WÊSM0 B*araissant le Namedi. l'union fait la force. Admiuistration et Redaction me au Beurrc, 20, Yprcs. Journal libéral démocriatique d'Ypres et de FArrondissement Vrijzinnig volksgezind weekblad van Ieperen en van het Arrondissement Ge qui reste èt faire. De hervorming van het Kiesstelsel. La Pucelle d'Ypres. Samedi, 25 Juillet 1896. 5 centimes le numéro. 2e année. N° 59. .£t Onzedelijk, gevaarlijk. L'éducation des masses. La R. P. Ph. de C. Incurie administrative. PRIX DE L'ABONNEMENT Par an 3 francs. Par an 3 fr. SO. Annonces 10 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. Verschijnende des Zatei'dags. EENDRACHT MAAKT MACHT- Onzedelijk en gevaarlijk mag de overwinning der klerikalen in den jongsten kiesstrijd genoemd worden Onzedelijk De klerikale gekozenen van Brussel hebben het zelf onder verscheidende vormen bekend. Onze delijk omdat eeuwen-oude en over tuigde tegenstrevers, liberalen, uit schrik of om persoonlijken haat te koelen voor de klerikalen stemden, en aldus over al de politieke wandaden onzer verdrukkers de absolutie gaven. Onzedelijk omdat hemel en hel, de godsdienst en deg eestelij kheid weeral de hoofdrol gespeeld hebben in den politieken kamp waarin het lot onzes lands, onze wereldsche belangen alleen beslist moesten worden. De godsdienst heeft zoo min iets gemeens met onze politieke toestanden als de processie met de kermis. De godsdienst kan alleen verlaagd, bemorst daaruit op komen. Gevaarlijk is de ongelijke, onrecht vaardige toestand, waarin de partijen thans tot elkander en het bestuur tot het volk staat, omdat de uitslag der kiezingen geenszins de onderscheidene partijen naar recht en bilijkheid vertegenwoordigd, omdat de minder heid des volks regeert over de meer derheid ervan. Gevaarlijk is die overheersching eener achteruitkruipende klas op een volk, dat zonder het meervoudig stem recht, klaar en duidelijk zijne wen- schen naar hervorming en vooruitgang zou bevestigd hebben. Gevaarlijk is de toestand der roeke- loozen, die in gezegde omstandigheden langer zouden weigeren gehoor te ge ven aan de stem hunner in schijn maar verplettende tegenstrevers. Men ge- denke de kracht, waarmede die stem zich liet hooren tijdens de constituante. Gevaarlijk is het, bij middel van het verachterde deel des volks, met de stemmen der dweepzuchtige, door de papen opgewonden buitenlieden, aan de bevolking der groote steden, aan de verlichte centrums een regiem te blijven opdringen dat aandruischt tegen gezonde reden, rechten tijdgeest. Verderfelijk ook werkt het onbe schaamd ten toon gespreide stelsel van twee maten en twee gewichten op den geest der openbare ambtenaars de geestelijkheid en hare slippedragers, allen bezoldigd door Staatskas werpen zich hals over kop in het gewoel der partijen om het klerikalism te doen doordragen en alwie hunne midde- leeuwsche gedachten niet deelt wordt door onze meesters onverbiddelijk den mond gesnoerd of als glas verbroken. Onzedelijk, gevaarvolle toestanden brengen meestal de gruwelijkste ram pen te weeg. La situation laite au parti libéral par les élections du 5 et les baliottages d.u 12 Juillet parait des plus mauvaises. Cléricaux comme socialistes prédisent la prochaine disparition du parti libé- r&L qui se scinderait en deux frac tions l'une finissant dans les bras des cléricaux, l'autre s'absorbant dans le parti socialiste. A notre avis, le parti libéral n'est pas si bas. Mais pour qu'i) se relève, il faudra qu'il s'engage de plus en plus résolument dans la voie des réformes démocratiques inscrites au programme progressiste. Et tout d'abord, il faudra faire con- naitre ce programme, il faudra aller prouver a cette masse d'électeurs üot- tants qui suffit souvent a décider du sort d'une élection, que les réformes progressistes ne seront ni des actes ré- volutiomiaires, ni des actes de spolia tion, ni le prélude du chambardement general qu'annoncent les Bilans rouges et autres attrape-nigauds. La preuve sera facile a faire. II sera facile de prouver, mêine aux gens dont l'éducation politique n'est pas faite et dont