Sprietjes muziek.
A la Chambre.
Contre l'abbé Daens.
Wwe DESIYIARETZ-JOOS,
ft. JOOS-BREYNE.
Petites nou velles.
Chronique judiciaire.
Election sénaloriale a Ath
Vingt millions au Congo.
De ondergeteekende,
WweDesmaretz-Joos,
beschuitbakster, Dix-
mudestraat, nr 77, te
Ieperen, en A. Joos-
Breyne, beschuitbak
ker, Boterstraat, nr3,
te Ieperen, maken het
publiek kenbaar dat zij
alleen, als eenige opvol
gers van den overledenen
Gérard Joos, het recht
hebben den handel der
Iepersche beschuiten
onder de firma Gérard
Joos, uit te oefenen. Wie
gebruik zoude maken van
deze firma zou zich bloot
stellen tot rechterlijke ver
volgingen.
Het Recht was geen zoodanig over-
dreven wanneer het schreef dat in 't
algemeen (er zijn uitzonderingen) de
Wat zegt gij daarvan, werklieden
Het Rechtmoet gij opmerken, is
een katholiek bladen M. Planckaert een
godvruchtige geloovige, een uiterlijke gods
dienstige.
't Is een kristene die spreekt 't is
geen vijand,'t is een vriend, in tegen
deel, een vriend die zich heeft laten
verleiden door de waarheidsbekoring.
Die ongelukkige hij wist niet dat
het voor de godsvreezende een misdaad
was
Ehwel hij heeft durven, hij,chris-
tene, de opperhoofden der geestelijk
heid beoordeelen
't Is in al dat de kwestie van gods-
0 dienst raakt, schrijft Drumont, dat
0 zich meest de algemeene laster open-
0 baart, het beslui' genomen van altijd
n in een zeker verdrag te blij ven. Daar
Dit oneerlijk bevel, angstvallig door
de katholieke drukpers nagevolgd,
zoudt het beginnen bij eenige te over
wegen? Zeer waarschijnlijk is er daar
een gelukkig teeken van aanstaande
handlichting.
Nous nous faisons un devoir de dé-
mentir le bruit dont nous nous étions
faits l'écho dans notre dernier numéro
a propos du Sprietjes muziek.
C'était une calomnie atroce
II est faux, archifaux que Henritje
ait jamais songé a entamer des négo-
ciations en vue d'engager les 4 musi-
ciens ambulants pour relever l'art mu
sical spécial qu'il cultive. Non II
préfère laisser le statu quoce qui est
déja tres joii comment done
Yoici a ce sujet la vérité, la pure
vérité que l'intégrité bien connue du
Journal J'Ypres se fera un devoir de
reproduire
M. le bourgmestre Surmont a senti
ses entrailles émues a l'ouïe des do-
léances des commergants Yprois quand
ceux-ci ont appris que Notre Mère la
Sainte Eglise obligeait nos dévots con-
seillers a abandonner le projet impie
d'une Cavalcade. Immédiatement il a
étó trouvé M. D'Huvettere, homme
de bon conseil, qui lui a indiqué sans
l'ombre d'une hésitation le joint de
l'affaire. (Ajoutons que d'ores et déja
M. D'Huvettere est désigné a ceindre
l'écharpe municipale, quand sous peu
M. Surmont remplacera avec avantage
M. De Smet de Naeyer).
En défenseur autorisé des plaisirs
euphoniques en notre bonne ville, M.
D'Huvettere a émis l'idée, aussitöt
acceptée d'enthousiasme par le maïeur,
de rem placer la Cavalcade par les at-
traits d'un quatuor musical de Bohè
me dont les sons mélodieux adouci-
raient les moeurs électorales des clé-
ricaux et attireraient les étrangers en
foule.
La Ville, naturellement pas le Cercle
Catholique, a pris tous les frais a sa
charge. Toute la ville est en jubila
tion.
Et voila comment ga se fit, lande-
rette-landeriri
Nous apprenons qu'on vient de déci-
der le dégagement de l'église Sl Martin.
Le couvent des pauvres-Claires va dis
para! tre.
Les intéressantes recluses de eet éta
blissement religieux, iraient habiter la
maison actuellemeiit occupée par le
curé de S' Nicolas. Il parait même que
le curé déménagerait déja (sans calem-
bourg).
