Philippe de Comixes.
Groot BAL
De uitgaven
Au Congo.
Réforme indispensable.
Georges Lorand.
Fl. bartier,
Boterstraat, 19, Ieperen.
UN MONSIEUR «i
État-Civil d'Ypres,
STAD YPEREN.
OUD YPER,
Vrijen ingang.
ZONDAG 2 AUGUSTUS 1896
Que l'on rapproche ces chiffres de
ceux qui démontrent la concentration
gradueile de 1'industrie, par la dispari-
tion des petites exploitations au profit
des grandes.
Que sera-t-on forcé d'en conclure
Que chaque année diminue le nom-
bre de ceux qui, possesseurs de leurs
instruments de travail, sont indépen-
dants et libres dans leur travailque
chaque année une partie de ceux-la,
expropriés d'une fagon quelconque(par
la concurrence en général) de leurs in
struments de travail, vont grossir le
nombre des prolétaires, de ceux qui
doivent pour vivre, louer leur force de
travail a un propriétaire d'instruments
de travail généralement incapable de
les mettre en oeuvre lui-même.
II y a la un phénomène économique
d'une importance capitale, mais dont
nos gouvernants paraissent ne pas se
rendre comptela constitution gra
dueile d'une société oü l'on verra d'un
cöté, quelques individus propriétaires
des instruments de travail et netravail-
lant pas, de l'autre la masse énorme
des travailleurs ne possédant pas, mais
mettant en oeuvre la propriété des au-
tres. Toute classe intermédiaire aura
disparu.
II faut croire que cette situation pa-
rait trés normale a nos gouvernants ou
qu'ils sont trop ignorants pour l'avoir
constatée. Ph. de C.
van den paus beloopen jaarlijks onge
veer 7,000,000 fr. welke zoowel bij el
kander worden gebracht uit de renten
van het kapitaal waarover de paus be
schikt, als door de St-Pieterspenning,
die jaarlijks miljoenen in de pauselijke
schatkist doet stroomen. Hoeveel het
pauselijk bezit is, schijnt niemand te
weten.
Al het geld wordt door Leo XIII zelf
beheerd en in eene brandkast wegge
sloten in zijne partikuliere apparte
menten en zelfs als deze worden
schoon gemaakt, blij ft hij op den drem
pel van zijne deur staan om zijne
schatten te bewaken.
L'affaire Lothaire.
C'est le Lundi 3 Aoüt que viendra
devant le Conseil supérieur de l'Etat
du Congo, siégeant a Bruxelles, l'appel
de la sentence d'acquittement rendue
Sar le tribunal de Boma dans l'aflaire
u commandant Lothaire.
La Cour sera composée de M. De
Volder, sénateur, président, MM. De
Jaer, représentant et L. Wiener, con-
seiller provincial, juges. M. Lothaire
sera défendu par M"e Graux.
Nous allons done assister a ce spec
tacle non encore vu jusqu'ici et dont
l'inconstitutionnalité est évidente un
tribunal étranger, siégeant en Belgi-
que pour juger un délit commis par un
Beige a l'ótranger. Quelle sanction
pourrait bien avoir pareil jugement,
en cas de condamnation 11 faudrait
renvoyer M. Lothaire au Congo pour
lui faire subir sa peine. Cela tiendrait
de l'opérette,si ce n'était letémoignage
d'un complet aplatissement de l'Etat
du Congo devant l'Angleterre,au détri
ment d'un homme qui, en tout état de
cause, a rendu de grands services a
l'Etat du Congo.
L'humiliation iruposée par l'Angle-
terre a l'Etat du Congo est mieux prou-
vée par les renversants détails que
voici, publiés par le National Bruxel-
lois
L'affaire Lothaire devient de plus en plus
mystérieuse. Ce que le public beige en con-
nait n'offre que de lointaines ressemblances
avec la réalité des faits.
II est prodigieux que des cboses qui se
passent au su de tant de personnes restent
a ce point dans la pénombre. Le Congo gar
de bien ses morts et ses secrets.
Pour aujourd'hui.affirmons sans craindre
aucun démenti autorisé, que c'est non pas
l'Angleterre mais l'Etat du Congo qui en
appelle du jugement d'acquittement rendu
a Boma en faveur de M. Lothaire.
