Anciens Pompiers.
Une rixe.
La Ghambre.
Le Sénat.
Au Congo.
Ons onderwijs.
he C I irn a t.
Culture intensive.
Vandenberghe ainsi que les lots de
légumes de M. Demey, de Vlamertin-
ghe. D'un autre cöté, signalons aussi
les lots variés de légumes racines
culinaires, légumes a écosser, Céleries
gigantesques de M. Beyls Alois, jardi-
nier a Zillebeke. Les collections de
fruits de Messieurs Delie, Legein et
Yeys, so firent aussi remarquer par
leur beauté et méritaient bien de figu-
rer en public.
M. Van Winsen, horticulteura Ypres
et Président de la Société, avait su ti-
rer partie d'une magnifique collection
de (Jonifères variés en pots qu'il expo-
sait, en garnissant ainsi l'entrée par ces
jolies plantes vertes, qui sont d'une
réelle ressource pendant l'hiver pour
produire un effet immédiat.
D'un autre cöté, honneur aux vail-
lants organisateurs qui ont su profiter
a merveille de leurs ressources pour
stimuler l'ardeur de nos braves jardi-
niers en même temps que pour propa-
ger davantage le goüt horticole parmi
les amateurs de la contrée.
Voici d'ailleurs ci-dessous, les numé-
ros gagnants de la tombola qui a clö-
turé cette exposition. Ges numéros
peuvent être réclamés au siège social
jusqu'au 23 Novembre inclusivement
786, 678, 499, 611, 610, 434, 450,
517, 480, 524, 460, 770, 627, 722, 605,
739, 482, 690, 440, 630, 602, 462,
626, 720, 486, 631, 589, 638, 711, 445,
430, 539, 461, 532, 783, 733, 760, 531,
496, 491, 595, 775, 648.
DDiscours prononcé par M. le
Juge F. Van Daele sur la tombe de
M. J. Iweins, Président du Tribu
nal de le Instance d'Ypres.
Messieurs,
Le Tribunal de Première Instance, vient,
par ma bouche, adresser le dernier salut a son
Chef vénéré.
Une pieuse et louable coutume a voulu
que ceux qui s'eu vont après une vie entière
consacrée au bien, ne partent pas sans que les
collègues qui ont partagé leurs travaux, ne
soient la, au seuil de l'Eternité, pour leur dire
adieu et en même temps se réconforter au
souvenir de leur exemple et de leurs vertus.
Permettez-moi done, Messieurs, de re-
mémorer brièvement ce que fut notre Prési
dent regretté et de retracer devant vous la
belle et longue carrière qu'il a parcourue.
Messire Jules - Francois - Marie - Antoine
Ghislain IWE1NS, né a Ypres, le 21 Juin
1827, fit de brillantes études moyennes au
College communal de sa ville natale et recut
ensuite le diplome de Docteur en droit, après
de non moinssolides études faites a l'Univer-
sité de Louvain.
Monsieur Iweins était encore bien jeune
alors. Issu d'une ancienne familie patricienne
oü, nonobstant les dons de la fortune, l'amour
du travail était de tradition, ïl possédait toutes
les qualités de sa race. Studieux, et grave
malgré sa jeunesse, il se fit inscrire au bar-
reau de la Cour d'Appel de Bruxelles, afin de
se préparer, par un travail assidu a la carrière
de ses rêves La Magistrature. Son zèle el son
intelligence ne tardèrent pas a attirer ['atten
tion sur lui.
Monsieur le Procureur du Roi de Patin, qui
dirigeaita cette époque avec tant d'autorité le
Parquet de ce siège, l'appela auprès de lui en
1832 et l'engagea a soliiciter une place de Ju-
ge Suppléant prés ce Tribunal. Entretemps,
sous sa sage direction, il forma le jeune hom-
me qu'il avait distingué, aux fonctions diffici-
les du Ministère Public.
