Journal
libéral démocratique
d'Ypres et de l'Arrondissement
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
leperen en van het Arrondissement
Notre procés.
LéLection
de Malines.
VRIJZINNIGE
Verslag der Zitting
Samedi, 18 Avril 1896.
5 centimes Ie numéro.
2® année. i\0 25.
PRIX DE L'ABONNEMENT
Par an 3 francs.
Par an 3 *'r, SO.
Annonces 10 centimes ]a ligne.
Réclames25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
f*arai*Kftni le Samedi.
l'umoiv fait la forck-Administration et Redaction
mm
¥erschijnende des Xaiea'dags.
rue au Benrre, 20. Ypres.
Nos lecteurs se rappellent que les
quinze candidats cléricaux avaient
interjetté appel du jugement rendu
par M. Tiberghien, juge de paix du
second canton d'Ypres, jugement qui
deboutait ces messieurs de faction
qu its avaient intentée centre nous.
Le Tribunal de 1re instance d'Ypres
vient de reformer ce jugement. Nous
sommes condamnésa insérer le juge
ment dans la Lutte-de Strijdet a le
faire insérer dans un journal de far-
rondissement au choix des appelants,
les frais de cette seconde insertion ne
pouvant depasser 200 fr. Nous som
mes en outre condamnés aux frais de
finstance.
Le Tribunal a estimé cette répara-
tion suffisante et a débouté les appe
lants de leur demande en dominages-
intérêts.
(La Lutle-De Strijd.)
Nous enregistrons avec bonheur la
briliante victoire remportée par nos
amis de Malines Dimancbe dernier.
La Siste libérale toute entiére triom-
phe a une majorité moyenne de 310
voix. Ce résultat a été aceueilii avec
joie par le pays lout entier. Llle con-
stitue un violent camouflet donné a
notre clerical gouvernement et a la
cléricaledépulation permanente d'An-
vers, qui sans scrupule et par pure
mesure politique (pour ne pas en dire
davantage) avait annulé le scrutin du
17 xMovenabre, qui avait été favorable
a nos amis.
Cette élection nous donne a bien
des égards un enseignement précieux.
Elle est la victoire de l'union, mais
dune union baséesur un programme
largement democratique. Lelection
de Malines est en outre une victoire
de principes 1 Alors que partout aiI—
leurs nous voyons les forces anticléri-
cales se disperser de jour en jour da
vantage, a Malines l'Association libé
rale etait parvenue a les grouper
toutes autour de son drapeau.
C'est qu'a Malines les chefs du libé
ralisme avaient compris que pour
conquérir le suffrage universe!, il fal-
lait lui présenter un programme large
et genereux, qui fut en mème temps
une déclaration de guerre coutre les
privileges et les abus, dont les vieilles
administrations clêricales semblent
avoir le monopole; voir ce qui se passé
acluellement a Poperinghe.
C'est qu'è Malines on avait rompu
depuis longtemps avec cette vieille
politique d'influences, qui a pu nous
procurer quelques succès, malheureu-
sement bien éphémères. La politique
d'influences pouvait avoir sa raison
dêtre sous un régime electoral, réduit
a quelques centainps d'électeurs
Elle a pu triompher sous le régime
censitaire, elle est absolument impuis-
sante pour conquérir le suffrage uni-
versel. La masse se laissera entrainer
par ceux qui, saus aller jusqu'a se faire
les champions d'un idéal lointain,
se font les defenseurs de réformes
pratiques, qui doivent lui assurer
plus de justice et par conséquent
plus de bien étre. A Malines l'As
sociation liberale s'est ralliée a la
politique progressiste elle en a pris
les tendances et les moyens d action,
Elle peut se flatter d'avotr par sa sa-
gesse et sa clairvoyance mene ses
troupes a la victoire.
La victoire de Malines a été une
victoire de principes c'est la politi
que progressiste qui a triomphe et
cela, malgré toutes les influences dont
disposait le parti clérical dans la capi-
tale religieuse de notre pays.
La victoire de nos amis de Malines
a eté en outre celle de l'union.
