w oorden en daden. Une mort d'enfant. Tram Ypres-Neuve-Eglise. KW Conseil communal L'iiistreetioii obligatoire. catholique et protestante compteiit chacune beaucoup d'adeptes et oü les Juifs sont assez nombreux. La loi d'Empire laisse a chacun des Etats fédérés le soin de fixer les jours de fête oü le travail sera interdit, et cela en tenant compte des circonstan- ces locales et confessionnelles dans le territoire de chacun. Dans les localités exclusivement pro- testantes ou exclusivement catholi- ques, la difficulté était nulle dans les localités de religion mixte, c'est la ma- jorité de la population, protestante ou catholique, qui décide de l'adoption, comme fête légale, de telle ou telle fête protestante ou catholique. Quant aux Juifs, aucune mesure spé ciale n'est prise en leur faveur. En Prusse, ils ont a plusieurs reprises de- mandé a pouvoir chömer le Samedi au lieu du Dimanche cette faculté leur a toujours été refusée. II en résulte que les Juifs pratiquants doivent cho rner le Samedi et le Dimanche de cha- que semaine, plus certains jours de fête propres a leur religion. L'interdiction du travail du Di manche est délimitée difiéreminent, suivant qu'il s'agit de 1'industrie et des métiers, d'une part, des établissements de commerce, magasins, boutiques, d'autre part. Dans l'industrie, la défense de tra- vailler le Dimanche s'applique aux ou- vriers, employés, contremaitres, ingé nieurs, etc. occupés dans les établisse ments que 1'on regarde généralement seuls comme des établissements indus tries et dont l'énumération est faite par la loi. L'interdiction ne s'applique done Ni aux industriels travaillant seuls ou aides des membres de leur familie Ni au travail agricole, horticole et vinicole, ni a la pêche, aux arts libé- raux et professions libérales, ni aux concerts, théatres, cafés, restaurants, hotels, ni aux industries de transport; Ni aux artisans qui vont travailier chez le cliënttailleurs, couturières, lessiveuses, etc. ni aux commission- naires. Toutefois, ces travaux qui échap- pent a la règlementation de la loi d'em- pire peuvent tomber sous l'application des législations particulières dont nous avons parlé. La durée du repos dominical doit être au minimum De 24 heures pour chaque Dimanche ou jour férié De 36 heures pour deux jours de re pos consécutifs De 48 heures pour les fêtes de Noël, Paques, Pentecêtes. La fagon de compter le temps de repos est assez confusément détermi- née par la loi. Constatons seulement que la loi exige que non-seulement les ouvriers chêment, mais aussi que Véta blissement chóme pendant le minimum d'heures légal. Cette disposition, qui a soulevé les critiques des industriels, a été intro duce dans la loi sur les instances du parti du Centre et, parait-il, pour des motifs d'ordre religieux que nous ne concevons pas bien clairement. Dans les établissements commer- ciaux, tout travail est interdit les pre miers jours de Paques, Pentecóte et Noël. Pour les Dimanches et autres jours de fête, la durée du travail est iimitée a cinq heures. Cette disposition s'ap plique aux aides, apprentis, ouvriers employés dans le commerce. Sous la dénomination d'établisse- ments commerciaux, la loi comprend le commerce de gros comme le com merce de détail, le commerce d'argent et de crédit, le commerce d'expédition et de commission, ainsi que tous tra vaux de bureau dans les fabriques, agences de placement, d'assurances, etc. La loi admet une double exception aux dispositions générales. Les autorités locales peuvent réduire la durée du travail a moins de cinq heures et même l'interdire de fagon absolue. Pour les quatre Dimanches qui pré cédent la fête de Noël, ainsi que pour certains Dimanches et jours de fête oü la vente est particulièrement active par suite de circonstances locales, l'au- torité de police peut porter le nombre d'heures de travail et de vente jusque dix heures. Contrairement a ce qui a lieu pour l'industrie, les commergants qui exer- gent leur profession seuls ou aides seu lement des membres de leur familie sont astreint8 aux dispositions concer- nant le repos dominical. Enfin, le commerce ambulant (col portage, profession de voyageur de commerce) est interdit les Dimanches et jours de fête. Ces deux dernières dispositions se justifient par la nécessité de ne pas favoriser certains commergants au dé triment d'autres. Tant pour l'industrie que pour le commerce, les dispositions que nous avons analysées ne s'appliquent pas Aux travaux de nécessité urgente ou mettant en jeu l'intérêt public Aux travaux de surveillance, de net- toyage ou de conservation des bati- ments ou du matériel d'exploitation, ni aux travaux préparatoires a la re prise régulière des occupations, pour autant que ces travaux ne puissent être effectués en semaine Aux travaux nécessaires pour empê- cher la détérioration des produits ou la