Dès qu'il eut atteint i'age de 25 ans, Jules
Iweins obtint sa nomination de Juge-Sup-
pléant et cinq mois plus tard. Ie 16 Décembre
1852, il fut nommé Substitut du Procureur du
Roi.
D'un tempérament vigoureux et énergique,
Jules Iweins se sentait naturellement attiré
vers l'oftice du Parquet, et, réalisant tous les
jours davantage les belles espérances de ceux
qui avaient suivi ses premiers pas dans la car
rière, il devint successivement Substitut du
Procureur du Roi a Bruxelles, le 25 Novembre
1859, et Procureur du Roi a Ypres, le 27
Avril 1866.
II occupa dignement le siège de chef du
Parquet, pendant prés de dix-sept ans, puis,
désirant se consacrer désormais a des travaux
moins rudes mais non moins importants, il
sollicita et obtint, le 25 Aoüt 1883, le siège de
Président de noire Tribunal, après l'admission
a l'éméritat de Monsieur le Président Sartel.
En cette nouvelle qualité, Jules Iweins conti-
nua a déployer la même activité tenace, le
même zèle, le même dévouement a ses fonc
tions. que lorsqu'il occupait le siège du Minis
tère Public.
Le Roi daigna reconnaitre les services de
Monsieur Iweins par diverses récompenses ho-
norifiques que celui-ci ambitionnait légitime-
ment, parcequ'ellos sont les signes de l'hon-
neur et de l'intégrité professionnelles.
Nommé Chevalier de fOrdre de Léopold en
1878, il recut, quelques années plus tard, sa
promotion au grade d'Ofiicier du même Ordre,
et enfin, après une carrière de prés de qua-
rante années, il fut décoré de la Croix Civique
de Première classe.
Ici, Messieurs, qu'il me soit permis de m'ar-
rêter un instant sur cette dernière phase de la
vie du digne Magistrat, celle oü il donna la
somme compléte, pour ainsi dire, de tout ce
que son intelligence et son coeur renfermaient
de précieuses qualités.
Nous, Messieurs, qui depuis plusieurs an
nées déja avons vécu dans son intimité, parta-
geant ses études el ses travaux, aussi bien que
vous tous qui m'entourez et 1'avez si bien con-
nu, ne pouvons nous pas dire, en face de son
cercueil, qu'il fut un Magistrat accompli
Par la dignité de sa vie, l'intégrité de son
caractère, la distinction de sa naissance, et
même, le dirais-je par sa haute stature et
son port imposant, il exercait sur tout ce qui
l'environnait, un réel prestige il était de ces
hommes rares qui arrivent, par leur seule per-
sonnalité, a donner aux fonctions qu'ils occu-
pent le relief le plus considérablede sorte
qu'on peut dire de lui que s'il fut raonté aux
sommets de la hiérarchie judiciaire, il n'eüt
pas rencontré plus de respectueuse déférence
de la part de ses égaux ou de ses subordonnés.
Mais aussi, Jules Iweins avait du Magistrat la
plus haute conception. Le pouvoir judiciaire
qu'il était appelé a exercer, lui apparaissait
avec son caractère véritable, e'est-a-dire com-
me un attribut de la Souveraineté Nationale
déposé entre ses mains. II avait vraiment le
culte de la Justice et du Droit. De la son souci
de trancher sfirement par une étude conscien-
cieuse et approfondie, toutes les questions
qu'il était appelé a résoudre; son soin minu-
tieux a rendre ses jugements en un style claire
et précis et toujours en termes rigoureusement
juridiques de la aussi le labeur immense
qu'il s'imposait, ne reculant devant aucune
fatigue quand il s'agissait de l'accomplissement
des devoirs de sa charge. Et a tous ces dons
de l'esprit, il joignait les plus nobles qualités
du coeur. II était la bonté, l'impartialité, la
loyauté mêmes et possédait ces vertus a un
si haut degré qu'il ne pouvait en supposer
l'absence chez autrui
Ah Monsieur le Président, comme vous
réalisiez bien ce type antique du Magistrat
dont parle le Chancelier d'Aguesseau, quand
il dit dans une de ses Mercuriales G'est
mal définir la grandeur du Magistrat que de
ne le faire connaitre que par son pouvoir
son autorité peut commencer le tableau,
mais sa vertu seule peut l'achever.
