La fortune mobilière de la France. Gonseil communal Société des Anciens Pompiers De Wet Devriendt-Goremans Fopperij. Les Infatigables GRANDE SOIRÉE GIRSHB BJKla Ville de Poperinghe. GRANDE SOIRÉE Les Noees de Jeannelte Deux Wieilles Gardes La Poupée de Nuremberg de favoriser la culture, on peut tou- jours les suspecter de travailler surtout dans leur propre intérêt, paree que souvent ils sont appelés a recueillir la grosse part, sinon la totalité du fruit des mesures proposées. Ces propriétaires nuisent souvent a la cause de la culture, paree que dans les assemblées délibérantes ils s'auto- risent a parler en son nom, chose pour laquelle ïlsn'ontpasqualité, alors qu'ils écartent leurs locataires qui sont les vrais représentants de la culture. Au lieu de cela, les propriétaires agiraient sagement en restant dans l'ombre, en n'attirant pas l'attention sur eux, comme souvent l'arnbition et la vanité les y incitent, et a laisser aux vrais agnculteurs le soin de défendre les in téréts de l'industrie agricole. Aussi longtemps que les propriétaires auront la prétention de dire l'agriculture e'est nous et qu'ils croiront devoir tenir les cultivateurs, leurs locataires, dans la subordination, l'agriculture n'occupera pas dans la vie sociale la place a laquelle elle peut prótendre en raison de son importance intrinsèque. Les fermiers. Ce terme s'applique aux grands cul tivateurs, c'est-a-dire exploitant un grand nombre d'hectares, 75, 100, 200 et au-dela. Les grands fermiers représentent la haute bourgeoisie de la culture. L'in- tervention du fermier se borne généra- lement a la direction intellectuelle de son exploitation. 11 a parfois un chef de culture sous ses ordres et tous les travaux sont exécutés par des ouvriers, des prolétaires. Les cultivateurs. Ce terme, dans son sens restreint, s'applique a ceux qui exploitent des étendues moindres et qui participent personnellement ou par les membres de leur familie aux travaux manuels de la culture. Les cultivateurs travaillent done généralement eux-mêmes. Les grands cultivateurs occupent en outre un personnel ouvrier, tandis que chez les petits cultivateurs on ne ren contre guère de journaliers, parfois un gagiste. Les cultivateurs correspondent a la classe des détaillants dans le commer ce, aux artisans de l'industrie, classe intéressante paree qu'active et souvent besogneuse. Les ouyriers agricoles. Ils ne doivent pas être confondus comme on le fait souvent avec les cul tivateurs. Le cultivateur est un pa tron, chef d'industrie en somrne, tra- vaillant a ses risques et périls et ayant un capital engagé dans son affaire, tandis que l'ouvrier agricole est un prolétaire, journalier, gagiste ou tache- ron travaillant pour un salaire fixe ou variable suivant le travail accompli. C'est la grande culture surtout qui occupe les ouvriers agricoles et qui se plaint si amèrement de la concurrence que lui fait l'industrie sur le marché des bras. La culture prétend ne pas pouvoir payer les mêmes prix que l'industrie. Seul l'Etat, croyons-nous, pourrait mettre fin a cette situation. Le mini mum de salaire devrait être assuré aux ouvriers agricolesle fermier ne de vrait pas pouvoir spéculer sur ce cha- pitre, le taux des foyers n'aurait qu'a se régler et se réglerait en conséquence par la force des choses, sans préjudice aucun pour l'agriculture. Aussi les fermiers et cultivateurs qui se plai- gnent de la difficulté de la main-d'oeu- vre devraient-ils être unanimes a ré- clamer cette mesure qui contribuera d'une manière plus eflicace que toute autre a conserver nos ouvriers agrico les a la campagne. Réforme Le Sénat francais, pour le début de la ses sion de 1897, va avoir a discuter la réforme des droits de succession votée par la Cliam- breilyaunan. En prevision de ce débat, le ministère des finances a fait dresser, sur la demande de la commission qui a examine le projet de loi, un état approximatif des valeurs mobiliaires francaises et étrangères possédées en France. La commission a vou- lu se rendre compte des sommes qui échap- pent a 1'impöt des successions chaque année, par suite de la dissimulation, toujours faci le, des valeurs mobilières qui va croissant, en raison de développement progressif que suit la fortune mobiliaire. D'après le travail du ministère des finan ces, le montant des valeurs mobilières circu- lant en France serait, en capital, de quatre- vingts milliards et demidont soixante milliards et demi pour les valeurs francaises et vingt milliards pour les valeurs étrangè res. Les valeurs francaises se classent ainsi Milliards Rentes sur l'Etat26 Actions de chemins de fer. 4 Obligationsde chem. de fer. 15 Actions et oblig. duCréditfoncier. 