Nos orphelins au Volkshuis. Rijke Klarenstraat. XXme Siècle. Oet land is tevreden. Société delempérance. La réforme des jmpóls naaste kiezingen zullen wij, niettegen staande al hun geld, al hunne poogin gen, de onderlaag geven aan de vijan den van het volk wij willen geene vreemde schuifelaars gelijk Surmont, Colaert en Cie. Neen, wij willen van u niet meer wij zullen u verpletteren door onze macht en onzen eendracht. Hand in hand zullen wij werken, wij zullen u de nederlaag geven en dan zullen wij gelukkig zijn, onthoudt het wel zeuraars Ieperen is altijd en zal het blijven liberaal geweest Nouscomprenonsparfaitement qu'au collége episcopal on ait avancé la ren- trée des classes de huit jours pour faire aller en corps les élèves au Katholiek Volkshuis. (1). C'est leur droit a ces prêtres d'initier les entants a la vie politiquemais nous trouvons tout bonnement scandaleux que nos maUres obligent les enf'ants de l'orphelinat communal a aller au Volkshuis en tendre des déclamations creuses de Mons Colaert et les anonneries anti- libérales et anti-socialistes du citoyen Eru. Seys. Ce fait s'est présenté Di- manche après-midi. II y a pourtant dans le règlement de l'Orphelinat un article qui défend aux orphelins l'accès des locaux politiques. Mais allez-nous chercher de l'honné- teté chez la cléricaille. Les règlements sont faits pour être violés, s' pa Men ziet dat de kiezing aanstaande is. De stadsregeering heeft toch einde lijk de sedert lang gemaakte overeen komst met den heer Angillis uitge voerd, en hem voldoening gegeven zijne straat is gekasseid en de voor- dammen zijn gelegd. Men weet dat de gemeenteraad, in vergoeding van den grond door de Hospicen afgestaan tot het verbreeden der straat, zich verplicht had een slot- muur met breeden ingang te bouwen aan het beluik der arme weeuwkens. Die muur, een model van den sierlij ken bouwtrant onzer klerikale mees ters, staat daar nu half opgemaakt, sedert een jaar! Wanneer zullen zij hem laten voltooien Vreezen zij wel licht, zooals mannen van het vak zulks beweeren, dat het metselwerk niet stevig genoeg is om er de houten slag poorten aan te hangen en dat alles zou kunnen instorten Dit is wel moge lijk. Wat is het gevoelen van M. An gillis, hij, die de gemeenzaamheid van het westdeel van den muur, palende aan zijnen grond, heelt moeten aan- koopen maar hij heeft dit knoei werk niet willen aanveerden en ons Schepencollegie verplicht het af te breken en in betere voorwaarden te hermetsen, zooals een ieder heeft kun nen zien. s'attaque a des personnes du parti ca- tholique, dont certaines sont des plus honorables. Parmi eiles, en est qui ne B'occupent pas de politique dit le Journal. Peu nous importe la dis tinction n'a aucune raison d'être. Le röle de la presse consiste uniquement a discuter les actes publics de nos hom mes politiques. La presse méconnait ses devoirs lorsqu'elle entame la vie privée, qui d'après nous est un domaine sacré et inviolable. Zoo is de titel van een artikel staan de in een klerikaal blad, tot groote eer van ons katholiek gouvernement. Sinds elf jaren, zegt het sussen- blad, heeft dit gouvernement al de vrijheden begunstigd, ze zelfs vermeer derd. Dat staat in groote letters gedrukt al weten ze zeer wel, dat dit groote leu gens zijn. Wij antwoorden daarop, dat nooit, sinds onze onafhankelijkheid door een ministerie het land opzoo eene dwingelandsche wijze is bestierd ge weest dan onder het hedendaagsche gouvernement. Aanschouw het, langs welken kant ge wilt, op welk punt het ook weze, altijd is de mil van 't gouvernement aangenomen geweest en nochtans mees tendeels tegen de gedachten der katho lieke meerderheid zelf. Meermalen, voelende dat de voor gestelde wetten niet zouden gestemd worden, hebben zij de kabinetskwes tie gesteld en, dank aan den genomen maatregel, is het, dat