Examen.
Het Liberalisme.
Reception de M. Taucré,
Les accidents du travail.
aux unions ouvrières la fetabilité qui
seule leur permettra de discuter libre-
ment les conditions du contrat de tra
vail.
L'ouvrier isolé est trop faible pour
retirer ie proüt des lois qu'on peut
faire en sa faveur la grève du Bori-
nage en est un exemple frappant, puis-
qu'elle a pour cause première une loi
inefficace en réalité qu'on pré-
tend avoir faite en faveur de l'ouvrier.
Le syndicat stable peut seul lui en as
surer les bénéficesc'est pourquoi
toute législation ouvrière antérieure a
l'organisation ouvrière est une illusion
ou un leurre.
Puisqu'on ne peut compter que l'or
ganisation ouvrière agira, a bref délai,
pour obtenir de l'industrie beige ie
repos du Dimanche, esLil du moins
souhaitablé et possible que la loi inter-
vienne direcfement pour forcer la main
aux patrons ët les obliger d'abcorder
aux ouvriers un avantage que ceux-ci
sont incapables de s'assurer par leurs
propres forces
D'abord, la Constitution s'oppose
formellement a toute mesure législa-
tive qui interdirait de faqon générale;
le travail du DimancheNul ne
J peut, contre son gré, être forcé de par-
ticiper aux cérémonies d'un culte
quelconque ou cVen observer les jours de
repos.
On a su tourner la première partie
ded'article et obliger les soldats a as-
sister aux processions, mais ii y aurait
impossibilitéj sans rqaihonnêteté poli
tique, d'abroger la seconde par une
simple loi. j
II n'en restè pas moins vrai que
l'obligation d'un travail ininterrompu,
sans jours de repos réguliers, est anti-
hygiénique, antihumaine, antisociale,
et qué la loi peut intervenir pour sau-
vegarder la santé, la vie de familie de
celui qui veut réparer ses forces le sep-
tième jour.de la semaine après un tra
vail continu de six jours.
II n'en reste pas moins vrai aussi que
le Dimanche est, dans l'état actuei des
moeurs, le jour qui ofi're le plus de dis
tractions honnêtes en même temps
qu'il oblige les tidèles de la religion
catholique (la plus pratiquée en Bel-
gique) a. certaines cérémonies de leur
culte. C'est done le jour le mieux ap-
proprié a être le jour de repos régulier
qu'exige une bonne hygiène du travail.
Lés dispositions relatives au repos
du Dimanche et qui nous paraissent de
nature a concilier, tous les intéréts en
jeu, pourraïent être introduites dans1
la loi relative au contrat de travail
dent un projet est actuellement déposé
a la Chambre.
A l'article 12, ainsi conguLe
chef d'entreprise a l'obligation: 1"...,
2°..i, etc. il faudrait ajouter «De
ne point faire travailler ses ouvriers
contre leur gré le Dimanche, a moins
de nééessité reeonnue, et en ce cas, il
est de son devoir de lui accorder un
autre jour de repos. La loi défini-
rait les cas de nécessité reeonnue.
A l'artiqle 19, énumérant les cas oü
l'ouvrier peut rompre sou engagement
sans préavis, sans prejudice a son droit
de réclamér sous dommages et inté
réts, on ajouteraitLorsque, sans,
nécessité reeonnue, il le contraint a
travailler le Dimanche.
IÏ n'y pas la lea éiéments d'une solu
tion définifive de la question mais
c'est tout ce que la Constitution per
met. Ces deq? dispositions suffiraient a
faire respéeter la volonté de l'ouvrier
qui désire se reposer le Dimanche.
Une sol.utiiqn définitive, nous lerépé-
tons, ne .peut dériver que d'une orga
nisation syndicale assez forte pour j
traiter de puissance a puissance avec
les patrons et obtenir d'eux une orga
nisation du travail qui sauvegarde
mieux le repos et la santé des ouvriers.
Pk. de C.
/auréat du Conservatoire de Gand.
Dans nötüe dërnier numéro nous
avions l'extrême plaisir d'anqoncer a
nos lecteurs, qu'un enfant d'Ypres, M.
