"Ware democratische
wetten.
PVELLËS PARLEMENTAIRES.
Au Congo.
Rectification.
La Chambre.
Interpellation.
Ph. de C.
Kosteloos
vervoer per ijzeren weg
der landbouwkundige
voortbrengselen
L'abondance des mati-
ères nous force a ajourner
plusieurs articles Boer
Le fever, au Volkshuis
CoursesCantate neutre
etc.
Que nos collaborateurs
nous excusent.
M. le baron de Coninck de Merckem. II
y a des tarifs différents. Et puis, tantót vous
parliez du Stanley-Pool, tantöt c'était d'ail-
leurs.
M. de Smet de Naeyer, ministre des finan
ces. Pas du toutJ'ai toujours parié des
transports sur le trajet entier.
M. le baron de Coninck de Merckem. -
Supposez, d'ailieurs, qu'un de mes renseigne
merits soit inexact ce n'est pas au gouverne
ment a me le reprocher. Ne nous a-t-on pas
sans cesse trompé au sujet des affaires du
Congo
M. de Smet de Naeyer, ministre des finan
ces. Je vous mets au défi de citer un de
mes renseignements qui serail faux.
M. le baron de Coninck de Merckem.
Nous savons tous que tout ce qui a été avancé
par le gouvernement a été démenti.
M. de Smet de Naeyer, ministre des finan
ces Tout ce que j'ai avancé s'est vérifié.
M. le baron de Coninck de Merckem. Je
ne parle pas seulement de vous, mais de votre
prédécesseur.
M. de Smet de Naeyer, ministre des finan
ces. Je parle pour moi, et je vous mets au
défi de prouver que j'ai dit une seule chose
inexacte.
M. Magis. Je demande la parole.
M. la baron de Coninck de Merckem. Un
memhre du Sénat m'a affirmé qu'il savaitque
les faits que j'ai sigoalés étaient exacts. Maïs
eek a même été dit a Paris (Riies exclama
ties,)
Beaucoup de ceux qui sont revenus du Con
go et a qui j'ai eu ('occasion de parler, m'ont
dit qu'il s'y produit de graves abus. J'ai pris
des notes, et j'ai parlé ici de bonne foi. Est-ce
uneraison pour m'accabler
de Smet de Naeyer, ministre des finan
ces. J'ai rectifié, voila tout
M. Ie baron de Coninck de Merckem.
Quant je suis de bonne for et que j'avance des
faits qu'on me jure être exacts, je n'admets
pas qu'on me traite comme l'a fait M. Devnl-
der S'il se mettait sur ce pied, cela me dé-
plairaitsouverainement et je trouverais bien
un moyen de Ten empêcher. (Mouvement.)
-
't Is schoon om bemerken, hoe ons
oü jannen 't volk nu wat zeem aan de
lippen willen strijken, om hen de vijf
tien millioen van den Congo te doen
vergeten.
Nu is men in onze Kamer voor
goed den demokratischen weg ingesla
gen zoo leest men in 't behoudsge
zind Nieumske van den dag.
En raadt eens, lezers, welke grove
wetsontwerpen het zijn, waar men de
vieftien millioen voor 't zwart eizeren-
wegje en de vijf en zestig millioen van
het leger wil onder verduiken.
le Men gaat de helft der onkosten
voor liefdadigheid, ten laste van den
Staat leggen en de provintie voor zoo
veel ontlasten
Is 't niet prachtig wat zijn ons ka-
merheeren toch volksgezind, is 't niet
waar
't Volk betaalt zoowel de gouverne-
mentlasten als de provintie lasten
Bijgevolg, 't Is of wij zeiden lezers,
dees jaar gaat ge bezonder voordeel
genieten, tot hiertoe hebt ge altijd
uwen abonnementsprijs genomen uit
uwen rechterbroekzak, maar nu, als
blijk van genegenheid, moogt ge eens
betalen uit uwen linkerbroekzak.
