J^as'uissdnt ie Mamedi. g Ter schijnende des Xaierdtegs.
l union fait la force. Administration ct itédaction nic au Bcnrrc, 20, Ypres. eendracht maakt macht.
Journal
libéral démocratique
(T Ypres et de rArrondissement
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
leperen en van het Arrondissement
Onderwijzers,
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Royalisme cléricaL
Le cas Iweins.
Samedi, 24 Oclobre 1890.
5 centimes le numéro.
2e année. N° 52.
mm
PRIX DE L'ABONNEMENT
Par an 3 francs.
Par an £r. SO.
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Réclames 25
Annonces jndiciaires 1 fr. la ligne.
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Wmr m
Men ziet van alle kanten naar
middelen uit om het lot der arbeiders
te verbeteren, en daarin handelt men
opperbest... maar dat men toch ook
eens aan ons denke Daarvoor be
slaan redens genoeg. Zoo sprak
onlangs, op X Onderwijzers-Congres
te Luik, een brave schoolmeester uit
het Walenland.
Zij die in het hierbovenslaande
men begrepen zijn, loopen er vast
en zeker niet dik. Dat de arbeiders
zelf zich met moed en standvastigheid
aan 't werk gezet hebben, om tot
lotsverbetering te komen, dat zij zich
vereenigd hebben en dat zij met reu
zenschreden vooruitgaan, dat is juister
gesproken.
Welnu, onderwijzers en onderwij
zeressen, die van den clericalen wrok
zoo bitter hebt te lijden gehad, uw
lot is ook pijnlijk en deelnemings-
waardig. Gij ook hebt lastig en uit
puttend werk te doen voor een onvol
doende loon gij ook wordt miskend
en verdruktu laat men gecne de
minste persoonlijke initiatief meer, u
behandelt men net als schoolkinde
ren, kortom uw toestand is nage
noeg degene onzer arbeiders. Gij zijt
immers ook arbeiders, gij moet im
mers ook door dagelijksch werk uw
brood verdienen,zoowel als de
ondergeschikte Staats- en stadsbe-
dienden van alle slach, die voor een
ontoereikend loon doorgaans over
dreven werk te doen hebben en aan
wien ook alle vrijheid en alle onaf
hankelijkheid ontzegd wordt..
Waaroom sluit gij u niet bij onze be
weging aan? Uwe plaats is hierin
onze gelederen, in het groote leger
der verdrukten. Gij, onderwijzers, die
het toch zoo druk hebt in de uitoefe
ning uwer zoo verhevene zending, en
welke 't ministerie behandelt als ben
gels, als slaafsche werktuigen, gij al
len, indien gij uwe belangen klaar in
ziet, moet u aansluiten bij de
vooruitstrevende demokratische par
tij uwe plaats is bij onsgij moet
nevens ons den grooten kamp voeren
voor de volksontvoogding. Sluit u aan
bij hen die het goed meenen met het
volk, die den oorlog verklaard heb
ben aan alle voorrechten, aan alle
wettelijke ongelijkheden, en die
ernstige maatschappelijke hervormin
gen betrachten.
Wanneer al de verdrukten, van
welken stand ook, hand in hand onder
dezelfde banier zullen te velde
trekken, dan zal spoedig veel onrecht
vermeden worden.
Op u bijzonderlijk, onderwijzers,
volksopvolgers, berust eene groote
sociale plicht. Uwe rol kan beslissend
zijn voor de volkszaak. Gij die de
kleinen in handen hebt gij die tot
den geest en tot het hart spreken
kunt de opgroeiende jeugd; gij die
de toekomstige staatsburgers om zoo
te zeggen kneedt, gij die tevens het
vertrouwen hebt der ouders en, zoo
gij uwe zending wel begrijpt en de
vereischte kiesheid aan den dag legt,
uie op het werkmansgezin eenen zoo
grooten invloed oefenen kunt, gij
kunt veel meer doen voor de volks
ontvoogding dan wie het zij, gij kunt
beter dan wie ook de democratie
krachtig vooruit helpen.
Overweegt dit rijpelijk, raadpleegt
uw geweten en komt tot ons.
Gij moet immers voorbeeldige
mannen zijn gij, die voor taak hebt
mannen te vormen, moet dan eerst en
vooral zelf mannen zijn.
Daarom, hoofd recht en buigt
voor niemand 't Walgt ons steeds als
wij een onderwijzer, een opvoeder,
zien kruipen..... En ongelukkiglijk
zijn er nog al te veel die kruipen, die
karakterloos zijn, die den gezagvoe-
ders de mouw strijken, die met de
wolven mêe huilen en die geweten
loos het volksverdrukkingstelsel on
dersteunen en versterken.
