l'cnion fait la force.
LL FAMEUX
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CHATEAU D'EAU.
Journal Vrijzinnig isL. ,J
libéral démocratique volksgezind weekblad van fe:>
d'Ypres et de l'Arrondissement WÈÊË^ÊêÊSÊÊ? leperen en van het Arrondissement
LA REORGANISATION MILITAIRE.
5 centimes le numéro.
Démocrates-chrétiens.
PRIX DE L'ABONNEMENT tafet Réclaïes 25 Cent*meS la lljfn0"
potje la yille, fln| ëSte**:,r Annonces judiciaires1 fr. la ligne.
Par an %£ÏV. 50. lp lal» Wlli .Td^LlHr jmggjgf BfcJÏ Place de la Bourse.
S®araisstmt ie Sametli. Verschijnende des Zaterdags.
Nous lisons dans Ia correspondance
yproise du Patriote du 3 No-
vembre
s Celui-ci (le consed communal) avait dé-
cidé, en 1895, la creation d'une installa-
tion a l'effet de pourvoir d'une eau saine et
n abondante le haut aussi bier. que le bas de
s la ville. Auparavant, l'eau potable que
fournissait l'administration communale a
ses habitants arrivait de l'étang de Dicke-
busch, soit far canalisation a del ounert
soit par tuyaux souterrains, en fonte.
L'eau, filtrée d'une facon rudimentaire au
point de depart, était par conséquent char-
d gèe d'une quantité de substances organi-
n ques et végétales qui pénétraient j usque
dans les moindres canalisations intérieu-
res.
C'est pour remédier a eet ètat de cho-
t> ses que lenouveau bassin futcrééa (angle
de la rue d'EGerdinghe et de la chaussée
vers Furnes. II se compose principale-
ment d'une galerie de filtresde trois
x> bassins de décantation et d'un réservoir
d'eau de 22 metres et pouvant contenir
535 metres cubes d'eau.
Pour finir un petit coup d'encensoir
sur le nez de nos maltres D'autre
part nous trouvons dans le Journal
d'Ypres deMercredi passé
Samedi après-midi, le college echeviual
a fa.itproce'der d un essai des machines
destinées a faire monter l'eau des bassins
de décantation dans le réservoir du cha-
d teau d'eau.
Le résultat a été excellent. En peu de
temps le bassin contenait de l'eau a six
metres d'élëvation.
On éspère pouvoir continuer sans re-
B tard les essais et fournir la ville d'eau
avant le premier Décembre prochain,
d'après le nouveau système.
Enfin, on est arrivé a pouvoir porn-
per de l'eau dans Ie réservoir 1
Beau résultat, vraiment! inouï
sans précédentfaire marcher une
pompe convenablementHosannah
Et dire qu'on n'y est pas arrivé sans
peine
Procéder a un essai des machi
nes dit le Journal.
Le quantième essai, s. v. p.
Que de déboires provoqués par
(ignorance et l'inexpérience de Ia
sainte clique
Tous les conseiilers communaux se
mêlaient de I'alFaire, commandaient
les travaux en maltres.
Ce que l'un commandait, déplaisait
a (autre.
De la des ordres contradictoires
et ridicules.
Oh 1 le joli gachis
Dans cette période d'essais infrnc-
tueux et de deboires incessants, un
ami politique de M. Surmont lui con-
seillait, pour donner une fois de plus
Ie change a l'opinion publique, d'an-
noncer, pour une date déterminée,
l'inauguration du chateau d'eau.
Le bourgmestre,irrité,lui répondit:
Est-ce que vous cherchez a me faire
ridiculiser?
1 1 1
Les pompes marchent done bien 1
Mais cela n'est qu'un petit cöté de la
question.
Administration et Redaction
Y a-t-il tie l'eau4? La est
le bic.
Cette eau sera-t-elle saine et
abondante Comme dit le
Patriote.
N'a-t-on pas fait de grands
travaux inutiles, voirenui-
sibles en (occurrence
Réponse
L'eau manque l'eau ne veut pas
entrer dans les bassins de décanta
tion.
Cette g-alejrie tic iilteés
(oxigénation et oxidation par le fer)
dont parle le Patriotene peut être
utilisee par suite de défaut de pres-
sion. Le débit d'eau a cette hauteur
est dérisoire. Nous l'avons déja dit et
Ie Journal d'Ypres na eu garde de
relever notre affirmation. Done pre
mier travail qui ne sert a rien
On a été forcé de faire entrer l'eau
dans les bassins paren dessous.
