Wwe DESIYIARETZ-JOOS,
A. JOOS-BREYNE.
L'impöt sur le revenu
en France.
EEN GELUKKIG LANDEKEN.
Vlort cTun sénateur.
Ville de Poperinghe.
De ondergeteekende,
Ww,1Desmaretz-J oos,
besehuitbaksterDix-
mudestraat, n' 77, te
Ieperen, en A. Joos-
Breyne, beschuitbak
ker, Boterstraat, nr3,
te Ieperen, maken het
publiek kenbaar dat zij
alleen, als eenige opvol
gers van den overledenen
Gérard Joos, het recht
hebben den handel der
Iepersche beschuiten
onder de firma Gérard
Joos, uit te oefenen. Wie
gebruik zoude maken van
deze firma zou zich bloot
stellen tot rechterlijke ver
volgingen.
Etat-Civil d'Ypres,
La Chambre frangaise est en ce mo
ment saisie d'un projet d'établissement
d'impötsur le revenu. Elle en a adopté
la semaine dernière le principe, mal-
gré 1'opposition ardente des défenseurs
du vieux système fiscal, malgré l'oppo-
sition surtout des réactionnaires de
toute espèce qu'efiraie ia présence aux
afiaires d'un ministère radical décidé
a des réformes démocratiques, malgré
entin les efforts de tous ceux qui ont
peur de voir rétablir i'honnêteté dans
les mceurs parlementaires et adminis
traties de la France Tous comptaient
sur le projet d'impöt sur le revenu
pour renverser un gouvernement qui
les gêne et pour reprendre leur place
autour de l'assiette au beurre leur
espoir est dégu, leur tactique a échoué
devant ia majorité de la Chambre, qui
a nettement prononcé qu'elle veut les
réformesdémocratiquesdont ie cabinet
Bourgeois a fait son programme.
Nous empruntons a la Réforme une
brève analyse du projet et de ses con-
séquences
On sait que le projet du gouvernement
supprime la contribution personnelle et mo-
biliere et l'odieux impöt sur les portes et fe-
nêtres, et qu'il propose de combler le déficit
de 150 millions ainsi creusé dans le budget
par des impóts sur les reven us supérieurs a
2,500 francs, et dont le taux, qui n'est que
de un pour cent pour lesrevenus de 2,500 a
5,000 fr., s'élève progressivement jusque
cinq pour cent taux maximum pour
les revenus supérieurs a 50,000 francs.
L'impöt est personnel, d'oü il résulte que
chaque contribuable doit indiquer le mon-
tant de son revenu, declaration dont la sin-
cérité est contrölée par des agents locaux.
D'après ce projet, pres de sept millions
de contribuables Yerront disparaitre de
leurs feuilles de contributions deux postes
qui ne seront remplacés par rien et pour la
majorité des quinze cent mille contribua
bles restants la réforme constituera encore
une attenuation d'impöt, car l'impöt sur le
revenu qu'ils auront a acquitter sur la partie
de leur revenu supérieure a 2,500 francs
sera moins élevé que les deux impóts sup-
priraés. Seuls les trois cent mille contri
buables les plus riches payeront plus qu'ils
ne payent actuellement et supporteront la
charge dont on libère les pauvres gens.
Ce serait d'ailleurs une grave erreur de
croire que les petites gens seront exemptées
de l'impöt. Les adversaires du gouverne
ment ont prétendu que son projet aura
pour effet de partager le pays en deux clas
ses les contribuables qui seront soumis a
l'impöt sur le revenu et dont la liste les dé-
signera aux futures expropriations et ceux
qui, ne payant rien, n'auront plus d'intérêt
au bon fonctionnement de la machine gou-
vernementaie. Comme si les impóts indirects
pour ne pas parler des 450 millions d'im-
pöts directs maintenus ne devaient pas
continuer a peser surtout sur les consomma-
teurs, c'est-a-dire sur la masse de la popu
lation. Or, des 3 1/2 milliards de recettes
par lesquelles se balance actuellement le
budget, les impöts directs ne fournissent que
505 millions, tandis que les impóts indirects
produisent 2,020 millions et les monopoles
640 millions. On voit que la rancon prélevée
sur les petites gens restera encore inverse-
roent proportionnelle a leurs ressources.
La discussion sur le principe de
l'impöt sur le revenu a été tres longue
et trés approfondie a la Chambre fran-
gaise.
Les partisans de l'impöt sur le reve
nu ont fait valoir combi en il est ration-
nel de frapper chacun en raison de son
superflu et de laisser libre de charge le
ffiorceau de pain du pauvre, combien
il est. juste de faire contribuer chacun
aux charges de l'Etat en raison du pro-
fit qu'il en retire. Enfin, lis ont montré
la supériorité morale d'un impöt disant
nettement ce qu'il frappe, sur les im-
Pöts anciens, hypocrites, atteignant la
bourse des contribuables par des voies
détournées.
