l'union fait la force. CHATEAU D'EAU. Journal libéral démocratique d'Ypres et de l'Arrondissement Vrijzinnig volksgezind weekblad van Ieperen en van het Arrondissement Liberale Associatie van Ieperen. La Chambre. Monsieur l'éditeur du journal LA LUTTE, 5 centimes le numéro annee Samedi, 19 Décembre 1890 m 75V1S. Ph. de C. Annonces 10 centimes la ligne. Réclames25 Annonces judiciaires1 fr. la ligne. PRIX DE L'ABONNEMENT Par an 2 francs. Par an 3 fr. 50. B*araissant le Samedi, Verschijnende fles Xaterdags. Administration et Rédaction me de. Dixmudo, 51, Yprcs. EENDRACHT MAAKT MACHT. A l'occasion dLe la IVoël, le journal "la Lxitte - de StrijdL,, ne paraltra pas Same di procliaixi. De leden worden uitgenoodigd de algemeene vergadering der Associatie bij te wonen, welke zal plaats hebben op ZONDAG 20 dezer maand, te il ure stipt 's morgensin het lokaal van de Zalm. Kiezing van 't Comiteit. N. B. Zullen alleenlijk aanvaard worden tot deze kiezing, wie schrifte lijk toestemt in de artikels van 't pro gramma en de statuten der Associatie. Te dien einde zullen ze hun handtee- ken op een daartoe bestemd register plaatsen dat berust in 't lokaal. LE FAMBUX La Lutledit le Journal ff Ypres avec l'ambiguité qui lui est ordinaire, continue son combat pour l'eau 011 plutót contre l'eau. Nous sommes de son avis nous combattons en eftet pour l'eau, mais l'eau bonne et contre l'eau, mais l'eau mauvaise d'aujourd'hui produite dans des conditions singulièrement onéreu- ses pour la ville. La divergence de vues est, comme on voit, trés légere Nous n'aurions plus cité notre si correct confrère s'il n'avait pas voulu nous être réollement agréable en nous permettant de signaler une fois de plus a nos lecteurs son mode de discussion nous nepouvons résister au plaisir de reproduire les lignes suivantes Est- ce que le rédacteur de la Lutle serait done un ingénieur doublé d'un imbé- cile, ou un imbécile doublé d'un ingé nieur Suivent quelques insinuations que nous marquons au coin de notre plus profond dédain. Les injures remplacent done de plus en plus les arguments nous avons coupé dans les chairs vives pour extir- per le malle patient crie, se rebelle qu'importe nous le guérirons malgré lui! Nos critiques ne sont inspirées que par l'intérêt que nous portons a la bonne gestion des affaires de la ville d'Ypres. Nous nous moquons du reste etnous continuons. >e l'eau. L'eau manque c'est indéniable II faut y remédier aussi les aigles de l'hötel de ville en sont aux cent coups ils roulent dans leur cerveau lillipu- tien les projets les plus abracada- brants. L'un de ceux-ci consiste dans la con struction de trois nouveaux bassins ces bassins serviraient a l'épuration des eaux impotables du condenseur. On disposerait ainsi de 56,000 litres d'eau par jour en plus. Le joli sou que demanderait l'exécu- tion de ce projet est sans doute quan- tité négligeable L'autre projet est moins dispen- dieux mais trés beau dans sa simpli- cité On déverserait directement les eaux de condensation, souillées par les hui les de graissage, colorées par le cam- bouis des machines dans les bassins de décantationelles se mélangeraient auxeauxdéjasi potables (ohcombien de consommation. Ce nouveau mode d'amélioration de nos eaux, rendra inutile l'installation de filtres d'ou une notable économie C'est bien le cas de rappeler l'ex- pression flamande on sera gras avec cela Pour obvier a la disette d'eau, l'ad- ministration a jugé bon d'en restrein- dre la consommation. Pour que cela ne saute pas aux yeux,ello emploie le truc suivant des ouvriers sont envoyés chez les particuliers sous prétexte de verifier si les tuyaux et robinets sont en bon étatils trouvent moyen do fermer subrepticement a moitié le ro- bmet a clapet de la conduite d'ame- née la pression est fortement dimi- nuée et le tour est joué. Une question tres agitée a l'Hötel de "Ville en ce moment est l'établisse- ment de compteurs dans les habita tions. Une fois qu'on payerait l'eau au mètre cube, on tacherait forcément de l'économiser le plus possible le cha teau d'eau ne devrait plus livrer autant d'eau et le but serait atteint. Reste a voir ce qu'en penseront les contribuables. 