de leden der rechterzijde mede stemden, al was hunne zinswezen anders, en zoo hunne belofte van voor de kiezing vergaten. En het land is tevreden Vraagt het eens, aan diegene, wien ge het stemrecht beloofdet en hun eene stem schonkt, ja, maar aan de rijken drijzelfs vier Vraagt hel eens aan diegene die ge verstandig genoeg vondt, om raads leden te kiezen, maar te jong, om man nen te noemen om hunne gemeente te bestieren Vraagt het eens aan den arme, wien ge het afschaffen van de plaatsvervan ging beloofdet, maar die heden nog altijd naar goede militaire hervormin gen wacht Aanhoort de vaders en onderwijzers, die ge trots hunne manifestatie en hunne protesten, in 't diepste huns ge wetens hebt weten te krenken door de hatelijke schoolwet. Aanhoort hier in de stad Ieperen, de werklieden, die men met beloften omklapte (wanneer het niet omkoopen was), eenige dagen voor de kiezing, maar die zooals zuster Anna, niets zien komen Wij willen openhartig wezen, paap- sche kliek indien al die opgesomde personen het hedendaagsch gouverne ment goed keuren, dan zeggen wij met U Het land is tevreden Maar tot dit oogenblik roepen wij luid op weg met de dwingelandij weg met het anti-volksgezind ministe rie. Le Journal (TYpres dans son numéro du 25 Septembre prend le Progrès a partie a propos de deux articulets qu'il a publiés sous forme d'extraits du XXe Siècle. Le Journal s'indigne et parle de vilénie. Nous regrettons pro- fondément que le Journal n'ait point, toujours éprouvé la même aversion a l'égard de la politique de personnali- tés. Nous nous rappelons au surplus que ses méchantes attaques d'autre- fois lui ont joué de mauvais tours. Quoiqu'il en soit, nous aimons a con- stater que depuis quelques mois le Journal semble s'être totalement cor- rigé nous l'en félicitons et nous émet- tons le voeu qu'il ne retombe plus dans ses anciens péchés. Pour en revenir aux deux articulets parus dans le Progrèsdisons sirnple- ment que nous les désapprouvons seulement le Journal exagère dans son appréciation. Nous ne voulons pas sup- f>oser chez leur auteur tout le fiel que ui attribue le Journal PYpres. Nous prenons ces deux articulets pour une plaisanterie, toutefois nous nous em- pressons a'aj outer que nous la trou vons de trés mauvais goüt. L'auteur (1) Avis aux parents libéraux assez aveugles poue envoyer leurs enfants a des éeoles confes- sionnelles. II n'est pas nécessaire d'y regarder de bien prés pour découvrir les invrai- semblables absurdités de notre régime fiscal, pour admirer dans toute sa beauté l'empirisme mesquin qui pré- side a l'établissement des impóts par i'Etat, les provinces ou les communes. Tout y semble combiné pour faire peser les charges sociales sur le peuple et la petite bourgeoisie, sur les ou- vriers, les commergants, ceux eniin qui font oeuvre de leurs mains et de leur intelligence pour gagner leur vie. D'autre part, toutes les precautions sont merveilleusement prises pour que celui qui s'est trouvé, en venant au monde, a ia tête de revenus héréditai- res soit épargné par le fisc et échappe a la part qu'il devrait avoir naturelle- ment dans les services publics dont il profite plus que les autres. Dure aux faibles, douce aux puis- sants, telle est, en matière d'impóts, comme en nous régit. bien d'autres, la loi qui Le principe empirique qui préside a notre régime fiscal est le suivant II faut demander l'impöt au plus grand nombre possible d'mdividus, a la masse, et sou par sou, de fagon que ceux seuls qui savent se retrouver dans les statistiques aient conscience de ce que les pouvoirs publics leur prennent pour subvenir aux charges sociales. C'est en partant de ce principe que notre bon ministère a aggravé les im póts de consommation par les droits d'entrée c'est le principe de tous les impóts de consommation, qui rangon- nent le