Congo.
Sterfgeval.
Deux mots
au Journal d'Ypres
a propos de rorphelinat.
A tout seigneur, tout honneur pas-
sons d'abord a l'aualyse de l'épitre
adressée par M. Surmont, démocrate a
ses heures, a la Société du Sport Hip-
pique
1° Le jour de la Fête-Dieules
Pompiers el l'Harmonie communale
doivent le matin suivre la procession
il leur serait impossible de demander
un second service.
Yoici notre réponse
Naguère, sous le commandement de
M. Brunfaut, les Pompiers ont fourni
j usque quatre et cinq services en un
jour ils ne demandaient pas mieux
que d'en faire le plus possible. C'était
autant de fois 2 francs de gagnés en un
jour aussi ils attendaient avec impa
tience l'affichage du tableau des servi
ces.
Si le corps des Pompiers pouvait,
sans craindre des conséquences fa-
cheuses, voter librement dans un refe
rendum sur cette question, la réponse
ne serait pas douteuse.
Le service des courses n'est pas trop
fatiguant les Pompiers sont ainsi a
même do voir les courses et ont droit
a des verres de bière.
L'argument de M. Surmont est done
de pure parade.
2® Oui les plainles du public pau-
vreil faut laisser tout le cóté sud de
la Plaine libre et gratuit. A cette con
dition est subordonné l'octroi du sub
side.
Tel est le 2me point de la lettre.
II constitue tout simplement une
manoeuvre jésuitique faite sous le cou
vert de la démocratie.
Que le public qui n'a pas le moyen
de payer sa place, puisse assister aux
courses sans bourse délier, d'accord
la chose serait juste mais.... il y a
un mais.... y a-t-il moyen
Est-il possible pratiquement d'ernpê-
cher les personne3, a même d'y aller
de leur franc d'entróe, de se rendre
dans la place gratuite réservée aux ou-
vriers JSfon, n'est-ce pas
Si cela n'est pas possible, la Société
du Sport Hippique est par le fait même
mise en déficit par la perte que donne-
raient les recettes de la Plaine et des
Tribunes
II vaut done mieux, d'après l'Admi-
nistration communale, de ne pas don-
ner des courses que d'abandonner for-
cément un principe juste en lui-même,
mais dont l'application actuelle est ir-
réalisable, sans maj oration du subside
communal de 1,000 fr. II nous semble
que la Ville pourrait en d'autres occa
sions, et de meilleures, prouver son
amour pour la démocratie.
La condition de gratuité ferait per-
dre a la Société deux, trois fois le mon-
tant du subside que la Ville veut oc-
troyer
II y a quelques années, le Sport Hip-
pique Jaissa libre accès au cöté ouest
de la Plaine. Qu'est-il arrivé Que
malgré le subside de la Ville la Société
s'est trouvée en fort déficit, et pourtant
a cette époque-la, le prix d'entrée a la
Plaine n'était que de 50 centimes (prix
que l'année suivante on a dü doubler
pour couvrir en partie le déficit).
Les courses avaient été néanmoins
favorisées par un temps splendide.
Quoiqu'il y eüt la une pancarte por-
tant ces mots Place réservée aux ou-
vriers, on y voyait non pas seulement
des petits bourgeois pouvant facile-
ment dépenser 50 centimes en cette
circonstance, mais aussi des notables,
des bourgeois a même de se faire mem
bres protecteurs! On y voyait de j olies
toilettes claires, des parasoles luxueux
que ne pouvaient certes se payer des
femmes d'onvriers. Quant aux ouvriers,
ils étaient clairsemés dans i'enceinte
gratuite.
Le déficit dn Sport Hippique en cette
année n'a done rien qui doive étonner
En réalité, l'administration oflre
gracieusement au Sport Hippique le
moyen de se suicider proprement en
octroyant son subside a des conditions
inaoceptables.
N'avions-nous pas raison de qualifier
plus haut pareils procédés de manoeu
vre jésuitique
3° Si la condition de gratuite nest
pas acceptéele subside est donnè a
une société privèe de peu de mem
bres a une pareille société le sub
side ne peut-être justifté
Tel est le sens du 3me argument de
M. le Bourgmestre
En réponse a cela, nous ne pouvous
fa're mieux que de reproduire un pas
sage de notre confrère le Progrès
lis s'opposent, par des prétentions
exorbitantes, a toutes les fêtes qui font
vivre la ville
Dorénavant vous n'aurez plus que
des processions avec un ou plusieurs
cheveux toutes les autres festivités
ne seront plus subsidiées et par consé-
quemment supprimées.