L'ordre d'en appeler a été envoyé de Bru
xelles de la part du roi souverain a M. Wa-
ai9> lieutenant-colonel de l'armée beige,
gouverneur général du Congo. Mais il s'est
ah qu'aucun des représentants du parti
congolais n'a voulu ou n'a pu signer l'appel:
M. Claes a nettement refusé.
Dreuer a soulevé une objection de
procédure tirée de la nouvelle organisation
judiciaire du Congo il a eu a ce sujet un
entretien de plusieurs heures avec M. le
gouverneur général.
M. Hortsmans n'a pu être invité a sup-
pléer ses deux collègues, il est relevé de ses
fonctions et sans emploi depuis qu'il a éner-
giquement refusé de requérircontre Lothaire
en qualité de procureur d'Etat, devant le
tribunal de Boma.
Les trois honorables magistrats que nous
venons de citer étaient en disgrace au mo
ment du départ du dernier bateau arrivé en
Europe. On parlait même de leur prochain
retour dans la mère-patrie.
Fïéanmoins, l'appel contre M. Lothaire a
été signé, voici comment
M. Cornélis, étudiant en médecine, atta
ché au service de l'Etat, a recu avis, de la
part des autorités supérieures, d'avoir a
disposer, mais pour cette fois seulement,
de la signature du procureur d'Etat. Ce qui
a été fait.
Le nouveau procureur d'Etat est désigné,
dit-on. C'est M. D'Heygere, ancien rédac
teur de l'Escaut.
II est done faux que l'appel soit dü a l'An
gleterre. A moins que, par un comble
d'humiliation, l'Etat... indèpendant du
Congo n'ait été contraint par l'Angleterre
d'en appeler du jugement de sonpropre tri
bunal de Boma, contre un de ses plus bril-
lants et de ses plus désintéressés dèfenseurs,
d raison d'un acte dont il a lui-même pro-
clamè la parfaite correction tout en pay ant
du chef de eet acte de lourdes indemnités d
l'Angleterre et d VAllemagne.
Détail inoubliable c'est cependant l'Etat
du Congo qui avait pris a sa charge, sous
forme d'enquête juridiquesur la situation
du chemin de fer, les frais de voyage et de
séjourdu regretté M. Lelong, désigné par
des membres du Cercle colonial congolais
pour aller défendre M. Lothaire a Boma.
Toute l'attitude de l'Etat du Congo
dans cette afiaire a été plus que bizar
re, et n'est pas faite pour lui donner
beaucoup de prestige ni pour donner
confiance a ceux qui le servent.
I^es révoltes.
Nous avons reproduit dans notre
dernier numéro un article de VEtoile
beige au sujet des révoltes du district
de l'Equateur.
II parait que d'autres districts encore
sont troublés par des révoltes d'indigè-
nes. comme le prouve ce communiqué
offioieux de l'Etat du Congo, publié
par les journaux de Samedi dernier
t Des nouvelles, qui viennent de parvenir
du Congo annoncent que le commandant
Chaltin vient d'infliger' une sangiante dé-
faite aux chefs M'Bili, M'Bima et N'Doruina,
de la région de l'Quellé, révoltés depuis
longtemps contre l'autorité de l'Etat. Nos
lecteufs se sou viennent certainement que le
chef N'Doruma avait traitreusement fait
assassiner, le 19 Mars 1885, le lieutenant
Janssens et le sergeant Van Holsbeeck. Jus
qu'ici ces crimes étaient restés impunis.
Au cours du combat livré contre N'Doru
ma, le 5 Avril dernier, le commandant
Chaltin a été blessé a la main gauche par
une balie heureusement cette blessure est
sans gravité.
C'est le moment de répéter qui
paiera la note
Toutes ces expéditions ne se font pas
sans argent, l'Etat du Congo n'en a
pas attendons-nous a nous en voir de-
mander sous peu, malgré toutes les
promesses faites. Si les députés deman-
dent des explications, le ministère leur
chantera la BrabanQonne de M. Régu-
lus Elime, la droite s'en déclarera sa-
tisfaite, et voterales subsidesnouveaux.
Le passé nous en est garant
La destinée du parti progressiste semble
être de ne connaitre que les défaites électo-
rales et les victoires d'idées. Vaincu sans
cesse aux élections, il voit ses idéés, son
programme, les réformes qui sont le but
même de son existence faire leur trouée
dans les divers partis et au Parlement pas
ser dans les lois et la Constitution.
