AVIS.
GrosE.VOLK
Examen.
La succession de
M. Van Put.
Menin.
Ledeghem.
Moorseele.
Fl. bartier,
État-Civil d'Ypres,
Ph. de C.
Examen universitaire.
Société
des Anciens Pompiers.
Denier des Ecoles laïques
Mi nimum de salaire.
Boterstraat, 19, leperen.
Pour vos para-
pluies, adres-
sez-vous a la fabrique
Emmery-Polley, 22,
rue au Beurre, a Ypres,
niaisoii de confiance.
Prendre attention au nu
méro 22.
Hautement, recommandé aux personne
Cette indiscrétion du Courrier con-
firme une constatation que les aflaires
du CoDgo ont maintes fois permis de
faire que le gouvernement personnel
du roi devient de plus en plus, malgré
la constitution, le régime que nous su-
bissons. Mais passons.
On sait que les cléricaux ont rêvé de
substituer a notre armée de miliciens
une armée de volontaires, et qu'ils ont
même promis, avant les élections, le
volontariat pour s'assurer les triples
votes des campagnards.
La CJironiquequi a toujours réclamé
le service personnel, attaque vivement
le volontariat, par la plume de son col
laborateur J. V. M., dont les attaches
militaires sontbien connues.
J. V. M. définit ainsi le volontariat
Qu'est-ce que le volontariat C'est le sys-
tème de recrutement militaire adopté par
les peuples que leurs richesses ont corrom-
pus. Sauf l'Angleterre, a qui sa situation
géographique particuliere permet impuné-
ment une pareille armée, les nations qui ont
adopté le volontariat furent celles chez qui
l'idée de patrie était tout a fait tombée en
desuetude. Le volontariat, c'est le symptó-
me de la decadence des nations. Payer un
individu pour qu'il défende le sol natal, c'est
prouver qu'on ne tient pas le sol natal pour
un bien précieux qu'il faut défendre soi-mê-
me. lis profèrent un effronté mensonge, les
partisans du volontariat qui vantent leur pa
triotisme. C'est un amour bien commode que
celui qui consiste a affirmer son affection
pour son pays, en ajoutant Je travaille,
je fais prospérer l'industrie, done, je fais
du bien a mon pays, que je sers. En le
servant de cette facon, vous servez avant
tout vos intéréts, et vous ne méritez pas de
compliment, car votre conduite est exemple
d'abnégation.
Pourquoi les cléricaux (ou du moins
beaucoup d'entre eux) veulent-ils le
volontariat J. V. M. l'explique ainsi
Pour démasquer ces hypocrites, qui rê-
vent de nous livrer sans defense en proiea
l'qtranger, nous ferons remarquer que les
partisans du volontariat ne veulent que le
nombre de mercenaires strictement néces
saire pour protéger leurs coffres-forts. Ja
mais ils ne font allusion a une armée capa
ble de garder la frontière. Ils tiennent l'ar-
mée pour une doublure de la police et de la
gendarmerie.
S'ils triomphent au Parlement, leur pre
mier soin sera de diminuerconsidérablement
les effectifs, déja si pauvres.
Ensuite, ils seront arrivés a leurs fins
jeter la déconsidération sur notre beau corps
d'officiers et de sous-officiers, gens d'élite et
d'une honorabilité inattaquable.
En effet, s'il nous faut adopter la système
de recrutement anglais, notre armée ne se
ra plus composée que des rebuts de la popu
lation.
Voila, a notre avis aussi, le noeud de
la question les cléricaux voudraient
une armée hors de la nation et au-des-
sus d'elle, sans contact avec le peuple
d'ou elle sortirait, et toujours prête a
se ruer sur ceux qu'on appelle les élé-
ments subversifs, e'est-a-dire ceux qui
n'ont pas envie de s'aplatir devant un
gouvernement réactionnaire.
En énongant les défauts du volonta
riat, J. V. M. se rencontre avec Taine,
que nous citions l'autre jour. 11 démon-
tre que le volontariat transformerait
l'armée en une sorte de déversoir de
tout le rebut de la nation
Fait étrange, l'Angleterre, qui a aboli la
traite des noirs dans ses colonies, a établi la
traite des blancs dans la mère patrie. Grace
aux Woeste, aux Coremans, aux Heileputte,
aux Vanden Bemden, aux de Coninck de
Merckem et autres patriotes de comédie, des
mceurs inavouables seront importées en Bel-
gique. La vie est une chose sacrée, qui ne
se vend point, mais qui se donne généreuse*
ment. Nos mercenaires ne seront done re-
crutés que parmi les déclassés des sergents
recruteurs, alléchés par l'appat d'une prime,
feront des rondes dans les cabarets et les
lieux de plaisirs pour y recruter le contin
gent.