;j Plus de tirs a S' Sébastien, a S4
Georges, a l'Hoekje, au Cerf plus de
théatre francais ni fiamand plus rien
a la suite de la décision prise par l'Ad-
ministration communale, qui refuse
tout subside aux Sociétés qui donne-
ront des fêtes, et anxquelles le public
ne sera pas admis gratuiternent.
Ce sera du propre qu'un pareil ré
gime.
Nos lecteurs sont maintenant a mê
me de j uger les inepties contenues dans
la lettre de M. Surmont au Sport Hip
pique.
Si la lettre de M. le Bourgmestre
Surmont est congue d'une manière re-
lativement habile (toute question
d'honnêteté politique laissée de cóté),
Particle du Journal d'Ypres dont nous
avons exposé plus haut le paragraphe
final n'en est, lui, qu'un grossier pla-
giat farci de balourdises. Kelevons une
d'icelles Le seul bènéfice qui en (des
courses) rèsulteva a quelques Mteliers et
cabaretiers.
Les cabaretiers fabriquent sans doute
leur bière eux-mêmes II n'en ressort
aicun bénéfice pour les brasseurs,
rnarchands de grains, houblons, etc.
Les hoteliers font sans doute paitre
les boeufs dans la cour de leur hotel,
cuisent leur pain, cultivent les légumes
dans les quartiers garnis et se passent
de l'intermédiaire des bouchers, des
boulangers légumiers épiciers et
rnarchands de denrées coloniales, etc.
Les rnarchands de vins en ville se-
raient done aussi rares a trouver qu'un
veritable doctrinaire libéral(1)
Non mais ce qu'il est intelligent ce
rédacteur des jours de disette, c'est
stupéfiant Dommage qu'il ne pond
pas plus souvent Notre confrère
Sourrait devenir le Journal amusant
'Ypres et de l'arrondissement (l'esprit
en moins bien entendu
Nous avons interrogé personnelle-
ment plusieurs personnes exergant di
vers métiers qui nous ont déclaré que
la journée des courses constituait leur
meilleure recette de l'anuée deman-
dez-le aux boulangers, bijoutiers, bou
chers, couturières, etc. Rien qu'une
seule maison de modes s'est vue retirer
une commande de six toilettes a l'an-
nonce de la suppression des courses
de cette année.
Le reste a l'avenant
Nombre d'étrangers qui comptaient
se rendre a Ypres, trouvent particuiiè-
rement étrange la conduite d'une Ad
ministration communale si peu sou-
cieuse des intéréts de la ville
Alors que tant de commergants
Yproissont intéressés a la réussite des
courses, notre College échevinal trouve
bon d'éviter des discussions a ce sujet
en séance publique et prend ses déci-
sions a huis-clos
Le Journal d'Ypres, qui naguère ré-
clamait a cor et a cri contre les séances
a huis-clos tenues par l'ancien conseil
communal libéral, et ce, la plupart du
temps, sous des prétextes futiles, trouve
maintenant que tout est pour le mieux
dans le meilleur des mondes.
II appert done d'après le Journal
PYpres et l'Administration communale
que les courses n'intéressent que les
cabaretiers et hoteliers et que ces der-
niers n'ont pas même le droit de se
rendre compte de ce qui se passe au
conseil communal.
En Surmont bovenal Les commer
gants 3'en souviendront.
Pour finir, nous nous demandons
si nos chefs cléricaux croient que
M. le baron de Vinck prêtera les mains
a la petite combinaison qu'elle médite:
détruire la société actuelle sans cou
leur politique pour la remplacer par
une société exclusivement cléricale qui
aurait toutes chances d'obtenir une
maj oration du subside, pour peu
qu'elle insistat.
(i) Le doctrinarisme a Ypres s'est refugié
honteusement dans le parti clérical.
(N. d. I. K.)
I> r o e v i g" toeval.
De Métropole van Antwerpen, in
haar laatste nummer van Zondag 1.1.
17n Mei, meldt ons de dood van M. Lu-
dovic Goethals, overleden te Nieuw-
Antwerpen (Bangala) den 4» April 1-1.