L'eau pompée dans le réservoir
était done de l'eau du fond avec toutes
les impuretés de l etang de Dickebusch
plus les impuretés que Ie vent avait
chassé dans les bassins (poussière
feuilles mortes, détritus de toutes es-
pèces.)
Dans ces conditions les l»aw«iiiw
ne sont plus des bassins de décanta
tion mais deviennent une simple
canalisation a oiel oxx-
vert. (Voir Patriote.)
Done les dispendieux bassins ne
servent a rien et sont plutót nuisibles
11111!
A-t-on vérifié la différence de ni
veau entre l'étang et les bassins
Non, sans doute Pourtant c'était
élémentaire
Si, par hasard, ce que nous ne cro-
yons pas, cette vérification a été faite
la gaffe commise n'en est que plus
colossale et impardonnable.
Un nouveau nivellement s'imposait
évidemment.
S'il fallait le faire
D'un autre cöté a-t-on caiculó la
diminution de pression causée par le
frottement de l'eau contre les parois
intérieurs des tuyaux
A-t-on calculé la diminution de
pression occasionnée paries nombreux
coudes ajoutés au raccordement de la
canalisation mère aux. bassins.
Les résultats désastreux qu'on ob-
lient aujourd'hui sont la pour prouver
que ces études n'ont pas été faites ou
l ont été trés mal.
La conclusion a tirer de lout ceci
est que (administration a fait de folies
dépenses (ne profitant, effetdu hasard,
qu'a des amis politiques) pour des tra
vaux qui ne serviront a rien, tels
filtres et bassins de décantation, mur
de clöture (dont le véritable but de
construction est de dépÈster les contri-
buables soucieux de (emploi de leur
argent.)
Nous aurons done del'eau encore plus
souillée que dans le passé par une
quantité de orga-
iaiqxx.es et végétales (sic)
comme dit trés bien le correspondant
du Patriote. II faudra toujours pren
dre de l'eau de fojnd pour alimenter la
ville.
rue au Bcurre, 20. Yprcs.
C^xxel x-ég-al
Voila comment notre cléricale ad
ministration s'y est prise pour re
medies a l'état des elxo-
ses existantes. (Voir corres
pondance du Patriote).
Le Journal d'Ypres
el la Lulle
Qu'on lise dans notre dernier numéro
lee articles relatifs aux affaires du
Vooruit; qu'on lise ensuite dans le
Journal d'Ypres du 4 Novembre Parti
ele sur les scandales de Gand et la
presse yproise On verra dans ce der
nier un remarquable exemple de la
fagon de dénaturer la pensée d'un ad-
versaire en la tronquantprocédé jé-
suitique, par lequel le Journal d'Ypres
a engagé dans sa troupe un rédacteur
extraordinaire qui y excelle.
Avant-hier, le Journal d'Ypres nous
qualifie de journal socialiste. Demain,
s'il s'agit d'essayer de nous mettre en
contradiction avec le Progrèsnous se-
rons «l'autre journal libéral». ün
change facilement d'avis, au Journal
d'Ypresoü i'on parait définitivement
brouillé avec la vérité et la bonne foi.
1
La publication du compte-rendu de
la séance du Conseil communal de Po-
peringhe nous oblige a ajourner en
core, entre autres articles, celui qui
concerne le minimum de salaire au Con
seil communal de Bruxelles. Nous
prions nos iecteurs de nous excuser.
Nous livrons aux pieuses médita-
tions du Journal d'Ypres les quelques
lignes qui suivent, découpées dans la
Justice sociale du 25 courant
Certes, en bien des points, notre
programme se rapproche du pro-
gramme socialiste. Cela provient de
ce que les démocrates-chrétiens et
les socialistes ont un ennemi com-
mun les abus du capital.
Dans la guerre a Ia ploutocratie,
il faudra parfois se donner ia mam,
au risque d'effaroucher les doctn-
naires de droite et de gauche, nous
n'en disconvenons pas.
Qu'en pense le Journal d'Ypres
G'est pourtant avec ceux qui écri-
vent ces lignes que ses amis réaction-
naires du Journal ont fait alliance en
Juillet dernier, a Bruxelles, sous pré-
texte de combattre le socialisme ce
sont les auteurs de ces lignes que
quelques miliiers d'électeurs, afioiés
par les images affreuses et de mauvais
goüt du Patrioteont contribué a élire
par peur des socialistes. Autant de lo-
gique d'un cöté que de l'autre
Sipeut-être celle de l'assiette au
beurre
L'abbé Naudet est, en France, com
me qui dirait un autre abbé Daens.Seu-
lement, ses supérieurs ecclésiastiques
n'ayant pas j ugé nécessaire de le mu
seier, de lui enlever sa liberté de pen-
ser et de parler, il peut aller prêcher
par toute la France les principes de la
démocratie chrétienne dont il se récla
me.
