l'union fait la force.
ASSOCIATIE
CHATEAU D'EAU.
Journal
libéral démocratique
d'Ypres et de FArrondissement
mm
BSp^
Vrijzinnig
volksgezind weekblad van
leperen en van het Arrondissement
LIBERALE k GRONDWETTELIJKE
Ge que coüte
une suppression
d'école primaire.
Une police politique.
Zwanze-Gollège.
Au Sénat.
Samedi, 12 Décembre 1896.
5 centimes le numéro.
5e année. 6.
PRIX DE L'ABONNEMENT
Par an 3 francs.
Par an 3 f'r. 50.
Annonces10 centimes la ligne.
Réclames25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
faraissant ie Sant erft.
mmi
Verschijnende «les HEaterdags.
Administration et Rédaction rnc au Rcurrc, 20, Ypres.
IEPERËN en het ARRONDISSEMENT.
De leden worden uitgenoodigd de
algemeene vergadering der Associatie
bij te wonen, welke zal plaats hebben
op ZATERDAG 12 dezer maand, om
8 ure stipt 's avonds,
in het lokaal van de Zalm
DAGORDE
Verhandeling en herziening van art.
IV van het programma.
Herziening der artikels 1, 4, 5, 6,15,
17 van het reglement.
Voorstelling der kandidaten aan het
Comiteit.
LE l AMEUX
L'organe de nos maitres n'a soufflé
mot, cette semaine, de la question des
eaux.
Dommage qu'il n'ait pas eu le bon
esprit de se taire plus tót puisqu'il
voyait qu'il n'y avait pas moyen de
réfuter sérieusement nos dires et d'ar-
guer de faux les faits précis que nous
citions, il aurait pu s'épargner des
plaisanteries d'un goüt douteux qui
n'ont pas eu l'heur, notre confrère a
dü s'en rendre compte, de plaire au
public.
Nous avions d'ailleurs pris le parti
de les dédaigner et de passer outre.
Une fois seulement le Journal
s'est avisé de rópondre a un article
signé P. V. sur la destruction rapide
des tuyaux en fer et il s'est fait ramas-
ser de main de maitre.
Vlócompl os*.
La série des mécomptes grands et
petits dont les contribuables, ces bons
pigeons, supporteront les frais, n'est,
grace a Dien et a nos maitres, pas en
core close
Les conduites a ciel ouvert qui doi-
vent déverser l'eau de Dickebusch
(quand le niveau de l'étang le permet-
tra) dans les 3 bassins de décantation,
sont mal conditionnées alors que
l'eau déborde des 2 premières condui
tes, elle a un débit absolument insuffi-
sant dans la 3me qui mène au 3me bas
sin par suite de la perte de charge,
perte qu'on a négligé de calculer.
Chose que nos bons administrateurs
avaient oublié aussi, c'est qu'il arrive
de geler en biverque n'ont-ils été
consulter les oeuvres de M. de la Pa-
lisse
Maintenant qu'ils s'en sont aper<jus,
ils proposent de mettre les conduites
a ciel ouvert a l'abri des intempéries,
car il se forme en temps de gelée des
obstacle au libre écoulement
Ne faudra-t-ii pas demander au con-
seil communal un p6tit crédit supplé-
mentaire Ou bien inscrira-t-on les
dépenses des petits mécomptes a d'au
tres postes, pour que le bon public ne
puisse se rendre compte du coüt com
plet du chateau d'eau
Les bassins.
Nous sommes convaincus que la con
struction des trois bassins a été stric-
tement faite selon les clauses du cahier
des charges.
Toutefois il serait bon que le public
obtienne des réponses rassurantes a
ces deux questions-ci
1° A-t-ii déja fallu a diversea repri
ses, par suite de la gelée, affaissement
des terres et d'autres causes, réparer la
couche de béton et ciment des bassins
2° Est-il vrai qu'en haut lieu on crai-
gne vivement que cette couche ne ré-
sisterait pas plus de trois ans Qu'a-
près trois bivers, quelque peu durs,
elle serait a refaire 'i
Le tout est de savoir s'il n'y aura
pas de mécomptes dans les calculs faits
a ce propos pour le cahier des charges.
Un bon démenti s. v. p. afin de don-
ner ses apaisements au public.
(A suivre).