perte des matières premières, sous la même restriction. Ces dérogations n'exigent aucune autorisation préalable, mais celui qui les fait exécuter doit tenir un registre relatant toutes les circonstances des travaux effectués, registre soumis aux inspecteurs du travail et aux autorités de police. En outre, des repos spéciaux sont presents pour les ouvriers occupés le Dimanche a des travaux exceptionnels. Le Conseil fédéral peut établir des exceptions aux dispositions géné rales, en faveur des industries oü les travaux ne peuvent être interrompus, qui s'exercent seulement une partie de l'année ou qui sont plus intenses a cer- taines saisons. Ces exceptions sont établies unifor- mément par tous les établissements d'une même branche d'mdustrie. L'autorité administrative supérieure peut aussi suspendre l'application de la loi pour des industries dont l'exer- cice est nécessaire, les Dimanches et jours de fête, pour la satisfaction des besoins quotidiens des consommateurs ou de besoins particulièrement inten- ces ces jours-la. Elle peut agir de même en faveur de celles qui em- ploient comme moteur principal ie vent ou la force irrégulière de i'eau. Enfin, l'autorité administrative infé rieure peut autoriser pour un temps détermmé un industrie! a faire travail ier le Dimanche, afin d'échapper a un dommage disproportionné. (A suivre). Ph. de C. A ce propos le Journal d' Ypres relève une de nos phrases en ces termes Mais elle {la Lutte) déclare, toujours n bien informée, qu'il est ètabli que la n mort de l'enfant est due d une ménin- gite. Or, le Journal d'Ypres a déclaré plu sieurs jours avant nous que l'enfant dont s'agit (sic) est mort d'une ménin- j) gite. Le fait est constaté officielle- ment. Alors a quoi rime ce ton moqueur N'y aurait-il pas eu méningite Le médecin se serait-il trompó Que voulez-vous insinuer, Journal Expliquez-vous Au lieu de vouloir jouer au médecin de Molière, vous feriez bien mieux de vous en rapporter, comme nous, aux médecins-légistes et de vous abstenir de commentaires aussi injurieux qu'i- diots. Au surplus, vos articles n'égareront pas la Justice. II nous revient que l'acte de consti tution d'une société intercommunale pour 1'exploitation du tram Ypres- Neuve-Eglise a été signé cette semaine. Les communes qui s'étaient retirées de la société par suite de l'obstination cassante de M. Surmont a maintenir ses injustifiables prétentions sont reve nues sur leur décision. La ville d'Ypres restera isolée grace a noire maïeur elle n'aura done, com me l'objectait trés bien M. Colaert, en la séance du 2 Mai du Conseil commu nal, rien a dire dans l'administration du tram Ypres-Neuve-Eglise. La Société intercommunale pourra done tout arranger au détriment de notre ville ce sera le résultat le plus ciair du caporalisme de M. Surmont. La ville d'Ypres peut lui en être reconnaissante On nous assure, de trés bonne source, que dans le parti catholique, notre bourgmestre se met a branler rude- ment dans le manche, grace a son ca- raetère hautain et dominateur. De telles attitudes que celle qu'il a prise dans la question du tram ne peu vent que hater sa chute quoique nous ne la désirons pas de sitöt. Le noble despote nous fait trop de bien et contribue de trop excellente fagon au relèvement de notre parti; sa dispa- rition de la scène politique serait malheureusement un bienfait pour le parti catholique. Lui Toujours Lui l'ineffable KII aime tant faire parler de lui il croit, peut-être, qu'en haut lieu cela lui vaudra de l'avancement. S'habiller en magon le soir pour aller acheter des voix en temps d'élec- tions ne suffit plus a son bonheur. Monsieur s'est fait mouchard le temps que lui laisse ses momeries, il le passe a espionner certain café plus ou moins fréquenté par des socialistes. Caché derrière les rideaux de l'établis- sement en face, il observe les allées et venues des clients de la maison. Quand il est sufïïsamment renseigné, il appli que alors son petit système: il va trou- ver les ouvriers qui ont eu l'audace de franchir le seuil de la maison suspecte pour se rafraichir et leur tient entre quat'z yeux ce langage mon ami, écoutez bien il parait que vous fré- quentez assidüment ce mauvais caté si i'on vous y voit encore, je vous averti qu'immédiatement je vous ferai enlever votre travail et je ferai tout pour que vous n'en trouviez plus d'au tre. n L'ouvrier a beau protester, s'excu- ser, Kne l'écoute pas et s'en va en disant vous avez compris eh bien, prenez garde La dernière victime, peu intéres sante cl'ailleurs, du béat mouchard, nous rapporte-t-on, est un transfuge du parti libéral dont Kavait aclieté la voix aux élections commu- nales. Décidóment, il va trés bien, K D'YPRES. Séance publique du Samedi 23 Mai 1897. a 5 heures du soir. 1. Communications. 