Met de naaste stemming zullen ze
dit afnemen van den Staat misschien,
en weerom op de provintie leggen
uit overmaat van volksgezindheid
2e De premie van de lotelingen die in
't lot vallen, gaat verdubbeld wor
den
Wie gaat de vermeerdering betalen,
Kamerheeren
Gij, uit uwen eigen zak? dan is 't
eerste klas, maar ik vrees
En daarbij,'t mocht uit uwen zak
zijn, dan nog is 't maar een middelke
om de bloedwet min hatelijk te maken
bij ons volk, om ze te gemakkelijker
te kunnen doen voortbestaan en in
voege te houden, tot het schip van te
ven jaar gereed zijn om ons jongens
naar den Congo te sturen.
Si hat de loting af, of neem een vrij
willigersleger, en geef dan zooveel ge
wilt, we zullen geen woordspreken. (1)
3e Tien millioen aan de verbetering
der wegen. Kust uw hand Belgen, ge
krijgt en millioen voor al de wegen
van uw land en 't ijzerenwegelke uit
Afrika krijgt er vijftien millioen.
Mijn waarachtig, ons Kamerheeren
zullen 't vel afgaan van bravigheid
Zijn dit nu toch geene deugdelijke
demokratische wetten die zonder
groot lawijt door onze doorluchtige
Kamerheeren gestemd worden
Zwijg pietje, ik koop u te fluit
eene kermis. Jef.
(Uit Klokke Roelandorgaan der
Christene Volkspartij, van Ni-
nove).
Persoonlijke meening van Klokke Roe
land /N. V.
Des renseignements inexacts nous
ont fait dire, dans notre dernier numé
ro, que M. d'Oultremont, sénateur
d'Ath ólu au cri de Pas un sou pour
le Congo avait voté la convention
engageant la Belgique pour quinze
millions envers le chemin de fer du
Congo.
Nous avions été induits en erreur,
comme la Rèforme au compte-rendu de
laquelle nous avions emprunté le ren-
seignement que nous rectiüons.
M. d'Oultremont a voté non, confor-
mément aux engagements pris par lui
envers ses électeurs.
Voici comment la Rèforme, rectifiant
son erreur, en explique l'origine tout
le monde avait compris,dans les tribu
nes et même sur les bancs du Sénat,
que M. d'Oultremont avait voté oui,
puis s'étaot repris avait voté non. La
faute en serait au greffier, qui aurait
enregistré machinalement un vote affir-
matif, alors que M. d'Oultremont avait
émis du premier coup un vote négatif.
Nous nous empressons spontanément
de rectifier l'erreur ou. nous avons été
induits.
La Chambre a commencé la discus
sion du budget de l'agriculture, des
beaux-arts et des travaux publics ce
qui a procure une salade de discours
oü s'entreioêlent les fumiers, Part dé-
coratif, les étalons auxquels M. De
Bruyn a adressé un salut sympathique,
les routes et canaux, etc., etc. II pa-
rait que le pays eüt été en danger si
l'on avait discuté a part chaque cha-
pitre du budget.
La Chambre a abordé Vendredi la
discussion de la loi relative aux élec-
tions provinciales.
Le projet modifiant quelques forrna-
lités de l'élection a été adopté a l'una-
nimité.
Celui qui détermine le corps électo-
ral pour la province a donné lieu a
une discussion plus importante.
M. l'abbé Daens a déposé des amen-
dements disant que le corps électoral
pour la province sera le même que
pour la Chambre, que les élections
provinciales auraient lieu cette année le
30 Aoüt, en temps normal le premier
Dimanche de Mai que la representa
tion proportionnelle serait appliquée
intégralement et loyalement.
M. Lorand et plusieurs de ses collè-
*ues socialistes ont demandé par amen
dement l'application aux élections pro
vinciales du suffrage universel pur et
simple et de la R. P. intégrale.
M. Schollaert, vu l'importance des
amendements Daens et Lorand, en a
réclamé le renvoi a la section centrale,
c'est-a-dire aux calendes grecques.
Ces amendements ont été écartés par
la question préalable (admise par 52
voix contre 51)ce qui dispense la
Chambre de se prononcer sur le suffra
ge universel a la veille des élections
iégislatives.
Un amendement de M.Van Naemen,
fixant au 4 Octobre les élections 'provincia
les de 1896, a été adopté. Les autres
années, les élections provinciales au-
ront lieu le premier Dimanche d'Octo-
bre.
Le projet de loi dans son ensemble
a été voté par 50 voix contre 30 et 5
abstentions (dont M. Beernaert, qui ne
veut pas consacrer, même d'une fagon
provisoire, le régime majoritaire).
