TOMBOLA. Le Guide illustré du Touriste Les pérégrinations de M. Iweins. Un éboulement, Une Conférence. Ville d'Ostende. La loi scolaire. Arnie kloosters. Allerhande Nieuws. Uil Iets vendus a Ypres d Ypres et aux environs De Soldatencongregatie. lui incombe de ce chef. Cette situation indigne M. Hoyois. II n'a pas indiqué le remède a v apporter. C'est cepen- dant bien simple qu'il fasse donner aux membres du clergé 1300 fr. par an, comme dans les écoles moyennes, ou 2500 fr. par an, comme dans les athénées, pour deux ou trois heures de religion par semaine et nous lui ga- rantissons que la oü cela ne prend plus de prêcker contre les écoles sans JJieu les prêtres trouveront bien le temps de remplir, moyennant pareille rémunération, la partie de leur minis tère qu'ils ne trouvent le temps de remplir gratuitement. Enfin, M. Hoyois a terminé son dis cours en exposant a nouveau ce que les cléricaux appellent la vraie théorie constitutionnelle en matière d'ensei- gnement dans la pensée des Con- stituants, l'enseignement qui devait être la régie, l'enseignement vraiment national, c'était l'enseignement libre celui qui était seulement toléré (sic), c'était l'enseignement dit aujourd'hui public, n Cette thèse a été réfutée cent fois. Les sophismes répétés par M. Hoyois ne suffiront, aux yeux d'aucun esprit non próvenu, a décharger les pouvoirs publics de ce qui est pour eux bien plus un devoir qu'un droitprendre les mesures nécessaires pour assurer le maximum de développement intellec- tuel de la nation, et ne pas abandonner aux premiers venus. sans garantie mo rale, scientifique ni pédagogique, l'in struction des enfants du peuple. La conclusion de M. Hoyois? Elle n'est qu'assez vaguement indiquée. Mais il est permis, sans témérité et sans faire tort au député de Tournai, de la formuler ainsisuppression de l'enseignement officiel, et octroi a l'enseignement clérical des sommes qu'il coüte annuellement. Avec le beau gouvernement dont nous jouissons, ne désespérons pas d'en arriver la un jour. Ou trouvera bien moyen de nous prouver que, si nous sommes presque a la queue de l'Euro- pe en matière d'enseignement, nous ne sommes pas encore tombés assez bas. M. l'abbé Daens a justifié par d'ex- cellents arguments la thèse de 1 'in struction obligatoire. II y a en Belgique environ 300,000 enfants du peuple qui u sont encore piongés dans l'ignorance et dans la mi sère intellectuelle et qui vagabon ded par les rues et les chemins. Et M. Daens ne trouve pas que ce serait le comble du malheur et l'abomination de la désoLation que de les obliger a fréquenter une école communale ou libre. D'après M. Daens, répondant d'a- vance a une objection de M. Woeste, Vinstruction obligatoire même décrétée par une majorité radico-socialiste (a l'avénement de laquelle croit M. Daens, plus ou moins prochainement) ne serait pas Vécole obligatoire. Elle aurait pour eff'et de forcer morale- ment les catholiques a ériger assez d'écoles pour y recevoir tous les en fants de parents chrétiens et reli- gieux. M. Daens réclame l'instruction obli gatoire j usque 14 ans. C'est de 12 a 14 ans, dit-il avec raison, que la jeune in telligence s'épanouit et travaiile. ür, parmi les enfants de eet age, il y en a un sur quinze qui fréquente l'école primaire. Et encore, avec quelle régu- larité M. Woeste a immédiatement com- battu la thèse de M. Daens. Pour lui, l'instruction obligatoire serait une double tyrannie elle aurait parfois pour eff'et de forcer les parents a envoyer leurs enfants a une école qui ne leur plait pas elle ne pourrait s'établir sans une échelle de pénalités qui révolteraient profondément l'esprit public. M. Daens avait répondu d'avanceau premier argument. Quant au second, il n'a d'importance que pour ceux qui préferent le vagabondage a l'école. Relevons encore un fait cité dans le discours de M. Woeste. Suivant lui, les résultats de la loi sur l'enseignement primaire en France sont alarmants, paree que, de 1880 a 1893, la criminalité infantile s'est ac crue d'un quart, ce que M. Woeste, ne jugeant que par passion, attribue a l'enseignement officie), sans se donner la peine de rechercher si d'autres cau ses ne peuvent avoir produit ce résul- tat. Mais immédiatement après, il con state que, de 1884 a 1894, le nombre dés enfants fréquentant les écoles ofli- cielles en France a diminué de 140000. Si l'on jugeait avec autant de par- tialité que M. Woeste, ne conclurait- on pas que la criminalité infantile aug- mente parce que la population des