École militaire.
La Chambre.
Le Sénat.
La garde civique.
Gemeente-Raad
Comment on fait
ies volontaires... a prime.
Société
des Anciens Pompiers.
F§FE1!1G11.
démontrée chaque jour dans des cen-
taines de villes.
2° lis affirment que les eaux souter-
raines conliennent aussi de l'organate de
fer, ceci est pyramidal. Pour faire
un organatesachez, mon vieux, qu'il
faut des matières organiques. Demandez
cela a un collégien ou a votre pliarma-
cien vous comprendriez la dimension
de votre sottise.
3° lis affirment qu'il n'y a pas d'eau
souterraine, la oü M. P. Vermeulen
assure qu'il y a suffisamment d'eau pure,
idéale, pour alimenter plusieurs villes de
Vimportance d'Ypres. Les sondages de
M. Temmerman, ordonnés et exécutés
a contre cceur, permettent aux hommes
compétents, aux hydrologuesaux specia
listes d'établir que M. Vermeulen est
dans le vrai.
Ces plateaux sablonneux immenses,
avec leur couche de plus de quinze
mètres de profondeur de sable, riche
en eau excellente ces sondages res-
tent ia comme témoins pour l'avenir.
A chaque accroc, a chaque décep-
tion nouvelle, ils seront la pour pro
tester contre l'incune, contre l'igno-
rance de ceux qui se sont entêtés a
fournir une eau alimentaire insalubre,
insuffisante et ruineuse.
4° Ils affirment aussi que les tuyaux
placés par l'ancienne administration
étaient défectueux et que cette adminis
tration a f ei-mé les yeux paree qu'elle avait
a faire a un entrepreneur étranger.
Ceci est de 1 ignorance, doublée de
mauvaise foi.
M. Vermeulen, au mois d'Aout 1894,
au Conseil communal, l'a démontré
péremptoirement, pièces a l'appui.
Une seule maison faisait les tuyaux
pour conduites d'eau MM. Galasse
frères. Les tuyaux fournis a Ypres
sont les mêmes fournis partout ail-
leurs, coulés verticalement, suivant
leur brevet, essayés et garantis a sup
porter quinze atmospheres de pression.
Avant l'établissement du chateau
d'eau, dans notre canalisation, ils
avaient a supporter moms d'un atmos
phere.
Depuis l'établissement du chateau
d'eau ils auront a supporter, au grand
maximum, deux atmospheres
A Liège, a Mons, a Bruxelles, etc.,
etc., ces mêmes tuyaux ont a suppor
ter de 7 a 12 atmosphères de pression
et résistent parfaitement.
M. Vermeulen est d'avis que les
tuyaux placés par l'ancienne adminis
tration l'out été dans les conditions
normales, mais qu'elles sont dissoutes
par les matières organiques dont les
eaux de Dickebusch sont polluées et
cela avec une rapidité extraordinaire.
5° Le Journal affirms Mais l'eau
n'aura plus a l'avenir que tres peu de
r> prise sur le fer, puisque grace d la pres-
n sion nouvelle, d Vaèration de l'eau et d
son épuration la dissolution du fer ne
n sera plus sensible.
Nous n'en croyons guère rien. L'épu-
ration sera de peu d'effetl'élimina-
tion des matières organiques en solu
tion presque nulle. Et, le contact avec le
fer du chateau d'eau et de la canalisation
augmentée, étant plus grande, ses inconvé-
nients seront aussi augmentés.
Mais pour ceci, attendons l'expé-
rience. Elle sera démonstrative, aussi-
töt que le chateau d'eau fonctionnera.
P. V.
M. Jean Descliaclit, fils
du Directeur de notre école moyenne,
ancien élève du Collége communal
supprimé, vient de subir son examen
de passage a la seconde année d'étu-
des de la 6-16 promotion de 1'Artillerie
et du Génie de l'École militaire. Entró
l'année dernière avec le n° 5, il oc-
cupe aujourdhui le 3e rang.
Nous lui adressons nos sincères feli
citations
La Chambre a terminé Vendredi la
discussion de l'mterpellation Lorand
sur la démission de M. Brassine.
M.Theodora prononcé un discours
trés honnête et trés écouté, adjurant
la droite de voter le service personnel.
11 a rappelé que la majorité catholi-
que est due a l'appui d'une partie de
la bourgeoisie libérale, qui veut le
service personnel... et qui doit mainte-
nant se mordre les doigts d'avoir fait
élire des cléricaux.
