Wwe DESIYIARETZ-JOOS, A. JOOS-BREYNE. Pour l'expédition beige Souscription de la presse Bruxelloise. AU Congrès progressiste. Au Congo. Le procés Lothaire. État-Civil d'Ypres, De ondergeteekende, WwcDesmaretz-Joos, beschuitbakster, Dix- mudestraat, n' 77, te Ieperen, en A. Joos- Breyne, beschuitbak ker, Boterstraat, nr3, te Ieperen, maken het publiek kenbaar dat zij alleen, als eenige opvol gers van den overledenen Gérard Joos, het recht hebben den handel der Iepersche beschuiten onder de firma Gérard Joos, uit te oefenen. Wie gebruik zoude maken van deze firma zou zich bloot stellen tot rechterlijke ver volgingen. L'administration aura en tout temps le droit de s'assurer par tel moyen que bon lui semblera du payement de ce salaire minimum. II est interdit a l'entrepreneur d'élu- der le minimum de salaires par un pro cédé quelconque, notamment en trai- tant a forfait avec des sous-entrepre neurs, contremaitres, ouvriers ou manoeuvres pour tel on tel travail dé- terminé. L'entrepreneur produira, chaque quinzaine, les feuilles de salaires des ouvriers employés pour les travaux de son entreprise et les fera viser par la direction des travaux le défaut de production de eet état dans les qua- rante-huit heures de la paye entraine- ra, pour l'entrepreneur, une amende fixe de quinze francs par jour de re tard. La paye se fera au bureau du chantier, a jours et heures fixes, de faQon que les agents de la province puissent y assister. II sera imposé a l'entrepreneur une amende fixe de cinq francs par ouvrier et par jour pour chaque contravention au minimum de salaires. Cette amende est indépendante des droits que l'ouvrier aurait a faire va- loircontre son patron devant les juri- dictions compétentes. L'amende sera appliqué, indépen- damment de ce qui est dit ci-dessus re- lativement aux droits d'investigation réservés a la province et a ses agents, que pour autant que l'ouvrier qui se croira lésé ait fait sa déclaration ver bale dans les huit jours au fonction- naire dirigeant. Nous continuerons dans notre pro- chain numéro la publication des ren- seignemenis relatifs au minimum de salair^ par ceux qui concernent la province de Flandre orientale et la ville de Gand. dans l'Antarctique La presse Bruxelloise ouvre en fa veur de l'expédition beige an pöle Sud une souscription qu'elle annonce par l'avis suivant On sait qu'une expedition beige, dont le plan a été concu par un jeune officier de notre marine, M. Adrien de Gerlache, est projetée pour aller explorer les regions an- tarctiques. II ne s'agit pas dune aventure irréfléchie, mais d'une entreprise largement profitable au commerce national et a la science. L'expédition a pour but d'organiser a no tre profit, dans les mers australes, la pêche aux grands cétacés, si lucrative, et qui fut pratiquée avec tant de succes par nos ancè- tres, et l'exploitation des richesses animales etautres des terres de l'extrême Sud. Elle tend subsidiairement a faire connai- tre le pavilion beige dans des regions habi- tées qui peuvent devenir des debouches pour nos produits et a intëresser l'amour-propre Feuilleton du journal ^'LaLutte-Da Strijd 25 JEAN CHALON Alors dans la vie de sainte Thérèse, dont elle avait apporté un exemplaire, elle lisait quelques pages (1) A l'age de sept ans avec le plus petit de ses frères Terese lisoit la vie des Saints et I'his- toire de leurs souffrances, et ils étoient aussi tellement pénétréz de la pensée de l'éternité tant des peines de l'enfer. que du bon-heur des Saints dans le Ciel, qu'ils répétoient con- tinuellement ces paroles, eternellement, eter nellement, eternellement. Ces considérations leur firent faire un complot ensemble de sortir en cachette de chez leurs