A nos officiers si distingués, a nos braves
et dignes sous-officiers, on donnera ces gens-
la a dresser C'est a des malheureux ainsi
recrutés qu'il faudra enseigner le devoir,
l'honneur, le dévoüment, toutes les vertus
militaires Aliens done, les ennemis de
la patrie savent bien ce qu'ils font en préco-
nisant le volontariatobligeant les officiers
et les sous-officiers a des besognes de gar-
des-chiourmes, ils les ravaleront tellement,
que ceux-ci s'erapresseront de quitter l'ar
mée. Oui, notre armée, cette dernière co
lonne de la société, (1) sera renversée et 011
lui substituera je ne sais quel cloaque, oil
(1) N. de la Lutte).
viendront se déverser les pourritures de la
nation.
La conclusiou de J. V. M C'est que
le projet Brassine constitue une ame
lioration sur le régime actuel
Bien qu'il laisse beaucoup a désirer, on
peut l'accepter en attendant mieux, paree
qu'il fixe un contingent annuel de 18,000
hommes et atténue le remplacement par la
substitution.
Le plus grand avantage que nous y
trouvions, nous, est la réduction consi-
dérable du temps de service aetif. Les
préjugés militaires de J. V. M. sont
sans doute trop favorables a l'encaser-
nement pour qu'il se rende compte de
l'importance de cette réduction du
service actif.
J. V. M. termine ainsi
Bien nai'f serait celui qui aurait, comme
le demande le ministre, confiance dans le
patriotisme du Parlement Le patriotisme
de Woeste, de Coremans, de Vanden Bem
den Pensez qu'ils sont les chefs de bande,
et qu'ils mènent la danse.
Tout ce que nous pouvons done souhaiter,
c'est que le volontariat ne passe point.
Et, le ministre de la guerre se retirant,
la campagne des anciens militaires sera as-
sez active pour mettre un autre officier dans
l'impossibilité de ramasser le portefeuille.
Voila diverses opinions qui, nous
n'en doutons pas, intéresseront nos lec-
teurs.
Qu'en concluront-ils Sans doute,
comme nous, que le projet Brassine
court grand risque d'etre rejeté.
Que s'en suivra-t-il? Qui vivra,verra.
P.S. On annonce que M. Brassine
a déja commencé son déménagement
del'hótel du ministère de la guerre
il ne lui resterait done aucune illusion
sur le sort de son projet.
Son successeur serait M. le général
baron Greindl, dont le principal titre
militaire est d'être beau-frère de M.
Woeste.
Monsieur IXo 1 fd'Y-
pres, élève du Collége de l'Union,
vient de subir avec succès
son examen d'entrée a VInstitut agricole
de l'Etat a Gembloux.
Nos félicitations au futur Ingénieur
agricole.
M. Vanden Bulcke
Prosper, de Becelaere, ancien
élève du Collége de l'Union, a Ypres,
vient de subir, avec succès,
devant le Jury de Gand, son second
examen de candidal en sciences naturel
lespréparatoire a la médecine.
Nos sincères félicitations.
Aujourd'hui Vendredi 16, a 8 heures,
Soirée Tabagie.
Dimanche 18, a 7 heures, Concerta
10 heures, Redoute.
DE LA VILLE D'YPRES.
Liste précédente, 74,049-90
Retour d'Ostende, 3-45
Quelques amis de l'enseignement, 4-00
Twee roste progressisten tegen vijf
socialisten 2 5 7 fr. 7-00
Collecte a la Citadel ie24-87
Boite des Anciens Pompiers, 14-00
Boite du Saumon, 16-00
Boite du Oud-Yper, 18-75
Souper aux concombres, 1-12
Don généreux du nouveau roi de la
société des Francs-Arbalétners, 5-00
Total fr. 74,144-09
Dépenses jusqu'a ce jour, 71,408-79
Beste en caissc fr. 2,735-30
I'our répondre au désir exprimé par
la majorité de la Chambre, le gouver
nement a fait inscrire dans ie cahier
des charges des travaux exécutés pour
compte del'Etat la clause du minimum
de salaire. M. De Bruyn vient d'adres-
ser a ce sujet les instructions suivantes
aux ingénieurs de i'Etat
L'administration doit pouvoir accepter
comme adjudicataires les entrepreneurs qui
s'engagent a payer des salaires non infé
rieurs aux salaires normaux de la region,
même si leur soumission n'etait pas la plus
basse. En d'autres termes, le payement de
ces salaires normaux devient une condition
de ['acceptation d'une soumission.
y> Pour fixer le taux de ces salaires, les
ingénieurs, après une minutieuse enquête,
inséreront dans le cahier des charges un
bordereau des joumées a payer aux ou-
vriers, apprentis et manoeuvres pour les
travaux de macoimerie, terrassement et
7
pavage. C'est pour ces trois espèces de tra
vaux que l'essai se poursuit.