M. Fris, député de Malines, a inter-
pell au sujet de la révocation, par le
conseil communal liberal, d'un em
ployé communal et de trois agents de
police, et de la suppression de plusieurs
emplois communaux.
U résulte de la discussion que l'ad-
ministration de Malines avait de gra
ves motifs de plainte contre les em-
ploy és révoqués que d'autre part les
emplois supprimés étaient inutiles et
avaient été créés par l'administration
cléricale pour caser ses créatures.
Seulement, l'administration libérale
de Malines a agi trop brutalement,
suivant une procédure inadmissible,
en révoquant sans les entendre l'em-
ployé et les agents de police dont il
était question.
A noter l'aplomb de M. Schollaert,
qui a osé dire que dans le iparti catho-
lique on n'a jamais frappé quelqu'un
en raison de ses opinions.
Non dans ce parti, on frappe les
gens non paree qu'ils ont telles opi
nions, maïs paree qu'ils les ont expri-
mées. La distinction est jésuitique.
Onder dezen titel geven de klerikale
dagbladen van Ieperen een artikeltje
weder van den Petit Beige dat heel
eenvoudiglijk eene vervalsching uit
maakt, welk een progressiste dagblad
in deze bewoording schandvlekt
X v i enl o p per ij
De Petit Beige geeft bijna volkoment-
lijk eenen dienstorder van liet bestuur der
ijzeren wegen betrekkelijk het kosteloos
vervoer der groenten, der fruiten, der bo
ter, van den room, der kazen, der eieren,
van het hofgevogelte en van den melk die
de landbouwers en veldbewoners in de stad
gaan leveren.
Hij eindigt als volgt
Deze nieuwe gunst van het gouverne
ment voor den landbouw zal door het land
met vreugde en erkentelijkheid ontvangen
worden. De maatregelen die wij komen aan
te duiden stichten voor den buiten aanzien
lijke voordeelen en eone blijkbare bescher
ming.
In naam der katholieken bedanken en
wenschen wij het Staatsbestuur en M. Van-
denpeereboom geluk over zijne bezorgdheid
voor den buiten.
Daar deze maatregel van het wettig be
sluit in den Moniteur niet was voorafgegaan
geweest, lubben wij ons willen verzekeren
van hetgeen hij als oprecht nieuw aanbood.
Na genomen inlichtingen, bestatigden wij
dat er kwestie was van eene sedert lange
jaren bestaande gunst De eenige meu-
w.gheid bestaat in de aanvaarding van den
melk op eenen namiddagtrein, te gelijk met
eenen morgentrein. En daarmede is het
volstrekt al.
Zoo de Petit Beige in extenso het dienst
order had opgenomen, zou alle man bevre
digd geweest zijn, omdat deze bekendmaking
van deze omstandigheid gewaag maakte.
Hij heeft zich juist aan het noodige punt
stilgehouden, om het publiek te doen geloo-
ven dat er spraak was van eene nieuwigheid
en eenen lofzang ten gunste van het Staats
bestuur aan te heffen. Het is kiesoplichterij,
maar in zaak van boekhouden heet dit eene
vervalsching door nalatigheid, hetgeen zon
derling voorkomt, juist in het nummer waar
een ander katholiek dagblad van wezenlijke
vervalsching beschuldigd wordt.
La mort de M. I'avocat
Loloiig-.
La Justice sociale a obtcnu des rensei
gnements précis sur la mort de son
collaborateur M. A. Lelong.
M. Lelong est mort a bord de YE-
duard Bolden, et non a Las Palmas,
comme 1 ont dit les journaux bruxel-
lois induits en erreur par la concision
du telegram me daté de Las Palmas et
(i) L'abondance des matières nousTforcés
a ajourner jusqu'au présent numéro les arti-
culets reunis sous le titre Au Congo.
portant simplement ces mots L«t
décédé. el0ü§
Voici les renseignements intéressant
que publie la Justice sociale 8
D'après les renseignements du capita'
Taggenbrock, commandant del'Eduard
Bo/tien, M. Lelong s'était admirablement
porté pendant le cours de son voyage d'An
vers au Congo. II n'avait souffert du mal rf
mer que pendant les premiers jours. 6
Sa gaieté ne i'avait pas quitté, et au cout-
d'une soiree donnée a bord, il se chare»
même d'un role comique de son invention
On sait qu'il supporta courageusement la
deception qu'il eprouva,le 30 Mars, a Boma
le jour même de son arrivée, en apprenant
que le commandant Lothaire avait choisi son
défenseur.