It faut le dire, écrit M. Emile Feron,
a l'honneur du libéralisme Malinois,
s'il a heureusement accompli cette
oeuvre de relèvement qui a échoué en
tant d'autres villes oü elle était cepen-
dant d'une réussite plus facile, c'est
qu'il a 3U admirablement diriger la
campagneélectorale. On ne s'est
pas divisé, a Malines,
en xme quantité de
groupes rivaux, enfer-
més dans des formules
étx-oites et exclusiyes
et ravages par des lut-
tes d'inflnence. Oun'yapas
fait de scissions on n'y a pas créó deux
associations libérales on s'est conten
té de se grouper étroitement autour de
celle qui y avait toujours représenté
le parti; et lorsque, suivant l'évolution
naturelle des idéés, cette As
sociation s'est en^agée
hardiment dans les
voies démocratiques,
les libéraux modérés n'ont pas cru né
cessaire de la déchirer pour aller en
constituer une autre. 11 y a des modé
rés, cependant, a Malines comme ail-
leurs, et plus d'un, sans doute, ne
trouve pas également indiscutables
tous les articles du programme pro
gressiste.
II y a des ouvriers aussi a Malines,
et beaucoup. Parmi eux, combien n'en
est-il pas dont les aspirations vont au
socialisme et ne sont qu'insuffisamment
satisfaites par la politique progressis
te Sans doute, ïl en est qui ne se sont
point ralliés et qui sont restés confinés
dans la contemplation de leur idéal
absolu mais la masse, aussi bien par
mi les ouvriers socialistes que parmi
les bourgeois libéraux, a compris qu'a
peine de voir les cléricaux triompher
de tous leurs adversaires, il fallait lais
ser la les dissentiments et les querelles
de principes et marcher unis a la ba-
taille contre l'adversaire commun. Les
dissidences qui se sont obstinées ont
été heureusement assez peu nombreu-
ses pour ne pouvoir compromettre le
résultat et l'union s'est faite suffisante
pour forcer la victoire. II est vrai qu'on
ne s'est pas amusé a s'excommunier a
propos de collectivisme
Quand on saura en faire autant ail-
lenrs, on réussira de mème et l'on ne
sera pas réduit a gémir qu'il n'y a rien
a faire pour le moment et que le parti
libéral n'a qu'a se recueiilir et a atten-
dre des jours meilleurs.
Hé bien, ce qui a été possible a
Malines, ne Ie serait-il pas a Ypres?
Qu'avons-nous besoin de nous disper
ser en cercles dislinets Nous avons
a Ypres trois sociétés politiques, qui
portent letiquette liberale. Toutes
trois sont parvenues a se mellre d'ac-
cord sur un programme démocratique
pour les dernières élections commu-
nales. Le mème accord est necessaire
et nossible au point de vue législatif
et provincial. Nos trois sociétés ont a
leur programme la représentation
proportionnelle Dés lors, quel peut
bien être l'obstacie a leur fusion en
une sociéte puissante, oü chacune
d'elles aurait sa représentation au
sein du Comité
Est-ce une question de personnali-
tés Que ces personnes disparaissent
devant l'intérèt général. Mais nous
ne le croyons pasce serait la un ob
stacle incomprébensible chez des par
tisans de la R. P. 11 faut bien admettre
que chaque fraction du libéralisme
ait le droit de se faire représenter par
les hommes de son choix.
Dés lors si ce n'est pas une question
de personnes, oü peut être l'obstacie
Nous n'en voyons plus qu'un, c'est que
ceux mèmes qui ont a leur program-
me le principe de la Répreseritation
proportionnelle se défieraient de son
application Franchement ce serait
la un comble I Reusje.
van Ieperen
RECHT VOOR ALLEN.
van Zondag 12" April 1896, gehou
den in het lokaal der Maatschappij
Zilveren Hoofd», Bijselstraat
leperen.
De zitting wordt geopend om 3 1/2
uren 's namiddags.
Aan het bureel zetelen de Voorzitter
A. Criem, de schrijver Tremery, al de
bestuurleden van den Vrijzinnigen
Volksbond, de afgevaardigden der ge
meenten van ons Arrondissement wij
bestatigen dat er twee gemeenten meer
vertegenwoordigd zijn dan in de laat
ste vergadering, 't zijn de gemeenten
Crombeke en Wulverghem.
Re Voorzitter ACriem. Vrienden,
ik bedank u allen voor uwen moed en
zelfopoffering die gij aan den dag legt,
met door uwe tegenwoordigheid aan
onzen oproep beantwoord te hebben.
Ik bestatig dat, niettegenstaande het
slecht weder, er twee gemeenten meer
vertegenwoordigd zijn dan in het voor
gaande Congres van 29n Maart.
Dit is een bewijs dat wij den goeden
weg genomen hebben, en dat gij met
ons dezen weg zult volgen.