2. Crédits spéciaux a) Travaux au ro- binet vanne de l'écluse de Dicke- busch. b) Entretien batiments commu- naux note arriérée de 1896. c) Participation de l'harmonie communale au festival d'Haze- brouck (30 Mai.) d) Participation du corps des pompiers au tir d'Hazebrouck (30 Mai.) e) Achat de manteaux imperméa- bles pour les agents de police. Approvisionnement des gla- cières. g) Société d'horticuiture de- mande de subside. 3. Hospices civils Travaux a l'hos- pice de Locre. 4. Bureau de Bienfaisance demande d'acceptation du legs Capron. Le texte de la proposition de loi de 1 abbé Daens,introduisant l'instruction obligatoire, vient d'etre distribué avec ses développements. L instruction obligatoire, dit en sub stance l'exposé des motifs, est néces saire plus que jamais, paree que la democratie est la base de l'avenir et que le peuple maitre ne peut rester ignorant. Elle est le moyen de relever la classe ouvrière. La liberté ne suffit pas pour établir 1 instruction universelle. Car il y a en core a cette heure, sur 1,094,000 en- (1) Suit un surnom bien connu du peuple. fants en age d'école, 290,000 qui ne fréquentent pas l'école primaire ou qui l'abandonnent prématurément. On peut assuror que plus de la moitié des fils d'ouvriers restent piongés dans i'ignorance. Tout le monde aussi réclame l'ensei- gnement professionnel. Celui-ci n'est possible que s'il a comme fondement un enseignement primaire sérieux. II faut done rendre l'iristruction obligatoire. Les ouvriers retirent leurs enfants de l'école, pour les envoyer a la fabrique gagner quelques centimes. La loi doit intervenir pour empêcher une telle chose. Mais l'instruction obligatoire ne peut être l'école obligatoire. Car les catholiques ne veulent pas de l'é cole neutre ils exigent l'école con- fessionnelle. II faut mettre sur le mê me pied toutes les écoles, a condition qu'elles soient bien organisées, c'est-a- dire qu'ils aient un maitre diplómé et qu'elles soient soumises a l'inspection de l'Etat. Telles sont, en résumé, les considé- rations qui précédent et inspirent le projet de loi de l'abbé Daens. D'après ce projet, les enfants resteraient a l'école jusqu'a 14 ans. L'inspecteur cantonal doit s'assurer si les enfants fréquentent régulièrement l'école, soit publique, soit privée. II y a dans cha que commune au moins une école pri maire, oü les ministres des cultes don- neraient l'enseignement de la morale et de la religion, ou le feraient donner sous leur surveillance. Les professeurs de toutes les écoles déclarées d'utilité publique seront mis sur le même pied en ce qui concerne la pension et la par ticipation a la caisse des veuves et or- phelins. l'occasion de la ï^éte de 1'Ascension, 1 iii Ijiitte-De Strijd ne paraltra pas V' en- dredi prochain. Tusschen schoon praten en schoon doen, is 't onderscheid nog al groot, vooral als wij heden de handelingen van het klerikale ministerie zien, te genover de beloften, die zij deden, om op de kussens te geraken. Minder lasten, den landbouw be schermen, meer openbare werken, vrij heid voor ieder, of erkenning van ie ders rechten, geen soldaterijkortom voor België zou eene toekomst aan breken, waar 'n luilekkerland niets bij is Wij hebben die veelbelovers nu ja ren aan het werk gezien, maar van dit alles is niets gebeurd en de lasten, die zij onrechtvaardig noemden bleven behouden en 'n hoop onrechtvaardige lasten werden er aan toegevoegd. De landbouw sukkelt even als voorheen en de openbare werken, die wij zagen uitvoeren, waren aan kerken en kloos ters terwijl voor 't algemeen belang niets geschiedde en bovendien onze kluiten naar den Congo gingen, in den millioenenput waaruit nooit geen knop meer te voorschijn zal komen. De vrijheid, die men ons schonk, is van de zonderlingste soort en leven zij daarmêe als 'n apotheker met de art- zernij men klopt, schudt, stampt en draait, tot dat de zieken ze moeten slikken. Vrijheid van vereeniging wordt aan de kleine beambten verboden, wan neer het niet volgens de goesting der meesters is, en of die geringe tobbers, zooals de post-, tolbeambten en alle andere bediende van den Staat schreeu wen over 't hongerloon, 't is boter te gen de galg, en zelfs liberale gazetten zijn aan hen verboden. In het leven der hoogere beambten, wanneer zij liberaal zijn, wordt met verwoestende hand gegrepen, de huis houdingen ten gronde gericht, en de mindere klas, wanneer zij te veel schreeuwen en roepen, moet zich maar aan 'n regen van kogels, sabel houwen of gevangenis verwachten. Het Staatsonderwijs voor de gerin gere klassen werd afgebroken steen voor steen, de jeugd verkwezeld en de vereerders en slaafsche dienaren van die mannen, roepen als echte verraders en huurlingen bravo Heiligen worden gevonden en ge' maakt met dozijnen en men hooi i omiaMBMHMHi OBDKE DU JOUK: gBSéBaSBBaHraflBMHHraMSMHSSaaraBIMI BS2S^59EEEEaËlg£39KBSMi

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1897 | | pagina 2