3 Obligations de la ville de Paris et des villes, communes et dépar- tements2 1/2 Valeurs industrielles mines, as surances, etc10 Les valeurs étrangères se partagent de la manière suivante Milliards Fonds d'Etat12 Valeurs industrielies 8 On a pu déterminer assez exactement la classification des valeurs francaises en va leurs nominatives ou au porteur. Les valeurs nominatives s'élèvent a 35 milliards et demi, dont 19 milliards et demi de rentes et 16 milliards d'autres valeurs. Les valeurs au porteur représentent un total de 25 milliards, dont 6 milliards et demi pour les rentes et 18 milliards et demi pour les autres valeurs. Quant aux valeurs étrangères, on n'a pu arriver a une classification précise m'ais il y a certitude qu'elles sont en général au porteur. SOCIÉTÉ DE GYMNASTIQ.UE Sous la Présidence d'Honn8ur de Monsieur Am. DECHIÈYEE. Lxiiidi 1 Mars, a 8 h. précises, au local de la Bourse. A l'occasion du Carnaval Dansante, Masquée, Parée et Travestie offerte aux membres de la Société. 1. Ouverture de la fête Ballet des Postillons, exécuté par les Popiiles. 2. Grande marche par tous les gym- nastes déguisés. 8. BAL. L'orchestre sera costumé ainsi que tout le personnel. SURPRISE. N. B. 1° Le travestissement sera ri- goureusement exigésauf pour les dames d age, qui auront prévenu le Comité, avant le Samedi 27 Février 1897. 2" Les domino3 en lustrine ne seront pas admis. 3° Les membres qui se présenteront au controle sans être déguisés seront priés de passer au salon de coiffure, qui sera installé au local, s'ils veulent avoir accès a la salie des fêtes. 4° Contrairement a ce qui se passé habituellement lors des fêtes, aucune personne étrangère a la ville ne sera admise, même sur presentation d'un membre. Exception sera faite pour les personnes étrangères faisant partie de la familie de membres de la So ciété, moyennant paiement d'un franc par personne. D'YPRES. Séance publique du Samedi 31 Février '1891 a 5 heures du soir. 1. Communications. 2. Demande d'étude d'un chemin de fer vicinal entre Ypres et Dix- mude. 8. Messageries demande d'établisse- ment d'un service régulier entre Clercken et Ypres. 4. Id. West-Roosebeke et Ypres. 5. Frais d'administration, en 1896 crédit supplémentaire. 6. Entretien des promenades, etc. en 1896 crédit supplémentaire. 7. Placement de conduites d'eau dans les pfoprjétés particulières, en 1896 crédit supplémentaire. 8. Construction d'un égout, rue de Lille proces-verbal d'adjudica- tion. 9 Propriétés conununales projet d'óchange de terrains avec l'ad- ministration des Hospices civils. 10. Hospices civils projet d'agrandis- sement de i'asiie des aliénés plans et devis des travaux. 11. Hospices civils compte de l'année 1895 et budget pour 1897. DE LA VILLE D'YPRES. LOCAL RUE JDU SÉ MIN AIRE. Jül. V I s. Dimaifclie 7 Mars 1897, a 9 heures du soir, Paré, Masqué Travesti. prix: d'eNtrée. Cartes prises d'avance j Cartes prises au guichet Cavalier 3-50 Dame 3-00 Sociéfé Philharmouiqöe (Ancienne Musique des Sapeurs-Pompiers). AAUS1CALE ET LÏRIQUE donnée sous la direction de M. Eug. Van Elslande, avec le concours de Mlle Irma ïhéry, Dugazon du Thea tre Royal de Gand MM. Désirant, Ténor du Théatre de la Gaité de Paris Fonteyne, Artiste de l'Union Dramatique de Bruxelles Nossent, Comique Grime Darvis, Artiste Lyrique, prix d'honneur des Con cours de Bruxelles Lauwens, Pia niste accompagnateur, LE DIMANCHE 28 FÉVRIER 1897, a 6 1/2 heures du soir, en la Salie des Concerts de la Société. P'ROQRA MME première partie. 1. Ouverture pour petit Orchestre. 2. Y a pas Wpreuves, chansonnette par M. Nossent. 3. Mazurka pour Orchestre. Opéra Comique en 1 acte de V. Massé. Jean MM. Désirant. Thomas Nossent. Jeannette M"° TTièry. Petit Pierre M. Fonteyne. 