Le Guide illustré
du Touriste
Une mort d'enfant.
Courses.
Allerhande Nieuws.
Rachat de chemins de fer
Beautés du volontariat.
a Ypres et aux environs
Een schandeministerie.
De Wet op den Tabak.
a été voulue par Dieu pour punir les
péchés de la France, et qu'il a choisi
des victimes innocentes, dévouées au
moment de l'expiation a des oeuvres
charitables et religieuses, paree que le
sacrifice de vies innocentes lui est plus
agréable et constitue une expiation
plus terrible et plus efficace.
On se demande en vain comment le
P. Olivier peut condamner les horri
bles sacrifices d'enfants que les Cartha-
ginois faisaient a leur dieu Baal pour
apaiser sa colère; carle P. Olivier prête
a son Dieu des sentiments auxquels
Baal eut applaudi.
Aussi, dans la douloureuse circon-
stance qui réunissait a Notre-Dame
tout ce que la France compte d'émi-
nenc dans tous les partis et dans toutes
les situations, le P. Olivier a trouvé
moyen de mécontenter tout le monde.
La conception d'un Dieu bourreau,
frappant au hasard les innocents pour
punir les coupables, n'est plus de notre
temps. La morale humame a rendu
odieuse cette conception des temps
barbares. Ph. de C.
La Chambre est saisie d'un projet de
loi relatil au rachat des chemins de
fer du Grand Central beige, du Lié-
geois-Limbourgeois, du Pays de Waes
et de Gand-Eecloo.
II n'est pas encore question de la re
prise des chemins de fer de la Flandre
occidentale.
L'instruction de cette triste affaire
se poursuit activement.
II est établi que la mort de l'enfant
est due a une méningite.
Quelle est la cause de cette ménin
gite
C'est ce que les médecins Iégistes
doivent élucider. Le rapport qu'ils ont
a déposer après l'autopsie établira sous
peu les responsabilités.
Entretemps nous laisserons 1 q Journal
d'Ypres se livrer a des divagations con-
tradictoires dont le fond s'll a trait au
même sujet tendrait a confirmer nos
informations.
Bien entendu nous lui laissons pour
compte des commentaires de ce genre-
ci qui font aussi bien dans ce pénible
événement que l'allocution du R. P.
Ollivier a l'enterrement des victimes
du Grand Bazar de Charité de Paris
A quoi bon, du reste, jeter le dis-
b crédit sur des établissements d'in-
n struction dont certains élèves sont
d'indignes polissons Est-ce que
leurs maitres en peuvent
Quant a nous, nous ne demanderions
pas mieux que la mort de eet enfant
de trois ans ne fut imputable a person-
ne, aussi bien que nous exigeons une
punition exemplaire si la culpabilité
est prouvée.
Le Comité du Sport Hippique de notre
ville nous adresse la circulaire suivante
que nous insérons d'autant plus volon-
tiers paree qu'elle démontre une fois de
plus que nos maitres se fichent des in
téréts des commergants Yprois comme
d'une guigne.
Sport Hippique Ypres, le 6 Mai 1897.
d'ypres.
M.
<s Nous avons le regret de devoir vous an-
noncer que le Comité du Sport Hippique
s'est trouvé cette année, de même que l'an-
née dernière, dans l'obligation de renoncer
a l'organisation de Courses.
j Le motif qui nous a fait prendre cette
détermination, le voici
L'année dernière, comme les années
précédentes, l'Administration communale
accorda a notre Société un subside de 1000
frs. et le concours de THarmonie et du
Corps des Pompiers. Seulement elle mettait
cette fois comme condition sine qua
XIOÏX que la partie de la plaine longeant
le cöté de la Rue d'Elverdinghe, fut mise
gratuitement a la disposition du public.
II y a quelques années déja, notre Co
mité avait fait un essaie une partie de la
plaine jouissait d'un acces gratuit. Le ré-
sultat deplorable que nous constations dans
les recettes, nous fit renoncer a tenter un
second essai.
x> Les courses n'eurent done pas lieu en
1896.
