REENXGXNG Journal libéral démocrlatique d'Ypres et de FArrondissement Vrijzinnig volksgezind weekblad van Ieperen en van het Arrondissement Ter gelegenheid TEGENSPREKENDE MEETING. Charlatanisme et Religion. Pages k méditer. Saniedi, 11 Avril 1890. 5 centimes le numéro. N° 24. MBaraissant le Sametli. l'cmon fait la force. Administration el Redaction Verschijnende des Zaterdags. rne au Bcurre, 20, Ypres. lalBERTXlaE ARRONDISSEIYIENT IEPEREN. In de vergadering van 28n Maart laatstleden, heelt het Komileil der Liberale Vereeniging van het arrondissement Iepe ren besloten den strijd aan te gaan voor de aanstaan de kiezingen der Wetge vende Kamers. Eene nieuwe vergadering zal gehouden worden op 18n April aanstaande tot de benoeming der kandida ten. La propriélé s'acquiert par le travaildes autres PRIX DE L'ABONNEMENT Par an 3 francs. Par an 3 fr. 5>0. 2e année. Annonces 10 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. EENDRACHT MAAKT MACHT. VAN HET eener In niet eene volksvergadering te Ie peren, hetzij door de liberale-, hetzij door de werkerspartij gehouden, heeft men geene katholieke redenaars den moed zien hebben het brandend ter rein der tegenspraak te trotsen nog- tans was het telkens vooraf aangekon digd dat de kans aan het wederant woord vrij gelaten was. Nimmer ook hebben de groote schreeuwers der klerikale partij aan hunne politieke tegenstrevers veroor loofd in hunne gegeven conferentiën het woord te nemen. Onze klerikalen zullen zich wel wachten deze zonderlinge houding uit te leggen Het middel van te bekennen dat zij er belang bij hebben het volk in eene verachtelijke onwetendheid te laten verrotten Het middel van te be kennen dat het beter is hem te ver stompen door onophoudelijke sprook jes op het holle onderwerp dezer groote woorden godsdienst huisgezin en eigendom zonder dat eenige toe hoorder de vrijheid hebbe, er de onge rijmdheden van te mogen bewijzen. Dit bekennen ware zooveel of zijn eigene veroordeeling uitspreken. Zulk danige is te Ieperen de droevige taktiek der Surmont, Iweins en C10. Onze klerikalen bedriegen zich even wel zonderling zoo zij geiooven dat der gelijk systeem kan volhouden het volk zal onvermijdelijk eindigen met de oogen te openen en zal iets anders dan ij dele verklaringen met gesloten deu ren vereischen. In zekere deelen des lands reeds zijn de klerikalen, door den drang zeiven der zaken, verplicht aan Woordenstrijden deel te nemen; niet dat zij er grooten bijval bij genieten, verre zij van daar Maar zij weten wel indien zij zich bij den ouden slen ter ophielen zij nog meer zouden te verliezen hebben en tusschen twee kwalen hebben zij de minste gekozen. Zekere kristene demokraten zijn se dert lang den weg der vrije meetingen ingeslagen. Zondag laatst, heeft een katholiek provinciaal raadslid M. Georges Oou- set van Dinant te Vonêcke eene publieke en tegensprekende volksvergadering gehouden, daags te voren door rood kleurige plakbrieven aangekondigd. M. Georges Grimard, socialist, heelt hem het wederantwoord gegeven het onderwerp der conferentie was het socialisme Op deze wijze ten minste kan het publiek met kennis van zaken oordee- len, zich een gedacht vormen van de besprokene theoriën. Ziedaar wel toe gepaste vrijheid. Hoe krachteloos hunne wederstands- wil zij, zuilen onze Iepersche meesters, noodgedwongen, een weinig vroeger of een weinig later, moeten dulden, vóór hunne eigene aanhangers, door het snijmes hunner tegenstrevers, de prin ciepen te zien ontleden, die zij heden daags zorgvuldig aan het gevaar der tegenspraak onttrekken. Moeten zij dan een gering betrouwen hebben in de rechtvaardigheid der zaak welke zij verdedigen Ellende Ze zoo slecht oordeelen van ze in het publiek aan de tegenspraak niet blootgesteld te durven zien. Wij geiooven dat de gewijde, vervelende tegenspraak den laatsten schreeuw der duivelsche uitvindingen moet zij n En zeggen dat onze klerikalen ze ten goede of ten kwade zullen moeten aanveerden. Goede God in welke slechte tijden