Tancré, ancien piston solo de l'Haïmo-
nie des Anciens Pompiers, venait de
remporter, en division supérieure, le
.premier prix d'exécution et le second
prix de solfège au Conservatoire de
Gand.
Immédiatement, la Société des An
ciens Pompiers résolut de ménager au
lauréat, a son retour, une réception
triomphale.
Aussi, il fallait voir. Lundi dernier,
vers 6 heures du soir, la foule énorme
et joyeuse se presser aux abords de la
gare.
A l'arrivée du train de Gand,
le commandant, M. Brunfaut, féli-
cita chaleureusement M. Tancré du
brillant succès qu'il venait de rempor
ter, succès qui faisait grand honneur a
l'Harmonie des Anciens Pompiers, oil
il avait par ses premières études et lui
offrit, au nom de la Société, un superbe
bouquet.
Au milieu d'un vif enthousiasme et
aux sons joyeux de pas redoublés des
plus entrainants on se rendit ensuite
au local.
Quelqu'un nous faisait la remarque
qu'a voir l'afflüence du monde on se
serait cru en période électorale.
La salie du Saumon fut vite bon-
dée.
Après quelques paroles éloquentes
et bien senties de M. Brunfaut, le vin
d'honneur fut offert au lauréat.
M. Ducorney, président de la Vlaam-
sc/ie Sierprésenta également ses félici-
tations, au nom de la société dramati-
que.
Puisl'Harmonie,toujours suivie d'un
nombreux cortège, reconduisit M.
Tancré a sa demeure oü la Commission
de la Société offrit a sa familie vive-
ment émue ses meilleures congratula-
"•ISöflèl ooao0n8
Somme toute, belle fête des mieux
réussie
II est a espérer que d'autres musi-
ciens de notre Harmonie marcheront
sur les traces de M. Tancré.
Monsieur Léon NOLF, ancien élève
du Collége communal supprimé et du
Collége de l'Union, a Ypres, vient de
subir avec distinction l'examen de
passage de première en deuxième an-
née d'études a Plnstitut agricole de
Gembloux.
Nos cordiales félicitations a M. Léon
Nolf.
Conscil communal d'Ypres.
Séancepullique duSamedi 24 Juillet 1897
La séance est ouverte a 5 heures 10.
Sont présents: MM. Surmont de
Volsberghe, Bourgmestre-Président
C'olaert et Berghman, Echevins
Struye, Fraeys, Begerem. Fiers, Van-
derghote, D'Huvettere, Decaestecker,
Conseiliers, Gorrissen, Secrétaire.
AbsentsMM. Bouquet, Vanden-
boogaerde, Boöne et Iweins.
Le procés-verbal de la séance du
3 Juillet dernier est approuvécelui
de la séance du 10 du même mois est
déposé sur le bureau a l'inspection des
membres.
Communications.
M. le Président donne lecture d'une
lettré adressée au Collége échevinal
par ies membres de la familie de M.
Breyne-Devos pour remercier MM. les
Conseiliers d'avoir assisté aux funé-
railles de leur regretté père.
II donne également lecture d'une
iettre parvenue au bureau de la fa
milie de M. le doyen Boone faisant
part du décès de ce dernier et invitant
Ie Conseil a assister a ses obsèques
qui auront lieu le Mercredi 28 Juillet.
II est décidé de se rendre en corps a
ces funérailles et de se réunir a l'Hötel
de Ville, a 10 heures du matin.
Approbation procés-verbal d'adjudi
cation des travaux d agrandisse-
menl de la maison daliénés.
M. le Président fait connaitre a l'as-
semblée quê les Hospices civils ont re-
qu plusieurs soumissions de la part de
différents entrepreneurs pour l'entre-
prise de ces travaux.
II résülte de ces documents que la
difference entre le prix le plus bas et
lë plus élevé est de 4,485 francs.
Le Collége est d'avis d'adjuger les
travaux a l'entrepreneur qui a la sou
mission la plus basse.
Cette proposition est mise aux voix
et adoptée a l'unanimité.
Ecole primaireCompte 1896.