Le Conseil communal de Sauvenière
prés de Gembioux) vient de condam-
ner a ia suppression son écoie commu
nale de tilles.
Cette écoie est dirigée par une insti-
tutrice modèie, MJle Nissen, qui ia di-
rige depuis 14 ans et qui a fait large
place dans son enseignement aux bran
ches non obiigatoires sciences natu
relies, notions d'horticulture, écono
mie domestique et travaux du ménage,
etc. Les travaux pédagogiques de Mlle
Nissen ont toujours été signalés com
ma des modèles dans les conférences
d'institutrices.
C'est l'école dirigée si intelligem-
ment dont le conseil communal de
Sauvenière a vote la suppression, sous
prétexte qu'elle coüte trop cher.
L'Étuile Beige a recherché quelles
seraient les consequences tinancières
de ia suppression de l'école en ques
tion, et voici iee résultats auxquels
elle est arrivée
A. Diminution de dépenses
Traitement suppriraé fr. 1,400
O.üauffage et nettoyage de la classe 30
Entretien du mobilier scolaire 23
Total fr. 1,473
B. Diminution des recettes et nouvelles
dépenses
Suppression du subside complé
mentaire de l'Etat 310
Suppression de la part de l'Etat
dans l'augmentation quatrennale 100
A payer2/5 du traitement d'attcnte 396 80
Maitresse de couture a l'école des
garfons qui doit devenir mixte '130
Total fr. 1,156 80
d'oü bénéfice pour la commune d'une somrae
de fr. 318,20.
Province
Supplément de dépenses
A payer 1/5 du traitememt d'attente 298 40
Éti a t
A payer 2/5 du traitem.ent d'at
tente fr. 39(j «0
Subside supprimé 410
Supplément des dêpe nses
Supplément total de deputises. pour
l'Etat et Ia province
186,80
483 20
Done, conclut 1'Étoile Belge pour détruire
son écoie communale de lilies, qui, de l'aveu
même des cléricaux les plus fanatiques, est
excellente, et sous prétexte de réaliser une
économie de 318,20 fr. Tadministration com
munale de Sauvenière prélend imposer a l'É-
tat et a la province un surplus de dépenses de
fr. 485,20.
Si semblable pretention était admise, cela
équivaudrait a dire que rien ne coüte a notre
gouvernement pour détruire l'enseignement
public et que les pouvoirs publics se déclarent
prêts a depenser en plus chaque année une
somme de fr. 485,28 318,20 167 fr., a
seule fin de priver 20 enfants d'instruction ou
d'obliger leurs parents a les envoyer a l'école
libre dont ils ne veulent pas
Qui sait combien d'écoles, suppri-
mées par raison d economie, ont coüté
plus cher lorsqu'elles n'existaient plus
que lorsqu'elles existaient
Les cléricaux n'ont pas même l'ex-
cuse du souci des finances pnbliques
dans leur lutte contre l'enseignement
public et l'instruction populaire.
Ph. de C.
M. le ministre Begerem est, parait-
il, absolument décidé a nous gratilier
d'une police gouvernementale on cite
même ie nom de son futur chef M.
Huyttens de Terbecq, actueilement
procureur du roi a Courtrai.
M. Begerem veut ainsi, dit-il, arri-
ver a une recherche plus rapide et plus
efficace des délits et des crimes. Nous
ne doutons pas de la pureté de ses in
tentions, maïs on a vu toujours cette
police gouvernementale se faire mou-
cüarde et provocatrice au profit des
geus au pouvoir. Qu'on se rappelie la
police du second empire francais, la
süreté pubiique en Belgique il y a
quelques aunées, Pourbaixet t>; en
fin, qu'on médite i'exetnple tout récent
de l'Allemagne, oü l'on a vu la police
gouvernementale intriguer contre cer
tains ministres au profit d'autres ou
d'une coterie d'ambitieux, et oü l'on a
vu ie chef de cette police arrêté en
plein tribunal pour faux tótnoignage.
Le moment est vraiment mal ciioisi
pour nous doter d'une institution dont
les eflets immoraux se sont faits on se
font sentir partout. Ph. de C,
Le Journal d'Ypresprend texte d'un
communiqué que le Peuple a publié,
pour représenter le Collége moderne
comme une institution socialiste, une
succursale de 1 'Université nouvelle de
Bruxelles.