Doch zien wij maar al te vaak on
derwijzers optreden als handlangers
der volksonderdrukkers, wij zien er
toch ook sommigen moedig op de
bres staan als kampioenen voor de
verdrukte arbeiders. En dat doet ons
goed.
De onderwijzers moesten overal de
voorlichters en voorstaanders zijn
van 't proletariaat. Eerst dan zal de
onderwijzer zijne taak volkomen be
grijpen en uitvoeren, wanneer hij
zich in 't volle volksleven zal werpen.
Tusschen 't volk, daar ligt zijn
werkkring.
Voor 't volk, daarvoor moet hij
werken en strijden.
Certains milieux cléricaux s'apprê-
tent a faire une guerre acharnée aux
projets de reorganisation militaire de
M. Brassine. Avant même de les con-
naitre, ils usent de tous les moyens
pour les faire échouer. L'intimidation
est leur moyen favori.
A en croire VEconomie, de Tournai,
des députés cléricaux eux-mêmes en
seraient arrivés a la menace pour écar-
ter un projet dont ils ne veulent pas
Ce n'est plus un secret pour personne,
dit notre confrère, le Roi a eollaboré au
projet de réforme militaire du générul Bras
sine et, suivant des renseignements pris a
bonne source, le souverain est persuade que
le rejet de cette proposition de loi aurait
pour le pays des consequences néfastes.
Usant d'un droit que lui donne la Consti
tution, il pourrait done après le rejet de la
réforme, faire appel a la nation par la disso
lution des Chambres. Comme cette éventua-
lité était discutée devant des membres de la
droite, ceux-ci déclarèrent que l'interven-
tion du roi ainsi manifestée, les rendrait
rèpublicains Absolument authentique.
Ce n'est pas la première fois, d'ailleurs,
que des représentants cléricaux, habitués
des diners de la Cour, tiennent ce langage,
et lors des derniers credits réclamés pour le
Congo, ils ne se gènèrent nullement et sou-
tinrent a qui voulait les entendre qu'ils fini-
raient pat- préférer la République a la
dynastie actuelle, si elle eontinuait a impo-
ser a la droite des idéés et des dépenses
qu'elle répudiait.
Le langage que VEconomie attribue
aux députés cléricaux est bien confor
me a ce que nous connaissons de la
sincérité des grands sentiments dont le
parti clérical prétend avoir le mono-
pole.
Défenseur de la royauté, aussi long-
temps que la royauté se plie a sa poli
tique réactionnaire défenseur de la
religion, même sans croire toujours en
Dieu (il y a des exemples), paree que la
religion consacre ses privileges dé-
fenseurs de la familie, sans prendre
une seule mesure pour empêcher la
désagrégation de la familie ouvrière
par notre régime industneldéfenseur
de la propnetó aussi iongtemps qu'elle
est a ses hommes. Ph. de C.
Nous avons re^u la
lettre suivante qui met
parfaitement en lumiè-
i'e l'iutolérance cléri-
cale.
Monsieur le rédacteur. Vous rappe-
liez, il y a deux jours, le fait de feu
M. le président Iweins d'Ypres, qui
regut, dites-vous, du vicaire desapa-
roisse une lettre lui refusant l'abso-
n lution paree qu'il avait eu l'audace
j) de conclure contre une fabrique
x iVéglise
Le fait est exact, dans sa haute si
gnification, point tout a fait dans les
détails que vous indiquez et il n'est
pas etonnant d'ailleurs qu'a une dis
tance de prés d'un quart de siècle,
queique inexactitude s'y glisse. II ne
s'agissait point de fabrique d'église, ni
d'un vicaire, mais d'un curé de parois-
se et de fondation de bourse, et la gra-
vité du refus de sacrement au magis-
trat qui avait portó la parole devant le
tribunal, n'en était que plus grande.
Un arrêté royal avait remis, en vertu
de la loi sur les fondations d'enseigne-
ment, l'administration de l'école La-
motte a Ypres, au collége échevinal de
cette ville.
Un procés s'en était suivi, la direc
trice de cette école resistant a l'exécu-
tion de la loi et de i'arrêté royal.
Le Progrès d'Ypres annonga que di-
verses personnes avaient en 1871 ren
contré refus d'absolution pour avoir
coopéré aux poursuites relatives a la
fondation Lamotte, et que l'une d'elles
notamment ayant insisté pour avoir
l'explication de ce refus, avait regu
par écrit des explications oü l'on invo-
quait une décision de la Sacrée Péni-
tencerie de Rome au sujet du vote et
de l'exécution d'une loi sur les cou-
vents dans les Etats sardes.