écoles officiel les diminue C'est un sophisme habituel a M. Woeste, de rapprocher deux faits si- multanés et de conclure que l'un est la cause de 1'autre. Constatation piquante il résulte de textes de lois et d'arrêtés cités par M. Woeste que l'enseignement de la reli gion était entouré de plus de garanties sous le régime de la loi de 1879 qu'ac- tuellement. L'enseignement religieux devait se donner immédiatement avant et après, l'enseignement littéraire et scientifi que comme aujourd'hui mais il pouvait être dérogó a cette règle si les ministres des cultes se chargeaient de l'enseignement religieux dérogation qui n'est pas permise aujourd'hui. Ensuite, les administrations commu- nales devaient fournir aux enfants in digents les catéchismes et les histoires samtes nécessaires a l'enseignement. Pourquoi done le clergé refusait-il, sous le régime de 1879, un enseigne- ment religieux mieux garanti, suivant M. Woeste lui-même, que celui d'au- jourd'hui Uniquement parce qu'il ne pouvait plus dominer tout l'enseignement et que son röle était fini une fois sa legon flnie. C'est la suppression de l'omni- potence du clergé en matière d'ensei gnement qui a seule motivé sa resis tance a la loi de 1879. M. Renkin a défendu contre M. Woeste le principe de l'instruction obligatoire, en se basant sur le nombre des illettrés que compte la Belgique. En 1890, abstraction faite des en fants de moins de 8 ans, il v avait en Belgique presque le quart de la popu lation qui ne savait ni lire ni écrire. Quant aux autres, ils ne sont pas considérés comme illettrés, mais ils n'en valent guère mieux sur 1C0 mili ciens incorporés en 1895, 50 ne sa- vaient pas calculer. Ces chifi'res classent bien défavora- blement notre pays au point de vue de l'instruction. Nous aurions encore a signaler, d'a près le discours de M. Defnet, comment on s'y prend pour supprimer les écoles communales. Le manque de place nous oblige a remettre ce point au prochain numéro. Ph. de C. Quand M. Iweins apprit le succès des socialistes a Roubaix, il fit un nez, mais un nez long, long, comme Qa Mais quand advint la nouvelle de la victoire des blancsa Armentières, sa poupine figure s'épanouit dans un rire large, silencieux et discret. (1) II y avait de quoiHenritje avait passé par Ia Quelques jours avant les élections de ces deux villes, il s'en alia chez nous en Francepimpant et alerte et surtout bien leste II alia trouver ses amis les chefs blancs et leur donna pour la lutte qui allait s'engager de précieux conseils suggérés par sa vieille expérience Yproise et autre chose aussi, comme dit la chanson. Inutile d'aj outer que le tout fut re<ju avec transport. M.Iweins délesté, deses conseils, en revint tout guilleret. Voila comment les socialistes virent leur majorité tomber a 850 voix a Roubaix mais triomphèrent quand même au grand dam de M. Iweins et voila comment les Blancs l'emportè- rent de 149 voix a Armentières Alle luia (1) Les portraits de M. Iweins, lre et se conde nianière, sont exposés dans nos bu reaux. Mercredi soir, vers dix heures^ et demie, un éboulement formidable s est produit dans la brasserie de Messieurs Vermeulen, frères, rue des Chiens, en cette ville. Par suite de la démolition de plu- sieurs murs dans une maison voisine occupée par M. Domoor, le mttr d un grenier a grain,étant privé de soutiens, s'est écroulé quarante a cinquante mille kilos de grain se sont déversés dans la cour au beau milieu des gra- vats. La toiture du batiment menace ruine. Rien que des dégats matériels. Nous aureus la bonne fortune d'en- tendre et d'applaudir notre concitoy- enne Mlle Marguerite Coppiu, la con- férencière tant goutée du public Bru- geois et dont les succès ne se comptent déja plus. La conference de M"c Marguerite Coppin aura lieu ie Lundi 26 Avril 1897, a 8 heures du soir, a la grande salie de la Bourse. Elle traitera de La Femme Moderne un sujet plein d'actualité. Nous sommes persuadés que le pu blic Yprois tiendra a coeur d'assister a cette conférence et témoignera par sa presence tout l'intérêt qu'il porte au talent de notre concitoyenne. On peut se procurer des cartes a l'a- vance au bureau du journal, rue de Dixmude, 51, a Ypres. iV 42701 43200. Le ii° 42997 g-ag'iie le lot n° 198. Le Guide illustré du Touriste a Ypres et aux environs vient de paraitre. Nous pouvons donner l'assurance a nos lecteurs que c'est un trés joli vo lume orné de plus de 80 vues tant de la ville que des environs. Nous engageons les amateurs qui désirent se procurer