Concours général.
Une grève.
Les Ohamhres.
Pour les marohands
de tabac.
Au Congo.
Conseil communal
Goncert Champêtre
Waar gaan wij heen.
Collége libre de rUnioii,
Mort de M. .Louis Hichald.
Accidentellement, dans une indus
trie quelconque, lorsque le travail du
Dimanclie s'impose avee une absolue né-
cessité.
C'est seulement en cas de nécessité
technique d'un travail continu que le
travail des adultes est permis, moyen-
nant encore plusieürs conditions, entre
autres l'obligation d'un Dimanche,
libre sur deux pour chaque travail-
leur, le consentement de chacun des
intéressés et l'obligation de n'occuper
que le nombre d'ouvriers absolument
nécessaire.
Une dérogation a ces dispositions
avait été faite en faveur de la meune-
rie. Dans cette industrie, les frais de
production consistent surtout dans le
coüt de la force motrice, lequel est le
même, quel que soit ie nombre d'heu-
res de travail, notamment pour les
moulins aeau, trèsnombreux en Suisse.
Pour permettre a la meunerie de dimi-
nuer son prix de revient et de soutenir
la concurrence avec ia Eongrie, i 'Ita
lië, etc., on l'avait autorisée atravail-
ler le Dimanche mais ce sont des mo
tifs d'ordre purement économique qui
avaient assure a la meunerie une situa
tion privilégiée, qui a cessé d'ailleurs
depuis le lr janvier 1896.
Dix autres industries sont autorisées
d'une fagon générale, pour des motifs
techniques, a travailler ie Dimanche,
quelques-unes pendant quelques heu-
res seulement, lorsque ie travail est
nécessaire a la conservation des pro
duits. Toutes les autres industries doi-
vent solliciter une autorisation du
Conseil fódéral, dans chaque cas parti
culier.
La condition du consentement de
l'ouvrier a être occupé le Dimanche,
trouve sa sanction dans ce fait que
l'ouvrier ne livre son travail le Diman
che que s'il est mieux rétribué qu'en
semaine a Berne, les magons sont
payés 40 les brasseurs 80 °/0 de plus
par heure de travail le Dimanche qu'en
semaine.
L'obligation du repos d'un Diman
che sur deux combinée avec celle d'un
travail maximum de 11 heures a né
cessité, dans les établissements a tra
vail continu, la création d'une équipe
supplémentaire, constituée par d'au-
tres ouvriers que les équipes normales
et remplagant, lors du changement de
poste, l'équipe absente.
Malgré les changements que le re
pos dominical a torcément introduit
dans ces établissements, les patrons
s'en déclarent capables de combattre,
aussi bien qu'auparavant, ia concur
rence étrangère sans abaisser les salai-
res.
Les cas absolue nécessité ne sont
définis ni dans la loi, ni dans les arrêté3
pris pour son exécution. L'interpréta-
tion qu'en ont faite les autorités
fédéraies permet cependant de les
définir. II ne peut s'agir que d'une
nécessité d'ordre technique, que de tra-
vaux tels qu'ils ne puissent s'efi'ectuer
a un autre moment que le Dimanche
sans troubler profondément la marche
de l'établissement, et qu'ils doivent
être exécutés pour rendre possible l'ex-
ploitation normale dès le Lundi.
Chaque cas particulier est d'ailleurs
mis a l'examen du Conseil fédéral, qui
statue d'après des faits. En aueun cas,
la nécessité de finir une commando,
par ex.ne serait suffisante pour obte-
nir l'autorisation de travailler le Di
manche.
Mais une jurisprudence constante
de 15 ans a été sanctionnée par
un arrêté statuant que, dans toute
industrie, on peut faire procéder le
Dimanche aux travaux essentiels de
réparation, de nettoyage et d'entre-
tien, sans autorisation préalable.