M. Ludovic Goethals was de medewer
ker en vriend van onzen moedigen
medeburger M. Valère Bouckenoogho.
Hij stond hem moedig ter zijde onder
dezens bekwaam bestuur tot den dag
dat M. Bouckenooghe Afrika moest
verlaten. M. Bouckenooghe verliet de
Congo uit gezondheidsreden. M. Goet
hals is er gestorven.
Het artikel der Métropole van Ant
werpen,die ons deze tijdingmededeelt,
spreekt zooveel lof over onzen stadsge
noot, dat wij ons verplicht gevoelen
dezen te herhalen.
Onze lezers zullen zich van de hooge
achting overtuigen, waarvan M. Bou
ckenooghe geniet, bij al wie de Congo-
zaak ter harte ligt. Wij moeten er bij
voegen, dat deze hoogachting ten volle
verdiend is, want M. Valère Boucken
ooghe is een ieverig, verstandig en op
recht eerlijk jongeling.
Dood van M. Ludovic Goethals.
Met eene ware teleurstelling, verne
men wij, door eene telegram, eenige
uren voor het ter pers leggen, het droe
vig overlijden van onzen jongen stads
genoot. M. L. Goethals den 4n April 1.1.
overleden te Nieuw-Antwerpen (Ban
gala) dus daags voor Paschen.
M. L. Goethals was de zoon van
onzen goeden en achtbaren vriend M.
Ernest Goethals en van Mevrouw Era.
Goethals, geboren, gravin Le Grelle.
Zoo dat deze dood verscheidene der
edelste familiën van Antwerpen in den
rouw dompelt.
M. L. Goethals, werd den 25n De
cember 1873 geboren en had dus nog
zijn drie-en-twintigste jaar niet bereikt.
Jeugdig en gezond was hij voor het
zwarte land den 6U Juni 1894 inge
scheept. Na een proeftijd onder het
leerzaam bestuur van M. Bouckenoo
ghe, de ervaren landbouwkundige, had
hij dezes bestuur overgenomen over
de aanzienlijke koffieplantagiën van
Nieuw-Antwerpen. Hij had ook het toe
zicht van het bestuur der wegen en
telde 5 tot 600 werklieden onder zijn
gebied. Na twee achtereenvolgende
bevorderingen was M. Goethals op het
punt Onder-overzic/iter benoemd te wor
den, wel de hoogste graad waar dewel
ke een burger streven durft.
De naam van L. Goethals zal dus
schitteren in de eervolle, maar, helaas
reeds te lange reeks slachtoffers der
groote Afrikaansche onderneming.
Want indien het grootsch werk eenige
tegenspraak kan opwerpen, ontdekken
en buigen zich alle hoofden van aan
doening, hoogachting en medelijden,
bij het droevig schouwspel der moedi
ge jongelingschappen die ginder ster
ven en die in ons vaderland, eenen zoo
wreeden rouw komen te werpen.
Wij bieden onzen vriend,M. Ernest
Goethals en zijne familie, onze recht
zinnige deelneming in de groote droef
heid, die hen komt te overtreffen.
Dit strekt den leeraar tot eer. Het is
ook niet de eerste maal dat de 4 Métro
pole over onzen stadsgenoot spreekt.
Ziehier wat zij over hem schreef, tij
dens, zijne terugkomst uit den Congo.
Oncler de reizigers, Zaterdag met de
stoomer Coomassie aangekomenoevoudt
zich M. Valère Bouckenooghe de erva
ren landbouwkundige in dienst van den
Onafhankelijken Staat.
M. Bouckenooghe is de stichter ge
weest der schoone landbouwstatie van
Nieuw-Antwerpen (Bangala) Opper
Congo. Op twee jaren tijd zijn er on
der zijn toezicht merkwaardige werken
uitgevoerd groote plantagiën van Ba-
nane- Cacao- Brood- mango en fruit-
boomen welgelukte Europeesche
groenselkweeken ten slotte en vooral
koffieplantagiën van omtrent 45,000
boomen, waarvan eenige reeds dragen
en een groot getal reeds in het toeko
mende jaar in volle opbrengst zullen
zijn. Deze schoone resultaten, zijn wel
toe te danken aan de lever en weten
schappelijke kennis van M. Boucken
ooghe, die, iedereen is het eens hier
over den Staat de grootste diensten
Lit gezondheidsreden zag M Bou
ckenooghe zich verplicht naar Europa
weder te keeren, doch van heden af
kondigt hij zijn terugkeer naar het
zwarte land aan, zoohaast mogelijk hij
hersteld zal zijn. Men begrijpt dus <le
teleurstelling, welke dezen ieverig
agent heeft onderstaan, bij het verla
ten van een groot werk, dat hij 0,~
eenen zoo goeden voet had gebracht en
het verlangen, dat hij koestert dit
met recht gezegd de opbrengst zijner
arbeid met eigene handen te gaan in>
oogsten.