Si nous ne votons pas le service
personnel, a-t-il conclu, jamais le parti
catholique ne sera suivi par la classe
ouvrière.
M. Lorand a déposé un ordre du
jour ainsi congu
La Chambre, regrettant que le
Gouvernement ne l'ait pas saisie d'un
projet de réorganisation militaire basé
sur la suppression du remplacement,
passe a l'ordre du jour.
Cet ordre du jour n'impliquait un
blame pour le gouvernement que si
celui-ci n'était pas sincère dans ses dé-
clarations d'amour... platonique au
service personnel.
Le gouvernement l'a cependant re-
poussé, et l'ordre du jour pur et sim
ple a été voté par 73 voix contre 38 et
10 abstentions. Les démocrates-chré-
tiens se sont courageusement abstenus;
la classe ouvrière a en eux de dignes
représentants. Ph. de C.
Le Sénat a abordé la discussion de
la question des jeux. Etant donné le
nombre de solutions proposées, la dis
cussion prendra encore plusieurs séan
ces. Nous la résumeronset apprécierons
dans notre prochain numéro.
Le projet de réforme de la garde ci
vique que le ministère oüre comme
compensation pour son manquement a
toutes ses promesses concernant l'ar-
mée, vient d'être distribué. La Réforme
l'analyse ainsi
La porlée du projet est de faire du premier
ban de la garde civique, qui comprend les
hommes de 21 a 32 ans n'ayant pas fait de
service personnel, une armée véritable sans
l'encasernement. Le second ban, comprenant
les hommes de 32 a 40 ans, est organisé a
part.
Mais pour donner a la garde civique ce ca-
ractère militaire qui n'est pas dans l'esprit de
l'Institution, on réduit au strict minimum Tap-
plication des garanties constitutionnelles
l'exposé des motifs regretle de ne pas pouvoir
y supprimer tout fait le principe électif qu'il
réduit autant que la Constitution le permet.
Plus d'élection pour les grades supérieurs
plus de renouvellement quinquennal des gra
des. Une fois conférés ils reslent acquis, sauf
révocation par l'autorité supérieure. De plus
la garde civique cesse d'être une institution
communaleles conseils de recensemen! et
de revision chargés du recrutement seront
nommés par le roi, dans chaque arrondisse
ment et dans chaque province.
On suppnme le recours en cassation contre
les décisions de ces conseils.
Dans l'organisation des conseils de disci
pline, présidés jusqu'ici par le juge de paix,
on suppnme également l'interventton de ce
magistral. Le projet consacre le droit du
gouverneur de requérir la garde civique et il y
aura désormais six commandements généraux,
dont les titulaires auront la haute autorité sur
les gardes civiques de leur circonscription.
Anvers et le Limbourg en forment une, le Bra
bant une autre, les deux Flandres une troi-
sième, la province de Liège et le Hainaut la
quatrième et la cinquième la sixième est
formée de la province de Namur et du Luxem
bourg.
Le service devient beaucoup plus sévère et
beaucoup plus dur. La durée des exercices est
portee a trois heures. Pendant un an au
moins, deux si les chefs jugenl que c'est né
cessaire, les gardes doivent servir dans les pe
lotons d'instruction astreints a trente exercices
par an.
Leur instruction terminée, ils sont incorpo-
rés dans les compagnies et sont encore as
treints a dix exercices par an. Quant aux
manoeuvres d'ensemble, on peut y être astreint
nendant les trois premières années de ['incor
poration les manoeuvres ne peuvent durer
plus de dix jours.
Les gardes du second ban sont soumis en
core a trois exercices par an. Le tout sans
prejudice des inspections d'armes, revues,
reunions extraordinaires, etc.
La gatde civique devant conslituer l'armée
de la bourgeoisie, ceux qui ne sont pas en état
de payer leur équipement n'en feront pas
partie.
II y aurait done, de par la volonté
de MM. De Smet de Naeyer et con
sorts, une armée des pauvres, soumise
a deux ans et plus d'encasernement, et
une armée des riches qui n'aurad'autre
service que celui décrit ci-dessus.
Et dire que les cléricaux accusent les
socialistes de pousser a la guerre des
classes. Les cléricaux eux-mêmes en
sont les grands auteurs. Ph. de G.
Le vulgum pecus ce que des militaires
traduisent le vulgaire péquin ignore gé-
néralement que le département de la Guerre
a dü organiser tout ur, service de racole-
ment afin de se procurer chaque année les
1,500 remplacants nécessaires, en moyenne,
pour permettre a autant de fils de familie
de poursuivre, sans interruption, leurs in-
téressantes études sur la cocotte contempo
raine.