Naturellement, la mauvaise foi du
Journal d' Ypres fait semblant dïgnorer
que le même communiqué a été inséré
par tous les journaux libéraux de Bru
xelles, même les plus opposés au socia
lisme et a i'Université nouvelle par
l'Étoile Belgela Gazette et le Petit Bleu
aussibien que laRèforme et laChronique.
Nous signalons au Journal d'Ypres
un second communiqué analogue, paru
dans les journaux bruxellois de Mer-
credi et de Jeudi, après avoir été insé
ré d'abord dans 1'Étoile Belge de Di-
manche, et qui semble émaner d'un
comité de propagande fondé a Bruxel
les pour assurer le maintien du Collége
Moderne et le succès de la réforme de
l'enseignement moyen. Cela fera plai-
sir, sans doute,le Journal d'Ypres qu'on
EENDRACHT MAAKT MACHT.
s'intéresse hors d'Ypres au Collége Mo
derne il aura beau les baptiser Zivan-
ze Collégece baptême ne fera pas
grand tort au baptisé.
Le Sénat a abordé le lr Décembre la
discussion de trois projets de loi rela-
tifs
1°) A 1'exploitation des paris de cour
ses
2°) A 1'exploitation des paris aulres que
les paris de courses
8°) A 1'exploitation desjeux.
Diverses solutions sont en présence,
sans parler des nombreux amende-
ments présentés au cours de la discus
sion, qui est une des plus intéressantes
de celles auxquelies le Sénat s'est li-
vré depuis longtemps.
La proposition de M. Le Jeune, an
cien ministre de la justice, proscrit
complètement l'exploitation des jeux
de hasard et des paris de courses. On
objecte que l'interdiction des paris de
courses faits par l'intermédiaire d'a-
gences ou de bookmakers, aurait pour
eflet la suppression des courses et des
efforts faits pour l'amélioration de la
race chevaline. M. Le Jeune trouve
et avec raison que si l'amélioration
de la race chevalme mérite des encou
ragements, on doit les lui accorder di-
rectement, et non en permettant sous
ce prétexte 1'exploitation d'une pas
sion humaine. D'ailleurs, combien,
parmi les individus qui assistent aux
courses ou qui parient sans y assister,
y en a-t-il qui s'inquiètent de la race
chevaline
La commission sénatoriale qui a exa
mine les projets de loi, et qui a pour
rapporteur M.Surmoot de Volsberghe,
oppose au projet Le Jeune une propo
sition moins radicale, qui est admise
au gouvernement.
Quant aux jeux de hasard, la com
mission distingue entre l'exploitation
des jeux de hasard dans un lieu public
et cette même exploitation dans un
cercle privé.
La première serait encore autorisée,
a condition que les jeux ne soient pas
desjeux de banque et qu'ils ne don-
nent pas lieu a des paris de la part de
tiers, serait le controle Nous est
avis que ce serait ouvrir la porte a la
fraude et aux abus.
Pour les jeux exploités 9n cercle
privé, tous seraient admis, mais l'ex
ploitation au profit d'autres individus
que les joueurs seraient frappés d'une
forte taxe 500,000 fr.
La commission s'imagine mettre aus
si nn terme a l'extension des cercles
de jeu et des tripots qui pullulent
dans notre pays. Qu'est-ce qu'une taxe
de 500,000 fr. pour des cercles dont
les tenanciers gagnent des millions aux
dépens des gogos Ce serait comme l'a
dit M. Bara, une sorte de personnifi-
cation civile renouvelée annuellement,
qui donnerait a ces établissements
dangereux et immoraux une existence
légale. Elle n'aurait aucun eüet pour
limiter la passion du jeu.
La bataille e3t engagée au Sénat au-
tour de ces deux propositions. La ma
nie d'amendements de M. De Smet de
Naeyer s'est donnée libre carrière, et
n'a guère eu pour effet que de rendre
la discussion assez confuse, les digres-
POUR LA VILLE,
POUR LA PROVINCE,
Pour les annonces de France et de Belgique [excepté les
deux Flandresjs'adresser a VAgence Havcts, Bruxel-
les. rue de la Madeleine, 32, et a Paris,
agence de la Bourse.
-asgff-i-jt
VAN
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