pareus, et d'aller au pays des Maures pour y trouver l'occasion du martire. Leur sortie fut assez secrete mais national a la creation d'une marine indis pensable pour écouler avantageusement ceux-ci. Elle doit aider a résoudre les problèmes les plus intéressants de la geographic, de la geologie, de la météorologie, de l'histoire naturel! de la navigation. Elle est a la Ui- nationale et humanitairé. Elle attire 1 attention du monde entier. Ües expeditions analogues sont projetées par des nations qui sont nos rivales com- merciales et sur lesquelies elle doit nous donner l'avantage de la priorité. Les promoteurs font preuve d'un désinté- ressement absolu. Elle a été appronvée, dans son itinéraire comme dans ses moyens et ses devis, par les autorités les plus compétentes. Elle a recueilli de précieuses adhesions des savants, des industriels, des commer- cauts, les Conseils communaux de Bruxelles et d'Anvers lui ont accordé leur appui pécu niaire un grand mouvement de sympaihie s'est manifesté en sa faveur dans la Presse. Mais elle est encore loin d'avolr réuni la modeste somme, 250 a 300 mille francs, qui doit assurer son succes et qu'elle deinan- de a une souscription nationale. Cependant il faut qu'elle mette a la voile dès le mois de Septembre prochain il faut qu'a partir des premiers jours de Juiilet au plus tard, elle puisse disposer de ses fonds pour procéder a ses préparatifs. Eh bien ces fonds doivent être faits pour cette date. II est impossible que la Nation Beige iaisse vain legénéreux dévoueinent de ceux qui vont tenter, pour sa gioire et sa fortune, l'une des choses les plus hardies qu'elle aura vues. Les journaux bruxellois, voulant contri- buer a sa réussite, ouvrent a eet effet une souscription commune. Les dons envoyés a chacun d'eux seront réunis en une liste collective qui sera publiée hebdomadairement par tous. Ils demandent au public des marques de sympathie active pour les vaillams promo teurs de l'entreprise: de V'argent et des noms. Nous joignons a eet appel un bulletin de souscription, que nos lecteurs trouveront a la 4® page. Nous engageons vivement nos confrères de province a reproduire eet appel en orga- nisant, dans nos différentes villes des sous- criptions comme la notre. Nous ferons con- naitre ceux qui auront adhéré a cette idée. Nous reproduisons avec plaisir l'ap- pel de la presse bruxelloise, et nous insistons auprès de ceux de nos lecteurs qu'intéresse le développement scienti- fique et commercial de notre pays, pour qu'ils envoient leur souscription a l'un ou i'autre de nos confrères bru xellois. Voici les adresses de quelques-uns d'entre eux Rèformerne des Sables, 18. Independence, rue des Sables, 17. Peuplerue des Sables, 35. Chronique, Galerie du Roi, 5 et 7. GazetteMontague aux Herbes-Pota- gères, 35. Etoile Beige, rue des Sables, 13. comme tIs s'avan^oient du cöté de l'Afrique, un de leurs oncles paternels les rencontra et ayant appris de leur bouche le sujet de leur voyage, il leur persuada de différer ce bon dessein a un autre temps, et les ramena chez leurs parens. Lorsqu'ils furent de retour, voyant bien qu'ils ne pouvoient pas estre Mar- tirs, ils penserent k se faire Ermites, el se dresserent pour cela dans le jardin de la mai- son de petiies cellules pour se retirer du mon de et faire plus tranquillement leurs prières... Terese se fit Religieuse dc l'Ordre de Nötre- Dame du Mont-Garmel. Elle avait souvent des extases et des ravissemens, dans lesquels son corps secondant les ardeurs de son ame, il s'élevoit au dessus de la terre et demeuroit suspendu en l'air. Ce qui lui est arrivé un jour en presence de l'Evêque d'Avila... Elle fut deux ans que Nötre-Seigneur était presque