contribuable a chaque heure du jour sur son alimentation, qui ótent le pain de la bouche a ceux qui au- raient besom de l'assistance des pou voirs publics, bien loin de devoir les subventionner. Nous avons établi dernièrement (1) que, pour une familie de cinq person nes, les impóts de consommation alors existants, augmentés du droit sur la farine et du droit sur le beurre et ia margarine, constituent une charge an- nuelie de 107 fr. 61 au profit de I'Etat et des communes. Cette charge repré- sente, pour une familie d'ouvrier agri- cole des Flandres, le produit de plus de cinq semaines de travail Ajoutez aux impóts de consomma tion les contributions directes, et vous aurez une idéé de ce que content les services publics a une familie ouvrière prise dans les conditions moyennes. Comparez a ce résultat la part que payent les riches, proportionnellement a leur fortune, ou les 0 fr. 0 cent, que payent ceux qui ont leur richesse en valeurs mobilières. Cela vous donnera une légère idéé des beautés de notre régime fiscal. Vous serez complètement édifiés sur la nécessité d'une profonde réforme quand vous saurez que la loi tutélaire, qui n'a pas pensé a fixer un minimum de fortune ou de revenus non imposa- bles. a eu la généreuse attention de stipulep un maximum imposable, au- dela duquel le fisc ne demande plus rien et salue respectueusement. Ceux qui ont eu, une fois en leur vie, la curiosité de jeter un coup d'ceil sur leur feuille de contribution, savent que nous n'avangons pas uu paradoxe, quelque phénoménal que cela paraisse. Et lorsqu'on parle de réformes fisca- les, il se trouve des gens pour défendre l'odieux et absurde système sous le- quel nous vivons. Le meilleur impót, dit M. Woeste, est toujours celui qui existe le con- tribuable qui y est habitué le paie sans protester. Ce qui revient a dire: couservons soigneusement tous les abusceux qui en patissent y sont faits et ne s'en plaignent plus. M. Woeste a toujours eu de cette lo- gique ébonriffaute. II est grand temps que cela change, et cela changera bientót. Tous les par tis démocratiques ont en tête de leur programme substitution aux impóts existants d'un impót proportionné a la fortune réelle des citoyens, ou d'un impót sur le revenu. En Janvier, M. Hector Denis a déve- loppé a la Chambre une proposition de loi établissant un impót sur le revenu qui serait pergu en lieu et place de la contribution personnelle et mobilière, des droits d'accise sur les bières et vi- naigres et sur le sucre, des droits de douanes sur les fromages, et de 50 des droits de mutation immobilière, d'hypothèque et de transcription. La parasse et la mauvaise volonté de nos législateurs cléricaux n'ont pas permis a ce projet de venir en discussion. Depuis plusieurs années déja, bien des communes ont substitué aux taxes antérieures un impót sur le revenu dont la perception se fait régulièrement et sans diflicultés. Parmi ces communes, Liège est caractéristique, et par son importance, et par les opinions peu ré- voiutionnaires de ceux qui la dirigent. Nous avons constaté il y a quelques semaines que l'établissement d'un im pót progressif sur le revenu est un point essential du programme communal de 1 Association conservatrice de Bruxel- les, qui imite en cela les programmes des partis progressiste, socialiste et democrate-chrétien (celui qui résiste encore un peu au licou de M. Woeste). Une réforme qui a rallié des parti sans si divisés sur d'autres points ne peut manquer de triompher dans un avemr rapproché. Une plus juste repar tition des charges fiscales sera l'une des premières preoccupations des Chambres, lorsqu'elles auront une ma- jonte moins ignorante et moins réac- tionnaire. En matière d'impóts comme p0ur revision (ne citons qu'un exempli i adversaires d'une réforme n'osent 11 contester la justice d'un impót pronn