17x1 grand remède. Toutes les mesures précédentes ne seront jamais que des palliatifs a une situation qui resterait précaire. Si nos maitres ne les dédaignent pas pour le moment, c'est que l'heure n'est pas encore venue de frapper le grand coupils attendent pour remédier d'une fagon définitive a l'insuffisance de l'eau, que soient construits a S' Ni colas extra VAsile d'aliénés et a la porte de Menin l'Ecole de Bienfaisance. Ces établissements devront faire une assez grande consommation d'eau l'administration objectera qu'elle ne peut fournir l'eau nécessaire sans nouvelles installations et finalement elle proposera au Conseil communal le vote d'un nouveau crédit soit pour Pétablissement d'une deuxièmo con duite de Vétang de Zillebeke a Ypres, soit pour Pétablissement de pompes foulantes et machines a Dickelusck. Pour faire avaler la pilule, nos mai tres diront que le petit sacrifice qu'on fait sera largement compensé par les profits que la ville retirera de l'Asile d'aliénés et de l'Ecole de bienfaisance. La mauvaise situation actuelle sera aussi sauvée La farce sera jouée et beaucoup de gens naïfs ne croiront pas qu'ils sont bernés P. S. Nous avons dans notre numé ro précédent posé deux questions con- cernant l'état des bassins de décanta tion nous recevons a l'instant une communication qui nous amène a faire une troisième question complémentai re des deux premières Est-il vrai que le pla fond da bassi n-Bst s'est soulevé et feada sar aae longaear de OIIV<^ aSIX metres La parole est nos maitres. Depuis quinze jours, la Chambre a entendu d'assez nombreuses interpel lations sans grande portée. Elle a dis- cuté longuement et voté en première lecture une loi modifiant les disposi tions actuelles sur le vagabondage et le maraudage des enfants. Elle a voté aussi les budgets des non-valeurs et remboursements et des recettes et dépenses pour ordre de l'exercice 1S97, ainsi qu'une loi recti- fiant les limites de Bruxelles et S4 Josse-ten-Noode. Elle a abordé Mardi la discussion de la loi du contingent. La récente démission de M. Brassine et l'abandon par le gouvernement et le roi de la suppression du remplace ment ont sans doute contribué a ren- dre la discussion plus vive. MM. Berloz et Léon Defuisseaux ont motivé comme les années antérieures leur vote négatif. M. Carton de Wiart a critiqué la base de notre système de recrutement. II a déclaré, au nom des démocrates- chrétiens, vouloir l'extension du vo- lontariat et l'abolition du remplace ment. M. Coremans a défendu une fois de plus le système des milices locales vo lontaires. 