toujourskson eóté droit... Elle fut aussi honorée des visites de la sacrée Vierge, de saint Joseph, des Apötres saint Pierre et saint Paul, des dix mille Martirs, de saint Eran?ois, de sainte Catherine, de sainte Claire, et de quantité d'autres Saints et Saintes qui se plaisoient souverainement k conserver avec cette veritable Ainante de leur Souverain Sei gneur... Elle se revêtit sur sa chère nue d'un cilice de fer-blanc percé de tous costez k la fa?on d'une rape qui lui racloit et écorcboit toute la peau. Elle se mettoit souvent toute en sang, tantost avec des ronees et des orties, tantost avec des cordes garnies par le bout de pointes de fer, tantost avec un trousseau de clefs. Ses veilles et ses jeünes étoient excessifsElle Voici la formule des bulletins de souscription publiée par les journaux bruxellois Expédilio» beige dans l'Antarctique Je souscris pour.francs centimes, somme ci-jointe. Nom et domicile Le Gonseil général de la Fédération progressiste s'est réuni Mercredi. II a fixé au 31 Mai la réunion du Congrès progressiste. Nouvelles révoltes, Vordre ne règne pas au Congo. On signale un nouveau mouvement de révolte parmi les indigenes de l Aruwiini. Depuis le mois de Janvier, les forces de l'Et it ont été attaquées a diverges reprises dans cette ré- gion et plusieurs agents ont été tués. On a enregistré la mort de MM. Da Bock et Caïino, aitachés a ia station de Basoko. Voici qu'on annonce également le décès de M. Wattecamps, sous-officier de la force publique, tué dans un combat contre les in digenes a Mapalma. C'est pour arriver a de pareils résul- tats que nous supportons un gouverne ment qui encourage nos compatriotes a aller civiliser les nègres et qui jette nos millions a des entreprises plus qu'aléatoires qui ont censées leur por ter cette même civilisation dont ils n'ont que faire et contre laquelle ils se dé- fendent énergiquement. II est vrai qu'au fond de tout cela il y a l'intérêt financier de quelques gros commerQants, auxquels les millions du peuple beige as&urent un copieux minimum de salaire auprès duquel n'est rien celui de nos ministres et de nos évêques. üertains journaux congophiles ont annoncé que Ie procés du capitaine Lothaire devant ie tribunal de Boma s'était terminé par l'acquittement du capitaine. La nouvelle a été démentie le pro cés ne doit pas être terminé a l'heure actuelle il a commencé Mercredi. Les journaux anglais ont apprécié a leur manière la fausse nouvelle lancée par les congophiles beiges. La Pali Mall Gazette écrit Nous ne souffrirons pas que le meur- trier de Stokes en sorte acquitté. II triéri- tait, d'après nos lois, d'être pendu. Etant donné l'état des choses on devrait au moins lui infliger la plus forte des punitions que prescrive le code pénal de l'Etat du Congo. Heureusement notre vice-consul au Congo. versoit des larmes en si grande abondance, qu'elles seules étoient capables de lui épuiser tout le corps. Enfin elle avoit mille autres in dustries pour se faire souffrir... Un jour des Rameaux qu'elle s'efforcoit de bien trailer sort cher Epoux (le Christ) en ré- compense de ce que les Juifs l'avoient laissé sortir de Jérusalem et retourner a Bethanie sans lui présenter k disner ayant receu la Sainte Hostie, elle fut queique temps sans ia pouvoir avaler, et durant ce temps, il lui sem- hla qu'elle avoit la bouche pleine de sang, et que son visage et sou corps en estoient aussi tout couverts et elle sentoit ce sang comme encore tout chaud, et tout nouvellement sorti des veines. Ses douceurs furent alors inexpli- cables... II y eut a l'heure même de sa mort des té- moignages éclatans de son bon-heur. Une Re- ligteuse vid son ame sortir de sa bouche sous la forme d'une colombe d'une blancbeur admi rable. Une autre la vid sous la forme d'un crystal lummeux qui s'élevoit vers le Ciel. Un arbre d'auprès sa cellule qui étoit sec depuis longtemps, et que l'on avoit même presque tout couvert de chaux et de décombres, rever- dit et commeuQa de porter des fleurs contre le naturel de la saison. Son visage parut extrê- mement beau et sans aucunes rides, quoiqu'il en eut auparavant. 