Naar het schijnt, zou M. Boucken
ooghe nog altijd besloten zijn, zijn
vroeger besluit uit te voeren. Hij jg 0p
het punt eene verbintenis aan te gaan
met de Congostaat, die hem de plaats
van Bestuurder der plantagiën van
Laag-Congo opdraagt. Hoe aantrek
kelijk ook dit offer wezen moge, den
ken'wij toch dat de dood van M. Goet
hals op onzen stadsgenoot eenendiepen
indruk heeft gemaakt en dat dit zal
hem te erdenken geven. In alle geval
kan M. Bouckenooghe met zijne onbe
twistbare bekwaamheden even zoo
schoone en ook wel min gevaarlijke
offers bekomen ale deze die men hem
toezegt. Wij raden het hem niet aan,
dat hij zijn leven wage, ondereen kli
maat, dat hem noodlottig zou kunnen
zijn-
Merci, cher confrère. II vous a plu
de rendre hommage a notre impartia
ble. Nous y sommes trés sensible
d'autant plus que vous adressez bien
rarement des compliments de ce genre
a vos adversaires. Vous reconnaissez
done que le compte-rendu que nous
avons donné de laffaire Voet était
exact, que nous avdns reproduit ïm-
partialement les dépositions des tè-
moins, que nous n'avons rien exagéré,
rien atténué qu'en un mot notre rela
tion aurait pu figurer au plumitif de
l'audience, Vous ajoutez que tout ceci
vous intrigue! Vous ne comprenez
pasVous vous demandez si le
plumitif de baudience est a la dispo
sition des redacteurs de la Lutte
Vous avez été trop gentil, cher con
frère, dans le débul de votre article,
pour que nous n'essayons de mettre
un terme a votre inquiétude ou tout
au moins a votre euriosité Notre
secret le voici nous sommes un jour
nal trés bien organisé dans les
grandes circonstances nous faisons un
appel a tous nos rédacteurs. 11 y en a
la-dedans qui sténographient trés
bien, informez vous auprèsdeMonsieur
Godtschalck, bourgmestre de Warnè-
ton, d en sait quelque chose il y en
est d'autres qui ont une excellente
mémoire; enfin il y en a qui sont trés
curieux et quelquefois indiscrets, mais
tous sont amis de la lumière et de la
vér i té.
Voilanotre secret.S'ilnous arriveun
jour d'assister a une réunion confra-
ternelle avec vos rédacteurs, nous les
mettrons au courant. Nous sommes
d'avis que la presse doit s outiller de
fagon a ce que dans toutes les affaires
qui touchent a l'intérèt public la
lumière se fasse c'est pour ce motif
que nous n'hésitons pas a vous dévoi-
ler notre organisation
II nous deplail, après vous avoir re-
mercié, cher confrère, de devoir vous
donner un démenti. D'après vous nous
chercherions a nuire aux établisse-
ments charitables de la ville. Vous
parlez de complotsVous mèlez a
notre article les noms de MM. Pau-
wels, Simoens et Van Raes
Nous protcstons énergiquement
contre vos méchantes insinuations.
Nous vous avons adressé de nombreu-
ses questions relatives a nos établis-
sements charitables, questions aux-
quelles jusqu'ici vous n'avez point
répondu Nous avons signalé aux
commissions administratives de ces
établissements les bruits qui couraient
en ville
Nous avons demandé des enquêtes.
Poujours nous avons agi dans un inte-
rèt public. Nous vous mettons au de»
de prouver que nous ayons fait des
personnalités. Cela n'entre pas dans
nos vues. Au contraire, nous voulons
il6Git U6W6ZGD.