Bernière heure. Au moment de
mettre sous presse, nous recevons un
félégramme de nos amis de Malines
l'archevêché déménage également
cette 8acrée décision a été prise a la
suite du désastreux résultat dos élec
tions de Dimanche dernier a Malines.
D'après une source cléricale trés auto-
rise, l'archevêché transporteralt le cen
tre de ses opérations a Ypres, dans le
superbe hotel récemment vendu, rue
d'Êlverdinghe.
Nous l'atteudons a toute heure.
II est question d'établir un asile
d'aliénés a la porte de Vlamertinghe.
L'asiie serait dirigé par un ordre reli
gieux.
On travaille ferme a l'ancien Palais
de Justice. Voila qui nous fait plaisir
le Palais actuel nous laissera tou-
jours de cuisants souvenirs, car nous
y avons contracté.... un easier judi-
ciaire.
Nos lecteurs se rappellent la sortie
de ces bandes de stokslagers cléricaux,
une quinzaine de jours avant nos élec-
tions commuuales et les violentes ba-
garres qui s'en suivirent.
Ces affaires furent jugées par le Tri
bunal correctionnel d'Ypres a la date
du 4 Février dernier
La plus importante des causes appe-
lées était celle dans laquelle étaient
impliqués les sieurs Jules Baus, Victor
Allaer, Arthur Louwyck, tous trois
prévenus d'avoir donné des coups
ayant occasionné une incapacité de
travail a Alphonse Caesteecker, et Al-
phonse Luyten, prévenu d'avoir donné
des coups a Charles Wolters.
Les trois premiers prévenus furent
défendus par Mtre Begerem et le der
nier par Mtre Nolf.
Le Tribunal correctionnel condam-
na le sieur Jules lïaus,
a ÏOO frs. d'amende ou
uil uiois d'emprisonne-
ment 5 le second prévenu fut
acquittéArthur Louwyck se vit oc-
troyer 50 francs d'amende ou 15
jours d'emprisonnement et Alphonse
Luyten en fut quitte pour 26 francs
d'amende ou 8 jours de prison.
M^e Nolf s'était constitué partie
civile soiidairement contre les trois
premiers prévenus. Le Tribunal
accorda 50 francs de dommages-inté-
rêts.
JLjsx cour d'appel vient
Je eonlirmer ce niatiii
le Jugement rendu par
le Tribunal d'Ypres.
Les trois premiers prévenus étaient
défendus par Mtre Ligy, le dernier
ainsi que la partie civile par Mtre Con
stant Heynderickx, tous deux du bar-
reau de Gand.
La discussion sur les règlements
d'ateliers continue.
Mercredi, M. Eeman a annoncé son
vote favorable au projet, qui, dit-il,
veut éviter les abus d'autorité. M.
Eeman est partisan des amendes, mais
il voudrait les voir toujours revenir
aux ouvriers.
M. Anseele a loué M. Nyssens d'avoir
déposé le projet, et a défendu les amen-
dements de la gauche socialiste.
Le rapporteur, M. De Guchtenaere,
s'est rallié a plusieurs de ces amende-
ments.
II y a Dimanche election a Ath, pour
remplacer M. le comte d'Oultremont,
décédó.
Les candidats sont M. Houzeau de
Lehaie, ancien représentant de Mons,
et M. le comte d'Oultremont, parent
du sénateur a remplacer.
M. Houzeau est candidat des anti-
cléricaux, qui l'appuient tous. II se
réclame du programme du parti pro-
gressiste, dont il a été l'un des fonda-
teurs, et en a fait la base de sa propa-
gande. 11 est aidé par tous les propa
gandistes disponibles a Ath, Mons,
Tournai, etc., et l'accueil qu'ils ont
regu permet d'espérer un succès.
M. le comte d'Oultremont, candidat
clérical, se recommande auprès des
électeurs de son cousinage avec i'em-
pereur d'Autriche Nous saurons bien-
tot si, au gré des électeurs d'Ath, être
parent d'une tête couronnée 0 suffit
pour être jugé digne de les représenter
au Sénat. Ph. de C.