L'une de ces idéés fondamentales est la
représentation proportionnelle. Nous avons
voulu en faire le corollaire du suffrage uni-
versel, et l'on doit déplorer chaque jour
davantage de ne pas nous avoir écoutés
alors. Mais voici que notre dernière défaite
met la question plus que jamais a l'ordre
du jour et le seul résultat pratique de la
grande victoire cléricale de Dimanche der
nier semble être d'imposer a tous l'évidente
nécessité d'une réforme électorale qui mette
fin au régime majoritaire.
Les journaux cléricaux eux-mêmes sont
pleins do dissertations sur la représentation
proportionnelle, sa nécessité, ce qu'elie eüt
donné si on l'eüt appliquée aux élections du
5 Juillet. Les vainqueurs eux-mêmes, qui se
sont sentis si pres d'être vaincus et n'ont du
leur salut qu'a quelques milliers de défec-
tionnaires du centre gauche, proclament
que leur victoire est purement artificielle et
que leur énorme majorité de 70 voix a la
Chambre ne répond a rien de réel dans le
pays.
Et en effet, ilsuffisait du déplacement de
sept mille voix a Bruxelles, de cinq mille a
Anvers, de quelques centaines a Nivelles et
a Philippeville, c'est-a-dire du déplacement
de quatre mille électeurs a trois voix, pour
qu'au lieu d'une majorité de soixante-dix
voix le gouvernement clérical n'eüt plus de
majorité du tout.
Ces soixante-dix voix de majorité repré-
sentent quatre mille bourgeois qui votaient
habituellement pour les libéraux et qui, par
une peur absurde du a partage que per-
sonne ne demande, sont allés porter leurs
triples votes aux hommes du faux bilan
rouge. C'est grace a ce déplacement que les
plus grandes agglomerations urbaines du
pays, Bruxelles et Anvers, sont sans re
présentation au Parlement.
Quelle prime au mensonge et a la corrup
tion Quel danger pour le pays, qui a failli
faire une revolution pour conquérir a tous
le droit de suffrage et ou, grace au régime
majoritaire plus encore qu'au vote plural, la
majorité des citoyens est représentée par
des députés dont elle ne veut pas et qui
vont gouverner et légiférer contre elle.
Un tel régime ne peut évidemment durer
et tout le monde en convient. Ceux qui ne
réclament pas la représentation proportion
nelle demandent le découpage des arrondis-
sements. Personne ne défend le statu quo.
Si ce statu quo ne donnait pas au gouverne
ment clérical une majorité de 70 voix, il y
aurait done unanimité, des la rentree des
Chambres, pour faire une réforme électo
rale qui donne le pouvoir a la majorité et
une représentation equitable aux minorités
Mais ce serait trop présumer de l'intelli-
gence politique de nos gouvernants que de
les croire capables de comprendre cela ils
voudront user et abuser de leur majorité de
hasard ils voudront la perpétuer. Et pour
cela ils recourront au découpage des grands
arrondissements, en appliquant par exemple
a ces arrondissements découpés la cari
cature de représentation proportionnelle
que M. Schollaert a introduite dans la loi
communale. M. Woeste ne veut pas de la
représentation proportionnelle qui permet-
trait aux démocrates chrétiens de l'abbé
Daens d'avoir des candidats dans tous les
arrondissements flamands et d'en faire pas
ser partout. II préfère le découpage. Et
malheureusement il est un certain nombre
de journaux libéraux qui, malgré les voeux
de l'immense majorité de leur parti, s'ob-
stinent a demander le scrutin uninominal
ou binominal et ne paraissent pas s'aperce-
voir qu'ils font ainsi le jeu de M. Woeste et
de ses complices.
Nous n'aurons pas le scrutin uninominal
ou binominal, et c'est fort heureux. Le gou
vernement lui-même est d'avis qu'il serait
inconstitutionnel dedécouper le pays en ar
rondissements n'élisant qu'un ou deux dépu
tés, l'article 45 de la Constitution ayant été
revisé précisément pour rendre possible
l'application de la représentation proportion
nelle et ce découpage-la ren iant cette appli
cation totalement impossible. De plus, com
me la Constitution veut qu'il y ait un
député par 40,000 habitants il faudrait
remanier sans cesse les circonscriptions
uninominales ou binominales, de sorte que
le parti au pouvoir pourrait se livrer a tous
les tripatouillagos malpropres de la géogra-
phie électorale. au gré de ses intéréts.
