Journal libéral démocratique cTYpres et de l Arrondissement Vrijzinnig volksgezind weekblad van Ieperen en van het Arrondissement Les prochaines élections législatives. L'alliance La Chambre. Samedi, 25 Avril 1896. 5 centimes le numéro, 2e année. IV° 26. Christene Volkspartij. progressiste-socialiste Les règlements d'atelier. PRIX I)E L'ABONNEMKNT Jar an 3 francs. Annonces 10 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. B^araissant le Havneili Wee schijnende des Xaterdags. L UNION FAIT LA FORCE. Nous annonijons d'autre part que les délégués progres8istes et socialistes de Bruxelles se sont mis d'accord sur un programme commun de réformes im- médiates, chacun des deux partis con- servant d'ailleurs l'intégrité de son programme. Les assemblées générales auront a se prononcer avant la tin du mois la situation a Bruxelles ne peut done tarder a se dessiner nettement. Remarquons que c'est sur un pro- gramme presque identique a celui de Bruxelles que libéraux et socialistes namurois se sont entendus il y a deux ans et s'entendent encore actuellement. Les conservateurs, les indépendants et les ouvriers catholiques de Bruxel les out renouvelé leur pacte d'alliance sur les anciennes bases. M. Bilaut, in- dépendant, et M. Lauters, ouvrier, sont décidés a ne plus poser leur can didature. Plusieurs autres députés ne se repré- senteront plus a leurs électeurs. On cite, outre M. Ronvaux (Namur), M. Mineur (Ph lippeville) et M. Henricot (Nivelles), a gauche M. Léon Yisart (Furnes), M. de Montpellier (üinant), M. Meeus (Anvers), M. Yan Hoorde (Bastogne) et enfin, ce qui fait grand bruit dans la presse, M. Beernaert (Thielt) La retraite de M. Beernaert a été an- noncée par le correspondant bruxellois de la Métropole. En raison, dit-il, des compétitions qu'elle soulève, des am bitions qu'elle met en mouvement, la retraite de M. Beernaert serait une vraie calamité pour le parti cathoii- que Beaucoup se refusent a croire a la décision de M. Beernaert. L'ex-minis- tre ne l'aurait prise que pour se faire supplier de rester et tacher ainsi de reprendre a droite un peu de son pres tige fortement entamé. Certains cléricanx croient que M. Beernaert, libre-échangiste, ne veut pas s'exposer a un échec dans 1'arron dissement protectionniste de Thielt. Que M. Beernaert aille s'expliquer avec ses électeurs il ne tardera guère a reconnaitre que le prétendu protec- tiounisme des paysans leur est prêté par leurs propriétaires, les seuls qui aieut quelqtie chose a gagner aux droits d'entree. La vérité pourrait bien être, comme l'écrit M. Gr. Lorand dans la Rèforme de Mercredi, que i\I. Beernaert se re- tirerait pour être hors de la rnêlée au jour prochain oil s'établiront les res- ponsabilités de l'aventure congolaise. II est vrai, dit M. (1. Lorand, qu'a raison des services qu'il a rendus au roi au détriment de son pays et pour lesquels il portera de- vant l'avenir la plus lourde des responsabilités M. Beernaert doit désirer ne plus occuper ni le pouvoir ni un siège parlementaire quel- conque. Après avoir declare que le Congo ne nous coüterait jamais ni un homme, ni un sou, ni un embarras que le chemin de fer se ferait avec dix millions puis que nous aurions dix ans pour réfléchir, qu'entretemps nous serions éclairés et que le Congo ne ferait pas de dettes, on comprend que M. Beernaert désire laisser a d'autres Ie som de démentir ses assertions et ses promesses, de renier ses en gagements, d'entendre dire que les Cbambres et le pays ont été trompés indignement et qu'on n'a cessé de leur mentir. En disparais- sant il facilite la tache de ses successeurs et il rend un dernier service a son roi et a son Administration et Redaction rue au Bcurrc, 20, Yprcs. EENDRACHT MAART MACHT. parti, dont il semble avoir toujours placé les intéréts beaucoup au-dessus de ceux du pays. II faut ajouter aussi qu'il répugne sans doute a M. Beernaert de continuer a jouer le röle décoratif de président a poigne et sans autorité dans une Oham- dre qu'il a conduite pendant dix ans et ou sa politique n'a plus