II a fallu en outre intéresser quantité de
braves gens a ce commerce de chair humaine
qui, pendant de longues années, fut stricte-
mentdéfendu, comme infamant, aux servi-
teurs civils et militaires de l'Etat.
Les recruteurs d'aujourd'hui n'oseraient
certes plus employer les procédés en usage
autrefois. Mais comme il leur est alloué
deux cents francs par tète de remplacant
déguisé sous le nom de volontaire avec
prime présenté par eux et admis, on
concoit que l'appat de ce gain facile leur
fasse imaginer et employer certainsmoyens,
qu'indiqueront suffisamment ces quelques
cas pris parmi ceux que l'on raconte dans le
militaire.
Le garde champètre. Je t'y prends, mon
gaillard, a voler des pommes de terre ton
affaire est claire.
Ohchampètre, pardonnez-moi, les
vieux n'ont rien ii manger, il n'y a pas d'ou-
vrage...
Ta, ta, ta, pas d'ouvrage, un gaillard
jeune et bati comme toi. Tu iras en prison.
Je vous supplie, pour les vieux que de-
viendraient-ils
Eh bien, il y a un moyen de tout arran
ger. Tu as tiré un bon numéro, fais-toi soldat,
tu auras seize cents francs.
Et vous ne ferez pas de procés-verbal
Non. Mais viens me prendre dans une
heure pour aller chez l'officier de police...
Le gendarme, a un grand diable qu'il recon-
duit après la condamnation que vient de lui
octroyer le tribunal pour coups dans une rixe
Et vous allez faire votre prison
Le plus tard possible, mais il faudra
bien.
Allons doneVous avez fini votre terme
de milice, c'est votre première condamnation.
Avant quelle ne soit connue par votre bourg-
mestre, faites-vous volontaire a prime, vous
aurez seize cents francs, et quand vous serez
incorporë on ne vous fera pas faire votre pri
son.
Vous croyez qu'il v a moyen...
Je m'en charge. Venez me trouver a
quatre heures au Fromage qui marche, vous
savez C'est le moment.
Oui, oui, j'y serai sans faute.
Le sacristain, a un jeune paysan qui sort de
l'église en pleurant
Eh bien, Jean-Baptiste, qu'est-ce qu'il y
a done
C'est M. le curé qui ne veut pas que je
marie Jeannette, j'en mourrai
As-tu fini, grand nigaud, tu ie console
ras. Tiens veux-tu un moyen
Y en a pas.
II y en a un, et qui te rapportera de l'ar-
gent.
De l'argent
Seize beaux billets de cent francs Tu
as été exempté du service a cause de tes frè
res, n'est-ce pas? Fais-toi volontaire a prime,
tu iras a la ville, ?a te distraira.
Oui, mais comment faire
J'irai avec toi, j'arrangerai tont dès de-
main.
Allons, tope
Le sacristain, (in petto, en se frottant les
mains Encore deux cents francs pour
les pauvres de M. le curé. (Gazette.)
Dimanche 6 courant, a i'occasion de
la Ste-Barbe, sortie de la musique a
10 3/4 heures du matin.
verslag
der zitting van 24 November 4896.
De zitting wordt om 2 ure geopend.
De Secretaris geeft lezing van het ver
slag der vorige zitting dat goedgekeurd
wordt.
Mededeelingen.
M. Berten, burgmeester. Ik heb de eer
aan den Gemeenteraad kenbaar te maken
dat de heer Marquis zijn ontslag heeft gege
ven van gemeenteraadslid. Verders heb
ik u ook te zeggen dat binnen korten tijd
het schepencollegie een herzieningsvoorstel
van het reglement op de hoppeschaal zal
neerleggen.
M. Lebbe. Ik moet het schepenoolleg
bedanken over de belofte welke het doet va
ons in't kort een nieuw reglement op d
hoppeschaal voor te stellen. Het is ni<
groote voldoening dat de landbouwers, kooj
lieden en brouwers dit zullen vernemen, e
ik hoop dat dit nieuw reglement voldoenin
zal geven aan alle belanghebbende. Niet ge
noeg is het alles te beknibbelen. En wa
heeft de minderheid tot hiertoe gedaan
Doktoor Devos. En gij Mijnheer Lebbe
wat hebt gij gedaan Sedert acht jaret
dat gij in den gemeenteraad zetelt, is het di
eerste maal dat gij de mond open doet.