Mais si M. Woeste peut invoquer l'appui
d'un certain nombre de journaux libéraux,
il sera plus fort pour demander le fraction-
nement et il l'imposera au lieu de la repré
sentation proportionnelle. Ce ne serait pas
trop de tout ce qu'il y a d'opposition pour
réclamer celle-ci et empêcher le découpage
Woeste-Ligy, dont le seul but et le seul
effet serait de rendre définitive la majorité
du hasard dont le gouvernement dispose au-
jourd'hui.
Le danger est d'autant plus grand qu'a-
près l'expérience dernière, qui a tenu le
sort du gouvernement en suspens pendant
huit jours et l'a fait. dépendre du déplace
ment de douze mille suffrages sur quatre
cent mille, la réforme électorale s'imposera
d'elle-mêrae. Si ce n'est pas Ia représenta
tion proportionnelle ce sera le découpage.
M. Beernaert, M. Nyssens, les cléricaux in-
dépendants de Bruxelles et les démocrates
chrétiens, tous ceux qui veulent échapper
a l'omnipotence de M. Woeste veulent
la représentation proportionnelle. C'est M.
Woeste qui n'en veut pas. avec M. Helle-
putte et les plus réactionnaires de la droite.
D'autre part, tous les libéraux flamands,
les progressistes de tout le pays a de rares
exceptions pres et maintenant la plupart
des modérés veulent la représentation pro
portionnelle et y voient le salut de leurs
idéés et du pays.
Le parti ouvrier, les Montois a part, la
veut également. Est-ce trop demander aux
libéraux qui ont contre la représentation
proportionnelle des preventions tenaces de
se rendre dans ce cas aux voeux de la ma
jorité incontestable de leur parti et de cesser
de faire le jeu de M. Woeste en lui offrant,
par une diversion en faveur du fractionne-
ment, le moyen de faire écarter la représen
tation proportionnelle au profit du décou
page
Car il va falloir choisir et le gouverne
ment lui-même n'osera pas aller plus de
deux ans avec sa majorité de hasard et,
coüte que coüte, devra faire avant les élec
tions prochaines cette nouvelle réforme élec
torale comme il a dü faire la revision. Et en
présence des résultats du ballottage du 12
Juillet, elle devient presque aussi indispen
sable a la paix du pays que l'était la revision
elle-même.
(Réforme.)
Voor uwe artikels van Pho
tographic, Toestelsels, Voorwerpgla-
zen, Papier en alle Bijhoorigheden,
zich te begeven bij
Werkplaats ter beschikking der
kalanten.
Toestelsels van alle merk en van
alle prijzen.
In het zelfde huis vindt men ook
eene groote soortering Brillen,
Warmtemeters voor de boter, Fan
tasie, Kramerwaren, fijne Quincail-
lerie.
connaitre a tous ceux qui sont atteints
d'une maladie de peau, dartres, ec-
zomas, boutons, démangeaisons, bron-
chites chroniques, maladies de la poi-
trine et de l'estomac, de rhumatismes
et de hernies, un moyen infaillible de
se guérir promptement ainsi qu'il l'a
été radicalement lui-même après avoir
souffert et essayé en vain tous les re-
mèdes préconisés. Cette ofl're, dont on
appréciera le but humanitaire, est la
conséquence d'un voeu.
Ecrire par lettre ou carte postale a
M. Vincent, 8, place Victor Hugo, a
Grenoble, qui répondra gratis et fran
co par courrier, et enverra les indica
tions demandées.
On sabonne au Bureau du Journal
h la Saison, journal illustré des da
mes, 2 francs par trimestre, 6 francs
par an.
du 17 au 24 Juillet 1896.
Naissances: Sexe masculin, 6, id. féminin, 6.
Dècès
Dauchy, Thérèse, 79 ans, sans pro
fession, veuve de Begerem, Charles,
rue de la Boule. - Bouchaert,Romain,
76 ans, sans profession, époux de De
Waeghenaere, Blondine, rue des Trè-
fles.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 0; id. féminin, 0.
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