Certaines industries utilisant des for
ces naturelles (les moulins a eau par
exemple) sont parfois forcées au chó-
mage si leur force motrice vient a man-
quer (en cas de sécheresse). Elies ne
sont pas autorisées a compenser ce chö-
mage forcé par le travail du Diman
che, le Conseil fédéral estimant qu'el-
les peuvent se procurer, par des mo-
teurs mécaniques, la force motrice
nécessaire.
Aucune plainte sérieuse n'a été éle-
vée ni contre les prescriptions de la loi,
ni contre la fagon dont elles sont appli-
quées.
Les rèsuliats.
II est hors de doute que les industries
se sont accommodées sans dommage
des modifications apportées par la
réglementation légale. Les industrials
eux-mêmes déclarent qu'ils ne vou-
draient pas revenir a l'ancien état de
choses.
Quant a Taction du repos dominical
sur les moeurs, elle a été faible. C'est a
d'autres influences, a celle de l'instruc-
tion surtout,qu'il faut faire appel pour
la moralisation des ouvriers.
Mais ia loi a eu pour eftet d'accor-
der, a presque tous les ouvriers, un
repos effectit un jour par semaine, et
un jour que la coutume assigne comme
plus spéciaiement réservé aux distrac
tions et aux plaisirs.
La surveillance des autorités locales,
la surveillance des ouvriers, la vigi
lance du pubiic surtout, sont les ga-
rants de l'exécution aussi stricte que
possible des dispositions sur le repos
dominical.
C'est paree que le repos du Diman
che était dans les moeurs avant d'etre
dans la loi, que la loi a regu une appli
cation si facile et si compléte sans pro
testation sérieuse.
La nation Suisse, qui a vraiment
conquis sur l'égoïsme des industriels
ie repos du Dimanche, s'attache main-
tenant a faire ótendre ce bienfait a la
petite industrie et a obtenir le repos du
Samedi après-midi. Le repos du Same-
di, dit une résolution de la Sociélêpour
f observation du Dimanche, permettra
de rendre dans une foule de cas le
Dimanche a sa vraie destination en
le déchargeant de bien des choses
qui concernent la vie sociale et les
r, affaires du ménage.
Quelle que soit Tissue de la campa
gne entamée pour eet objet, le peuple
Suisse est dès maintenant celui oü la
iégislation sociale est la plus compléte
et la mieux observéa. Ph. de C.
Le Moniteur du T Juillet contient
le rapport sur le concours général de
Tenseignement moven en 1896. Nous
y relevons ce qui suit
Ypres.
Seconde des humanitès anciennes.
Mathèmatiques.
LEMAHIEU, Maurice 69 points
sur 100 10" sur 141 concurrents.
Concours spécial de Jlamand.
LEMAHIEU, Maurice 80 points
sur 100 2a sur 104 concurrents.
Troisième des humanitès anciennes.
Composition francaise.
CLINCKEMAILLE, Joseph 50
points sur 100 18e sur 185 concur
rents.
Version latine.
CLINCKEMAILLE, Joseph 53
points sur 100 30e sur 185 concur
rents.
Concours spécial de Jlamand.
CLINCKEMAILLE, Joseph - 67
points sur 100 14" sur 112 concur
rents
Seconde des humanitès modernes.
Concours spécial de Jlamand.
DUTHOY, Achille 64 points sur
100 9e sur 54 concurrents.
Troisième des humanitès modernes
Thcme allemand.
BOSSAERT, Maurice 64 points
sur 100 28° sur 163 concurrents.
LAM AIRE, Lucien 64 points sur
100 28" sur 163 concurrents.
VANDENDRIESSCHE, Alphonse
57 points sur 100 49" sur 163 con
currents.
Concours spécial de Jlamand.
VANDENDRIESSCHE, Alphonse -
80 points sur 100 1" sur 90 concur
rents.
LAMAIRE, Lucien 52 points sur
100 24e sur 90 concurrents.
Quatrième des humanitès modernes.
Mathèmatiques
LAMBIN, FiRüiN 54 points sur
100 30e sur 192 concurrents.