leven wij Uit de conferentie van M. G. Gousot te Vonêcke dezen volzin te onthouden God beware mij den Koning te verdedigen wier losbandigheden het Koningdom ont eer en 71. Het is eene lichte variante van het beroemde Leve de Koning van M. De Burlet. De Journal d'Ypres groote voor- staander van troon en altaar, zal ons zeker in zijn naaste nummer zijne waardeering aanbrengen op dezen uit roep van den katholieken redenaar. Wij zullen ze vervolgens overzetten aan M. G. Gousot en den abt Keesen. L'abbé Charbonnel est un prêtre pa- risien dont le nom a été mis en vue dernièrement en diverges occasions. 11 est le promoteur d'un Gongrès universel des religions, qui serait tenu a Paris lors de l'Exposition de 1900. L'idée a été désapprouvée par l'arche- vêque de Pans, mais M. Charbonnel n'en continue pas moins a la répan- dre II prétend garder, sur tout ce qui n'est point de dogme, son indépen- dance ia plus absolue. En outre, l'abbé Charbonnel a conlé- renció récemment a Bruxelles en fa veur de Vart religieux, contre V art ecclèsia- stique(1) c'est-a-dire en faveur de Part, pratiqué par de vrais artistes et puisant ses inspirations aux sources religieuses, contre les ignominies architecturales, les ridicules images religieuses dont pulluient les couvents et les églises. Le monopole de ce soi-disant art, en Relgique, appartient a l'école Sl Luc dont les produits bébêtes ont été qualiliés par l'abbé Charbonnel d' t objets de pacotille. La campagne entreprise par l'abbé Char bonnel, écrit Jean d'Ardenne dans la Cliro- niquem'a rappelé mes flaneries d'autrefois a travers ce bazar de i l'art chrétien qui s'appelle le quartier Saint-Sulpiee, recepta cle de toutes les immondices qui s'en vont, jusqu'aux extrémités du monde, réveiller le sentiment religieux des populations et entre- tenir dans la mesure voulue le catholicisme deliquescent. Ce mastiquage pieux, cette vitrerie, cette cuivrerie, cette platrerie céiestes, cette di vine collection de monstres réglisseux, paind'épiceux, dorés, pourprés, carmines, azures, tout ce bric-a-brac vulgaire, produit fécal d'un dévoiement sans arrét qui s'écoule de l'usine sacrée, m'intéressa toujours par son excessive et incomparable abjection. Jean d'Ardenne a eu avec l'abbé Charbonnel une entrevue oü il a été question, non seulement d'art reli gieux, mais aussi du róle de 1 'église eatholique et de la fagon dont elle le comprend. Nous reproduisons les paroles de l'abbé Charbonnel elles feront voir a nos lecteurs quels procédés d'arra- cheurs de dents les prêtres catholiques emploient, dans certains milieux, pour faire croire que leur Eglise a conservé du prestige sur les masses. Un passé de vingt siècles lui a donné, a cette Eglise, une autorité énorme dont elle pourrait user intelligemment, en se rendant compte de la loi de relation et en se mode- lant sur les besoins sociaux. Elle préfère garder l'ancien absolutisme, continue a im- poser sa chappe de plomb a un monde qui n'en veut plus. Et i'on en est a user de trucs sans nom pour sauver les apparences et faire échec aux adversairesC ir tout est la on songe beaucoup plus a vaincre l'ennemi, a rouler l'adversaue, qu'a procla- mer la gloire de Dieu i'esprit évangélique basé sur la charité et l'amour du proehaiu est devenu I'esprit de parti, basé sur... le coniraire. Us ont enfoui trente millions dans cette oeuvre imbécile du Saeré-Coeur de Montmartre avec l'idée dominante d'embêter les Francs-Macons et les Républicains bien plus que de sauver la France et d'hono- rer la divinité. Le Sacré-Coeur, monsieur l'abbé, par- lons-en Je le connais aussi dans les coins, celui-la, et il est rare que j'aille a Paris sans accomplir mon pèlerinage a la butre, histoire de suivre los prpgrès de cette entreprise bi zarre, qui je suis encore joliment de votre avis m'apparait de plus en plus comme une colossale fumisterie, un de ces énormes truquages dont la bêtise humaine mérite d'être gratifiée de temps en temps, ce qui, a la vérité, ne la corrige