11 a déposé deux amende- ments réduisant a 10,000 hommes (au lieu de 13,800) le chiffre du contingent annuel, et déduisant les volontaires purs (au nombre de 8,000) du chiffre du contingent total. Le débat a continué Mercredi et Jeudi. Après de filandreux discours de MM. Hoyois et Rosseeuw, M. Woeste, rap porteur de la loi du contingent, a dé- roulé une fois de plus sa sophistique argumentation en faveur du rempla cement, qu'il trouve trés démocrati que. II a repoussé les amendements Coremans, et a refusé d'examiner la question de la réduction du temps de service et de l'encasernement. II a terminé en réclamant de la droite le vote de confiance qu'elle doit au gou vernement (pour le débarquement de M. Brassine, sans doute). M. Lorand a motivé son vote négatif par la mauvaise volouté du gouverne ment a réorganiser l'armée. U faut que le pays sache, a-t-il conclu, que tant que vous serez majorité et gouver nement, rien ne se fera, et qu'il 11'a pas a attendre de vous la disparition des injusti ces dontil souffre. (Murmures). Aussi long- temps qu'une autre majorité n'aura pas remplacé la majorité actuelle, la defense du pays ne sera pas assurée. Je ne veux pas participer a un vote qui a pour portée d'envoyer éventuellement a la boucherie des milliers de jeunes gens dont le sacrifice serait inutile pour le pays. L'abbé Daens a fortement bousculé les sophismes de M. Woeste au sujet du remplacement. Nous voulons, a-t-il dit, la répartition equitable, égale dans la mesure du possible, de la charge militaire. Le remplacement, privilege du riche, est odieux au peuple il doit disparaitre. Le riche, c'est en l'occurence, celui qui possède 1,600 fr. le pauvre, c'est celui qui n'a rien. (Rumeurs). Oü sont done les artisans, les cultivateurs, les petits bourgeois qui peu- vent disposer de 1,600 fr. 1,600 fr., mais c'est tout une fortune pour les labo- rieux (Interruptions). M. Verwilghen. On les emprunte (Exclamations. Rumeurs). M. Daens. Niemand gedwongen sol daat clament les Anversois. Ce qui n'em- pêche que, depuis un quart de siècle, la contrainte s'accroit toujours. Les atermoie- ments ont fait leur temps. Notre patience est a bout. Le fond de la nature humaiue, c'est l'égoïsme. Aussi le régime de la caserne ne s'améliorera-t-il que lorsque s'y trouveront réunis les fils de toutes les classes, lorsque marcheront Mis ceux qui auront tiré un mauvais numéro (elk voor zijn lot). Voila ce que le peuple sait, voila ce qu'il veut. (Interruptions). Un certain M. VanReeth, dit Miele Gendarme, a trouvé l'occasion bonne pour reprocher a l'abbé Daens les ef forts qu'il fait pour aider les brique- tiers a s'organiser pour la défense de leurs intéréts contre les patrons qui les exploitent honteusement (propres paroles de M. Daens). Inutile d'ajouter que le dit Yan Reeth s'est fait ramas- ser de main de maitre. Le contingent a été voté Jeudi par 80 voix contre 53 et 2 abstentions. Au mois de Septembre dernier le Journal ff Ypres meprit apartieapropos des travaux de la nouvelle distribu tion d'eau par galeries de drainage, en voie d'exécution a Laeken, il affirmait que ces travaux faisaient fiasco. J'écri- vis a M. l'Ingénieur Ch. Frangois et ne regus point de réponse. Desrensei- gnements que je pus recueillir ailleurs il résultait que les travaux marchaient bien, d'une fagon trés satisfaisante. J'en fis part au Journal ff Ypres, qui maintint son affirmation fausse en pro- mettant de revenir sur la question après avoir complété ses renseigne- ments. Jusqu'a présent le Journal d'Y pres ne s'est point exécuté. J'ai le droit de maintenir ce que j'ai dit, que son affirmation mensongère avait été faite dans l'espoir qu'elle ne serait point contrölée et paree qu'il avait be- soin de donner le change au public pour les retards interminables, les dé- ceptions et les mécomptes sans nom bre de nos travaux d'eau d'Ypres. Po'ar les annonces de France et de Belgique [excepté les deux Flandresjs'adresser a VAgence Havas, Bruxel- - les, rue de la Madeleine, 32, et a Paris igpiSajg». agence de la Bourse. POUR LA YILLE, POTJE LA PROVINCE, DAGORDE

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 1