M. le Président soumet a l'assemblée
les comptes des recettes et dépenses
des écoles primaires pour lilies et gar-
Qons pendant l'exercice 1896 qui se dló-
turent avec un excédent de Ir. 4,509-05.
Ces comptes sont approuvés a l'una
nimité.
Fabricate déglise Sl MartinCompte
1896.
Les dépenses ordinaires se sont éle-
vées a la somme de fr. 8,844-11.
Les dépenses extraordinaires a
celle de fr. 2,743-00.
Le déficit est de fr. 1,935-19.
II est procédé au vote sur l'ensemble
de ces comptes et le Conseil émet un
avis favorable.
Fabrique dégltse Sl NicolasCompte
1896.
Les dépenses pour l'exercice 1896 se
sont élevées a la somme de fr. 5,569-67
il y a un excédent de fr. 1-75.
Avis favorable.
Demande détude d'un tramway
dYpres d Gheluioe.
M. le Président fait l'historique de
cette nouvelle voie de communication
et dit que les différentes communes de-
mandent une étude compléte a ce sujet.
La direction a prendre pour ce nou
veau tramway serait la suivanteGare,
Blaine d'Amour, Quai, Porte de Me-
nin, Zillebeke, la Hooghe, Becelaere
et Gheluwe.
Une longue discussion s'engage entre
plusieurs conseiliers relativement a la
direction a prendreM. le Président
trouve que celle proposéè par le Col
lége est la meilleure finalement la
délibération soumise a l'approbation
du Conseil est adoptée.
Cornice agricole demande de subside
pour des concours.
M. le Bourgmestre demande au Conseil
d'accorder un subside de 1000 francs
sollicité par le Cornice agricole pour
l'organisation d'un concours de hou-
blon et d'un concours de chevaux.
Le concours de chevaux aurait lieu
au mois de Septembre.
Après un échange d'observations
entre plusieurs membres le subside est
accordé.
M. Huvettere demande a M. l'Eche-
vin des travaux publics de vouloir
faire disparaitre la pente a la prome
nade prés du bassin de natation.
L'honorable Conseiller dit que cette
pente a été faite pour que les gamins
ne courent plus dans l'herbe et comme
elle est un danger permanent pour les
cyclistes il espère que M. l'Echevin
des travaux publics fera droit a sa
demande.
M. Berghman promet de faire en-
lever cette pente la semaine prochaine.
M. Colaertcomme président de la
commission des fêtes, demande un sub
side de 200 francs pour organiser des
concours aux jeux de cartes. L'hono
rable Echevin explique son système.
Les 200 francs seraient partagés en pri
mes de 20 francs et le sort désignerait
dix cabarets oü ces concours auraient
lieu. Les sociétés ayant 3 ans d'exis-
tence pourraient seules participer a
ces concours. L'année suivante une
autre série de dix cabarets aurait droit
a un subside égai de 200 francs et ainsi
de suite.
Ces fêtes auraient lieu consécutive-
mentla première au mois d'Aoüt,
plus tard, une autre et ainsi de suite. II
pense qu'on ferait bien d'adopter ce
système et que les membres du Con
seil accorderont ce subside.
M. le Président ne partage nullement
cette manière de voir. Les années pré-
cédentes vous avez pu constater les
abus. A mon point de vue, on donne-
rait 200 francs de prix et cela dans
un même cabaret. Les années précé-
dentes ces subsides étaient donnés a
tour de role et par voie de fédération.
Avec votre nouveau système, vous
cherchez a créer des difficultés cela
ne serait.plus une fédération, par con
séquent je ne puis pas prêter la main a
cette combinaison.
Une longue discussion s'engage a ce
sujet entre MM. Colaert et Surmont.
J/*. le President cramt de rencontrer
de grands inconvénients et de retom-
ber, comme les années précédentes
dans des abus considérables il në
votera done pas la proposition de M
Colaert.
Non obstant la déclaration de M
Surmont, le système de M. Colaert est
admis.
La séance publique est levée a 18
heures.