M. Lebbe. Het is bijna een jaar dat gi
beloofd hebt een voorstel neêr te leggen van
een nieuw reglement op de hoppeschaal en
wij hebben nog niets gezien.
Doktoor Devos. Wat weet gij daarvan te
spreken Gij waart hier zelfs niet tegen
woordig wanneer M. Schaballie, in zitting
van 21 Maart 1896, over het reglement der
hoppeschaal gesproken heeft.
M. Lebbe. Waar is uw reglement
Doktoor Devos. Waar is het uwe
M. Schaballie. Ik was van gedacht in
deze omstandigheid niet te spreken over de
hoppeschaal. Mij dunkt dat het oogenblik
slecht gekozen is. Zulke bespreking past
maar bij het handelen van 't budget van de
stad. Nogtans, aangezien M. Lebbe de zaak
ophaalt, houd ik er aan hem te antwoorden,
Toen ik in de zitting van 21 Maart
laatst, waar M. Lebbe afwezig was, de
noodzakelijkheid heb doen uitschijnen van
de herziening van het reglement op de hop
peschaal, heeft M. Vanden Berghe geant
woord dat zulk reglement niet alle jare kan
herzien worden, en dat het schepencollegie,
vooraleer er aan gevolg te kunnen geven,
de zaak moest onderzoeken. Daarom is het
dat ik wachtte van eenig voorstel te doen
totdat de bespreking van het budget van
stad aan het dagorde kwam. Maar aange
zien het schepencollegie nu van andere ge
voelens geworden is, zal ik mij veroorloven
in 't kort mijn herzieningsvoorstel neêr te
leggen.
Dit reglement zal behelzen
le Eenige artikels uit het tegenwoordig
reglement.
2e Eenige artikels uit het reglement der
hoppeschaal van Aalst.
3e En eenige bijgevoegde artikels die de
rechten en plichten der heereu warandeer-
ders voorschrijven.
De noodzakelijkheid van dit laatste legt
zich zooveel te beter uit, daar het maar al
te dikwijls gebeurt dat de heeren waran-
deerders, bij gebrek aan een goed en klaar
reglement, de warandeering moeten uitzet
ten en nog eindelijk uitspraak doen volgens
eigen oordeel, (in plaats van volgens arti
kels van 't reglement) hetgeen dikwijls aan
leiding geeft tot alle slach van beknibbelin
gen en opmerkingen.
M. Lebbe. Is dat zoo moeilijk om maken
en moet dat zoo lang duren
Doktoor Devos. 'T is nu zooveel jaren
dat de meerderheid hier zetelt, naarom
heeft zij het niet veranderd
M. Schaballie. Het maken van zulk re
glement is geheel moeielijk, dewijl men de
intresten moet inzien van landbouwers,
kooplieden en warandeerders. Maar aange
zien M. Lebbe dat zoo gemakkelijk vindt,
vraag ik niet beter dan hem die taak over
te laten.
M. Vanden Berglie, schepen. M, Scha
ballie heeft gelijk, zulke herziening vraagt
tijd en opzoekingen.
M. Berten, burgmeester. Laat ons over
gaan tot de lezing van het verslag van M.
Devos.
M. R. Devos geeft lezing van het ver-
slag der vergadering gehouden door de
commissie van finantien. De commissie
heeft besloten 1° Het oudemannenhuis
op eenen anderen voet in te richten 2°
eene betere uitdeeüng der maandgelden te
bewerken en te dien einde alle jare eene
d lijst te doen opmaken van de ingeschre-
vene dischgenoten, de noodige inlichtin-
gen gevende om den graad van behoeftig-
9 heid'vast te stellen en 3° voor wat de
hoppeschaal aangaat is er, in naam van
9 het schepencollegie, verklaard geweest
9 dat er een nieuw reglement zal gemaakt
9 zijn om toegepast te worden op de recolte
9 van 1897.
9 De verslaggever zegt verders dat het
artikel van medicamenten lang besproken
9 is geweest zonder overeen te komen. Een
9 lid heeft voorgesteld de som van een derde
9 te verminderen en dan later eene beslis-
9 sing te nemen, bij het verschijnen van
9 den nieuwen tarief, die, zooals men be-
9 weert, in 't kort aan de kamers zal voor-
9 gelegd worden. 9
Rekening der Ilospicen of Burgerlijke
Godskuizen voor 4895.
Onderhoudskosten der Ouderlingen.
M. Schaballie. Bij bet onderzoek dier re-
- "'^y'A'VlArJWWvw
YAH