1. Ouverture pour Orchestre. 2. Mes émotions chansonnette par M. Darvis. 3. Polka pour Orchestre. Opérette en 1 acte de Léo Delibes. Madame Vertuchon M. Fonteyne. Madame Potichon Nossent. Fortuné Darvis. Grand repos. 1. Solo pour Cor, par l'élève Degruyter Henri. 2. Air, chanté par M. Désirant. 3. Air varié pour petite Flute, par l'élè ve Oreel Odilon. 4. Grand Air dl Hêrodiade. chanté par MI1,J Théry. 5. Concerto pour Clarinette, par les élè- ves Questroy OscarBenoot Hector et Vandenherckjiove Jules. 6. Mon ami Paitlard, chansonnette par M. Nossent. Opéra Comique en 1 acte Musique d'Adam. Cornelius, fabricant de Jouets MM. Nossent. Donathan, son fi-ls Fonteyne. Milher Désirant. Bertha M"3 Théry. Galop final. La representation flamandeanuoncée pour le lr Mars est remise au Lundi 8 Mars. SmiH assurée aux bébés 0 grandissent, a vue d'ceil, sang cor? pations ni aigreurs par l'emploi exc], sif de l'Aliment Delacre. Pesez i'enfanï avant et au bout d'un mois de régim vous continuerez sans aucuu doutp Succès garanti. En vente partont Gros usme des Chocolats Delacre (Qa rantis purs) Vilvorde. Naar wij vernemen is er spraak ia stad eene onzij dige meeting in te rich- ten over de wet Devriendt-Coremans De Schouwburgzaal zou daartoe aan het Stadsbestuur gevraagd worden. Bravo de Ieperlingeu moeten ook toonen dat zij zich de Vlaamsche zaak ter harte trekken. Alle echte Vlaruij. gen zullen daarhenen gaan. Evenals de oppermacht derklenka- len op onwetendheid steunt, berust hun regeeringstelsel op oneerlijkheid en bedrog. De belastingen zouden verminderd worden... En die zelfde ministers die zoo hevig opkwamen tegen de nieuwe belastingen door t liberaal ministerie ingevoerd, hebben niets beters gevon den dan die lasten te behouden. Heel dat niet het kiezerskorps bedriegen De krijgslasten zouden ook al ver minderd worden... En wat hebben wij gezien? Dal het oorlogsbudjet steeds aangroeit, dat de «buitengewone» kredieten bijna de helft van dat bud- jet bereiken, dat de angstwekkende loting, de schandelijke plaatsvervan ging en de al te langdurige inkazer- neering steeds bestaan, en dat dani nog de diensttijd van acht jaren op dertien jaren gebracht geworden is!., Doch genoeg hierover. Feiten zou den we met de macht kunnen aanha len. Laat ons voor heden bij een enke punt stilstaan. De klenkalen hebben aan de bui terikiezers een invoerrecht beloofd oj het vreemd graan. Schaamteloo: zochten de klerikale kiesdraver daarmeê den landbouwers wijs te ma ken, dat, ten gevolge dier rechten het graan hooger zou verkocht wor den, maar de prijs van 't brood toe de zelfde blijven zou. Welke onzin en welke fopperij Is het mogelijk dat de stof, waai mede een of ander produkl vervaar digd wordt, eene prijsverhooging on derga, zonder dat de handelswaard! de verkoopprijs van dit produkt, sti ge Zekerlijk neen. Klimt de prijs van 't leder, bijvooi beeld, dan moet noodzakelijk ook verkoopprijs der schoenen in evenr digbeid stijgen, niet waar? En die doodeenvoudige regel, wa neer het artikels van algemeène noo< zakelijkheid geldt, als het brood, natuurlijk hierop toepasselijk. Daarom vragen wij in gemoede, die verhooging op den prijs der gr nen iets voordeeligs bijgebracht hef tot de verbetering van het lot t werkmans op den buiten, aangezii deze ook nu duurder zijn bete broo moet betalen dan vroeger. Zeg, zi er op den buiten, nevens één persoi die graan verkoopt, geen twintig meer die brood koopen Hewel, het billijk dat de Staat gelduit d< zak hale der twintig mannen om enkelen burger te verrijken Ja, de bevolking van 't geheele ia' is benadeeligd geworden ten voo deele van eenige groote grondeig' naars. Dat lieve stelsel werd do' eenige vrienden van 't Pourbaix-0 nisterie uit hunnen duim gezogen. Het zij genoeg minstens voor oogenblik e.cns te meer te doen statigen dat de klerikale politiekslecjj steunt op logen, bedrog en oneerlijk beid, en dat zij niet anders vertegal woordigt dan een eng en ikzuco'1 klassenbclam >g- O RD RE DU JOUR: DEUXIÈME PARTIE. TROISIÈME PARTIE. QUATRIÈME PARTIE.

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1897 | | pagina 2