Cette année-ci, l'Administration com
munale pose Ia même condition a l'octroi du
subside de 1000 frs. et du concours de la
musiqua et du Corps des Pompiers.
v Nous estimons que cette persistance a
vonloir imposer une condition inacceptabl)
est d'autant plus regrettable que, pour la
seconde fois, le commerce Y'prois se verra
privé des grands bénéfices que lui apportent
les journées de Courses.
Agrée/. M l'assurance de notre
parfaite considération.
Au nom du Comité du Sport Hippique
J. ON RA ET. G. de VINCK.
Yoici une histoire strictement au-
thentique.
Un jeune paysan fut un jour en rap
port, pour son malheur, avec un de ces
mdividus qui font métier de racoler,
moyennant prime, des volontaires pour
l'armée.
Séduit par le tableau enchanteur qui
lui fut fait de la caserne, par l'appat
d'une rémunération et aussi par un
nombre respectable de petits verres,
notre campagnard signa son engage
ment.
Le soir, il se présenta légèrement
éméché a la caserne. Le sergent de
garde, voyant son état, l'invita a faire
demi-tour et a repasser quand il serait
de sang froid. (1)
L'engagé retourna chez lui et atten-
dit.
On lui avait raconté, en effet, que
son engagement n'était définitif qu'a-
près approbation par le ministre de la
guerre, et, tant que l'approbation n'ar-
rivait pas, il se croyait encore libre.
G'était une erreur parait-il,
l'engagé volontaire devant se faire in-
corporer provisoirement en attendant la
décision mimstérielle.
II eut cependant été détrompé, si la
police locale, a iaquelle son absence
avait été immédiatement signalée par
1'autorité militaire, avait pris soin de
l'avertir qu'il avait a retourner sans
retard au régiment.
II faut en effet une absence de huit
iours pour constituer la désertion.
Malheureusement, les policiers re-
goivent une prime en cas d'arrestation
d'un déserteur on comprend dès lors
qu'ils ne se hatent pas de crier gare
aux soldats en rupture de service. On
attend, pour les pincer, que les huit
jours soient écoulés... La prime est
alors mure et l'on peut la récolter.
C'est ce qui est advenu de notre vo
lontaire.
La cour militaire, indignée, a ac-
quitté le pauvre diable.
Telle est l'histoire lamentable que
nous avons entendu exposer, hier ma-
tin, a l'audience de la cour militaire,
par M. le baron Durutte, substitut de
l'auditeur général.
Avec une rare impartialité, et un
courage civique sur lequel il est inuti
le de s'apesantir l'honorable magistrat
a annoncé l'intention de saisir le gou
vernement des affaires de ce genre,
qui a-t-il dit se produisent fré-
quemment et provoquent des décisions
judiciaires contradictoires.
Un beau régime, le volontariat, et
1' excellentremplacement, comme
l'a appelé nous ne savons plus quel
bonhomme du Sénat [Chronique).
Le Guide illustré du Touriste ci Ypres
et aux environs vient de paraitre.
Nous pouvons donner l'assurance a
nos lecteurs que c'est un trés joli vo
lume orné de plus de 80 vues tant de
la ville que des environs.
Nous engageons les amateurs qui
désirent serprocurer eet ouvrage de se
hater car un grand nombre d'exem-
plaires de ce petit chef-d'oeuvre sont
déja. vendus et l'édition sera vite
épuisée.
(i) Le récit des fails a sans doute été abrégé
parte Chronique; car il nous parait impossi
ble que l'engagement d'un volontaire avec
prime se fasse de facon aussi sommaire.
(N. de la Lutte).
On peut se procurer ie Guide illustré
du Touriste d Ypres et aux environs au
bureau du journal La Latte-De Strijd
rue de Dixmude, 51, a Ypres, au prix
de fr. 1-50 l'exemplaire.