11 sortit de son corps une odeur très-suave, qui embauma toute la chambre et qui se communiqua généralement k tout cequi l'avait touchée, jusqu'aux mains de celles, qui le lavèrent.... Cecise passoit le quatrième d'Oetobre 4582 k Avila au Royaume de Castille en Espagne. le capitaine Arthur, n'est p-.s humine a souf frir uo deui de j stice tel que le serait l'ae- quitfemént de Lothaire. Nous espérons, nous, que le tribunal de Boma rendra sa sentenee d'après les faits et les lois, sans s'arrêter plus aux menaces de l'Angieterre qu'a la maniè re de voir de nos congolatres. Si le ca pitaine Lothaire est coupable, qu'il soit coudamué, et d'autant plus sévère- ment qu'il faut un exemple pour ceux qui pourraient être tentés d'abuser du pouvoir mis en leurs mains dans ces pays lointains oü le controle est pres que impossible mais s'il est innocent, qu'il soit acquitté, dussent les Auglais en crever de dépit Ph. de G. du 17 au 24 Avnl 1896. Naissances: Sexe masculin, 2, id. féminin,5. Mariages Vancayseele, Louis, domestique et Bossaert, Marie, sans profession. Polley, Juhen, boucher et Bubbe, Eli- se, sans profession. Décès Carpentier, Emma, 60 ans, sans pro- fession, épouse de Lagrange, Emile, rue Jansénius. Tremery, Virginia, 72 ans,dentellière,épousede Tegethoff, Henri, rue de la Bouche. Baratto, Marie, 55 ans, dentellière, célibataire, rne de Stners. Bastin, Jean, 65 ans, agent de police, veuf de Bartholomeus, 1de, Basse ville. David, Augustin, 64 ans, cabaretier, époux de Derancé, Amélie, St-Nicolas extra-muros, Van den Bulcke, Augustin, 85 ans, sans profession, veuf de Scherpereel, Scholastique, rue Close. Enf'ants au-dessous de 7 ans Sexe masculin, 1; id. féminin, 2. De Paris oü l'on resta un mois, les Delmas partirent directement pour l'Egypte par Mar seille. Ils visitèrent le Caire et les Pyramides, les ruines merveilleuses de Thèbes, la première cataracte, l'ile d'Eléphantine. Sans se presser, en flanant, ils revinrent par Constantinople, Smyrne, Athènes, la Sicile, et doucement ils remontèrent l'Italie, voyant en détail Naples, Rome, Florence, Venise. Une série immense de pays nouveaux et admira- bles, d'ceuvres d'art, de peuples différents dé- filèrent devant eux. Ils connurent les longues heures des express encadrées par les fuites parallèles des maisons et des arbres, le séjour a 1'hotel, les repas des tables d'höte. En Mai, ayant dépensé prés de vingt-cinq mille francs, ils rentrèrent chez eux. Georgette pensait avec repentir et terreur, que, sur le Nil, elle avait dü manquer plu sieurs fois la messe du Dimanche, et que, dis traite, elle avait mangé de la viande un Ven- dredi, en l'hötel de la Minerve, a Rome. Alors elle entreprit une série d'expiatoires mortifi cations. Le curé, pendant le voyage de la familie Delmas, avait eu quelques inquiétudes. A peine Georgette fut revenue k 6., elle accourut prés de lui se confesser, et alors il se rassé- réna. PAR SUITE. 'l) Citation extraite y comprte l'orthograpbe - de Vie des Saints par le R. P. Simon Martin de l'ordre des Minimes, 2 vol. in folio, Paris 1696tome II, pages 1288 et suivantes. Je recommande ce thème aux'faiseurs d'opó- «ttes. ^AkA/W J'JS-'-T- i^i Cgjic.' -E 'vvvv\AAAAA/vwn^ LA. SUITE AU PROCHAIN NUMÉRO.

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 3