Le fait était exact.
M. le procureur du Roi Iweins qui,
dans le procés au sujet de l'école La-
motte, avait conclu en faveur de l'exé
cution de loi, s'était présenté au con-
fessionnal du curé de sa paroisse a
Ypres. Celui-ci lui exposa (on l'a su
par le récit non contesté d'ailleurs de
M. Iweins), qu'il ne pouvait pas lui
donner l'absolution, a cause de son
réquisitoire, a moins de rétractation et
de réparation.
II s'en suivit une trés longue discus
sion, dans la sacristie, oü M. Iweins
exposa tons les motifs qu'il avait eus
pour conclure en faveur du collége
échevinal, et oü le curé de Saint-
Pierre, sans replaider le procés, défen-
dit cependant énergiquement son refus
d'absolution.
Aux Paques de 1872, M. Iweins
ayant annoncé au cu:ré de Samt-Pierre
l'mtention de se representor et celui-ci
voulant éviter le ronouvellement de
longues discussions qui lui semblaient
pénibles, écrivit au procureur du Roi
la lettre suivante
Monsieur le procureur du Roi, ja
regrette de devoir vous annoncer que
Vautorité compétente a décidé que les
confesseurs ne peuvent pas absoudre
les personnes qui par leur vote ou
leur coopération ont mis la main
dans l'affaire Lamotte de cette ville
avant une rétractation joréalable et
une réparation prorata au moins ou
ij solidairement.
Agréez, Monsieur le procureur,
l'expression de ma haute considéra-
tion.
P. De Smet,
a curé de Saint-Pierre.
M. le procureur du Roi quittant
Ypres pour aller demander l'absolu
tion au curé de Saint-Boniface a Ixel-
les, qu'il avait connu au temps qu'il
avait été magistrat a Bruxelles, les
causes de son absence s'ébruitèrent, et
la lettre qu'il avait regue de son curé
fut connue et discutée. Plusieurs per
sonnes de la ville se trouvaient dans
des conditions telles a devoir égale-
ment encourir refus d'absolution.
Le curé de Saint-Pierre redemanda
sa lettre a M. Iweins, après avoir en-
couru sans doute le blame de ses supé
rieurs pour avoir mis par écrit le refus
d'absolutionmais le magistrat ne
crut pas devoir satisfaire a cette de-
mande.
Puis le curé exprima dans une lettre
publiée dans la Patrie de Bruges, qu'il
avait, en écrivant le 22 Mars a M. le
procureur du Roi, agi de son propre
mouvement... J'affirme ici sur l'hon-
neur, écrivait-il, que mes supérieurs
ecclésiastiques étaient complètement
étrangers a ma lettre, qu'ils n'en
avaient eu connaissance aucune...
Le procureur du Roi répondit par
un long exposé, sous la date du 18
Avrilla pièce fut publiée dans les
journaux. Nous en reprenons les lignes
suivantes
Je suis convaincu que la lettre
n du 22 Mars n'a point été écrite sur
n l'ordre ou l'avis de l'autorité ecclé-
n siastique supérieure. Mais la gravité
x de la mesure dont j'ai été l'objet, ne
x réside pas dans le fait de la lettre.
x Ce qui est gravec'est la décision prise de
x frapper de peines ecclésiastiques un ma-
x gistratcomme magistrata raison d'ac-
x tes qu'il a posés et dü poser pour
x obéir a la loi, et a sa conscience et
x pour rester fidéle a son serment Si
x pareille mesure devait être générali-
x sée, l'existence de la magistrature
x serait compromise Que dis-je, plus
x un caiholique ne pourrait participer d
x Vexercice desfonctions publiques
On ne saurait mieux montrer la con
clusion a tirer de eet incident, qui,
après un quart de siècle, reste encore
un grand enseignement pour tout pays
catholique.
Agréez, etc. X.
Cette lettre donne admirablement la
mesure du manque d'indépendance
qu'il faut attendre d'un magistrat ca
tholique qui, au rebours de M. Iweins,
obéit plutót aux prescriptions de
l'Eglise qu'aux inspirations de sa con
science. Aujourd'hui même le Bien pu
blic, en réponse a notre article, reste
fidéle a ses traditions ultramontaines.
II écrit
II est bien entendu que dans Ie cas oü les
choses temporelles touchejit aux choses spi-
rituelles, la société civile doit exercer son
pouvoir de manière a ne point contranerl
POUR LA YILLE,
POUR LA PROVINCE,
Pour les annonces de France et de Belgique [excepté les
deux Flandres)s'adressei al'Agence Havas, Bruxel-
les rue de la Madeleine, 32, et a Paris,
8, Place de la Bourse.
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