VAN ALLEYNNES, Léonce - 53
points sur 100 32e sur 192 concur
rents.
Nos plus vives féiicitations aux jeu-
nes lauréats et a leurs professeurs.
M. Louis Richald, ancien conseiller
communal et provincial de Bruxelles,
ancient représentant, est mort Samedi
a Bruxelles.
Ancien vérificateur a la Cour des
Comptes, président de TUnion du Cre
dit depuis 1894, M. Richald s etait
surtout distingue, dans les assemblees
publiques dont il a fait partie, pai sa
grande compétence en matière finan-
cière et par son souci constant des
intéréts des contribuables. On n'a pas
oublié notamment la fagon courageuse
dont il a dénoncé ceux qui ont exploite
l'ópargne beige sous le couvert des
empruuts argentinsses révélations
précises ont obligé le gouvernement a
déposer un projet de loi réprimant les
agissements dénoncés par M. Richald
projet de loi qui, naturellement, est
enseveli dans les cartons de la Cham-
bre.
La mort de M. L. Richald est une
perte des plus sensibles pour le parti
libéral, et en particulier pour les pro-
gressistes bruxellois.
Les houilleurs du Borinage sont en
grève depuis quelques jours, paree
qu'ils refusent d accepter certaines dis
positions de nouveaux règlements édic-
tés en exécution de la loi du 15 Juin
1896.
Invités a consigner sur un registre
leurs réclamations contre les nouveaux
règlements, les mineurs se sont con-
certés et ont été d'avis qu'il ne fallait
pas présenter de réclamations indivi-
duellos, paree qu'ils craignent que
ceux qui le feraient ne soient victimes
et ne perdent leur travail.
Le nombre des grévistes dépasse ac-
tuellement 20,000.
Uue interpellation de M. Daens
ayant pour objet la raise a l'ordre du
jour des projets de lois sur les pensions
ouvrières, s'est clöturée par le vote
d'un ordre du jour exprimant l'espoir
que ces projets seront discutés dès le
début de la prochaine session.
Puis ia Chambre est revenue au bud
get de la justice, qu'elle discute en
core.
On parle d'une session extraordi
naire, qui aurait lieu en Octobre et qui
serait consacrée a la garde civique et
a la personnification des syndicats.
Le Sénat, a propos du budget de
la guerre, a réédité, a propos du dis
cours du Roi le 13 Juin, ia discussion
qui a eu lieu a la Chambre.
-
Nous rappelons a nos iecteurs que la
nouveile loi sur les tabacs est entrée en
vigueur le V Juiliet.
Les personnes qui se livrent au com
merce, a la fabrication ou au débit des
tabacs sont tenues de faire, avant le 16
courant, leur déclaration.
On annonce officiellement la mort de
M. Fernand Iiambursin, lieutenant
d'artillerie, frère du représentant pro-
gressiste de Namur, qui coromandait
Tartillerie dans l'expédition Dhanis.
Le bruit couraitque le lieutenant Iiam
bursin aurait été tuó par les troupes
congolaises róvoltées. L'Etat du Congo
annonce qu'il est mort de la fièvre hé-
maturique aux Stanley-Falls.
Au sujet de l'expédition Dhanis, le
Patriote a publié l'information sui-
vante
On nous télégraphie d'Anvers, Di
manche après-midi, que les bruits les plus
graves sont reeueillis dans les conversations
particulières avec les arrivants de VAlbert-
ville.
Vingt-quatre blancs de l'expédition
Dhanis auraient disparu. Les soldats révol
tés se sont emparés de 1,500 fusils, 200,000
cartouches et d'une mitrailleuse.
Un artilleur serait tombé entre leurs
mains.
Le bateau N-D. du Bon Secours de la
mission de Scheut, a été réquisitionné pour
monter des munitions vers les débris de
l'expédition. On a désarmé la Ville de Bru
xelles de son canon pour Tenvoyer a la dé-
fense des Falls.