Les adversaires ont reproduit des
arguments cent fois réfutés, qu'on
s'étonnerait d'entendre sortir de la
bouche d'un M. Léon Say, par exem-
ple, si l'on ne savait que c'était moins
l'impöt sur le revenu que le cabinet
Bourgeois qui était visé par les atta
ques des conservateurs.
L'impöt progressif sur le revenu est
contraire au principe d'égalité procla-
01 par la Revolution francaise, di-
saient-ils comme si ce n'était pas da-
vantage entamer le principe d'égalité,
que de faire supporter au nécessaire
du pauvre plus de charges qu'au super
flu du miilionnaire et comme si ce
n'était pas un pas vers l'égalité que de
faire supporter a ceux qui ont trop
une plus forte part du coüt des insti
tutions sociales, faites surtout pour
sauvegarder la propriété des riches.
11 est attentatoire a la liberté, second
argument. Comme si tout impöt
u'y portait pas atteinfe, le prin
cipe de l'impót étant justement de
prendre un peu a chacun, bon gré mal
gré, pour subvenir aux frais des insti
tutions sociales qui, en théorie du
moins, profitent a tous. A ce compte,
en raisonnant comme les conservateurs
de la Chambre frangaise, on ne devrait
compter que sur des impöts volontai
res, et supprimer entre autres l'impöt
du sang, qui est bien le plus attenta
toire a la liberté de tous les impöts
que l'on puisse imaginer.
Signalons encore quelques objections
ómanant de M. Méline, le grand pon-
tife du proteetionnisme francais. Ils
sont plutöt extravagants que sérieux,
mais^comme ils serviront sans doute de
modèle a MM. nos conservateurs le
jour, pas trop lointain, espérons-le, oü
Fimpöt sur le revenu sera discuté en
Belgique,nous croyons bon de les met-
tre sous les yeux de nos lecteurs.
L'impöt sur le revenu ruinera l'agri-
culture et les paysans, a dit M. Méli
ne cependant, nous ne sachions pas
qu'en France plus qu'ailleurs les pay
sans aient des revenus supérieurs a
2500 francs, ou se trouvent parmi les
trois cent mille contribuables pour
lesquels les autres payent actuelle
ment.
M. Méline a affirmé que le jour oü
l'impöt sur le revenu serait établi, il
n'y aurait plus de revenus, plus de ca
pital, ensuite plus de travailqu'on
serait obligé de vendre les champs,
rnais qu'on ne trouverait plus d'ache-
teurs que les paysans iraient en vain
chercher du travail a la ville, car les
industries seraient mortes que les ca-
pitaux (M. Méline les a tués tantöt, il
les ressuscite pour les besoins de la
cause) émigreraient en Allemagne et
en Suisse... oü, M. Méline l'oubiiait,
fonctionne l'impöt progressif sur le
revenu.
Inutile d'insister sur l'inanité 'des
sinistres prédictions de M. Méline, qui
n'ont d'ailleurs pas effrayé la Chambre
frangaise. L'exemple des pays étran-
gers oü est établi Timpöt sur le revenu
prouve 8urabondaniment que M. Méli
ne n'a pris que dans son imagination
les lugubres tableaux qu'il a établis a
la tribune.
Le principe de l'impöt sur le revenu
est done adinis par la Chambre fran-
Qaise, et c'est un pas immense.
L'application pourra encore susciter
des diöicultés. M. Doumer, mimstre
des finances, proposait d'obliger cha
que contribuable a une déclaration
qui serait contrölée par une commis
sion locale. Maïs il s'est dit prêt a y
substituer la taxation par l'adminis-
tration.
Les détails seront examinés a nou
veau par la Commission du budget
conjointement avec les ministres. ün
parviendra sans doute a tomber d'ac-
cord, et l'impöt sur le revenu entrera
en pratique en France, après avoir fait
ses preuves dans plusieurs autres pays.
A quand le tour de la Belgique
M. H. Denis a déposé i'an dernier un
projet trés étudié, qui est resté dans
les cartons de la Chambre et y restera
encore quelque temps, avec le peu de
cas que fait la Chambre des projets
émanant de l'initiative de ses mem
bres. Nous craignons fort qu'il ne faille
attendre l'avènement d'une majorité
démocratique pour voir réaliser, avec
d'autres, ia réforme de nos impöts
dans le sens de la proposition des char
ges des contribuables au bénéfice qu'ils
tirent de l'organisation sociale.
Ph.de C.
Le donso coutre les Derviches.
Le Belgian Times regoit de Londres
un télégramme reproduisant une in
formation de Rome d'après laquelle
les négociations entre le due de Ser-
moneta, ministre des affaires étrangè-
res d'Etalie, et ie ministre de Belgique
prés du Quirinal auraient abouti.
Une entente serait intervenue entre
la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Etat
du Congo, en vue d'une action mili
taire a poursuivre de commun accord
contre fes derviches.
Qu'y a-t-il de vrai dans cette infor
mation
Aria Die lust lieeft een toert jen in Holland te doen.
(Van Ryswyck).