eet ouvrage de se hater car un grand nombre d'exem- plaires de ce petit chef-d'oeuvre sont déja vendus et l'édition sera vite épuisée. On peut se procurer le Guide illustré du Touriste d Ypres et aux environs au bureau du journal LaLatte-DeStrijd rue de Dixmude, 51, a Ypres, au prix de fr. 1-50 l'exemplaire. II se machine une nouvelle revision de la loi scolaire de 1895. M. Woeste l'a écrit a un journal clérical, et une série d'articles parus dans le Bien pu blic et ailleurs démontrent que les cléri caux considèrent que l'enseignement public n'est pas encore suffisamment entre les mains du clergé. Si une revision de la loi se fait, nul doute que ce soit dans le sens du rap port de M. Woeste au sujet de la loi de 1895enquêtes sur les motifs de conscience qui déterminent les parents a faire exempter leurs enfants de l'en seignement religieux, obligation pour les instituteurs de donner l'enseigne ment religieux, enlèvement aux com munes du droit de ne pas agréer les personnes que le clergé désigne pour enseigner la religion, etc. Vraiment, on ne s'aperQoit guère que la libertó de conscience est garan tie par la Constitution. In eene studie over het klooster van Maredsous, schrijft de gekende f ranschman Jde Ponnefon in Le Jour nal van Parijs Het klooster van Maredsous is riq. zeer rijk Mej. Desclée, dochter va5 den grooten drukker-uitgever Doornik, heeft haar bruidschat 4 miljoen fr-., aan 'tklooster geschonken. Mej. de Hemptinne van Gent bracht ook bij hare intrede fv' 800,000 mede. Drommels, ziedaar twee nonnekeng die met haar beide zoowat £5 mi]> jocn in de kas van 't klooster stort- ten 't Verwondert ons niet meer dat 't geld schaarsch wordt in de wereld en dat er geklaagd wordt over den duren tijd Brief van Kobe Snul aan Mie Katoen. Lieve Mie, Ik laat u weten den staat van mijne gezondheid, en 'k verhoop van u het zelfde. Wensch mij proficiaat, Mie, want 'k heb al mijnen Paschen gehouden. Het zal u zeker wel verwonderen, dat ik er mee weg ben, als ge u herinnert hoe lang gij zagen moest om mij in ons dorp naar de biechtstoel te krijgen. Maar hier moet ge de knepen ken nen, jong, en al zeg ik het zelf, ik ken de knepen. Ja, Ja, Mie, Kobe Snul is onder geene ganzen gebroed, hij weet wel van welken kant de wind waait Van als ik hier toekwam zag ik eenen pastoor loopen met een kwispel aan zijnen hoed en 'k bemerkte al spoedig dat hij den regen maakt en 't schoone weder in de Caserne. Kobe, zei ik, met dien baas moet ge trachten wel te staan. Het duurde dan ook niet lang of ik was lid van de soldatencongregatie. De soldatencongregatie zult ge vra gen, wat is dat voor een ding Wel, Mie, dat is een congregatie van soldaten Daar komen wij zoo allen te zamen, daar moeten wij paternosters en schiet gebeden lezen daar wordt door serieuze mannen en farceurs gepraat en ge preekt, daar krijgen wij groote pinte® half voor niets en dikke cigaren gratis. En als ge er deel van maakt dan moogt ge in de caserne nog een potje breken, want de man met den kwispel aan den hoed is almachtig in het leger. Maar zoo ge geen lid zijt is oppassen de bootschap, Mie Nu hebben wij nog geen vast lo kaal We vergaderen in de congregatie, zoo iets als de Ciesjes van ons dorp, en als die vogels te zamen komen zitten wij op de straat, maar onze kommissarissen zullen twintigduizend franken schooien om ons een eigen zaal te verschaffen. Eer ze die zullen te zamen hebben zal ik wel weer voor altijd bij mijne lieve Mie zijn, durf ik hopen. Dat zal een ander leyen zijn De leperlingen klagen natuurlijk putten in den grond, immers de sol datencongregatie gaat met al de pro- fiten weg, van ons maken ze hier doortrapte, huichelende kwezelaars, maar ziet ge, hebben is hebben, en krijgen is de kunst, en van twee kwa den moet een mensch het beste kiezen. Zend mij wat geld, Mie, voor een dik ke pint en eene groote cigaar, en denk soms eens aan Kobe. Voor mij moet ge niet bidden, dat doe ik hier genoeg in onze congregatie scrognieu Daarmede sluit ik mijnen brief met de pen, maar niet met het hart. Kobe Snul. Mijn adres is: Kobe Snul, lid van de soldatencongregatie, 3 reziment de linne, 3 Companie 2e bataljoen Ieperen. ROUSSELARE. In de spinnerij van de heeren de Brouckere gebroe ders is een smertelijk ongeluk ge* beurd. De genaamde Emilie Dedeyne we^ met hare hand tusschen de mekanie' ken gevat en werd ze afgedraaid. J. Coosemans, leerjongen slachten kliefde een varkenskop in het slacht

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1897 | | pagina 2