l'aff'oiement fait les victoires clé- ricales, que les réformes démocrati ques sont un gage de stabilité et de sécuritécar ces réformes out pour but l'amélioration du sort de cette classe ouvrière qui aspire vers la j ustice a elle düe et s'est organisée pour l'obtenir. Une fois ia légitimité et l'imminente nécessité des réformes démocratiques démontrée a ceux qui les ignorent en core, il ne sera plus a cramdre qu'une peur irraisonnée des aspirations et de f'organisation socialistes les jette du cötó des cléricaux et fasse tourner au profit de ceux-ci une élection oü la ma- jorité des électeurs s'est netternent prononcée contre ie cléricaiisme. II faudra pour cela au libéralisme nn effort de propagande dont nombro de ses adeptes se sont montrés capables et qui ont valu au libéralisme les rares succès dont il ait pu se vanter depuis douze ans. Les libóraux bruxellois se seraient montrés capables de pareil effort, si les divisions du parti liberal n'en avaient découragó beaucoup. Ce n'est pas en se chamaillant entre Ligue et Association qu'on réalisera l'union c'est en ralliant a une politi que libérale et démocratique ceux qui sont prêts, par ignorance, a se mettre du parti qui leur fera le plus peur des autres. La est le secret de futures victoires libérales, non-seulement a Bruxelles, mais dans tout ie pays. Une chose essentielle a réaliser, ce sera donner a chaque parti la repré- sentation qui lui revient, d'après ie nombredeses adhérents, dans les assem bles publiques. II est impossible qu'a l'avenir une minonté continue a em- porter tous les sièges dans une circon- scription au détriment de la majorité, exclue de toute représentation ce qui est le cas pour Bruxelles depuis deux ans. Les raisons de justice en faveur de la R. P. ont été trop souvent exposées pour que nous y revenions. Nous publions d'autre part un arti cle de M. G. Lorand qui développe les motifs pour lesquels la R. P. est préfé- rable a tout autre remaniement de notre système électoral. Le Patriote repousse le vote unino- minal, qui, semble-t-il, aurait assez de faveur au ministère paree qu'il permet un triturage des circonscriptions que les cléricaux ne feraient certes qu'en vue de conserver la majorité. Quoique le Patriote se place unique- ment au point de vue du parti clerical (l'intérêt général le laissant indifférent) ses motifs sont intéressants a connai- tre Le vote uninominal lie vaut rien pour les motifs suivants qui nous paraissent péremptoi- res l* Dans aucun pays de vote uninominal n'existe une règle fixe déterminant un rapport nécessaire entre la population et la représen tation. En Belgique, ce rapport est de 1 a 40,000. Comment diviser le pays en circons criptions comptant exactement ctiacune 40,000 citoyens? 2" La population croissant sans cesse, il faudrait procéder a un nouveau découpage gé néral des arrondissements, au moins tous les dix ans 3" Si l'on adoptait le vote uninominal, la population catholique des villes ne serait plus représentée. Anvers, Gand, Bruxelles, etc., n'auiaient plus d'élus catholiques alors qu'il y existe de trés fortes minorités catholiques. D'un autre cöté, les libéraux et socialistes des campagnes ne seraient pas représentés davantage, maïs leur minonté est souvent in- signifiante. fl n'y aurait done pas compensa tion entre les pertes subies par les partis de gauche et de droite. Le système serait fatal la droite 4° Le parti cathoiique deviendrait un parti presque exclusivement rural, ce qui serait un danger 5° Les énormes majorités que donnent ac- tuellement au parti catholique, les campagnes, ne ressortiraient plus dans leur vraie propor tion 0U Dans les districts industries, il n'y aurait plus que des députés socialistes. Les libéraux ni les catholiques n'auraient, dans ces régions, aucune part de représentation 7° Enfin, ie vote uninominal n'assure pas exactement la représentation des partis, puis- qu'il ne laisse en présence, au ballottage, que deux nuances politiques, et donne lesiège dis- puté a l'un d'eux, bien que celui-ci ne repré- sente en réalité qu'une