La convention conclue entre le gou
vernement beige et la Compagnie du
cheinin de fer du Congo (convention,
on le salt, par laquelle l'Etat beige
souscrit pour 5 millions de francs d'ac-
tions du chemin de fer et lui accorde
sa garantie pour un emprunt de 20
millions destiné a assurer l'achève-
meut de la ligne), cette convention a
été examinée par les sections de la
Chambre et rejetée par toutes.
H y a eu 47 voix contre, 34 pour et
21 abstentions. Les absents étaient au
nombre de 50.
La section centrale est composée de
MM. Koch, Fris, Lorand, De Lants-
heere, Van Naemen et Helleputte, tous
hostiles au projet.
Le grand nombre des abstentions et
des absences ne permet cependant pas
de prévoir lesort réservé au projet.
Quinze millions au chemin de fer.
La section centrale s'est arrêtée a une
solution transactionnelle proposée par
M. Helleputte,' le terre-neuve en titre
du ministère, oü il voudrait bien en-
trer.
On accordera au chemin de fer du
Congo une souscription a cinq millions
d'obligations, et on remboursera les
dix millions qu'il a empruntés a des
banquiers. Le projet du gouvernement
demandait une garantie de 20 millions;
on a coupé la poire en deux la pre
mière partie sera avaléeï7Zfco,laseconde
sera pour le lendemain des élections,...
si les électeurs n'y mettent le hola.
La transaction a été votée par quatre
voix (MM. Van Naemen, Fris, Helle
putte et Beernaert) contre deux (MM.
de Lantsheere et Lorand) et une absten
tion (M. Koch). M. Helleputte est rap
porteur.
Le projet viendra en discussion le 21
Avril. Le gouvernement posera la
question de cabinet sur la transaction
Helleputte. Ph. de C.
Le monde clérical est en remue-mé-
nage.
II s'agit d'amener, plus ou moins
doucement, l'abbé Daens a donner sa
démission de député et a se laisser
remplacer par un parfait réactionnaire
a la dévotion de M. Woeste.
Le correspondant bruxellois de la
Métropole (d'Anvers) prétend connaitre
le fin fond de l'affaire et l'a racontée a
son journal. Voici, d'après lui, ou on
en sérait.
Dans de tres hautes regions ou le röle de
M. l'abbé Daens est jugé fort sévèrement,
on concut l'espoir de remplacer l'abbé démo-
crate par un jeune homme d'influence et de
talent qui porte un nom historique et s'est
largement dévoué i la grande oeuvre afri-
caine (1) Des négociations furent entrepri-
ses dans ce sens.
De son cöté, Mgr l'évêque de Gand, trois
ou quatre jours après que M. Daens eüt
prononcé son discours, envoya a celui-ci
une lettre dans laquelle Sa Grandeur disait
en substance Vous êtes un sujet de divi
sions, une cause d affaiblissement pour le
parti je vou» engage a démissionner dans
l'intérêt général.
M. l'abbé Daens répondit qu'il connaissait
son devoir et qu'il ne retirait rien de ce
qu'il avait dit concernant sa soumission a
l'épiscopat, mais qu'il avait sur son röle et
la facon dont il le remplissait une opinion
contraire a celle de son évêque. La conclu
sion était que l'abbé Daens, pour démission
ner. attendrait un ordre f rmel et qu'il
examinerait ensuite s'il y avait lieu ou non
pour lui d'en appeler a l'autorité ecclésiasti-
que supérieure.
Mgr l'évêque de Gand ne tarda pas a ré-
pondre que si M. l'abbé Daens n'avait pas
suivi son conseil endéans la huitaine, des
mesures seraient prises a l'évêché.
Grande emotion, comme bien l'on pense,
dans l'arrondissement d'Alost et même fort
au dela. Des hommes politiques intervinrent
auprès de l'évêque et lui représentèrent que
si l'abbé Daens donnait sa démission, il
n'entendrait pas la donner au profit du parti
conservateur. C'est alors qu'on songea a M.
l'avocat De Baets, le tres distingué, tres in-
dépendant mais tres avancé démocrate de
Gand, M.l'évêque accueillit la combinaison;
mais nombre de politiciens, parmi lesquels
plus d'un député d'Alost, protestèrent vigou-
reusement contre la candidature éventuelle
de M. De Baets.