Pourquoipermettre enFrance a l'ab
bé Naudet ce qu'on interdit en Belgi-
que a l'abbé Daens Sans doute paree
que les cléricaux frangais espèrent que
l'abbé Naudet les rapprochera du pou
voir, tandis que les cléricaux beiges
craignent que l'abbé Daens ne les en
éloigne. C'est au fond d'une logique
parfaite, quoiqu'il n'y paraisse pas.
L'abbé Naudet s'estjugé calomnié
par la tres cléricale Gazette de Liègeet
lui a intenté un proces en difiamation.
Le demandeur étant étranger, le dé-
fendeur a réclamé la caution judicatum
solvi. Le tribunal de Liège a eu a juger
sur cette réclamation.
M. Libbrecht l'un des avocats de la
Gazette de Liège a attaqué vivement
l'abbé Naudet, qui, malgré la meilleu-
re volonté du monde, dit-il, ne peut
inspirer a son cliënt qu'une confiance
negative. C'est du reste, ajoute-t-il, un
clericus vagansqui, nouveau Gaudis-
sart, voyage avec sa marmotte sociale
d'un bout de la France a l'autre.
Comme ils s'aiment, bon Dieu com
me ils s'aiment Ph. de C.
II y a quinze jours, nous avons repro
duit, d'après la Rèformeun résumé du
projet de reorganisation militaire tel
que M. Brassine eut un instant l'inten-
tion de le déposer.
La Rèforme ne cachait pas que de
hautes influences s'étaient mises en
campagne pour obtenir des modifica
tions. Son n° du 31 Octobre nous en
apporte quelques-unes
La üetoixclxe récente
Le projet de reorganisation militaire a
été soumis, il y a trois jours, a un remanie-
ment assez important... Nous avons signalé
naguère une première modification apportée
au projet que nous avons exposé tel qu'il
était arrêté vers l'époque de notre publica
tion.
Ce projet fameux se transforme, comme
on voit, assez souvent... Y a-t-il la matièro
a étonnement? Le ministère de Smet de
Naeyer ne se distingue-t-il pas par une in-
stabilité dans les idéés parfaitement en cor
relation avec les opinions, les discours, le
geste de son agité patron Et le general
Brassine suit en bon soldat son chef de file...
Disons d'abord qu'un nouveau pointage»
trés sérieux qui vient d'etre fait assure qua-
tre voix de majorité au projet modifié ainsi
que uous l'allons dire.
Le texnixe cle service
Le général Brassine a fait de nouvelles
concessions au sujet du terme de presence
sous les drapeaux Ce terme est mainte-
nant porté, selon les desiderata formulés en
tres haut lieu, a dix-huit mois dans (infan
terie. Ce terme est celui qui avait été fixé
primitivement dans l'avant-projet dü en
partie a la collaboration trés active du géné-
ral-major chevalier Marchal, commandant
la 8e brigade d'infanterie et ami personnel
du ministre de la guerre. Le général Mar
chal avait en Septembre 1895 préconisé dès
le début comme terme de service actif un
minimum de dix-huit mois de presence sous
les armes pour la période d'instruction.
Nouveaxix regiments
On se bornerait, pour (instant, a la crea
tion d'un seul nouveau régiment de ligne et
d'un cinquième bataillon actif au régiment
des carabiniers.
X>ivisions d'armée
Celles-ci servient constituées dès le temps
de paix avec tous leurs services accessoires.
Les troupes du génie, la cavalerie, (artille-
j. ar au francs. W*VH L- AS JÉl^ ill" d&Bi% P our les annonces de France et de Eelgique [excepté les
POTJE LA PEOYINOE, wi Wffik BSBHl .Ésï;fj ijmSg ÈÊÊ$Bif$ djjpmpjj deuxFlandres)8'adresseral'Afir»w« Havas, Bruxel-
BwiSilM Vil» \g§» ïfea 'jP'J JÜÉr ffosêSji raSsl tUf les, rue de la Madeleine, 32, et a Paris,
^jl, - tJi^Y
EENDRACUT MAAKT MACHT-