Velen vragen zich af wanneer het
land toch het juk van ons schandemi
nisterie zal afwerpen, waaronder het
sedert 1884 gebukt gaat Wei, wan
neer de geesten nog wat rijper daartoe
zullen gemaakt zijn want, het is im
mers toch niet mogelijk dat de kiezers
blind, doof en gevoelloos zullen blij
ven, en onverbeterlijk eigenhartig, na
al de schandelijke feiten door het re-
geerend clencalisme bedreven.
Het is met leugen en bedrog dat zij
aan het bewind gekomen zijn.
In Juni 1884 hadden de clericalen
al den troef in hunne handen. Zij
schreeuwden tegen de Graux' belastin
gen en beloofden al die schreeuwende
en onrechtveerdige belastingen af te
schaffen Zij zouden den burger meer
vrijheid geven, de lasten waaronder
het volk gebukt gaat verminderen de
bloedwet, hatelijke bloedwet, zou ver
zacht, het leger en de krijgsuitgaven
verminderd en de werkersbelangen be
hartigd worden
Nooit werd er meer gezworen en
meer gelogen.
Beernaert zou 't land redden, bijge
staan door een geheel leger van heil
soldaten, die allen gezworen hadden
het zoo diep verdrukte vaderland uit
den afgrond te rukken, waarin de boos
aardige liberalen het geslingerd had
den
En de kiezers spitsten de ooren zij
geloofden de clericalen zij luisterden
naar Malou, Woeste, Jacobs, Beer
naert, die quatuor van ongeluksvogels,
die zooveel onheil en schande aan het
land hebben berokkend.
Sinds zijn twaalf jaren verloopen.
Wat hebben de clericalen gedaan in
den zin hunner vroegere beloften
Wat hebben zij gedaan ten gunste
der belastingschuldigen
Burgers, onderzoekt uwe lastenbrie-
ven, en antwoordt.
Wat hebben zij gedaan voor de
volksklas.
Schoolmeesters antwoordten gij
ook, huisvaders en huismoeders, ver
heft de stem.
Men noeme ééne wet, werkelijk
volksgezind, door de clericale Kamer
meerderheid gestemd.
Die er eene kent, hij steke den vin
ger op
Wij kennen hunne volksgezindheid,
en ook het volk kan er mede over pra
ten.
Hun eerste werk is geweest het volk
hun geestelijk voedsel te ontnemen
het nationaal onderwijs, gezuiverd van
het clericale onkruid.
Hoe toen het land niet is opgestaan,
hoe de straatsteenen niet als van zelf
uit den grond zijn losgebroken, om
naar het hoofd der ellendelingen te
vliegen, begrijpen we niet. Op sommi
ge punten, wel is waar, was de volks-
gistmg groot en een oogenblik scheen
zij het bestaan van 'fe ministerie te be
dreigen maar reeds toen waren er
fiauwhartigen in onze rangen, die de
beweging indijkten en tegenwerkten.
Thans, nu zij er de gevolgen van zien,
moeten zij dit diep betreuren.
Inderdaad, van dit oogenblik kende
de overmoed onzer meesters geen
palen meer.
Na het geestesvoedselhet voedsel des
lichaams. Een volk dat vleesch eet,
wordt krachtig naar lichaam en geest,
wordt zelfstandig en vrijzinnig. Zij
beslisten het vreemd vleesch te belas
ten en lieten alzoo eenigen hunner
vrienden honderdduizend winnen, ter
wijl zij het volk zijn noodzakelijkste
voedsel ontuamen.
Nu kan in geen enkel werkersgezin
nog een stukje vleesch meer gekocht
worden, en zelfs de kleine burger is
met meer m staat zich nog een behoor
lijk stuk aan te schaffen.
Ah bah wat geeft dit. Onze mees
ters 7> hebben het immers goed en de
achtbare volksvertegenwoordigers heb
ben het niet slecht en de eerwaarde
pnesters, pastoors en nonnen hebben
niet te klagen Wat wil men meer
Goed, gezond en goedkoop voedsel
voor den minderen man
Dit zijn revolutionnaire gedachte
waar een oprecht katholiek niet ina 1
aandenken, en zoo wil het de volkl
gezindheid der Pourbaisisten.