Tel, Messieurs, était le Magistrat. Tel aussi
était le citoyen, car Monsieur Jules Iweins ne
se contentait pas de donner ses fonctions judi-
ciaires comme seul aliment a son activité. II
croyait en outre qu'il avait des devoirs civi-
ques remplir, en rendant la chose publi-
que les services compatibles avec sa qualité de
Magistrat. Ainsi, cédant aux instances qu'on
fit auprès de lui, il remplit plusieurs fonctions
administratives, notamment il fit partie de la
commission de l'Académie des Beaux-Arts el
de celle des Hospices civils. Ses collègues ap-
préciant bientöt de quel précieux appui était
pour eux les connaissances spéciales de Mon
sieur Iweins, ne tardèrent pas a le mettre a
leurtêteen qualité de Président. II apportait
a la gestion des intéréts qui lui étaient ainsi
confiés, toujours le même zèle infatigable et
le même dévouement sans hornes. Mais oü il
se dévouait tout particulièrement, c'était au
service de 1'Administration des Hospices dont
il fut membre pendant plus de trente ans. 11
avait une véritable prédilection pour la ges
tion du patrimoine des Pauvres, et fut adminis
trateur compétent autant que consciencieux.
Et nous, qui pendant neuf années avons siégé
a ses cótés, nous pouvons mieux que personne,
lui rendre ici eet hommage. II entourait d'une
paternelle sollicitude les enfants orpbelins con
fiés aux soins de PAdministration Hospitalière
Ah combien de fois ne l'avons nous pas vu
s'enquérir avec le plus vif intérêt du sort des
pupilles qui venaient de quitter l'établissement
oü ils furent élevés Alors, il redoublait d'af-
fection pour eux, faisait personnellement main-
tes démarches pour leur faciliter l'entrée en
ce monde oü ces déshérités de Ia fortune sont
jetés si souvent sans aide et sans appui, a un
moment oü ils en ont tant besoin II les sui-
vait ensuite dans leur carrière et quand il les
renvoyait plus tard étant parvenus a quelque
honorable position dans la société. Oh alors
il était vraiment heureux, et son coeur paternel
trouvait des paroles affectueuses et encoura-
geantes, qui armaient l'ancien pupille d'un
nouveau courage, pour soutenir les rudes com
bats de la vie Cependant un jour vint oü
['ostracisme le frappa et oü il sembla devoir
porter la peine de sa vertu. II avait l'ame trop
sensible et le sentiment trop déheat pour
n'être pas d'abord profondément affecté du
sort qu'il subissait mais, il jeta un regard
en arrière, vit que ses intentions avaient tou
jours été droites et loyales comme ses actes, et
il fut consolé.
Que dirais-je encore, Messieurs, du Père de
familie modèle, ne vivant que pour les siens et
n'ayant d'autre préoccupation que de les voir
heureux Je ne puis, me semble-t-il, mieux
faire que de rappeler ce que disait encore
d'Aguesseau dans sa Mercuriale Sur les
Mceurs du Magistrat
Si le ciel, dit-il, lui a donné des enfants,
qu'il ne trouve point de plaisir plus doux ni
de joie plus pure que celle de voir croitre
sous ses Lois une familie innocente et que
joignant la sagesse du Père de familie aux
moeurs de i'homme de bien, il s'applique a
former ce peuple naissant dont il doit être
le premier Législafeur.
Ces belles paroles d'un sage seront, en ce
deui 1 poignant, la suprème consolation de sa
Veuve éplorée et de ses enfants affligés, parce-
qu'ils conserveront la mémoire de leur Epoux
et Père dans le pur rayonnement de ses sen
timents a la fois les plus tendres et les plus
élevés.