pas Vous n'avez probablement pas tout vu, reprit l'abbé il faut avoir eu le courage, comme cela m'est arrivé dernièrement, d'as- sister, dans les cryptes de l'église, a une de ces cérémonies oü est conviée toute la canaille de Paris. On promet achacun une livre de pain dëlivré a la sortie. Comme la propagande est active et pratiquée sur une vaste échelle, vous voyez d'ici la foule de misérables et d'affamés qui se présentent, alléchés par eet appat. On les entasse dans les cryptes et on les soumet a une série d'exercices religieux, coupés, en guise d'intermède, d'appels de ce g nre, lancés par la voix tonitruante de l'abbé Oarnier Tendez la main vers l'autel et criez tous ensemble Guerre aux francs-ma- cons Cependant, les portes restent closes il est interdit de sortir la sortie doit s'exécu- ter en masse a cause de l'effet resultant de cette multitude descendant les pentes du mont saeré et proclamant la gloire du Sacré- Coeur. C'est la raise en scène voulue, lepa- fement cherehé. Des malheureux qui n'ont pas mangé, se soutenant a peine, attendent la fin des exercices et le moment de la déli- vrance qui leur procurera la bouchée de pain promise. J'en ai vu tomber d'inanitron, dans cette atrnosphère chargée des miasmes que vous imaginez on tachait de les ranimer, et comme je faisais observer a un gardien qu'il serait simple d'ouvrir la porte et de donner a ces malheureux le grand air que réclamait leur état, le gardien me répondit Monsieur, les portes doivent rester fermées. II est absolument interdit de sor tir avant la fin des exercices. Sans cela, vous comprenez, on s'en irait a tout mo ment, chacun séparément, et il n'y aurait plus d'ensemble... J'avouai a l'abbé, en lui serrant la main pour prendre congé, que mes expériences au Sacré-Coeur n'avaient pas été poussées, en effet, aussi loin que les siennes. Mais comme cela confirmait bien, aussi, mes ob servations personnelles Sans commentaires, n'est-ce pas André Godin, le fondateur du Fami- listère de Guise, examinant, en 1886, les droits qu'aurail l'litat a prélever une part progressive dans les succes sions pour organiser ('assurance socia le, citait comme exemple particuliè- rement frappant quelques grands propriétaires anglais, dont les pro- priétés sont louées par baux (généra- iement 99 ans) rend plus sensible que la propriélé de ces messieurs s'est ac crue dans des proportions colossales par le travail... des autres. Nous citons les pages d'Andre Godin oü il s'occupe de 1'exemple en question. Les revenus fonciers du due de Westminster s'élèvent, pour Londres seulement, a 9,750,000 francs et, a l'ex- piration des baux, les maisons devenant >-a propriété, ces revenus s'élèveront a 37,500,000 francs par an. (1). Les propriétés du due de Bedfort rapportent au moins 1,500,000 francs par an et rapporteront 18,750,000 francs a l'expiration des baux. n Les revenus du due de Portland sont estimés a 2,000,000 par an et s'élè veront a 17,500,000 francs au bout des quatre-vingt-dix-neuf ans. Enfin on attribue a lord Portland 1,500,000 francs de rentes foncières par an, et 18,750,000 francs après l'expira tion des baux. j) Presque tous ces baux emphytéo- tiques expirent avant la fin du siècle. G'es propriétés ont été louées ou vendues suivant l'usage anglais, il y a un peu moins d'un siècle. n Depuis la date de ces baux ou de ces ventes temporaires, les nobles pos- sessaurs n'ont aucun souci de ces do- maines leurs intendants ont été i é- duits au rölepassif d'encaisser de temps en temps les loyers ou les annuités des ventes. Toute l'augmentation de valeur (1) L'accroissement provient de l'augmenta tion du taux des loyers pendant le cours d'un siècle. (N. 1). L. R. POUR LA VILLE, POUR LA PROVINCE, i' las annonces de Prance et de Beigiijue (excepts les deuxFlandresls'adresser a VAgence novas,Bruiel- les rue de la Madeleine, 32, et a Paris, S, Place de la Bourse. Mtmw—mbammh—smbmiaamatawK" -„.I,;., .for-l

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 1