guère de pla ce a preuve la loi Schollaert, les droits d'entrée, et l'ajournement indé- tini de la réforme militaire. Le Congo seul subsiste de la politique de M. Beernaert l'engrenage fonctionne toujours... jusqu'a nouvel ördre le röle de la question congolaise dans i'élection sénatoriale d'Ath est sigmti- catif. Ph. de C. Hoe de katholieken de christene volksvrienden behandelen Wij lezen in een Gentsch dagblad l ien vervolgde christen demokraat. De strijd door de klerikale bewa rende partij tegen M. Planquaert ge voerd begint zijn uitwerksel voor te brengen. De jonge onrust stokende redenaar, die zoo belangrijke brieven aan de Bien public schrijft, moest gis teren te Lovendegem eene meeting houden. Hij was in deze gemeente aangekomen, vergezeld van een hon derdtal christene volksvrienden van Waarschoot en Somerghem. In drij verschillige plaatsen heeft hij de zit ting willen openen, maar telkens heb ben de uitjouwingen en het geschuifel der bewoners van de gemeente hem verplicht te vertrekken. Eindelijk is men handgemeen gekomen en de war zou'ernstig geworden zijn want de boeren hadden zich met stokken en dikke boomtakken gewapend zoo de Burgmeester, bijgestaan door de gen- darmerij, er met tusschen gekomen ware om ze te beschermen. M. Plan quaert en zijne vrienden zijn er dan van door getrokken, afziende voor dit maal de boeren het evangelie te ver kondigen, welke men in de onwetend heid gehouden heeft om er gehoorzame en onbewuste werktuigen van te ma ken. Een katholiek dagblad Le Bien public beleedigt M. Planquaert, chris tene volksvriend, met hem als een vuige kerel te doen doorgaan. Wat de katholieken van de vrijburgerlijke hervormingen denken Wij lezen in Le Bien public M. Planquaert legt zijn program ma uit, dat natuurlijk met overvloe dige domheden aangevuld is Lasten op het inkomen, regeling der pachten, zuiver en enkelvoudig stemrecht, refe rendum, enz., enz. Dat de katholieke werklieden het weten In de oogen hunner broeders in Jezus, is het algemeen stemrecht eene gekheid de lasten op het inko men, om het even. Wat christene demokraten van katholieke antisocialisten zeggen M. Planquaert,de vriend van den abt Daens, drukt zich, in eene christene democratische meeting, te Deynze gehouden, volgender wijze uit Onze partij is ontsproten, omdat de Gentsche antisocialisten geene n volksverdedigers, maar enkel de knechten der machtigen zijn. Zoo er hier te leperen christene demokraten of volksvrienden zijn, zijn zij er zeldzaam. Er zijn wel machtigen, zooais MM. de Baron Surmont, Iweins d'Eeckhoutte, enz., en knechten, als Seys en Cie, wier vereenigde pogingen voor doei hebben het volk te onder werpen. a Bruxelles. Les délégués de la Fédération libé rale démocratique de i'arrondissement de Bruxelles et de la Fédération ou- vrière bruxeiloise se sont mis d'accord Lundi dernier sur une résoiution d'al liance, sur les clauses de laquelle leurs mandants auront a se prononcer déti- nitivement. Nous reproduisons, atitre documen taire, la teneur de cette résoiution Les délégués de la Federation libérale démocratique de i'arrondissement de Bru xelles et de la Fédération bruxeiloise du Parti ouvrier s'étant réunisle 20 Avril 1896, ont arrêcé les resolutions suivantes, sous reserve de la ratification de leurs assemblées générales respectives La Federation ouvrière bruxeiloise et la Fédération libérale démocratique décident de contracter alliance en vue des elections législatives du 5 J uiliet sur les bases suivan- tes 1° Chacun des deux partis conserve son autonomie et l'intégrité de son programme 2° Chacun des deux partis désignera neuf candidats 3° Les candidats s'engageront a poursui- vre ia realisation des reformes suivantes, communes aux programmes des deux partis et qui constituent la platform de I'élection I. Suffrage universe! pur et simple pour les elections provinciales. communales et legislatives. II. Abolition du remplacement et de la loterie militaire. Nation arrnée. III. Revision de la loi scolaire. Instruc tion gratuite, laïque et obligatoire. Développement