Het afschuwelijk clericalisme deinst
voor niets terug. Het volk mag ge
degelijk onderwijs genieten, het
geen vleesch eten, het moet duur zu°
brood betalen en, wanneer het, moede
gesard, bespot en bedrogen, de stem
zal durven verheffen tegen de wille„
keur der zwarten, zullen de ordelid
vende ministers hunne Pourbaix, hup!
ne lafhartige honden loslaten, opdat
het worde opgehitst en dan behoorlijk
op Roomsch katholieke manier, met de
goedkeuring der bisschoppen en den
pauselijken zegen, als schadelijke
dieren te kunnen neersabelen en dood
schieten maar dan ook zullen de
poppen voor goed aan 't dansen gaan
en degenen, die thans meester zijn
zullen dan knecht worden...
Het schijnt dat M. De-Smet-de
Naeyer inzichtens is de nieuwe wet op
den tabak in voege te brengen in den
maand Juni. De ontvangers der belas-
tingen en de accijnsbedienden hebben
bevel gekregen eene lijst op te maken
van al de handelaars, fabrikanten en
tabakplanters van het land.
Men weet dat onder de nieuwe wet
de accijnsrechten op den tabak zullen
betaald worden door den fabrikant en
handelaar en niet door den planter.
Verder zal eenieder, die 2 kilos siga
retten of 5 kilos sigaren of tabak in
huis heeft, den oorsprong er van met
geldige papieren moeten kunnen aan
duiden.
Vooraleer de wet in voege te brengen
is het dus noodig te weten hoeveel
tabak er op dien datum in 't land voor
handen is en dit is het werk waarmede
het bestuur der accijnzen zich onledig
houdt.
Schrikkelij k oiig-elnk
te Oostende.
Dinsdag morgen is in de statie ran
Oostende een schrikkelijk ongeluk ge
beurd. Vijf werklieden waren op eene
hooge stelling bezig met wasschen
en schilderen in het hooge statiege
bouw, toen, men weet niet door welke
oorzaak, opeens eenige planken waarop
zij stonden, wegschoven, waardoor de
ongelukkigen van nit, de hoogte op den
grond vielen, in hunnen val een ander
werkman die onder de stelling stond
op eene ladder, medeslepende.
De werklieden waren deerlijk geha
vend. Na de eerste zorgen ter statie be
komen te hebben, werden zij per rij
tuig naar het burgerlijk hospitaal
gevoerd. Onderweg is een hunner,
zekere Ernest Debruyne, overleden.
In den namiddag is een tweede slacht
offer Arthur Mesure geboortig van Ie
peren aan zijne wonden bezweken. De
anderen waren erg gekwetst, zoowel
in- als uitwendige wonden, zoodanig
dat men voor hun leven vreest.
Dit ongeval heeft in de statie eene
groote opschudding te weeg gebracht.
Men verliest zich in gissingen over de
ware oorzaak der ramp.
OOSTENDE. Eenige voorbijgan
gers van den zeedijk woonden Woens
dag een treurig schouwspel van wan-"
hoop bij
Eene jonge 23jarige vrouw, Charlotte
Hgenaamd, wonende te Brussel,
ging van den trap die recht over de
Vlaanderenstraat geplaatst is en naar
't strand leidt. Drie werklieden-schil
ders, die hare doenwijze van verre na
volgden, zagen haar eensklaps in het
water springen en onder de golven ver
dwijnen.
De drie toeschouwers van dit treur
spel sprongen haar onmiddelijk ter
hulp en vormden eene keten. Op
manier gelukten zij er in haar vast te
krijgen en op den trap te trekken,
juist op het oogenblik dat zij hun voor
goed ging ontsnappen. Hare redders
stelden onmiddelijk al hunne poging6®
in het werk om haar tot het leve®
terug te roepen, waarin zij niet zond6
moeite gelukten.
De doctor Moreaux, ter plaats ger°e
pen, diende haar de eerste zorgen
en deed haar naar het hospitaal
brengen.
toe
over-
LE SECRÉTAIRE, LE PRESIDENT,
l
i-i
