. Comme on le sait, l'élection d'Osten- de, pour un membre de ia Chambrecles représentants en remplacement de M. Carbon, aura lieu le 28. Six candidats sont en présence M. Buyl, progressiste, M. Hardyns, socia- liste, M. Pianquaert, démocrate-chré- tien (qui figura sur la liste de l'abbé Daens a Alost), M. De Ilo, clérical con- servateur, M Verdonck, démocrate- chrétien et M. De Graeve, indépen- dant. La campagne est vivement menée par les partisans de MM. Buyl, Har dyns et Pianquaert, qui font meeting sur meeting, malgré la difficulté de trouver des locaux convenables. Les réformes démocratiques que chacun de ces trois candidats ira défendre, s'il est élu, regoivent partout un accueil enthousiaste. C'est particulièrement au programme agricole du Congrès progressiste que vont les applaudisse- ments des campagnards. II est a re- marquer que les socialistes et les dé mocrates-chrétiens ont emprunté a ce programme agricole ce qu'il y a d'es- sentiei dans le leur. Quant a M. De Ro, a l'Association cléricale d'Ostende il aurait prononcé le discours suivant Voici mon programme pas de paroles, des actes. Je combats pour Dieu, le Roi et la Patrie Les explications qu'on a demandées sur le programme du candidat (la dé- claration précédente paraissant a juste titre insuffisante), ont été données par d'autres orateurs Voila un M. De Ro qui ne semble guère savoir ce qu'il ira faire a la Ohambre, sinon servir de machine a voter entre les mains du gouverne ment. Dans les conditions oü la lutte se présente, un ballottage est probable, et pourrait amener l'élection au second tour d'un démocrate de nuance quel- conque, M. Buyl sans doute, qui pa- rait devoir tenir la corde. La campagne de meetings va conti- nuer avec une ardèur nouvelle pour ie plus grand profit des idéés démocrati ques, qui pénètreront chez tous les campagnards de l'arrondissement. Et quand elles seront entrées, bien fort qui les fera sortir Ph. de C. P.S. M. De Ro vient d'être remplacé par M. Carbon, frère du député dé- funt. De Amendementen van M. Helleputte. De Schoolwet wordt verdedigd door het Nieuwsblad. We begrijpen dat. Het bladje verdedigt al wat het ministerie doet of niet doet en zoo komt het in tegenstrijdigheid met zijn eigen kop stukken. De nieuwe Schoolwet werd aange vallen in de vergadering dfer Rechter zijde door M. Surmont, welke enkel vrije scholen wil. De heeren Colaert en Iweins hebbeD hun gedachten indien zij er hebben noch niet verklaard. Naar de zittingen van onzen gemeen teraad te oordeelen willen zij vrije scholen nevens gemeentescholen be houden. We zullen zien of ze weer niet wind- haan spelen. En nu is gekomen M. Helleputte. Heeft hij wat verbeterd aan die wet welke net openbaar onderwijs vernie- ^enlke den vriJen zedelijken en stoftelijken toestand der onderwijzers ten onder brengt, welke de jacht naar leerlingen onderhoudt en daardoor den dwang op de ouders, welke den voor uitgang van het onderwijs belemmert en van af de school de kinderen in vijan dige troepen splitst, welke den onder wijzer tot den politieken slaaf des mi. nisters vervormt heeft M. Helleputte wat verbeterd Geenszins. 1» De godsdienst, lijk de klerikalen hem verstaan, blijft verplichtend. 2° Het onderzoek des gewetens blijft; wie uit de godsdienstles wil blijven moet zulks uitdrukkelijk vragen met redens er bij 8° De priesters blijven opzieners. 4° De minister zet immer af naar zijn goeddunken. Doch mogen vrije, niet klerikale scholen toelagen krijgen. Maar de openbare Staatscholen blijven onder de hand van pastoor, bisschop en mi nisterieel goeddunken, zoodat de R. R. godsdienst ondanks de grondwet - een staatsgodsdienst blijft. Doch M. Helleputte brengt wat nieuws bijDe gemeenteraad zou niets meer te zeggen hebben in de scholen schoolbureelen van 5 of 7 leden zouden gevormd worden, gekozen voor 6 jaar en daarvan zouden deel maken 'van rechtswege burgemeester en pastoor. Te Brussel,zooals M. Lorand opmerkt, zouden nog daarbij zijn 1 rabbijn, 1 pope, 1 dominee, misschien wei den eenen of den anderen lama, terwijl de vrijdenkers niets zouden te zeggen hebben. En opdat alleen dikke vette behoudsgezinden of rijkemans daar van zouden deel kunnen maken is het mandaat kosteloos. Die zeker achteruitkruipende bu- reelen zouden het getal scholen bepa len en er afschaffen mits goedkeuring van den gemeenteraad en M. Schol- laert. Er zouden 3 soorten van open bare scholen zijn 1° Die bestuurd door bij zonderen. 2° Die bestuurd door vereenigingen. 3° Die bestuurd door het schoolbu- reel. Het eemge doel van die amendemen ten is 't volgende M. Helleputte zegt ons Hoort eens gij daar, vrijzinnigen, uwe vrije scho len zullen we toelagen geven. Doch, er zouden kunnen openbare scholen zijn afhangende van vrijzinni ge gemeentebesturen, welke dus onzij dig zouden zijn. Zut daarmee! Ze moe ten door ons godsdienstig zeef loopen want we zullen wel zorgen dat de schoolbureelen klerikaal zijn. Meer nog. In alle scholen moet de godsdienst geeerbiedigd worden. Ook moet onderwezen worden dat alle ei gendom heilig is en ook de hedendaag- sche instelling der familie. Dit is belachelijk Pauzelijke bellen zeggen dat onze grondweteenpestis, leerstellige vonnis sen veroordeelen alle onze groote vrij heden, de kerkvaders verheerlijken het communism, de katholieke kerk verwerpt de echtscheiding maar zegent den rijken schelm en de rijke teef die haar lijf tegen klinkende munt verkoopt. We kunnen niet anders doen dan M. Schollaert en vooral M. Woeste bedan ken. Nu weten we wat zij en hun volgelingen willen. V. P. On a annoncé, pendant la quinzaine écoulóe, deux morts d'officiers beiges au Congo les lieutenants Janssens et Breckx. Voici que le Soir reproduit d'après VOpinion d'Anvers un bruit qui circule dans la garnison anversoise 11 Trois nouveaux décès se seraient produits parmi les officiers qui sé- journent au Congo. On cite même leurs noma, que nous ne publierons pas paree que l'administration de la rue Bréderode n'a pas encore averti les parents des victimes. n Un des décédés se serait pendu. D'autre part, la Chronique, peu sus pecte de Congophobie, imprime II y a quatre semaines, on annoncait un brillant fait d'armos reraporté sur les mad- histes, dans l'Ouellé, par le commandant Christiaens. A ce propos, nous relations la vaillante conduite de l'adjudant Victor Frermet, d'Ixelles, promu au grade de sous-lieutenan sur le champ de combat de l'Egaru.^ Nous rappelions que Frennet était ie frère du maréchal-des-logis aux guides qui Perl vie time d'un accident de cheval, l'iiiver dernier, sur le plateau d'Etterbeek. ff ulA/Vww—

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 2