des oeuvres scolaires (vête- ment, soupe scolaire et autres similaires). IV. Election des bourgmestres par les conseillers communaux. V. Loi réglementant la situation des fonctionnaires et des employés au point de vue du traitement et garantissant leurs droits politiques. VI. Réglementation du contrat de tra vail (enfants, femmes et adultes). Maximum d'heures de travail. Election par les ouvriers d'inspecteurs du travail. VII. Assurance obligatoire contre les accidents du travail et la maladie. Pensions aux vieux ouvriers industriels et agricoles. VIII. Revision de la loi sur les mutuali- tés. IX. Reprise par les pouvoirs publics des services publics nationaux, provinciaux et communaux. X. Abolition des droits sur les denrees alimentaires. XI. Impót progressif sur les revenus et les successions. XII. Monopole de l'alcool. XIII. Réglementation du taux des ferma- ges conformément a l'équité par les cornices agricoles. Indemnité de plus value aux fermiers sortanis. Organisation démocra tique du crédit agricole. XIV. Réforme de la loi sur la chasse. XV. Refus de tout subside a l'Etat et aux compagnies commerciales du Congo. Le présent traité sera soumis a la ratifi cation des deux assemblées générales dans le courant du présent mois. Bruxelles, le 20 Avril 1896. Paul Janson E. Vandervelde F. Cocq Serwy A. Goens R. Van Loo Ch. Gilisquet Maes Van Hoesen J. Bergmans. Les difficultés' des négociations pré- iiminaires étant surmontées, il est a espérer que les autres le seront aussi, et que l'alliance sera faite. Le programme de réformes commu nes dont la realisation sera immédiate- ment poursuivie, est assez étendu pour remplir l'intervalle de deux élections, et assez large pour permettre le rallie- menf de toutes les forces démocrati- ques bruxelloises. Espérons que les électeurs anticléri- caux de Bruxelles le comprendront et sauronttravailler en commun au triom- phe de l'alliance démocratique anticlé- ricale. Ph. de C. La discussion générale de la loi sur les règlements d'atelier est terminée a la Chambre la discussion des articles a commencé. M. Woeste a pris la parole Jeudi 16 et Vendredi 17. II a apporté son appui, peu enthousiaste, au projet du gouver nement, et s'est attaché a démontrer que la loi devait être aussi insignitiante que possible. M. Woeste n'admet pas la participa tion des ouvriers a l'élaboration des règlements d'atelier. Pourquoi? Voici: II n'est pas nécessaire que les deux parties participent a l'élaboration, mais il faut que les deux parties accep tent le contrat. L'ouvrier ne sera engagé qu'après avoir pris connaissance du règlement il lui aura done donné son approba tion. n Au sentiment de M. Woeste,l'ouvrier qui se trouve dans cette alternative se soumettre a un règlement élaboré par un patron, ou manquer de pain pour lui et sa familie eet ouvrier est done libre d'approuver ou de désap- prouver le règlement. Nous nous étions toujours douté que M. Woeste possède une autre notion de la liberté que vous et moi. Quand le mot liberté figure dans le discours de M. Woeste, M. Woeste croit que la chose règne dans la so- ciété les ouvriers se rallieront diffici- lement a cette manière de voir. Le règlement d'atelier restera une oeuvre patronale a dit M. Woeste qui trouve que cette situation est par- faite. Inutile de dire que M. Woeste veut restreindre autant que possible l'appli- cation de la loi il ne faut pas de rè glements pour les entreprises agricoles, il n'en faut pas pour les ateliers occu pant moins de dix ouvriers. M. Woeste est grand partisan des amendes elles sont nécessaires a l'autorité, qui doit être armée de moyens de repression M. Woeste devrait cependant se dire qu'une autorité qui a besoin, pour se POUR LA VILLE, POUR LA PROVINCE, i'ar an 3 +'r. BSS2RL ^yttta^-.-v.VigrVlg pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deuxFlandresls'adresser a VAgence Ilavas,Bruxel- les ruc de la Madeleine, 32, et a Paris, S, Place de la Bourse. ttMzm&TBamsïmniïssBsnL

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 1