In de laatste vergadering heb ik het
doel van den Vrijzinnigen Volksbond
doen kennen, met u de bijzonderste
punten van ons programma uit te leg
gen dezen die hier niet tegenwoordig
waren, hebben daarvan het verslag
ontvangen dezen die hier tegenwoor
dig waren, hebben er natuurlijk ken
nis van.
Over het verslag moet ik nochtans
eene opmerking maken er is een mis
slag begaan, die den zin van mijn ge
dacht voor sommigen doet veranderen
EENDRACHT MAART MACHT.
maar de misslag is zoo klein, en ik ben
zeker dat er geen van u zich daarover
bedrogen heeftik zou er niet over
spreken, indien er geen mannen waren
die zoeken en alles te baat nemen om
onze goede gedachten te verdraaien en
te vervalschen, en die uitstrooien het
geen wij nooit zouden durven denken.
Volgens het verslag is er gezet KLE-
RIKALEN in plaats van KATHOLIE-
KKN(l)en onze tegenstrevers besluiten
of schijnen hieruit te besluiten dat ik
een oproep zou gedaan hebben aan de
klerikalen ik protesteer uit al mij ne
krachten tegen die verdraaing.
Ik wil hier herhalen de woorden die
ik uitgesproken heb
Zijt gij Liberaal, Katholiek of So
cialist, zïjt gij Kristen of Vrijdenker,
dat is een zaak waarmede wij ons niet
bemoeien, maar indien gij demokraat
zijt, 't is te zeggen Volksgezind, dan is
uwe plaats bij ons en uwe plicht is ons
te helpen.»
Mijn oproep is dus gedaan aan al de
partijen die onze demokratische ge
dachten deelen maar naar geen kle
rikalen niet meer als naar de doctri
nairs, de eenen zijn niet beter dan de
anderen 't zijn alle beiden behouders
(conservateurs), achteruitkruipers, die
hunne voorrechten behouden en van
geen vooruitgang willen weten. (2)
Ik moet n doen opmerken, dat ik in
plaats van een oproep te doen aan die
mannen, u bid die mannen, die onze
grootste politieke vijanden zijn, uit al
uwe krachten te bevechten.
De aanstaande kiezing die aan den
dorpel onzer deur staat, geeft ons de
gelegenheid wij moeten die gelegen
heid te baat nemen en mogen zo niet
laten voorbij gaan zonder dat wij door
onze stem toonen wie wij zijn. Wat
blijft er ons te doen? Moeten wij op
treden alleen als Volkspartij Ófwel
moeten wij de eene of andere partij
die ons programma aanvaardt onder
steunen
Volgens ik vernomen heb, zullen er
verscmllige lijsten zijn. De Liberale
Associatie zal kandidaten voorstellen
en de Club van Sint Pieters, die zich
uitgeeft als zuiver socialist, zegt dat
hij ook den strijd zal aanvangen.
De Volksbond had besloten in alge-
meene vergadering te strijden als
Volkspartij, maar het komt ook toe
aan de afgevaardigden der gemeenten
hierover een besluit te nemen. Ik
vraag daarop de stemming, maar vóór
gij door uwe stem een gedacht
uitdrukt, gelieft wel te overdenken.
Indien gij beslist den strijd aan te
faan, moet gij allen aannemen ons in
ien strijd te helpen op alle wijzen,
en seffens zullen wij den kiesstrijd be
ginnen. (Toej.)
Wie van u vraagt er het woord over
dit punt van onze dagorde.
Re afgevaardigde van Proven. 'Vrien
den, ik zou willen, alvoren mijne stem
te geven, doen opmerken dat indien
(1) In Ieperen bestaal er geen verschil tus-
schen klerikaal en katholiek. De onderscheiding
heeft dus geen rede van bestaan.
(N. van de R.)
(2) Wij verstaan dat M. Criem geen oproep
doet aan de doctrinairs, aangezien dat de doc
trinairs zooals hij ze beschrijft niet meer be
staan in de vrijzinnige partij van leperen de
programmas van de laatste kiezingen voor de
Kamer en de gemeente hebben het genoeg
bewezen. De Vrijzinnige Volksbond zal dus
maar te strijden hebben tegen een achteruit-
kruipende tegenstrever de klerikale partij.
(N. van de R.j
POUR LA VILLE,
POUE LA PBOVINCE,
Pour les annonces de France et de Belgique (except© les
deuxFlandres,s'a<iresser a V Agence Havas,Bruxel-
les me de la Madeleine, 32, et a Paris-,
3, Flace de la Bourse.
-Cï^CSsCiPXJfc
MET KENSPEEUK