-*•
On annonce la mort a Inkissi (Congo)
de M. Limbourg, vérificateur des im-
pots, agé de 26 ans. II aurait succombé
a un accès de fièvre. Ph. deC.
D'YPRES.
Séance publique du Samedi 3 Juillet 1891
a 5 heures du soir.
1. Communications.
2. Legs Capron délibération du Bu
reau de bienfaisance sur une ré-
clamation des héritiers.
3. Procés verbal de vente d'herbages
a Zillebeke.
4. Distribution d'eau a) concession a
la société nationale des chemins de
fer vicinaux pour l'exploitation de
la ligne Furnes-Ypres b) exten
sion de la canalisation vers la chaus-
sée de Poperingbe.
Ville de Poperinghe.
SOCIÉTÉ PHILHARMONICUR
LE LUNDI, 5 JUILLET 1897,
a 6 heures du soir,
donné sous la direction
de M. Eug. VAN ELSLANDE,
dans les Jardins de la Société.
En cas de mauvais temps cette Fête
Musicale sera donnée dans la Salie
des Concerts de la Société.
A 10 heures du soir: GRAND BAL.
PROGRAMME.
Première Partie.
1. Le Défilé des Ilussards, Mar
che avec Trompettes et Tam
bours. (J. Heymans).
2. Fackeltanz N° 3. (G. Meyerbeer).
3. Die Nuenburger, Valse.
(Orlamunder).
4. Ouverture de Tannhaüaer
(Trompettes thébaines dans
le Ohoeur des Pélérins).
(R. Wagner).
Deuxième Partie.
1. Rhapsodie Hongroise N° 2.
(Fr. Lizt).
2. Sórénad9 amusante. (Eilenberg).
3. Entrée des Dieux au Walhalla
(Or du Rhin). (R. Wagner).
4. Marche Indienne. (Sellenick).
Er is een tij d geweest dat men zegde
De pastoor in de kerk en de burgemees
ter op het stadhuis. Men wilde daar
door beduiden dat de priesters zich
geenszins moeten bemoeien met 't
openbaar leven. Doch, sedert dat
België onder den hiel der gemijterden
ligt, is dit niet meer zóó.
Ziehier wat daaromtrent lestmaal
voorkwam in het orgaan van 't Aarts
bisdom zelf, de Mechelsche Courantin
zijn hoofdartikel getiteld De Pries
ter y>
Thans is het onze plicht, zeggen de
priesters, in 't openbaar en met het volk
te leven en.... van den predikstoel en van
al wat in onze macht berust, gebruik
te maken, om onze vijanden te bevechten.
En daarom zal binnen eenige jaren elke
parochie eene gilde uitmaken, waarvan
de priester de ziel zal zijn.
Laat ze maar schreeuwen en bulderen
in hunne moetings en dagbladen, zij (de
liberalen en socialisten) zullen ons niet
beletten dat we ons met staatkunde zullen
bemoeien.
De jonge geestelijkheid vooral zal zich
met hart en zie^ in den volksstrijd werpen
en zich houden op de eerste plaats der on-
D verschrokkenen.
Het is eene vernedering voor een katho-
Hek land als het onze, omdat de sou-
f#«T/i (Ü)er in t' Gemeentehuis, in den
Provincieraad en in het Parlement nog
niet gezien wordt.
Daarom moeten voortaan de priesters
in de wetgevende lichamen, zoowel als m
de werkmans- en boerenvereenigingen,
wezen.
Hebt gij goed gelezen, vrienden
Hewel, dan zult gij met ons de vraag
stellen Waar gaan wij heen
De verwaandheid onzer tikkehanen
kent geene palen meer, sedert de on-
mauU-HMiM-tlBMItMtB WHMH Fin tifry--if.■-
ORDRE DU JOUR:
Ancienne Musi que des Sapeurs-Pompiers).
GRAND
i minui»