tionné a la fortune réelle. Leur re tauce est basée sur des considératio S~ égoïstes qu'ils abritent derrière U°S prétendue impossibilité de realisatie^6 L'impót sur le revenu existant et n« donnant pas lieu a ces impossibility! dont on fait si grand bruit, on voit cm la dernière objection des reaction^ res ne mérite pas d'être pri8e sérieux. u Le projet de M Hector Denis pré. voit le mode d'établissement de l'inipöt sur ie revenu. Les taxes seraient fixeea par suite de la declaration personnelle des imposés, déclaration accompagnée de serment et sanctionnée par UQe amende. 11 y aurait trois commissions de controle dont deux fonctionnent en degré d'appelcommission locale de taxation, commission cantonale de re vision commission centrale supé- rieure. 1 Nous ne ferons pas ressortir jusqu'a quel point ce programme est exempt d'impossibilités, ni qu'il est plus sim ple que le système actuel de taxation Pour qu'on ne nous accuse pas de ne chercher nos autorités que chez leg socialistes, nous allons citer la manière dont M. le chanoine de Harlez, profes- seur a l'Université de Louvain, congoit i'organisation d'un impót sur le revenu. II trouve des inconvónients (non des impossibilitésau système préconisé par M. H. Denis, et s'en explique dans la justice snciale du 29 Septembre. Puis il ajoute II y a un autre système pratiqué déja en quelques endroits et qui con- duirait au résultat désiré, non point parfaitement, sans doute, mais cepen- dant d'une manière suffisante pour être accepté par tout le monde, c'est celui de l'impót d'après le revenu présumé et établi par classe de contribuables. Voici son cas d'organisation, pour ceux qui ne le connaissent point. Tous les contribuables sont divisés en categories d'après le taux de leur revenu présumé Revenu en dessous de 1000 fr. de 1000 a 2000 fr. de 2000 a 5000 fr. de 5000 a 10000 fr. de 10000 a 20000 fr. etc. etc. ou tout autre chiffre n Chaque année les administrations communales dresseraient la liste de leurs contribuables en les rangeant dans les diverses catégories d'après le revenu présumé. Avertissement serait donné a cha- cun de la taxe dont il est frappé, avec indication du délai qui lui est accordé pour réclamer contre l'appréciation de son avoir. Le délai passé, les listes se- raient remises aux agents de l'admi- nistration des finances qui auraient a revoir l'oeuvre des communes. Après quoi la taxation acquiert un caractère définitif. Cela donnerait quelque peine la première année, mais après cela, ce régime fonctionnerait sans difliculté. Je pourrais citer des communes ou. ce mode de répartition des charges extraor- dinaires est appliqué depuis longtemps et j'ai constaté par moi-même que per- sonne ne s'en plaint. (1) Y a-t-il la quelque chose d'impossi- ble, ou même de compliqué X fr. fr. ft. fr. fr. (1) Voir notre n* 32 du 8 Juin, Aucun démocrate ne se dissimule établir un impót sur le revenu ou sur la fortune réelle n'est pas un jeu d'en- fants il y aura au début surtout, des diflicultés provenant de la mauvaise volonté de certains contribuables. Mais, comme le disait M. Paul Jan- son (2) Ceux qui ne se sentent pas capa- bles de réaliser les réformes qu'ils pro- clament justes, ne doivent pas être envoyés a la Chambre (3)il faut les renvoyer a leur cabinet de travail pour qu'ils s'y livrent aux études nécessai res et se préparent a entrer au Parle ment, afin de devenir de bons législa teurs. n Vous direz done a nos hommes d'Etat, a nos grands économistes Si vous n'êtes pas a même d'établir l'im- (1) A Gand ce système est suivi pour Ia taxe des pauvres pergue extraordinairement les hivers rigoureux. (N. de Ia R. de la Lutte). (2) Discours prononcé k Verviers le 30 Sep tembre 1894. (3) Ni au Gouseil communal. (N. de la R)

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1895 | | pagina 2