Je finis, Messieurs, Dieu, en ['appelant a lui,
n'a pas permis que notre Président regretté
put, sur cette terre, pendant quelques années
encore, jouir d'un repos qu'il avait tant mé
rité.
II lui a déjk, sans doute, accordé la récom-
pense réservée a I'homme de bien qui garde sa
Loi.
Dans cette confiance, inclinons nous avec
respect devant la volonté d'En-Haut, et disons
Adieu Cher Président, Adieu
Dimanche 22 courant, a l'occasion de
la Sta Gécile, sortie de la musique a 11
heures du matin.
Une rixe sanglante a eu lieu, dans la
soirée du 15 Novembre, dans un caba
ret situé sur la route de Brielen, entre
deux soldats du 3® de ligne en garni-
son a Ypres. Ges deux défenseurs de la
patrie avaient sans doute tropcopieuse-
ment fêté la Saint-Léopold. lis se sont
pris de querelle (histoire de femme,
parait-il) l'un d'eux a regu plusieurs
coups de couteau dans l'avant-bras. II
a été transporté a l'höpital militaire
ses blessures sont graves et pourraient
entrainer une incapacité de se servir
désormais du membre blessé.
Le blessé étaitde la classe il de-
vait partir en congé illimité le lende-
main.
-.^rnzsosEm^ -v»-
Après huit jours de vacances supplé-
mentaires, la Ghambre a repris" ce
qu'elle appelle ses travaux.
L'ancien bureau a été réélu. M.
Beernaert s'est fait supplier comme
une vieille coquette et a repris la pré-
sidence. C'était la vingtième répétition
d'une petite comédie chère a M. Beer
naert.
La Chambre a discuté le projet de
loi instituant le flamand comme lan-
gue officielle pour les lois, au même
titre que le frangais. Ce projet a été
voté a la presqu'unanimité.
Divers projets ont été déposés. Le
plus important émane des députés
progressistesil a pour but d'établir
la representation proportionnelle pour
les élections législatives.
Le Sénat est occupé surtout de la
réglementation des jeux et paris. Nous
y reviendrons.
M. Edmond Picard, parti au com
mencement d'Aoüt pour un voyage au
Congo, est rentré en Belgique au com
mencement de Novembre.
II destine a un livre qui va paraitre
les détails de ses impressions et de ses
opinions. Mais en quelques conféren
ces, il a livré une partie de ses appre
ciations. Quant au climat notamment,
il l'a dépeint ainsi au jeune barreau
bruxellois
On y est constamment dans un état
n de moiteur, il fait toujours trop
chaud, le soleil de plomb dardant
toujours ses rayons sur la terre, et
n les nuits n'ayant point de brise ni de
fraicheur. G'est un supplice constant,
n c'est la serre chauöe oü le bain turc
sans cesser.
n De la, la nécessité de prévenir ceux
n qui partent, car la mort, hélas les
n fauche férocement, et ceux qui lui
échappent, ils reviennent, pour la
plupart, les yeux vitreux, l'aspect
maladif et le teint couleur de cire.
M. Picard n'a pas personnellement
souflert, au Congo, des maladies inhé-
rentes au climatmais a son retour en
Belgique il a été pris de fièvre et forcé
de s'aliter.
M. Picard a rapporté une opinion
assez favorable au chemin de fer du
Congo.
M. Lothaire.
M. le commandant Lothaire vient,
parait-il, d'être chargé par le roi des
beiges et le gouvernement frangais
d'une mission a Madagascar.
La Gazette de Cologne annonce cette
nouvelle en la faisant suivre des re
flexions que voici, dont nous lui lais-
sons la responsabilité
Quoi qu'il soit difficile de comprendre
quels intéréts communs le roi Léopold et la
France peuvent avoir a Madagascar, la nou
velle mérite quelque crédit.