Le Congres des accidents du travail et des
assurances sociales, dont les séances se
tiennent en ce moment au Palais des Aca
démies, a, pendant deux journées entières,
discuté la question de l'assurance obligaI
toire contre les accidents du travail. Et ce
qui résulte de ces discussions, c'est que l«s
congressistes ne sont pas pres de se mettre
d'accord. On a entendu des discours de tou-
tes les tendances et de toutes les couleurs-
les partisans de l'assurance obligatoire or
ganised par l'Etat, ceux qui veulent conser-
ver la liberté de choisir son assureur,, les
théoriciens du risque professionnel et les
sectateurs de l'initiative individuelle ont
tour a tour défendu leur manière de voir.
Aucun d'eux du reste n'a semblé se laisser
émouvoir par les arguments de son voisitt.
Comme il est d'usage dans les Congres,
ces messieurs se sont dit récjproquement,
en langages divers, les choses les plus aima-
bles, se sont adressé les compliments les
plus flatteurs et orit fini par aller fraterni-
ser tous ensemble aux Expositions de Bru-
xelles et de Tervueren sans que le Congres
soit parvenu jusqu'ici a prendre une resolu
tion quelconque, si mince qu'eile soit. Mais
après cette trève d'un jour les débats vont
reprendre et l'on votera des ordres du jour a
tour de bras.
Ce qu'il est permis de constater dès a pré
sent, c'est que tous ceux qui ont goüté de
l'assurance obligatoire s'en montrent tres
satisfaits. Tous les congressistes allemands
sans exception applaudissent avec enthou
siasme leur orateur principal, le docteur
Boediker, ancien président de l'Office impé-
rial des assurances les Autrichiens, les
Suisses sont unanimes aussi a vanter les
bienfaits de l'obligatoire.
M. Geoffrey Drage, membre du Parle
ment d'Angleterre, et M. Yves Guyot, l'an-
cien ministre francais, les orateurs princi-
paux du parti non interventionniste,
commandent a des cohortes qui sont loin
d'etre aussi disciplinées les congressistes
francais et anglais, quoi qu'hésitanta mon
ter dans le train allemand de l'assurance
obligatoire, oü les appelle aimablement Af.
Boediker, veulent cependant se mettre en
route.
Quant aux Beiges, ils se partagent entre
les deux camps MM, Prins et Morisseaux
ont confirmé les principes interventionnalis-
tes qu'ils ont exposé bien souvent déja.
En sorte que ce congrès, qui avait sur-
tout pour but de faire constater comment
la question est envisagée dans les différents
pays, a fait voir que des progrès nouveaux
et importants ont été obtenus par les parti
sans de l'assurance obligatoire Ie principe
n'est plus contesté dans le pays oü il est ap-
pliqué d'une facon plus ou moins complete
il compte des partisans chaque jour plus
nombreux parmi les hommes d'études des
nations encore retardataires. Mais nos
Chambres ont évidemment beaucoup mieux
a faire réorganiser la garde civique no-
tamment que de s'occuper d'une question
qui n'intéresse que l'industrie nationale et
les travailleurs. Béforme
M, Woeste luidde de doodsklok over
het liberalisme. De liberale partij was
dood en vergeten. MM. Beernaert en
Schollaert spraken de lijkrede uit en
betreurden het de groote, liberale
partij niet meer vertegenwoordigd te
zien in de Belgische kamers.
Niet alleen in België, maar ook ia
andere landen van Europa onderging
de liberale partij aanzienlijke verlie
zen en liep, naar de meening van de
fanatieken, eenen gewissen ondergang
te gemoet.
Gelukkiglij k nemen de dompers
hunne verlangens voor wezenlijkheid.
Wanneer, uit oorzake van toevallige
gebeurtenissen, of ten gevolge van
slechte kieswetten door de clericale
achteruitwerkers gemaakt, de liberate
partij in schijn het onderspit delft,
denken zij die partij verloren en ont
redderd. Maar de liberale partij her
leeft telkens, omdat het princiep, dat
den grondslag en de reden is van haai'
bestaan, onvergankelijk is, omdat de
zucht naar vrijheid, immer weer in de
harten der volkeren ontwaakt en hen
eindelijk hoopt het slavenjuk van
geestesdwang en geestesverstompi0»
af te schudden.
«Je
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