L'entrepreneur doit insérer dans sa
soumission des prix au moins égaux a ceux
qui figurent au bordereau dressé par l'ingé-
nieur. II peut aussi s'en référer purement et
sirnplement a ce bordereau comme aux au
tres clauses du cahier des charges.
Un seul candidat, M. R. Steenackers,
ayant été présenté pour le siège vacant
au Sénat par la mort de M. Van Put,
Pélection n'aura pas lieu.
M. Steenackers a été proclamé séna-
teur.
II paraitra sous pcu un GllMlC
illSElStr© pour la vilic d'Ypres
et les environs.
Les hoteliers, cafetiers, voitu-
riers, négociants,etc., qui désirent
ètre recommandés aux étrangers,
sont priés de s'adresser pour tous
renseignements au bureau du
journal avant le premier Décembre
prochain.
Accident du travail.
Plusieurs charpentiers, magons, pla-
fonneur3, travaillaient Mercredi a
deux maisons en construction,quartier
des Baraques, a Menin.
Un ouvrier, Camille Planckaert, agé
do 18 ans, domicilié a Gheluwe, perdit
l'équilibre en passantdans la nochère et
tomba d'une hauteur de 9 a 10 mètres
sur le trottoir couvert de débris de bri-
ques et de pierres.
Le malheureux était dans un état af-
freux le sang s'échappait en abon
dance par une large blessure au front.
On appela en toute hateM. le doc-
teur Pardoen, bourgmestre de Menin
outre la blessure de la tête, la poitrine
serait le siège des désordres les plus
graves.
Le blessé fut aussitöfc transporté sur
une civière a l'höpital civil de Menin.
L'état du malheureux est absolu-
ment désespéré et on ne pense pas qu'il
passera la journée.
TTlie rixe sanglante.
Un jeune homme de Ledeghem, prés
de Roulere, a été laissé pour mort
dans une rixe qui a éclaté Lundi 12 a
Ledeghem.
Une arrestation avait été faite par le
garde-champêtre mais une partie de
la population s'est opposée au trans-
fert de l'inculpé, a Menin.
Le bourgmestre a immédïatement
informé la gendarmerie et quatre hom
mes ont été envoyés aussitót ponr ré-
tablir l'ordre et s'assurer de la per-
sonne de celui qui est accusé d'avoir
por té les coups.
T>ï*aiïie die ménage.
La commune de Moorseele, prés de
Menin, a été Mardi le théatre d'un
drame sanglant.
An cours d'une querelle survenue
entre le nommé Constant Claeys, agé
de 34 ans et sa femme, Octavie De-
meyer, agée de 35 ans, la malheureuse
a été accablée de coup3 de poirig et de
talon.
Elle a été relevée par des voisins
son état était épouvantable son corps
n'est plus qu'une plaie sa tête est
toute boursouflóe et elle n'a plus fi
gure humaine.
Son état inspire les plus vives in-
quiétudes.
Le mari, qui vivait séparé de sa
femme, a été arrêté et conduit en
prison.
Voor uwe artikels van Pho
tographic, Toestelsels, Voorwerpgla-
zen, Papier en alle Bijhoorigheden,
zich te Degeven bij
Werkplaats ter beschikking der
kalanten.
Toestelsels van alle merk en van
alle prijzen.
In het zelfde huis vindt men ook
eene groote soortering Brillen,
Warmtemeters voor de boter, Fan
tasie, Kramerwaren, fijne Quincail-
lerie.
du 9 au 16 Octobre 1896.
Naissances: Sexe masculin, 9, id. féminin, 3.
Manages
Vrielinck, Auguste, journalier et
Pottel, Léonie, journalière.
Décès
Vanthomme, Pierre, 79 ans, journa
lier, époux de Hennion, Rosalie, rue
des Veuves. Maerten, Silvie, 33 ans,
ménagère, épouse de Vandenberghe,
Edouard, rue de Menin. Vanbece-
laere, Adèle, 75 ans, dentellière, céli-
bataire, rue de Menin. Weyne, Ma
rie, 22 ans, servante, célibataire, rue
de Stuers.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 0; id. féminin, 2.
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