(1) En voilk des titres a représenter le peu-
ple beige (N. D. L. R.)
Sur ces entrefaites, on demanda a un
homme d'Etat trés haut placé son sentiment
au sujet des incidents d'Alost et de la com
binaison projetée. Ce sentiment fut que l'on
commettrait une grosse faute en réclamant
la démission de M. l'abbé Daens faute poli
tique et faute de tactique car ce serait
ouvrir avant les élections générales une
lutte homérique entre conservateurs et dé-
moerates chrétiens ce serait, en lui impo
sant sa démission, donner a M. l'abbé Daens
l'auréole du mariyre et s'exposer, sous la
pression momantanée de l'opinion, a faire
élire a Alost un nouveau democrate chré-
tien, après un efFroyable déchainement, de
violences et de colères et cette double con-
séquence de la lutte aurait sur les élections
générales une influence extrêmement re
grettable.
Cette opinion, dont le chef de l'épiscopat
beige fut iristruit, prévalut sans tarder, et
l'on décida d'attendre tout au moins l'époque
des élections générales pour demander a M.
l'abbé Daens sa démission de député.
L'appréciation du correspondant de
la Métropole est intéressante a citer
Le sentiment de beaucoup de bons esprits,
dans l'arrondissement d'Alost même, et
ce sentiment trouve écho j usque dans la
députation alostoise, est que l'on joue-
rait a qui perd-gagne (dans le cas oü le suc
cès conservateur ne serait pas assuré), a
laisser élire un démocrate intransigeant,
obéissant a ses seules inspirations ou aux
incitations de fougueux amis, tandis que l'on
se trouve actuellement en présence d'un
prêtre que son caractère sacerdotal et son
esprit de soumission a l'autorité préservent
contre les exces condamnables.
En d'autres termes, il est plus com
mode pour la réaction d'avoir un dé
puté démocrate qui soit prêtre, et sur
laquelle on puisse faire agir l'autorité
épiscqpale de M. Stillemans (toute a la
dévotion des politiciens réactionnaires),
qu'un député démocrate laïque, plus
indépendant, moins soucieux des fou-
dres en fer blanc de l'évêché, et que le
corps électoral seul pourrait destituer.
Et dame on commence a n'avoir plus
une confiance illimitée dans l'asservis-
sement du corps électoral d'Alost a la
réaction.
Ajoutons que le chiendent, ce qui
complique la question, c'est que l'épis
copat beige n'est pas absolument una-
nirne a vouloir la fin de la démocratie
chrétienne. Si M. Stillemans lui tor-
drait le cou galamment, M. Doutreloux,
de Liège, a des tendances a la soutenir.
Ce qui fait que M. l'archevêque de
Malines se trouve entre l'enclume et
le marteau, et n'ose imposer aucune
solution.
Que résultera-t-il de tout cela
Quelle que soit l'issue du conflit, il
en ressortira, clair comme le jour, que
si l'on veut bien de la démocratie chré
tienne dans les sphères cléricales, c'est
a condition qu'elle n'ait de démocrate
que l'étiquette, afin qu'elle puisse in-
duire en erreur les électeurs paysans et
ouvriers, et les rattacher a la réaction
masquée alors qu'ils commencent a se
détacher, et ferme, de la réaction ou-
vertement affichée.
On a beau débaptiser un navire qui
va faire eau cela n'empêche pas les
rats de l'abandonner. Ph. de C.
0 HOOGE GEESTELIJKHEID VIJAND IS VAN
't volk. Langs alle kanten mogen de
leden van 't geestelijkheid de demo
craten tegenspreken en zijn er voo-
ren beloont, ja, zelfs door bevordering
De priesters bekend voor hunne
0 volksgezinde overtuigingen zijn
VERVOLGD MEN LEGT HUN ALLE SOORT
0 VAN LAAGHARTIGHEID OP EN MEN DOET
0 HUN EENE WARE ZEDELIJKE MARTE-
0 LING LIJDEN
0 IS ER, IN 't ALGEMEEN, EEN ORDER
0 AANVAARD, STANDVASTIG TE LIEGEN. 0
r..nra{ CKJlm. .n;
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