Pour faire diversion a cette facheuse
mésaventure, il partit pour Kimpessé, vou-
lant se rendre compte par lui-même de letat
du chemin de fer.
Quelques acces de fièvre qu'il ne voulut
point combattre dès le debut, avec assez
d'énergie, l'avaient atteint au Congo.
Aussi lorsque, le 14 Avril, il reprit 1'^-
duard Bohlenavait-il déja le germe de la
fièvre qui l'envahit quelques jours plus tard.
Le 21 Avril, au retour d'une promenade
a Lagos faite en compagnie du capitaine
Taggenbrock, il se plaignit d'une douleura
la nuque,semblable a celles que Ton éprouve
parfois après une insolation.
Le navire resta en rade jusqu'au 25
Avril.
Le 24, Lelong prit encore ses repas a ta
ble, mais vers la fin de la journée, ne se sen-
tant pas bien, il fit appeler dans sa cabine
le commandant Michel, qui, comme lui, re-
venait du Congo et a qui il fit part de ses
pressentiments de mort.
Hélas on se trouvait alors a quatre
lieues de terre.
Le 25 Avril, vers dix heures, il perdit
connaissance le malheureux garcon, que l'on
avait plongé dans un bain d'eau'glacee, ren-
dit le dernier soupir a midi cinquante, un
flot de sang empourprant tout son visage au
dernier moment. II succombait a une malaria
contractée au Congo, et dont l'ardent soleil
de la cóte avait sans doute hate le pernicieux
effet.
II n'a done fallu a M. Lelong que
quelques jours de séjour a terre pour
ressentir, d'une fagon irrémédiable,
l'influence néfaste du climat du Con
go qu'il avait peut-être vanté, sur la
foi de renseignements officiels mais er-
ronés, dans sa campagne pour la repri
se immédiate du Congo, il y a un an.
I/ali'aire Lotliaire.
Le Gouvernement anglais a l'inten-
tipn d'interjeter appel du jugement du
tribunal de Boma qui a acquitté le
commandant Lothaire. L'affaire revien-
drait prochainement devant la section
du Conseil supérieur de l'Etat du Con
go siégeant a Bruxelles si le gouverne
ment anglais donnait suite a son inten
tion.
M. Lorand devait interpeller Mardi
26 Mai au sujet de ce que peut avoir
d'irrégulier la constitution d'un tribu
nal par un pays étranger pour juger
en Belgique un délit commis a l'étran-
qer.
M. Begerem a prévenu Interpella
tion en annongant qu'aucun appel offi-
ciel n a été interjeté. Le Gouvernement
anglais n'a pris qu'une mesure conser
vatoire qui peut rester sans effet.
M. Lorand a rappelé que, d'après la
Constitution, unBelgene peut être jugé
en Belgique par une juridiction rele
vant d'un Etat étranger.
M. Begerem s'est refusé a se rallier
a la théorie juridique exposée par M.
Lorand. Ce qui revenait a dire qu'il ne
voulait pas s'engager a ne jamais lais
ser violer la Constitution.
Voila notre Constitution qui sera
peut-être déchirée pour faire plaisir a
l'Etat du Congo, lequel Etat a pour
chef notre Roi qui a juré fidélité a la
Constitution! Elle va bien,l'absorption
de la Belgique par le Congo.
L'état sanitaire.
Le correspondant anversois du Peo
ple d.it tenir du frère d'une des victimes
du Congo que l'Etat sanitaire est trés
mauvais, tant a Boma qu'a Matadi.
A Boma, des höpitaux volants ont dü
etre établis, ce qui n'est pas précisé-
ment l'indice d'une situation hygieni-
que favorable.
D'autre part, des renseignements
particuliere nous permettent d'affirmer
qu'a Matadi les décès n'ont jamais été
aussi nombreux que depuis six mois.
Mais les beiges au Congo ont regtt
l'ordre de se taire il est impossible
d'avoir des renseignements précis.
Ph. de C.
ïfc