L'État indépendant cherche a se rappro-
cher de la France et l'on n'a pas donné as
sez d'importance a Tentrevue que le roi
Léopold a eue récemment avec le baron de
Courcelles, ambassadeur de France a Lon-
dres, et avec le comte de Montholon, minis-
tre de France a Bruxelles.
II serait desirable que TEtat indépendant
fit savoir, avant le depart de Lothaire pour
Madagascar, ce qu'il a résolu de répondre a
la plainte portee par la missionnaire anglai-
se, miss Guiness, contre eet officier au su
jet des cruautés qu'il aurait commises et
qui sont identiques a celles du commandant
Fiévez dans le district de TEquateur.
Le silence absolu gardé sur cette affaire
ne semble pas correspondre avec Tinstalla-
tion récente d'une commission chargée de
protéger les indigenes.
Les accusations contre le comman
dant Fiévez, formulées par la Gazette
de Colognedatent de prés de trois mois,
et n'ont été relevées ni par l'intéressé,
ni par l'Etat du Congo ce qui peut
paraitre bizarre.
Les Mahdistes.
On en parle toujours, quoique le
gouvernement du Congo nie énergi-
quement avoir la moindre intention de
porter la guerre sur les territoires voi-
sins du sien.
Voici que le Standardpublie une dé
pêche d'oü il résulterait que le Congo
a rejeté les propositions de paix des
Mahdistes.
Qu'y a-t-il la-dessous On voudrait
bien le savoir au juste mais allez tirer
quelque chose de clair de l'Etat du
Congo, dont les habitudes de dissimu
lation sont connues. Ph. de C
Extrait des notes agricoles de la Re
forms jgp.
Depuis que l'agriculture tend a reviW.r un
caractère scientifique et industriel, le public
s'y intéresse davantage. Ceci se réflète bien
dans les grands journaux oü les choses de
la campagne prennent petit a petit leur
place a cöté des chroniques de Tindustrie et
du commerce.
Une preuve toute nouvelle des avantages
qu'il y a pour la culture, a prendre la scien
ce pour guide est donnée par les résultats
des expériences poursuivies méthodiquement
pendant sept ans, par les cultivateurs de la
commune désormais célèbre de Borsbeke-
lez-Alost et des environs. Ces essais établis-
sent que la culture du cornice, d'une éten-
due de 6,045 hectares, augmentera son
bénéfice annuel de plus de 500,000 francs,
par Temploi rationnel des engrais chimiques
et, en outre, de plus de 250,000 francs par
la culture des variétés a plus grand rende
ment et de 150,000 francs par nos meil-
leurs procédés de selection et de culture
Voila une preuve, entre beaucoup
d'autres, que l'application rationnelle
de la science a l'agriculture peut sau-
ver nos campagnards bien plus süre-
ment que les remèdes de bonne femme
des agrariens protectionnistes. Les
droits protecteurs n'ont jamais eu,
d'ailleurs, d'autre effet sur la culture
que d'encourager la routine et d'ex-
cuser (mauvaise excuse) l'inertie des
gouvernants. Ph. de C.
De Dender galm bevat het volgende
artikel, dat wij om zijne belangrijk
heid gaarne mededeelen, te meer daar
hetden wenscli is van alle vrijzinnigen,
want hoe beter den mensch geleerd is,
des te beter ook zal hij zijne rechten
waardeeren en zijne plichten eeren en
begrijpen. De landen waar het onder
wijs verplichtend is, staan ook aan't
hoofd der volksbeschaving, daar is in
alle vakken de meeste ontwikkeling.
De klerikalen vinden het eene
schreeuwende tegenstrijdigheid, dat
de liberalen in hun programma schrij
ven
1° Vrijheid in alles en voor allen,
2° Verplicht onderwijs.
Vrijheid en verplichting kunnen niet
samen gaan zeggen de dompers. Op-