rninorité. Nos lecteurs feront aisément la part de l'esprit de parti dans l'appréciation du Patriote. Elle n'en est pas moins juste sur plusieurs points. Dans notre prochain numéro, nous dirons ce que nous pensons de l'allian- ce libérale-sociahste. Le défaut de place nous force a ajourner cette par- tie de notre article. Er wordt aangekondigd dat minister Schollaert vast besloten is, het huidig kiesstelsel te wijzigen. Men weet nog niet bij welk stelsel hij zich zal aansluiten, doch daar hij een persoonlijke vijand der rechtvaar dige hervorming, de Evenredige Verte genwoordigingis, mag men voorzien dat hij dit stelsel niet in aanmerking zal nemen. Eerder gelooft men dat hij zal voor stellen de groote kiesomschrijvingen te versnipperen en het tweenamig stel sel invoeren. Die hervorming telt vele partijgan gers, doch evenveel vijanden in de par tij van M. Schollaert zelve. De meeste der katholieke bladen zijn er vijandig aan en stellen er de Even redige Vertegenwoordiging verre bo ven. Het blad Le Patriote haalt afdoende bewijzen aan om heteennamig entwee- namig stelsel af te keuren, alhoewel als partij, de klerikalen voordeel zou den hebben bij het invoeren van 't ééu- namig of het tweenamig stelsel... In de Revue de Belgique houdt de ge leerde schrijver M. Goblet d'Alviella zich ook onledig met het hervormen van ons kiesstelsel. M. Goblet is warme partijganger der Evenredige Vertegenwoordiging en zijne bewijsvoering is doorslaande. Schrijver wil van het éénnamig of tweenamig stelsel, door de Chronique verdedigd - de oude sukkel zoekt al tijd naar een extraatje niet hooren en ziet er alle kwaad uit vloeien. Het besluit van M. Goblet is De slechtste wijze van toepassing der Evenredige Vertegenwoordiging is nog verreweg verkiesbaar boven het beste meerderheidsstelsel Sacrée Pucelleva A peine lancée par notre saint clergé dans l'espoir de faire de ponnes bedides affaires plus tard, la voila qu'elle a déja une faute grave sur la conscience Elle a incité un rédacteur du Journal d' Ypres a com- mettre de gros péchés par injures et, circonstances aggravantes, injures a- dressées a une soeur encore a la con- soeur La Lutte-De Strijd Voilons-nous la face mais espérons toutefois que la Pucelle et son mal adroit chevalier de la plume obtien- dront l'absolution quand beaucoup de dons d'argent, de riches costumes of- ferts par des fidèles seront revenus a cette Eglisef'ondée parun pauvre char- pentier qui chassa naguère les mar- chands du Temple. Espérons aussi que notre saint cler- trouvera un jour les restes de la ucelle. La Pucelle, plus ou moins canoni- sée, il y aurait une riche mine d'ex- ploitation dans ses reliques. On a découvert récemment des osse- ments de femme au Pannestraatno serait-ce pas ga, par hasard. Cette sacrée Pucelle nous intrigue Qui est-elle En quelle année est-elle morte Le fac-similé qu'on nous donnera a, la Thuindag ne nous satisfait pas Cela ne prouve rien de son existence antérieure. Et puis est-elle assez digne, assez en odeur de sainteté pour être représentée dans un cortege religieux Henritje, éclairez-nous Nous avons déja signalé l'état déplo- rable des accotements de la rue de Lille. Tous les jours l'ingénieur de la ville peut le constater quand il met le nez a sa porte. Nous croyons toutefois qu'il en aura référé déja a l'échevin des travaux publics. A ce dernier incomberait la faute. Allons, M. Berghman un bon mou vement Occupez-vous pour une fois vous-même des affaires de votre dépar tement. Le public ne dit déja que trop que vous n'êtes qu'un échevin inparli- bus, un sous-ordre attendant le bon plaisir de M. le maïeur. La Thuindag approche, exécutez- vous de suite pour ne pas donner aux étrangers une triste opinion de notre cité. POUR LA VILLE, POUR LA PROVINCE, pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deuxFlandresJs'adresser a l'Agence Havas, Bruxel- les rue de la Madeleine, 32, et a Paris, 8, Place de la Bourse. A-V*4 C£*- ■»w>r«ewiK«-

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De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 1