Wie kent er dat landeken vruchtbaar en schoon
Aan Maas en aan Schelde gelegen,
De vrijheid die had er 'nen tijd haren troon
't Volk leefde er in voorspoed en zegen.
't Ging alles daar hartelijk en goed
Elk toonde daar trouw en oprechtheid en moed
Maar ach 't is er leelijk herschapen
Wat grootsch was en eêl ligt nu onder den voet
Van duizenden nonnen en papen.
II.
Neen Belgiën is hier geen Belgiën meer
't Is een succursale van Romen,
Men drukt en men bukt er den burger ter neêr
Die niet voor den mijter wil schroomen
De priester staat boven de wet.
Hij is het die opricht of alles verplet
De biechtstoel is 't machtigste wapen
En 't land met Kapellen en Kloosters besmet
Moet dansen op 't fluiten der papen.
III.
Van Kosters en Kwezelaars krielt het hier thans
Daarvan zijn de straten vergeven
Op de autaars ontbreekt er nog rijkdom nog glans
En 't volk kan hier nauwelijks nog leven
Wat geeft dit aan 't heilig gespuis
Al is er geen brood in den werkman zijn huis
Of heeft hij geen bed om te slapen
Hij voede zijn maag met het teeken des kruis
Dat krijgt hij voor troost van de papen.
IV.
Een oorlog wordt woedend der vrijheid gevoerd
Het woord wordt aan boeien gekluisterd,
Die geen scapulier op de borst zich nu snoert
Of naar geen sermoenen en luistert
Die wordt onbermhertig verplet
Hem wordt maar den hiel op de kele gezet
Alleen die gewillige schapen
Die hongeren, wijl zich de Kloosterling vet
Dat zijn mannen volgens de papen.
V.
Door paters en nonnen wordt de almoes geschoold
Den armen en weezen ontnomen
En daarmee geheime gebouwen voltooid
Waar men de Vergers uit ziet komen
Toch leggen ze een hordje van kant
Die spaarpot beloofd in het kort aan ons land
Iets dat ons verbaast zal doen gapen
Den brandstapel en als die Gloria brand
Hoedt, Ketters, uw vel voor de papen.
M. Louis Robert, sénateur progres-
siste pour 1'arrondissement de Namur,
est mort Mardi.
SOC1ÉTÉ PHILHARMONIQUE.
Programme de la Sérènade
donnée a i)J. Jules Van Merris, a
l occasion de sa Fête patronalele
Dimanche 12 Avaii. 89(3, d 11 h. da
malin.
1. Marche militaireavectrom-
pettes et tambours (G Nazy).
2. Die Irrfhart, 'ouverture, (de Suppé).
3 Mazurka Viennoise. (Ziehrer).
4. Fantaisie sur Rigoletto. (Verdi).
5. Polka du moulin. (Buot).
6. Souvenir des beaux jours,
valse. (C. Faust).
A 8 h. du soir, Souper offert par M.
le Président aux membres exécutants,
élèves et anciens pompiers.
du 3 au 10 Avnl 1896.
Naissauces: Sexe masculin, 5, id. féminin,4.
Manages
Devers, Emile, relieur et Lemeire,
Euphrasia, modiste. Gekiere, Emile,
scieur de long et Deleu, Pharaïlde,
couturière. Cardinael,Charles, jour-
nalier et Hof, Marie, dentellière.
Leupe. Emile, cordonnier et Gisquière,
Marie, servante. Gisquiere, Guido,
journalier et Viane,Céline, dentellière.
Bossaert Emile, domestique et Kirtz,
Marie, servante. Victor, Henri, jour
nalier et Spinnewyn, Marie, couturière.
Bruneel, Pierre, journalier et Ver-
hille, Philomène, journalière. Van-
dewiele, Désiré, journalier et Vanhee,
Hermine, cabaretière.
Décès
Plancqueel, Félicie, 33 ans, fille de
magasin, célibataire, rue longue de
Thourout. Dugardyn, Clémence, 64
ans, sans profession, célibataire, rue de
Boesinghe. Maerten, Méianie, 75
ans, sans profession, épouse de Moer
man, Pierre, rue d'Elverdinghe.
Messiaen, Charles, 42 ans, cordonnier,
époux de Segers, Virginie, rue de
Thourout. Malfait, Marie, 36 ans,
journalière, veuve de Van Damme,
Augustin, St-Jacques extra-muros.
Caenen, Marie, 72 ans, sans profession,
veuve de Derathée, Charles, rue longue
de Thourout. Van Mechelen, Char
les, 48 ans, ouvrier agricole, célibatai
re, Boulevard Malou. Calmeyn, Ma-
thilde, 86 ans, sans profession, veuve
de Collau, Thomas, rue de l'Höpital
St-Jean. Dehaene, Amélie, 73 ans,
dentellière, célibataire, rue de l'Aumö-
nier. Six, Benoit, 71 ans, sans pro-
fession, célibataire, St-Nicolas extra-
muros.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe mascuhn, 2; id. féminin, 3.